Riiku *

Ma jolie Fatalité,


Alors tu es encore en vie ? L’absence de nouvelles depuis maintenant presque vingt ans, m’avait fait perdre l’espoir que ton cœur battait encore. Mais en voyant ton écriture s’étalée sur ce parchemin, j’ai repris conscience qu’il n’avait jamais cesser de battre a l’unisson avec le mien. Je savais que l’envie de se battre de notre famille était plus forte que tout, mais j’avoue qu’en ce moment je perdais alors tout espoir. L’envie de te serrer dans mes bras, d’inhaler de nouveau ton doux parfum, et simplement de sentir ta présence à mes côtés me submerge. Tu sais bien, que je n’ai jamais été très douée dans l’expression de mes sentiments, donc je pense qu’il ne sert a rien de s’attarder sur cela. Je veux te voir, pour te le prouver.

Ton refuge près de l’endroit où je me suis posée ? Alors nous nous croiserons peut être, mais je ne veux en aucun cas te faire de problème. Car tu sais ma Fatalité, ta Neige, n’est plus celle que tu connais. Il y a une sorte de grêle qui s’est abattue sur elle, l’empêchant de vivre sa vie comme elle aurait voulue. Je ne préfère pas en parler dans une lettre, le temps est notre ennemi, et le monde d’aujourd’hui n’est pas plus sur qu’il l’était il y a des années. Nous n’avons jamais été acceptée dans cette société de par notre nom de famille, et je pense que par nos actes nous lui rendons honneur. Penses tu qu’il serait fier de moi ? Je lui en veut tellement de m’avoir donné cette hérédité. Mais ne parlons pas de lui, ce serait gâcher de l’encore pour peu de chose.

Je ne peux non plus, me permettre d’écrire de longs discours, car comme je l’ai dit, le temps n’est pas notre ami, et il se joue de nous. Je mange toujours le midi dans ce petit endroit, ou nous sommes allées une fois avec Breathe. C’est mauvais, comme dans nos souvenirs, mais la bas, personne ne me connaît. J’espère te voir passer la porte un jour. Je sais que je n’aurais peut être jamais cette chance, mais je vais continuer a croire en cette petite étoile qui n’a jamais prier. Peut être que maintenant, elle finira pas remplir son rôle.