ET MES RÊVES GLISSENT - Loris Antony

HRP - Je t'aime.

Décembre 1991 –

Assise seule à une table de deux personnes, Key tentait d’effacer ses souvenirs lointains. De tous ses souvenirs, un seul l’emportait. Celui où elle avait embrasser Loris à l’hôpital. Ses rêves s’accrochaient à rien, ils glissaient sur le sol. Loris comptait beaucoup trop pour elle. Cela faisait une semaine qu’elle était sortie de l’hôpital, et tous les soirs, elle lui écrivait une lettre. Son hibou ne faisait que des allers et retours. Visiblement, elle l’aimait trop fort. Elle ne voulait pas que sa voix s’efface, elle ne voulait pas que son visage s’efface. Elle voulait garder tout de lui.

« Mademoiselle, vous désirez quelque chose ? »

« Hein ? »

« Quelque chose à boire ? »

« Ah. Bien, de l’eau. S’il vous plaît. »

Effectivement, sous ses yeux, tout semblait blanc. Il neigeait. Peut être que Loris ne viendrait pas, parce qu’il savait que Key l’aimait trop fort, et que de cela il avait peur. Elle voulait prendre un soupir, avoir des larmes. Posez les armes, respirez encore les mensonges. Seul à cette table, en équilibre, son cœur était libre, il pouvait s’ordonner des pauses, et reprendre quand il en avait envie. Sauf que ses rêves glissaient encore sur le sol.

« Vous êtes seule ? »

« Oui. Enfin, je veux dire non. »

« Très bien. »

Un homme vint se placer devant-elle. La situation était grotesque. Elle n’était pas seule, alors qu’est-ce que cet homme faisait ici ? Elle ne voulait pas qu’il touche à la chaise de Loris. Son poing éclata sur la table, l’homme esquissa un sourire. Visiblement, il comprit très vite qu’il n’était pas le bienvenu et changea de table.

« C’est ça. »

« Votre eau. »

« Merci. »

Que faisait-il ? Pourquoi n’était-il pas encore là ? Trop de questions, aucune réponse. Ses rêves s’éparpillaient sur le sol, et à présent tout le monde glissait dessus. Secouant la tête, des larmes coulaient le long de sa vie, ses rêves étaient brisés, il ne viendrait donc pas. A présent, la situation était inversée. Il jouait d’elle.

Rendez-vous avec Key. Que demander de mieux ? Depuis qu’il l’avait revu allonger sur le brancard, il avait vu ressurgir tous ses sentiments mais cela lui faisait peur. Que ce passerait-il si elle décidait de jouer encore avec ses sentiments ? Si elle se moquait de lui ? Il avait beau se poser toutes sortes de questions, son cœur s’accélérait tendit que l’heure de son rendez vous avec la jeune femme approchait. Il ne voulait pas aller trop vite mais l’envie de la revoir était trop forte. Pendant tout le temps où elle avait été à l’hôpital, Loris avait prit soin d’elle pour qu’elle guérisse au plus vite. Deux ans, son séjour à Sainte Mangouste avait duré deux ans. Son état était très préoccupant et de nombreuses complications l'ont empêché de sortir plus tôt. Heureusement, jour après jour, le jeune médecin était à ses côtés même si plusieurs fois, il a eu peur qu'elle y laisse sa vie. Après sa sortie, il avait reçu une lettre chaque jour provenant de l’ancienne Serpentarde. Autant d’attention l’avait touché car ce n’était pas dans les habitudes de Key d’écrire surtout d’une aussi belle façon. Loris ne s’était pas privé pour lui répondre sans pour autant faire immédiatement des déclarations d’amour. Les mises en garde de Simon le troublaient et il avait encore beaucoup de mal à faire entièrement confiance à la jeune femme.

Seul dans son minable appartement, il avait tout de même fait des frais pour cette soirée. Hors de question de sortir vêtu avec les mêmes fringues que lorsqu’il va en boîte à la recherche d’une fille pour la nuit. Key, c’est Key et elle mérite beaucoup mieux. C’est pourquoi Loris avait enfilé un costard noir avec une chemise blanche par-dessous. Il avait vraiment l’air classe mais il n’avait pas le choix car il voulait se mettre au niveau de Key pour ce soir. Il ne voulait pas la décevoir. Mais à force de se regarder dans la glace pour être parfait, il s’était mis en retard. Merde. Depuis une heure qu’il était dans la salle de bain, il n’avait pas vu le temps passé.

Rapidement, il transplana juste devant le restaurant où il avait réservé. Il espérait que Key le pardonnerait de son retard. D’ailleurs. Sourire. Loris sortit sa baguette magique de l’arrière de son pantalon et prononça une formule pour faire apparaître un bouquet de fleurs. Une petite attention mais qui ne manquerait sûrement pas de faire plaisir à la jeune fille. Une dernière main passée dans ses cheveux et le voilà qui poussa la porte du restaurant. Après avoir vu de dos, la jeune McLoyd, il s’approcha d’elle et fit passer le bouquet juste devant elle, attendant qu’elle le prenne. Et il prit place en face d’elle.

~ Loris : Désolé, je suis un peu en retard

Au loin, une serveuse arrivait. En ses mains d’enfants, elle tenait un plateau lourd. Celui-ci devait être lourd, la grimace qu’elle affichait sur son visage le prouvait. Au ralenti, la jeune femme glissa. Ses boissons s’écrasèrent sur le sol. Elle venait de glisser sur un rêve de Key. Celui de voir apparaître Loris, ici à cet instant. Devant-elle. Des fleurs venaient d’arriver. Elles sentaient bons, elles étaient colorées et Key émit un rire. La serveuse fit marche arrière et elle revint comme-ci de rien n’était. Elle n’était donc pas tombée, elle n’avait donc pas glissé. Peut à peut les rêves de Key se recollaient. Ils prenaient forme dans sa tête. Accueillent avec joie les fleures, Loris vint s’assoire à coté en face d’elle.

« Désolé, je suis un peu en retard. »

« Ce n’est pas grave. Tu veux boire quelque chose ? »

« Oui. »

« Mademoiselle, s’il vous plaît. »

D’un signe lent, Jill leva la main vers le haut, puis elle la baissa. Sa tête s’en alla, ses narines humaient l’odeur de la plante. Elle tentait d’avaler cette généreuse odeur afin d’en perdre aucune sensation.

« Oui, madame ? »

« Un second verre d’eau et ? »

« Une Bière au beurre. »

« Tout de suite. »

La jeune fille s’en alla. Key reposa son attention sur Loris. Son sourire était large. Il montait jusqu'à ses oreilles. Ses yeux brillaient de milles feux, et tout se passait bien, pour l’instant du moins. Loris était parfait, sa tenue était parfaite. Son costume lui allait à ravir, ses cheveux étaient impeccablement coiffés. En cet instant, Loris était l’homme de ses rêves.

« Tu es magnifique, Loris. Vraiment. »

Key émit un rire. Cette soirée était placée sous le signe de la réconciliation. Son baromètre pointait sur : Néant. Son cœur était à présent calme, et ses rêves n’erraient plus sur le sol. Doucement, elle tentait de les accrocher aux phalanges de Loris, sans qu’il s’en rende compte, bien sûr.

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Ce moment là, Loris l'avait rêvé maintes et maintes fois lorsqu'il était en sixième année. Il avait tellement espéré qu'un jour, Key redevienne celle qu'il avait toujours aimé, celle qui avait réussi à prendre son coeur à jamais. Mais il pensait aussi que cet amour était terminé. Depuis qu'il l'avait vu, étendu sur la civière, des blessures de partout, son coeur amoureux, s'était réveillé pour continuer de battre à tout va à chaque fois qu'elle lui parlait, qu'elle le touchait. Il avait besoin d'elle, il le savait et le destin lui offrait l'occasion de mettre un terme au passé et de repartir sur de meilleurs bases.

Tandis que Key semblait ravie des roses, le jeune homme déposa un baiser sur son front. Il en profita pour sentir la douceur de son parfum, la fraîcheur de ses cheveux doux, la chaleur de son corps qu'il attendait depuis si longtemps. Ce baiser signifiait beaucoup de choses et très peu de choses en même temps. C'était un geste attentionné qu'il avait toujours eu l'habitude de faire lorsqu'il voulait rassuré la jeune femme. Mais en même temps, lorsqu'il était ensemble, il privilégiait toujours les bisous dans le cou ou sur ses lèvres douces.

C'est donc en souriant que le jeune homme vint s'assoir en face de Key. Il prit quelques secondes pour la regarder et fut encore plus ébloui par sa beauté. Cette femme avait de la classe, il n'y avait rien à dire et les regards que les hommes du restaurant lui lançait montrait à quel point Loris avait de la chance d'être en sa compagnie. Mais cela, pas besoin de lui dire, il le savait. Et en plus de la beauté, la jeune femme avait aussi la douceur et la tendresse qu'il fallait à Loris mais aussi la poigne et l'autorité pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Tout ce que l'ancien Gryffondor aimait.

Comme boisson, Loris opta pour la bière. Boisson douce qui ne risquerait pas de le souler, contrairement aux fois où il va dans les boites et qu'il avala wisky après wisky pour arriver à surpasser sa timidité. aujourd'hui, il n'en a pas besoin car lorsqu'il est avec cette merveilleuse femme, plus rien n'a plus d'importance et il se sent bien, il se sent lui-même et n'a pas besoin de se cacher derrière de fausses apparences pour lui plaire.

Le jeune homme déposa sa main sur celle de l'ancienne Serpentarde et lui sourit. Il était bien, son coeur commençait à peine à se calmer. Il avait l'impression de se revoir lors de son premier rendez vous avec la même jeune femme. Le cadre n'était pas identique mais la passion et les sentiments qu'il ressentaient étaient identiques. Le jeune homme en profita pour demander qu'on lui apporte un vase pour mettre les fleurs de la jeune femme tandis que la serveuse revenait avec leurs boissons.

~ Key : Tu es magnifique, Loris. Vraiment.

On pouvait facilement ressentir toute la sincérité dans la voix de la jeune femme et cette simple phrase suffit à Loris pour oublier toutes ses craintes, les recommandations de Batiste, l'avis de Simon. Aujourd'hui, il voulait simplement profiter sans penser à demain. Vivre au jour le jour, sans rien regretter.

~ Loris : Merci mais que devrais-je dire de toi alors ? J'ai remarqué que tout les hommes de ce restaurant n'arrêtent pas de te regarder. Si sa continue, je vais être obligé de leur casser la gueule pour enfin être tranquille rien qu'avec toi.

Pas bagarreur pour deux sous, cela montrait bien à Key que Loris était toujours sous son charme et que le passé serait définitivement oublié après cette soirée. Quoi de mieux.

HRP - Je t'aime, je t'aime. <3

Ne dites jamais du mal de Loris devant Key, car malgré sa fine taille, et ses poings frêles, elle vous en ficherait des coups. La serveuse arriva. Déposant les consommations sur la table, Key fut prise d’un tourbillon d’amour. Loris venait de toucher sa main. Son cœur s’emballa. Ses yeux se fermèrent. Pendant quelques secondes, elle dévora ce moment. Elle l’avait tant attendu, et enfin, il était présent. A la fois timide et gênée, Key ouvrit les yeux, et perdit son regard dans celui de Loris.

« Merci mais que devrais-je dire de toi alors ? J'ai remarqué que tous les hommes de ce restaurant n'arrêtent pas de te regarder. Si sa continue, je vais être obligé de leur casser la gueule pour enfin être tranquille rien qu'avec toi. »

« Oh. Ne dis rien. Tu sais, ta présence me suffit. Pour ce qui est du regard des autres, seul le tien arrive à me faire fondre sur place. Et tu le sais, Loris Antony. »

Sous ses yeux, tout se déroulait très vite. Son verre rempli se trouvait juste devant-elle, mais pourtant il semblait si loin. Etait-ce la présence de la main de Loris qui provoquait cela ? Sa chaleur était parfaite. Décidément, elle l’aimait trop fort. Visiblement, lui aussi. Ils étaient Anges. En équilibre, entre deux mondes, elle esquissa un sourire. Autour d’eux, des personnes dansaient. La musique était agréable, elle était belle. Elle était leurs. Sans rien dire, Key se leva. Loris ouvrit les yeux. Il prit peur. Etait-ce la fin d’un rêve tant attendu ? Oh. Bien sûr que non. Sur cette musique, sur cette mélodie sans fin, Key avait envie de danser, comme les autres. Elle s’avança, ses chaussures claquaient sur le sol. Sa robe de soie noire, se frottait lentement au sol. C’était une princesse. Son prince était là, juste devant-elle. En lui tendant la main, Key ne pu s’empêcher de rire. Un rire nerveux, comme au premier rendez-vous.

« Tu viens ? »

Elle se courba, et tendit son bras vers l’avant. Les lumières s’éteignirent. Ils étaient plongés dans une ambiance calme, et très belle. La musique reprit du début, et plusieurs personnes s’avancèrent en même temps qu’eux sur la piste. Elle rêvait de coller son corps au sien, de mêlée ses mains aux siennes, et de sourire encore une fois.

[Je t'aime aussi ET MES RÊVES GLISSENT - Loris Antony 322925

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Sentir une telle communion entre deux êtres cela n'est vraiment pas commun mais lorsque les deux êtres en question ne se sont pas revus depuis plusieurs années, ni l'un ni l'autre n'aurait pu imaginer que les douleurs du passé s'effaceraient aussi facilement mais il aura suffit d'un regard, d'un geste pour balayer les souvenirs malheureux. Grâce à un vent imaginait, ils se sont tous envolés à jamais pour ne laissés que les bons souvenirs, que les moments de joie, de bonne humeur, de complicité, de rigolade, d'amour. Le coeur de Loris battait que pour une seule personne et désormais, il ne battera que pour elle.

~ Key : Oh. Ne dis rien. Tu sais, ta présence me suffit. Pour ce qui est du regard des autres, seul le tien arrive à me faire fondre sur place. Et tu le sais, Loris Antony.

Oh oui, il le savais, il l'avait toujours su mais qu'est ce que c'est bon de l'etendre le dire. Des mots si doux qu'il n'avait pas entendu depuis son départ pour la France, un départ qui avait failli tout gâcher. Heureusement, une nouvelle chance s'offrait à eux. Il ne fallait pas la gâcher mais aucun des deux le désirait. Lorsqu'elle se leva pourant, Loris eut le coeur qui s'accélérait. Il ne voulait pas la voir partir, même pas une seconde pour aller aux toilettes. Il voulait l'avoir pour lui tout seul et rendre jaloux les autres hommes. Il restait bouche-bée devant sa beauté avec cette robe magnifique qui modélait à merveille son corps de déesse. Le monde autour d'eux s'était arrêté. Plus personne n'avait d'importance à part eux.

~ Key : Tu viens ?

Loris mit du temps avant de redescendre de son nuage et de saisir qu'on venait de lui parler. Ses paroles s'évanouirent presque dans son corps avant qu'il ne réagisse. Son regard était pétillant et son sourire amoureux trônait sur son visage. Que c'est bon de ressentir à nouveau un tel sentiment, un tel désir de la serrer dans ses bras, de la savoir sienne. Il lui tendit sa main et se leva. Main dans la main, ils arrivèrent sur la piste de danse et Loris passa une main derrière sa taille et l'attira à lui. Il pouvait à nouveau sentir son odeur, frissonnant au contact de sa peau. Il lui murmura à l'oreille.

~ Loris : Qui aurait cru qu'on se retrouverait un jour ici ? Que je me retrouverais dans ce restaurant à danser avec la plus belle femme du monde ?

Lentement, ils se laissaient entraîner par le rythme doux et mélodieux de la musique. Loris ferma les yeux pour savourer encore plus ce moment.

Dans ses bras, en cette mélodie, le monde aurait pu s’écrouler. Le vent aurait pu abattre des arbres, le sol aurait pu s’arracher, les murs auraient pu s’extraire, Key le tiendrait toujours dans ses bras. Par le contact de son corps, elle se sentait vivre. A la fois, son cœur s’accélérait, à la fois sa respiration se faisait courte.

« Qui aurait cru qu'on se retrouverait un jour ici ? Que je me retrouverais dans ce restaurant à danser avec la plus belle femme du monde ? »

« Qui aurait cru que je me retrouvais ici, à danser avec l’homme que j’aime plus que tout au monde. Qui aurait cru que j’aurai pu mettre ma rancœur de coté pour t’avouer ce soir mon amour. »

Prise d’un saut au cœur, Loris la fit vaciller. Ses cheveux volaient. Et des larmes coulaient le long sa vie. Visiblement, elle l’aimait. Ils allaient peut être un jour se dire : A la vie, à la mort. Loris et Key. Sous ses yeux, les autres personnes dansaient. En lui tenant la main, Key lui donnait ses rêves. Ils allaient s’accrocher à ses phalanges pour en finir réalité. Lorsque les lèvres de Key effleurèrent celle de Loris, elle avalait ses soupirs. Reposait les armes, elle respirait encore son doux mensonge.

« Attends. J’ai mal aux pieds. »

Confuse, elle obligea l’homme à s’arrêter et retira ses chaussures. Les tenant dans une main, elle reprit la danse nu pied. Que quelqu’un ose dire quelque chose, que quelqu’un ose lui gâcher cette soirée. Il passera, lui, la dernière de sa vie. Rien n’y personne n’avait intérêt à se mettre entre eux deux.

[Quel bonheur de te retrouver et de relire tes Rps. Je t'aime]

Jamais encore, ils ne s'étaient dit autant de choses pour exprimer l'amour qu'ils ressentait pour l'autre. Un seul baiser avait eu lieu depuis qu'ils s'étaient retrouvés, c'était le premier jour à l'hôpital. Mais Loris avait besoin de temps pour éclaircir ce qu'il ressentait. A présent c'était chose faite et il avait envie de lui dire à quel point il tenait à lui, à quel point il l'aimait, à quel point il était heureux avec elle.

~ Key : Qui aurait cru que je me retrouvais ici, à danser avec l’homme que j’aime plus que tout au monde. Qui aurait cru que j’aurai pu mettre ma rancœur de coté pour t’avouer ce soir mon amour.

Là, on ne peux pas être plus clair et le coeur de Loris ne fit qu'un bon dans sa poitrine. On ne peux pas rêver d'une plus belle déclaration d'amour. Pas de doute, ce jour serait celui de leur réconciliation et ce n'était pas pour déplaire à l'ancien Gryffondor. Il eut juste le temps de lui murmurer quelques mots avant qu'elle ne l'embrasse. Des mots emplient d'une grande sincérité, d'un grand bonheur.

~ Loris : Je t'aime

Jamais encore il ne lui avait dit. Pendant toutes ses années où ils étaient sortis ensemble, il ne lui avait jamais dit ces quelques mots. Bien sûr, il le lui avait fait comprendre mais jamais il ne lui avait dit aussi explicitement. De quoi rendre Key encore plus heureuse. Cela montrait bien que leur histoire était loin d'être terminé. Je dirais même plus qu'elle commençait juste. Une nouvelle histoire, bien loin de la précédente et qui durerait à jamais dans le coeur du jeune homme.

~ Key : Attends. J’ai mal aux pieds.

Loris émit un petit rire. Cette fille était vraiment exceptionnelle, elle se fichait pas mal de ce que les gens pouvait penser d'elle. Elle était elle et c'était le pincipal. Loris l'attira un peu plus à lui et l'embrassa tendrement dans le cou. La mélodie continuait et les deux amoureux en profitait comme s'il n'y avait personne autour d'eux. Cette soirée était la leur et personne ne pouvait la gâcher.

Lorsque la musique s'arrêta, le jeune homme prit la main de Key pour la reconduire jusqu'à la table. En tant que médecin, il devait prendre soin d'elle et savait qu'elle était encore faible. Il ne voulait pas la voir s'écrouler au milieu de la piste même si c'est à regret qu'il s'asseya en face d'elle. Il aurait voulu la serrer encore dans ses bras, respirer son parfum, caresser son dos mais il savait que désormais, tout cela ne lui serait plus interdit et qu'elle serait à lui.

~ Loris : Tu veux manger quoi, ma chérie ?

» ~ Loris ANTONY {MAJ 18/02/08}
» ~ Loris Antony {MAJ 27/12} UC
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