» Anyone Else But You *

L’ambition. Quelque chose que tous les Harada possèdent et possèderont dans les années a suivre. Une chose qui les hantent, qui les meurtris, et qui au final les conduis doucement a leur perte, sans qu’ils ne puissent le voir. Yuki était bien vite tombée dans ce vice. Cette envie d’exceller chez les Mangemorts pour prouver a son père qu’elle n’était pas simplement la dernière cadette. Non. Qu’elle était bien plus que cela, qu’il aurait pu être fier d’elle, si seulement il avait eu le courage de la rencontrer ne serait ce qu’une seule fois dans sa vie. Puis, dans un autre temps, son entrée chez les Mages Noirs, avait été poussée par sa grande sœur Riku, qu’elle avait également voulue rendre fière. Mais au final est ce qu’elle avait réellement réussi ? Je pense que non. Evadée à deux reprises d’Azkaban, en fuite depuis maintenant dix ans, elle avait réussie à reprendre sa vie en main, depuis peut être une semaine, mais rien encore n’était joué. Et pourtant, elle ne pouvait se détacher de ce défaut qu’était l’ambition. Se démarquer de son nom de famille, montrer qu’elle est avant tout Yuki, avant d’être Harada. Tout cela était si absurde, qu’au final, elle s’était enfoncée plus bas que Terre sans réellement s’en soucier. Sans s’en rendre compte, si vous voulez la vérité. Elle avait joué avec le feu, et avait finit par se brûler. Mettant un bazar monstre comme lors d’un incendie, elle avait tout détruit. Sa petite vie de famille avec Dakota, et leur fils James. Son amitié avec Key, et aussi Lou. Elle avait prit beaucoup de risques. Elle avait été rayée de la communauté du monde magique, après sa deuxième fuite. Ou le Ministère ne pouvant assumer d’avoir eu un manque de vigilance, avait préférée annoncer la mort de Yuki Nora Harada. La vie est mal faite, et la jeune femme, ne fait que tuer, sous l’emprise d’April, de cette schizophrénie qui s’était réellement emparée de son corps, lors d’un mois d’Avril agitée. La mort de Gemma, tout commençait a partir de la, et depuis le sang ne cessait de couler, laissant les mains de Yuki tachées de celui, indélébile a tout lavement. Elle resterait toujours une tueuse en série. Dure fatalité.

Ce matin là, il fut difficile pour Yuki de se lever. Se lever loin de Dakota. Dire qu’il y avait une petite semaine a présent, il lui avait demandé sa main, la jeune femme s’en voulait qu’ils ne puissent se marier tout de suite, simplement parce qu’elle était recherchée par tout le Ministère. Elle voulait se réveiller près de lui, être près de James. Reprendre son rôle de mère, qu’elle exerçait a présent auprès de Kate. D’ailleurs lorsqu’elle se réveilla doucement dans son lit, elle sentit le petit corps de sa fille, recroquevillée près du sien. Sa petite main posée dans celle de Yuki, la tétine dans la bouche. Ce tableau était si attendrissant que Yuki se laissa prendre, en maman gâteau, a restée la quelques minutes à observer son ange en train de dormir. Mais, elle ne pouvait restée la trop longtemps. Le jour se levait bientôt, et vu que Key travaillait au Ministère, on ne savait jamais qui pouvait bien débarquée chez cette dernière. Car oui, depuis la naissance de Kate, Yuki avait élue domicile chez sa meilleure amie. Elle se souviendrait toujours de la nuit ou toute affolée, elle avait débarquée chez elle. Kate dans ses bras, pas âgée de plus d’une semaine. Elle avait du faire face a ses responsabilités, et prendre le risque de restée a un endroit fixe pour pouvoir tenter de donner un semblant d’éducation a sa fille. Enfin, après avoir finit de la contempler avec un petit air rêveur, elle se leva doucement des draps, la chemise de Dakota sur elle, elle dormait avec toutes les nuits, depuis qu’ils étaient fiancés, depuis qu’elle l’avait retrouvée. Marchant sur la pointe des pieds, elle referma doucement la porte derrière elle, elle descendit dans la cuisine ou Key était déjà entre de boire son café, avec sa clope du matin. Mettant en marche la cafetière, Yuki préparer son café. Car elle ne connaissait personne qui le buvait aussi fort qu’elle, a part Riku peut être. Elle ne savait plus a force, avec toutes les années qui avaient passées, mais il est vrai qu’avant, les deux jeunes sœurs étaient des droguées de la caféine. Silence. S’asseyant sur une chaise près de celle ou était assise Key, sa tasse a la main. Elle sortit alors une clope du paquet qui était sur la table. La calant entre ses lèvres, elle l’alluma à l’aide de son briquet.

Un sourire malicieux se dessina sur le visage endormie de Yuki, lorsqu’elle sentie le regard de sa meilleure amie se poser avec insistance sur la bague de fiançailles d’Harada. Fixant celle-ci, elle la tritura quelques minutes. Qu’est ce qu’elle allait encore lui dire, Yuki sentait la leçon de morale, la mise en garde, à des kilomètres à la ronde. Et elle n’avait pas tort.

En effet sa fille venait d’entrer dans la cuisine. Le temps passa ensuite à une vitesse phénoménale. Elle prépara le petit déjeuner de Kate, alors qu’elle allait se laver pour se préparer. S’habillant d’un slim comme a son habitude et d’un gros pull en laine, par-dessus lequel, elle rajouta une veste cintrée noire, en accord avec son pantalon. Elle enfila des talons gris, en accord avec sa veste. Lorsqu’elle fut habillée, elle s’occupa alors de vêtir sa fille. Prenant un leggins noir, elle le fit enfiler à Kate. Puis, elle lui mit un pull en coton, assez long qui lui arrivée au milieu des cuisses. La coiffant qu’une queue de cheval, elle lui mit ensuite de petites chaussures de villes, puis la posant devant la télévision, elle finit alors de se préparer. Attachant, elle aussi ses cheveux, elle se maquilla légèrement, pour avoir un peu moins de fatigue sur son visage. Puis, une fois qu’elle fut fin prête, elle descendit. Arrivant dans le hall, elle s’empara des clefs de la maison.

Sa douce voix. Comme cela faisait un bien fou a Yuki de l’entendre. Un large sourire s’afficha alors doucement sur le visage de Yuki, alors que le serveur n’amennait plus un, mais deux couverts a la table. Serrant sa sœur dans ses bras, une fraction de seconde, elle ne savait pas vraiment quoi dire. L’émotion lui empêchant d’avoir les idées claires.