Lunch [à tous les employés du Ministère... entre autres]

[MIOZAN] [AKILAH]

11h45 - DÉPARTEMENT DES ACCIDENTS ET CATASTROPHES MAGIQUES

Miozan secoue la tête, y'avait bien juste Kill pour être assez concentrer pour ne pas entendre l'immense gong de l'horlorge du département. Et surtout pour ne pas se précipiter è l'extérieur à 11h30 quand ça résonne. La seule heure qu'elle ne ratait jamais, c'était celle pour rentrer à la maison. Elle n'était jamais en retard pour ça. Pas de retard pour les marmots.

- Kill, qu'est-ce que tu fais, j't'attends à l'Atrium depuis 15 minutes.
- Oh, cest déjà l'heure ? Minssalor, j'ai pas entendu la demie !

En catastrophe, Kilah relâche la magie sur les trois plumes qui écrivent de concert sur trois documents différents. Elle ferme les pots d'encres, tous de couleurs différentes, puis rassemble quelques papiers qu'elle classe dans un tiroir avant de prendre son manteau accroché à la paterre. Ils sortent.

11h52 - ATRIUM

ILs ont décidé de sortir, aller prendre une bouché au petit restaurant moldu pas loin du ministère. Plusieurs employés s'y rendent chaque jour. incognito, se confondent avec la masse de moldus qui travaillent eux aussi au centre-ville. Une sortie qui les fera changer d'air.

- Ça t'inquiète pas de laisser Felitz et Aodren avec Elz ?

Kilah hausse les épaules et esquisse une moue indécise.

- Non, pas vraiment. Je serais inquiète si tous les deux étaient des bébés. Felitz va la tenir occupée. Le pire qui puisse arriver, c'est que Felitz ne dorme pas de la nuit parce que Elz lui aura refilé trop de sucre. Et puis, ça va me coûter moins cher de gardienne. Je confierais ma vie à Elz, mais...
- Mais pas ta fortune, je sais.
- Le pire qu'elle puisse leur faire, c'est d'attacher Felitz à une chaise. Et peut-être de faire un feu de camp avec les robes d'Aodren. J'suis pas inquiète, on aura qu'à lui expliquer que ça se fait pas ce soir.

12h00 - LE P'TIT RESTAURANT DU COIN

Un petit truc sympathique, aux serveuses et serveurs amicaux. On y sert à peu près de tout, rien de sophistiqué, mais agréable.

- C'est la fin de semaine avec Hugo ?
- Oui, j'vais le chercher après le boulot.
- Alors faudra que j'pense à faire des brownies.
- C'est ça, et après, il va croire que y'a des brownies tout le temps chez nous.
- Mais non, je dis toujours que c'est un spécial pour lui. Et puis, tout le monde aime les brownies. Qui n'aime pas les brownies, hein ?

Invité

BUREAU DE MIKHAÏL DAVIS, DPT DE LA JUSTICE MAGIQUE, NIVEAU 2

Tic... Tic... Tic... Tac.

- Il était temps... Regarde moi ça, Mikhaïl... C'est pas une honte... ?
- Pourquoi le serait ce ?

Zurich regarda son grand frère, les yeux lui sortant presque de la tête. Il les ferma doucement, soupirant tout ce qu'il savait avant de refermer le dossier des yeux de son frère pour le tirer vers lui, et l'ouvrir de nouveau. Zurich ne parvenait à comprendre la réelle signification de la chose et la signature de l'assassin était terriblement belle... Le seul problème, c'était qu'elle n'avait jamais été répertorié, et lorsque lors d'une récente affaire, on avait vu cette marque, elle avait, comme qui dirait, seulement commencé à en titiller quelques uns. Depuis le début, Zurich disait qu'on avait à faire à un tueur en série. Mais personne ne voulait le croire, trouvant sa théorie trop tirée par les cheveux... Alors que bon sang ! Il y avait plus d'un indice qui coordonné ! Certes, les signatures étaient de simples citations, mais... Cela voulait dire grand chose.

- Tu te prends trop la tête, Zu'... Essais de penser à autre chose... Tiens, raconte moi ton week end !
- Tu es sûr ? Demanda Zurich, un regard amusé et un sourire coquin, tout en refermant le dossier entre ses mains pour le poser doucement sur le bureau de son box.
- Réflexion faite... Allons manger... Il est 11h 55. Coupa Mikhaïl, en secouant la tête. Pas besoin de lui faire un dessin. Zurich avait du crever le coeur d'une autre conquête... Un jour, il devrait aller les chercher autre part que dans le Royaume Unie, tellement, il en avait crevé.

Zu' acquiesça d'un signe de tête, avant de poser ses pieds au sol, les enlevant du bureau de son frère. D'un claquement de doigt, le dossier se cella pour aller se ranger dans l'amoire. Les frères Davis sortirent du bureau de Mikhaïl, le membre du Magenmagot.

AU RESTO' DU COIN

Ils étaient entrés peu de temps après les Folayann. Doucement, Zurich avait retiré ses lunettes pour en mordre la branche gauche tout en cherchant du regard Ava, qui devait les rejoindre. Elle n'était pas encore arrivée, visiblement. C'est alors qu'il entendit, lorsqu'il tourna la tête vers Mikhaïl.

- Mais non, je dis toujours que c'est un spécial pour lui. Et puis, tout le monde aime les brownies. Qui n'aime pas les brownies, hein ?
- Ca dépend comment ils sont fait... Si il y a trop de noisettes, c'est horrible... Pas assez cuit, ça écoeure vite... Enfin, c'est selon les goûts, non ?

Il n'y avait plus tellement de place dans le petit restaurant. Mikhaïl salua les deux Folayann avec un certain respect avant de leur demandait :

- Vous pourriez me passer la carte, s'il vous plaît ?

Zurich posa ses lunettes sur la table, avant d'y croiser ses bras, le regard plongé par la fenêtre.

- Ca dépend comment ils sont fait... Si il y a trop de noisettes, c'est horrible... Pas assez cuit, ça écoeure vite... Enfin, c'est selon les goûts, non ?
- Oui, mais dans ce cas là, c'est que tu les as raté.
- Je rate jamais mes brownies, vous saurez, monsieur Davis !

Les Folayann, les trois, avaient à peu près la même opinion des aurors. Des snob qui se permettaient n'importe quoi parce qu'il avaient des permissions spéciales officielles. N'importe quoi.

- Vous pourriez me passer la carte, s'il vous plaît ?

Tandis que l'autre, c'était un membre du Magenmagot... et disons que les Folayann étaient moins portés à les apprécier depuis le procès d'Elz. 5 ans pour un vol... tsssss... y'avait des tueurs qui avaient mions que ça... et si la B.I.M. n'était pas arrivée avec ses gros sabots, Elz n'aurait pas été obligée de résister à son arrestation. Bref, c'était la faute de tout le monde.

Mio prend la carte et la tend à Mikhaïl.

- Mio.

La soeur dévisage son frère, puis Mio hoche la tête et retourne la carte avant de la retendre à Mikhaïl. Il lui adresse un sourire perfide, l'air de lui dire qu'il a de la chance aujourd'hui.

- Alors, les Aurories et les Magenmagoteries, ça avance ?

Invité

- Oui, mais dans ce cas là, c'est que tu les as raté.
- Je rate jamais mes brownies, vous saurez, monsieur Davis !
- Ca, je n'en sais rien... Je n'ai jamais eu l'occasion d'en goûter.

Il sourit, mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine forme de mal aise, avec le regard de Miozan portait sur sa personne. Visiblement, ils n'avaient pas l'air d'aimer les Aurors. Cependant, Zurich s'en fichait pas mal. Tant qu'on le laissait tranquille et qu'on ne lui mettait pas des bâtons dans les roues lorsqu'il travaillait, on avait peu de chance de se le foutre à dos. Bien sûr, il fallait lui parler avec un certain respect. Son frère demanda la carte à Mio et Kill lorsqu'ils se furent assis.

- Vous pourriez me passer la carte, s'il vous plaît ?
- Mio.

Il lui retendit la carte. Mikhaïl ne cilla pas au regard de Miozan. Il n'en avait, pour ainsi dire, rien à foutre. Mikhaïl n'était pas du genre à baisser le regard lorsqu'on le regardait comme pour l'impressionner. Zurich avait vu le regard... Mais contrairement à son frère qui s'en fichait pas mal, lui, il en gardait quelques traces, au cas où. Au cas où.

- Alors, les Aurories et les Magenmagoteries, ça avance ?
- Oui, ça avance... Vous savez ce que c'est... Plus, il y a des vols, des crimes, bref... Plus, on a du boulot...
- Oui, ça nous arrive en effet... Et vous ? Toujours à échaffauder un plan tordu ?

Mikhaïl jeta un regard sur Zurich. Un regard qui voulait dire, t'étais vraiment pas obligé. Zurich lui lança un regard qui se faisait bien vite comprendre sur son état de pensée. Il était rancunier. Et il n'aimait pas du tout la façon qu'il avait de regarder Mikhaïl. Celle qu'il avait eut... Si Mio avait un problème avec le Magenmagot à cause de sa soeur, il avait qu'à la tenir en laisse.

- Enfin, bon... Vous avez vu le travail monstre qu'il y a, depuis l'attaque de Gringott's ? C'est phénoménal... Vous savez, si il y a des projets de reconstruction de la banque, Mlle Folayann ?

Zurich ne lâchait pas Mio du regard.

- Oui, ça avance... Vous savez ce que c'est... Plus, il y a des vols, des crimes, bref... Plus, on a du boulot...
- Oui, ça nous arrive en effet... Et vous ? Toujours à échaffauder un plan tordu ?
- Je vois pas du tout de quoi vous voulez parler.

Kill hausse les épaules, l'air de ne pas y toucher. Mio, lui, affiche le sourire innocent des êtres purs. Y'a un moment de silence, que Mikhaïl finit par briser.

- Enfin, bon... Vous avez vu le travail monstre qu'il y a, depuis l'attaque de Gringott's ? C'est phénoménal... Vous savez, si il y a des projets de reconstruction de la banque, Mlle Folayann ?
- Officiellement, j'en sais rien. Mais ils n'auront pas le choix. S'ils ne reconstruisent pas, les Gobelins vont se révolter. Compter des gallions, c'est la seule chose que les Gobelins ont. Si on leur enlève, on aura une nouvelle rébéllion.
- Ça fait du dégâts, mais au moins, les sous-terrains n'ont pas été trop abîmés. Juste en surface. 80% de Gringott's se trouve dans les sousterrains. Alors ça va. Le drame, c'est toutes les fresques, les frises, les panneaux et les tableaux qui ont disparus à jamais. Des pertes irremplaçables... ça c'est tragique.

Mio est un Artiste. La serveuse approche et Mio demande qu'un sandwich, rien de bien impressionnant. Kill, elle, demande un salade.

Invité

- Officiellement, j'en sais rien. Mais ils n'auront pas le choix. S'ils ne reconstruisent pas, les Gobelins vont se révolter. Compter des gallions, c'est la seule chose que les Gobelins ont. Si on leur enlève, on aura une nouvelle rébéllion.
- Ca, c'est sûr... Le Département des Contrôles et Régulations Magiques vont avoir du boulot pendant bien quelques années...
- Ça fait du dégâts, mais au moins, les sous-terrains n'ont pas été trop abîmés. Juste en surface. 80% de Gringott's se trouve dans les sousterrains. Alors ça va. Le drame, c'est toutes les fresques, les frises, les panneaux et les tableaux qui ont disparus à jamais. Des pertes irremplaçables... ça c'est tragique.

Zurich n'aimait pas particulièrement cet homme, mais lorsqu'il tourna le regard vers ce dernier lorsqu'il s'était mis à parler des tableaux, l'Autrichien ne put s'empêcher d'afficher une mine sombre. L'art avait un effet positif sur Zurich. Ca le calmait. Il n'était pas particulièrement quelqu'un qui en faisait, non. Lui, il adorait regarder et se plonger dans les univers des peintres, photographes et autres... C'était quelqu'un qui avait toujours été réceptif à l'art et Mikhaïl le savait. C'était pour cela qu'il avait tourné sa tête vers Zurich.

- Comme quoi... Les Mangemorts sont bels et bien de la merde. Il avait un regard sombre lorsqu'il se leva pour les regarder tous un à un et leur demandait : Il me les branle à pas bouger son cul. Qu'est ce que vous voulez ? je vais aller directement commandé.
- Prends moi une assiette de ragoût de pommes de terre, Zu'.

Zurich attendit la commande des deux Folayann.

- Comme quoi... Les Mangemorts sont bels et bien de la merde. Les deux Folayann hochent la tête avec approbation. Saleté de mangemorts... les aurors n'étaient pas mieux, mais ils étaient plus cons, donc c'était plus facile. Il me les branle à pas bouger son cul. Qu'est ce que vous voulez ? je vais aller directement commandé.
- Prends moi une assiette de ragoût de pommes de terre, Zu'.
- C'est l'heure de pointe, ils sont débordés.
- Si j'suis en retard, ils m'attendront, c'est tout.
- J'suis pas à plaindre non plus.
- Mais tu seras pile poil à l'heure parce que ton boulot, c'est toute ta vie.
- Nan, c'est que pour passer les journées. Ma vie, c'est à la maison.
- C'est pour ça que tu traînes ta mallette tous les jours.
- Tu m'a déjà vu l'ouvrir à la maison ?
- Non.
- J'suis visiblement la seule à avoir assez de 40 heures par semaine pour abattre tous le boulot à faire.
- De toute façon, t'es la seule, à ma connaissance, qui demandait des devoirs de plus à l'école.
- C'est pas ma faute si j'arrivais à les faire durant le cours...
- C'est exactement c'que j'dis. T'es cinglée.

Akilah hausse les épaules et lève les yeux au plafond. Trois pareil, quand ils n'avaient plus de répliques, ils se traitaient de cinglés. La serveuse revient et sert ce qu,ils ont demandé. Akilah la retient.

- Ces messieurs sont avec nous, c'est possible de prendre les commandes maintenant ?
- Oui, bien sûr.
- Oh, merci, comme c'est gentil, je sais que vous êtes débordés.
- Ça fait plaisir. Qu'est-ce que j'vous sert, messieurs ?