Kidnapping ou Kid... napping.

A Poudlard, depuis le Shadow Breeze, rien n'a strictement changé. En fait, il ne lui a pas parlée depuis... Leur couverture oblige. Ils se sont mis d'accord pour laisser les enfants faire enquête. Dans le fond, ils ont déjà tout fait et ca leur donne de l'expérience.

Le plus dur, c'est de faire comme si pour leurrer les chimériens. Bah, pour Halewyn en fait, ce n'est pas si difficile que ca. Il n'a qu'à continuer à tourner autour comme il le faisais déjà.

Même technique, but différent. Même plaisir.

A cette heure, les étudiants, sauf les exceptions usuelles, sont couchés. Elle le sait sûrement, s'en doute indubitablement. Tapis derrière la tapisserie il l'attend. A cette heure, elle va chercher son thé au miel. Oh, elle pourrait le faire venir au bureau... Elle pourrait.

Un sourire réjouit effleure la sale gueule de l'assassin. La voilà qui arrive, il reconnaitrait cette démarche dansante n'importe ou. Elle passe devant sa cachette.

Tel un diable hors de sa boite, il jaillit, pose sa main gauche sur la bouche de la gitane, la main tenant Meurtrière sous la gorge, juste pour les apparences. Puis il la traine dans le passage secret, traverse un corridor jusqu'à une salle de classe vide.

Il ne la relâche pas. Un ton baveux...

Tu m'a pas redonné mon manteau. Je suis frileux moi, tu dirais quoi si jte redonnerais pas tes jupons?

Alors seulement la libère t il.

[XORAMEN]

Elle est allée se chercher un thé au miel. Elle a fait tous les couloirs qui mènent de la classe de divination aux cuisines, pieds nus aussitôt que les cours sont terminés. Elle a emprunté le même chemin que depuis qu'elle est à Poudlard. Elle fait exactement la même routine que d'habitude, elle n'a absolument rien changé de ses habitude, même après que Dakota l'ait presque harcelé pour qu'elle fasse monter, ou que lui-même lui monte son thé au miel. Pas question, lui avait-elle dit, dès le départ. Avant même cette... réconciliation au Shadow Breeze. Elle avait dit à Dakota qu'elle n'allait pas s'emprisonner à cause d'Halewyn, puis, elle lui avait promis de faire attention. Maintenant, il n'y avait plus rien à craindre. Mais elle avait poursuivi dans ses habitudes, réglée comme une horloge, pour sauver les apparences.

Elle savait qu'il passerait à l'attaque d'un jour à l'autre. Restait qu'à savoir quand et où.

Elle le sentait plus près depuis quelques jours. Elle faisait celle qui ne remarquait rien d'étrange, sursautait au moindre craquement, bruit dans les couloirs, regardait attentivment à chaque détour de couloir, comme elle l'avait fait depuis que Halewyn était professeur. Mais il était plus près. Elle le sentait, le frisson était toujours présent, plus vif.

Un froissement d'épais tissus, elle se fige et essaie de se retourner, mais pas assez rapidement, il est déjà contre elle, dans son dos, une main sur sa bouche. Le frisson se libère et la parcours.

- Humpf !

Proteste-t-elle quand la tasse de thé au miel se fracasse sur le sol. Gémissement étouffé, elle se débat un minimum, cherchant à se défaire de son emprise, mais Meurtrière, tout près de sa carotide diminue grandement les possibilités de mouvement.

Il la traîne un moment, à travers un couloir, un passage, puis ils entrent dans une salle de classe vide. Il la provoque, juste le ton de voix l'indique aussi clairement que si elle pouvait le voir.

- Tu m'a pas redonné mon manteau. Je suis frileux moi, tu dirais quoi si jte redonnerais pas tes jupons ?

Il la relâche et elle s'échappe pour lui faire face. Elle avait raison, il affiche son sourire baveux. Elle, elle prend un air faussement outré, les mains sur les hanches.

- Si tu me rendais mes jupons dans un état décent et portable, peut-être que je n'aurais pas été obligée de prendre ton manteau ! Le graphite est brillant. Elle franchit les quelques pas qui la sépare d'Halewyn et vient chercher ses lèvres, brusque, possessive. Et en plus, tu gaspilles le thé au miel. Comment j'vais dormir maintenant ?

Incapacité à dormir à cause du thé ou à cause d'halewyn, bonne question. Dans les deux cas, ce sera un manque qui l'empêchera de dormir. Ou, dans un autre cas, surtout pas un manque.

Si tu me rendais mes jupons dans un état décent et portable, peut-être que je n'aurais pas été obligée de prendre ton manteau !

Bah, ils étaient pas ni décents ni portable au départ. Les couleurs sombres ne te vont pas bien du tout.

Dit il, après que leur lèvres se soient séparées. Le saphir brillant, il lorgne les vêtements, cherchant les couleurs qui l'attirent depuis qu'il la connait. Ou est le lime et le jaune? le bleu et l'orangé?

Et en plus, tu gaspilles le thé au miel. Comment j'vais dormir maintenant ?

J'sais pas... En théorie jsuis sensé vouloir te buter alors... Je pourrais décider de...

Il approche les lèvres de l'oreille de Xoramen, la main fine de Hale passe sur le fessier.

Te faire mourir d'épuisement. Qu'est ce que t'en dis?

Inspiration, exploration olfactive. Contact visuel. Désir, urgence... Attirance...

[XORAMEN]

- J'sais pas... En théorie jsuis sensé vouloir te buter alors... Je pourrais décider de...

Oui, en théorie. Elle plisse les yeux, se demande où il veut en venir, mais la caresse qui descend le long de son dos jusqu'à la base rend le tout beaucoup plus clair. Il n'aurait pas eu besoin de parler qu'elle aurait deviné.

- Te faire mourir d'épuisement. Qu'est ce que t'en dis?

Le chuchotement dans son oreille la fait frissonner. Pas le même frisson que l'autre. Ce frisson là est universel, tout le monde ou presque le resssent un jour ou lautre. L'intensité dépend de l'un et l'autre, mais en général, c'est le même genre de frisson.

- C'est pas de toi que je dois mourir. Mais peut-être qu'épuisée, j'arriverai à dormir, sussure-t-elle en lui offrant sa gorge, où les fines serres sont presque cicatrisées.

Halewyn fut, jadis, un coureur de jupons invétéré. D'abord mari fidèle et trahi, il en développa une polygamie assumée. Avec la disparition de Xoramen, il devint indifférent à tout ce qui concernait la reproduction.

Mais à ce charisme, c'est difficile à croire qu'il pu se la mettre en veilleuse comme il dirait.

C'est pas toi cette horreur... Ou est notre gitane?

Dit il en faisant sauter les boutons de la dite robe tout en mordillant le cou et l'épaule. D'un geste brusque, il fait tomber le tissus. Il s'arrête un moment, éblouit. Une tache d'un jaune doré et lumineux liséré de noir.... Ca éveille ses ardeurs. La camisole le gêne. Avec violence, il l'enlève du chemin mais ne prends pas la peine d'enlever les jupons, se contente de les retrousser et passe à l'attaque. Ou à la partie la plus intéressante de la chose.

En plein sur le bureau du professeur de sortilèges. En fait, couché dessus, emmêlé dans des étoffes aux milliers de couleurs chatoyantes.

[XORAMEN]

- C'est pas toi cette horreur... Ou est notre gitane?

Elle ricane et frissonne, tandis qu'il la libère de sa prison de tissus noir, que ses lèvres parcourent son cou.

- Ici, je suis professeur de Divination, pas gitane, du moins en surface.

L'exclamation qu'il a en voyant ce qui se trouve sous la robe de sorcier la fait sourire. Merveilleux ! Elle ne s'est pas trompée. Le jaune doré électrise Halewyn, il se fait plus ardent, plus agressif. Son enthousiasme brusque l'excite, la transporte vers l'état second. Il fouille ses jupons, elle le libère, ils fusionnent avec empressement, impatience, dans un soupir d'approbation. Elle s'enroule autour de lui, possessive, jalouse, ses doigts s'insinuent sous ses vêtements, uniquement pour sentir la chaleur de sa peau. Il la garde serrée contre lui, elle qui est bien loin de vouloir s'éloigner. Il arrive à eviner la montée fulgurante de son plaisir par les frissons qui la font frémir, par les ongles qui se plantent dans sa peau, par sa respiration qui fait défaut par moment.

Elle le hurlerait au monde entier. Devoir se cacher, devoir faire semblant de rien, garder profil bas, elle n'en peut plus. Elle veut être au soleil, montrer à la terre entière qu'elle est de retour, brillante, que chacun voit l'étendue de sa fierté, de son bonheur. Bonheur presque parfait, chimériennement parlant.

Il l'entend arriver. Mais il ne s'arrête pas pour autant, oh que non... Le risque de se faire prendre pimente la chose. A peine lui accorde t il un regard, mais la tronche qu'il fait, il la mémorise soigneusement. Ca vaut 1000 gallions. L'clat rougeoyant est on ne peut plus explicite.

Prends ca dans ta pipe mec. C'est MA femelle... Ton territoire certe, mais la mienne pareil. Donc pas touche ne serais ce que du petit doigt sinon t'en aura plus.

Pourquoi ... ?

Il ne s'arrête que lorsqu'il parle. Remballe dans les milliers de jupons, faut quand même pas complexer Almadovar... Une petite tape sur l'épaule de la gitane et il pointe l'importun sans rien dire. C'est le temp de défendre pour deux, veut il dire.

Mais par possessivité, il cache la vue d'un voile de ténèbres liquides un bref instant, le temps que SA gitane remette au moins sa camisole et reboutonne sa robe de sorcier.

Quand ca se dissipe il est accotté au bureau, les bras croisés, avec un méchant sourire baveux et satisfait sur sa sale gueule.

[XORAMEN]

Pourquoi ... ?

Elle ouvre les yeux, consciente que quelque chose cloche, sans pouvoir mettre exactement le doigt dessus. C'est Halewyn qui lui tapote l'épaule qui la ramène totalement à la réalité. Elle jette dans la direction qu'il pointe et réalise ce qui cloche.

- Dakota... mais qu'est-ce que... oh... murmure-t-elle en constatant où elle est en fait. Elle se retourne vers Halewyn, interrogative, mais à voir son sourire baveux, elle ferme les yeux et secoue la tête, un sourire à peine esquissé. Merde, Halewyn...

Plus surprise que gênée par la situation, elle se couvre de manière plus décente, tandis que le voile de ténèbres les enveloppe. Quand il se dissipe, elle est presque normale, un peu chiffonée, le regard un peu fiévreux, mais ça pourrait presque être normal.

Elle se retourne vers Dakota, lui fait face, mais sans s'éloigner d'Halewyn. Elle hoche la tête et hausse les épaules.

- Pourquoi quoi, Dakota ?

Bon, ok, ça ressemblait de la pure provocation. Ok, ça l'était, Halewynement parlant, c'était même la pire provocation possible, un affront marqué. À se demander s'il ne l'avait pas prévu. Eh merde.

Pourtant, elle affiche un air parfaitement serein, probablement les endorphine du corps après un tel exercice.

Eh oui ca se peut mec... Ca se peut même très fort bien. T'a deux yeux pour voir, même si ton espèce a pas de nez pour sentir. Pense Halewyn en relevant la tête doucement et en humant l'air.

Il fait claquer sa langue, goûtant avec délice quelque chose que Dakota ne peut sentir. L'odeur suave de sa colère et de son humiliation. Il sort alors Meurtrière et commence à se curer nonchalamment les ongles de la pointe de la dague. Comme si ce qui se passe en ce moment précis ne le concerne pas.

Pourquoi quoi, Dakota ?

Le coup de poing qui écrase la porte ne le fait pas réagir extérieurement. Réponse typique du mâle floué et doublé.

Tu te payes ma figure, hein ?

Ricanement silencieux. Il continue sa besogne tout en observant le rival de ses prunelles de tempête ou danse un éclat rougeoyant et malsain. C'est pas elle qui se paie ta tête mec, c'est moi.

Bien sûr, il ne dit rien. Mais il est mieux de ne pas la toucher le gus... Il veille.

[XORAMEN]

- Tu te payes ma figure, hein ?

Elle hausse à nouveau les épaules et secoue lentement la tête.

- Non. Non, pas dutout., répond-t-elle avec assurance.

C'est vrai, elle ne se moque pas de lui. Pourquoi elle le ferait ? Non, mais il pense quoi là, lui, pour insinuer des trucs pareil ? Qu'elle a tout planifié pour le faire suer ? Elle plisse les yeux et pince les lèvres.

- Pourquoi j'voudrais me payer ta tête ? T'es le mieux placé pour savoir pourquoi. Tu devais t'y attendre, t'avais toutes les cartes en main.

Elle énonce ceci comme si c'était d'une évidence limpide, comme si le contraire était ce qui aurait été étonnant. En fait, c'est l'impression qu'elle a. Comment il pourrait en être autrement ? L'impression de sortir d'un cauchemar, elle se réveille après un long sommeil éprouvant.

[XORAMEN]

Elle n'aime pas qu'il s'adresse à elle ainsi. Non, mais quoi encore ? Le graphite devient acéré. Il a beau la dépasser d'une tête, cest pas une raison pour le démontrer si clairement. C'est clairement une provocation, il ssaie de la dominer, littéralement. Et elle n'aime pas ça.

- Écoute, Dakota, je me suis pas foutu de ta gueule. Si je t'ai dit de ne pas l'approcher, c'est que tu dois pas l'approcher. Si je l'ai dit, c'est que j'avais mes raisons. Maintenant, ce que moi je fais, c'est autre chose. J'ai aps de comptes à te rendre, Dakota Almadovar.

Pour un peu plus, on l'entendrait dire qu'il est pas son père et qu'elle fait ce qu'elle veut NA !

[XORAMEN]

-Qu'il en soit ainsi, Xoramen Malacci.

Dakota était furieux, elle le savait, elle le connaissait assez pour en être parfaitement consciente. Mais pour une rare fois, il lâche le morceau avant même d'éclater.

Ok, y'avait quelque chose... Dakota explosait, il ne se sauvait pas. Il l'a appelé Xoramen alacci... elle perd son assurance, même si elle tente de la retenir. Il tourne les talons et s'en va

- Dakota.

Trop tard, il est parti, il a même refermé la porte. Elle n'est pas en état de lui courir après. Elle serre les poings... quel con de Dakota !

- Merde !

Et quel con cet Halewyn ! L'un rattrappe l'autre sans se forcer. Tsssss ! elle fait volte face et pointe Halewyn. Le graphite est étincelant.

- T'as fait exprès, hein ? T'avais tout prévu. Merde, Halewyn, c'est Dakota ! Arf !

Les yeux plissés derrière les mèches blanches, il ne dit rien, observe la scène. Il l'a appelé Xoramen Malacci... Y'a juste lui qui a le droit.

Tu fais quoi toi là? Tu le retiens? Un léger grondement désapprobateur, un éclair dans les yeux gris. L'Almadovar est un rival sérieux. Et les rivaux sérieux, il les élimine...

Dakota.

C'est ca, dégage... t'a compris le message... Tranquillement, il remet Meurtrière au fourreau.

- Merde !

Bon ca y est, comme d'habitude ca lui retombe dessus. L'acier affronte le graphite.

- T'as fait exprès, hein ? T'avais tout prévu. Merde, Halewyn, c'est Dakota ! Arf !

L'ironie se fait mordante... Oui il savait les risques, mais c'était pas écrit dans le ciel qu'ils allaient se faire prendre... Ou qu'il allait les laisser se faire prendre... Il ne partage pas le goût du secret de Xoramen sur leurs retrouvailles mettons.

Ah ben oui, chuis dans ses shorts asteure. A l'heure qu'il est, lui d'habitude il est couché... Chuis sensé savoir que l'envie de se balader lui prendrait? Un chausson avec ca Xoramen? C'est toi la voyante j'te rappelle.
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[XORAMEN]

- Ah ben oui, chuis dans ses shorts asteure. A l'heure qu'il est, lui d'habitude il est couché... Chuis sensé savoir que l'envie de se balader lui prendrait? Un chausson avec ca Xoramen? C'est toi la voyante j'te rappelle.
- Mais merde, tu...

Le reste de la phrase se termine dans un soupir, elle ferme les yeux et se passe la main dans les cheveux. Inspiration. Expiration.

- Oui, bon, t'as peut-être raison...

Effectivement, il ne peut pas deviner. Elle dévisage Halewyn, puis lui sourit. Elle s'approche, dégage les mèches blanche lui caresse délicatement la joue.

- Mais t'as fait exprès de choisir son bureau, alors t'es pas tout à fait innocent non plus.

Ça, c'était pas son don de divination, c'était de l'observation. Il avait adoré se faire surprendre, surtout par Dakota. De la provocation pure et dure

- J'devrais être furieuse.

Elle devrait l'être, effectivement, mais étrangement, elle ne l'est pas tant que ça. Contrariée serait le mot plus juste, mais une contrariété qui pourrait s'arranger plus tard et autrement.

- Mais merde, tu...

Elle ferme les yeux et se passe la main dans les cheveux. Inspiration. Expiration. Les yeux de l'assassin se posent sur la menue poitrine qui tend le tissus de la robe. héhéhé.... Il a pas eu le temps de finir lui.

- Oui, bon, t'as peut-être raison...

Sourire lupin, celui qui lui a valu le surnom du grand méchant loup par Muelle... L'oeil gris luit dangereusement. Il provoque le graphite, un brin moqueur. Manifestement, faire chier le monde le fout toujours de bonne humeur. Et surtout lui. Hale 2, Dakota un gros 0 pointé.

Il ferme les yeux pour goûter la caresse, avec toujours ce putain de sourire fendant sur la gueule.

- Mais t'as fait exprès de choisir son bureau, alors t'es pas tout à fait innocent non plus.

Je suis jamais innocent, Je l'ai jamais été et le serai jamais. J'lui ai juste offert le spectacle auquel il rêvait depuis des lustres. Il a juste été trop con pour t'apprécier à ta juste saveur quand cé'tait le temps.

Il prends le délicat poignet d'une étreinte de fer dans un gant de velours et la fait tournoyer dans un bruissement de jupons... Il la fixe intensément, Saphir hypnotique.

- J'devrais être furieuse.

Il rigole...

Waip, tu devrais l'être, mais 11 ans a épuisé ta fureur... On devrais plutôt aller chercher mon manteau et en faire l'inventaire... Couché dessus de préférence. Ca va être plus confortable et plus hygniénique que sur des devoirs de sortilèges.

je pe déplacer?

oui

oki