Am Stram Gram [Célini]

L'homme ne montrait rien de plus qu'un visage froid. Bien qu'il avait prit le parti de ne jamais rien montré, il ne pouvait se retenir, marchant parmi les Moldus d'éprouver un sentiment de dégout. Pauvres êtres insignifiants et misérables. Ils n'iraient pas loin si le Monde des Magiciens ne leurs sauvait pas plus d'une fois leurs petites vies bien rangée. Il abhorait un tel panel d'imbéciles vivant à la surface de la terre. Mais l'homme ne faisait rien contre néanmoins pour les supprimer, d'une part parce qu'il avait juré de ne tuer personne, et d'autre part parce que tout simplement cela ne l'intéressait pas de commettre tels massacres en perspective...

Cependant il n'avait guère le choix. Il devait traverser ce quartier d'humains sans pouvoir pour accéder au Chemin de Traverse. Il parraissait que c'était là une des rues les plus connues et fameuses de Londres pour son grand choix en matière de magie. Et bien soit. L'année scolaire avait commencé depuis quelques temps déjà, mais l'homme n'avait pas classe, ni aujourd'hui, ni demain, voilà pourquoi, il s'était rendu dans le pays voisin pour faire quelques achats qu'il ne pouvait en aucun cas faire en France pour la simple et bonne raison que cela n'existait pas, du moins, c'était ce qu'on lui avait dit.

D'un pas calme et silencieux, il entra donc dans la taverne qui affichait fièrement l'écusson du Chaudron Baveux. Mais les yeux de l'homme ne s'y attardèrent pas. Il scruta la salle, plus ou moins peuplée selon les gouts et la traversa de part en part pour chercher l'entrée du Chemin. Il suffisait tout simplement de suivre le panneau. Il arriva donc face au mur. Ne connaissant pas la formule, ce fut le gérant qui lui ouvrit sans le moindre problème. Mmm, il faudrait qu'il s'en rappelle. De l'autre côté, une fois les briques repliées, il avait vue sur l'entièreté du Chemin. Un bien bel endroit, mais aussi muet qu'une pierre et tout aussi expressif, il s'avança.

A son humble avis, il y avait beaucoup trop de monde, lui qui aimait le calme de la nuit et son silence, il était servi avec le brouhaha continu des clients qui achetaient tout et n'importe quoi. L'homme n'était pas pressé. Vêtu comme à son habitude, d'un pantalon de cuir noir et d'une chemise noire de lin, il n'avait rien d'autre, mis à part des chaussures, elles-aussi noire. Il ne faisait pas si froid que cela et avait connu de bien pires hivers en Transylvanie, alors pourquoi s'accabler d'un lourd manteau? Non, il n'avait rien de tel.

Sans oublier le pourquoi de sa venue, il observa chacune des boutiques qui s'offraient à sa vue. Il y avait là un marchant de baguettes réputé, il devait le reconnaître pour en connaître le nom, un peu plus loin, un boutique de familier, ainsi qu'une de chaudron. Le magasin de quidditch ne l'intéressa pas le moins du monde. Il passa également le tailleur. Un court instant il étudia le Chemin de Travers, non cela ne serait surement pas là-dedans, bien trop glauque à son avis. Alors tout bonnement, il poursuivit son chemin, le nez plus en l'air, plutôt qu'à ses pieds. Pourtant, il ne bousculait personne.

Un peu plus loin, suivait à la traine, Yuki, sa lynx qui se faufilait entre les gens. Pour sur, l'homme ne l'aurait pas laissée seule au château français. Souple comme elle était, elle parvenait à échapper à chaque carresse, et déguerpissait à chaque fois qu'elle faisait peur à une mère trop protectrice de son enfant...

Invité

!! Quand le danger rôde !!

La jeune auror s'était levée très tôt. En ce matin d'hiver, il régnait un froid très avançé malgré le fin solielqui apparaissait dans un ciel entourés de nuages. Celini sortit délicatement de chez elle, portant un ensemble très chic de couleur blanc, le regard très suspicieux envers les passants de la rue. Oui car elle se devait d'être vigilente, après l'histoire avec Wilde, elle se montrait méfiante. Silence. Soudain, elle vit au loin une vieille connaissance, Maflada Wickart, une ancienne auror, au même rang que Celini, mais elle fut licenciée après avoir couvert un prisonnier, qui se révélait innocent. Celini s'approcha d'elle, un léger sourire au lèvre.

Celini - Bonjour Mafalda !! Alors ça fait longtemps!! Qu'est-ce que tu deviens?

Mafalda - Bonjour Celini .. Je me porte très bien..Je suis maintenant en France !! Dit-elle en arrangeant délicatement une mèche de ses cheveux en arrière de manière très supérieure. Celini garda son sourire au lèvre bien que ce comportement lui déplaisait un peu chez elle.

Celini - En France? Je vais y aller faire une mission pour Luceafar dans pas longtemps..C'est beau? Je n'y suis jamais allé.

Mafalda - Ah Svantovit ! Toujours du service lui? J'ai cru qu'il était parti en retraite vu son âge et sa libido ... dit-elle en riant. Celini émit un rire très court puis baisse sa tête vers sa montre et avec une exclamation très fausse en elle regarde Mafalda.

Celini - Bien, je dois te laisser Mafalda, heureuse de t'avoir vu !! Donne moi de tes nouvelles !!

La jeune auror fit la bise à son amie puis reprit chemin. Ouf d'un certain coté. Elle appréciait son ex-collègue mais avec elle, démarer une discussion, conclut à la terminer au soir tellement elle est bavarde. Celini marchait paisiblement dans la rue arpentant chaque vitrines qui s'offraient à elle. Elle vira une ruelle et se retrouva au chaudron Baveur, elle y entra et faisant un simple geste au barman qui se mit à siffler en voyant la jeune auror traverser la salle en direction du mur en brique. Soupir à l'arrivée. Elle tapota à l'aide de sa baguette sur les briques, qui celles-ci se mirent à bouger et à laisser un long chemins remplit de personnes et surtout de boutiques. Celini s'y engouffra sans attendre, elle arpenta de nouveau les vitrines, a baguette en main lorsque soudain maladroite comme elle l'était, elle percuta une personne. Un beau jeune homme, inconnu à ses yeux. D'une expression de désolant, elle fixa son interlocuteur.

Celini - Oh pardonnez moi !! Vous n'avez rien ?!

C'est surement Celini qui allait lui faire quelque chose, certainement, vu son fin bagarrie.

L'homme recherchait une vitrine en particulier, ou plutôt s'il voyait déjà l'enseigne, cela aurait été on ne peut mieux. Malheureusement, avec le bruit, la promiscuité et autres bousculades, il ne pouvait guère prendre son temps pour chercher ce qui lui était important. Même Yuki s'était réfugiée sous un étal d'un vendeur qui vendait des choses à vendre. Elle n'aimait guère tout ce monde qui passait et repassait. Elle était en effet comme son maître, tous les deux vivaient calmement et prenaient le temps de faire attention.

Pas comme cette charmante jeune femme qui bouscula l'homme. Elle n'était pas bien épaisse et comme l'homme était d'un plus imposant gabarit, elle se fit plus de mal qu'elle n'en lui fit. Encore une de ses jeunes femmes qui ne pensent qu'au travail et ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez. Non, il n'avait rien et pour confirmer le tout, il nia du chef, silencieusement. Finalement après quelques secondes, il ouvrit la bouche et quelques mots s'échappèrent, à peine plus fort que le seuil audible de la rue.

- Ce serait plutôt à vous de le demander.

On pouvait aisément entendre son accent, non pas asiatique, comme la logique l'aurai voulu, mais plutôt d'Europe de l'Est. Il y avait tellement de tohu-bohu que cela en devenait presque insoutenable, lui qui n'avait connu que le calme des forêts de pins, ou presque en tout les cas. D'ailleurs, un peu plus loin, quelques maladroits venaient de lancer quelques sorts explosifs et c'en était fort désagréable pour les oreilles. Pauvre Yuki qui se pelotona sous l'étale et n'osait sortir. Elle voulait que son maître finisse rapidement avec ce qu'il était venu faire ici et ils pourraient s'en aller à nouveau.

- Savez-vous où je peux trouver un apothiquaire?

L'homme avait posé la question sans introduction. Il n'avait pas non plus à s'étaler sur ce qu'il venait faire et espérait trouver la boutique en question le plus rapidement possible, car en effet, il pouvait comprendre l'exaspération de Yuki. Il regardait la jeune femme d'un air sur, ni amical, ni mauvais. Simplement, il espérait qu'elle puisse lui répondre.

Invité

- Ce serait plutôt à vous de le demander.
Celini - Moi je vais bien, ne vous en faites pas !! Dit-elle avec un sourire au lèvres.

Faut pas chercher bien loin pour savoir que Celini était une fille un peu maladroite sur ces actions bien qu'elle ne le faisait pas exprès. Elle regarda son interlocuteur, puis d'un tic très pointu, elle lui passa la main sur son tee-sirt au niveau du torse en faisant geste d'arranger les pliures qu'elle lui avait faites. Silence. Gênée. Soudain une minuscule petite créature apparut au pied de l'homme, se caressant contre les jambes de celle-ci, Celini s'abaissa pour lui faire une petite caresse puis elle se releva.

- Savez-vous où je peux trouver un apothiquaire?
Celini - Oui ... vous le trouverez près de la gazette du sorcier, au fond du chemin mais si vous le voulez je vous accompagne car c'est aussi par la-bas que je dois me diriger ?! Dit-elle d'une gentillesse inexplicable bien que son interlocuteur montrait un visage particulièrement neutre.

Il ne devait pas être du coin, même pas de l'Angleterre. Elle comprenait que cela ne pouvait être évident lorsqu'on vient dans ces lieux pour la première fois, ce chemin est immense et l'on a l'impression que les boutiques changent de place chaques jours. A sa gauche, une grande annonce indiquant l'arrivés des Nimbus 2010. Un beau cadeau pour Box...Box, son frère qu'elle aimait tant, il l'avait écrit hier lui annonçant son arrivé en Angleterre dans les jours à venir. Il venait s'installer tout près d'elle. Elle en avait besoin, elle avait besoin de compagnie après tout ce que sa soeur lui faisait vivre en étant recherché par le Ministère. Vanna n'était pas le model de soeur recommandée loin de là. Au moins Box pourra l'aider à surmonter ça.
Revenant à elle, elle regarda son interlocuteur dont elle ne savait toujours pas le nom.

Celini - Nous y allons? Au fait je me présente, je suis Celini Luona, Auror au service du Ministère de la Magie !! Dit-elle d'une voix enjouée.

Elle espérait que son interlocuteur fasse pareil, elle attendit un signe de sa part.

L'homme fixait toujours la jeune femme. Il n'affichait rien de plus qu'une lente patience. Elle avait répondu qu'elle n'avait rien avec un sourire qui aurait pu faire tomber plus d'un homme à genou, mais ce fut sans compter Hayato qui restait muet comme une carpe et aussi expressif qu'un autre de ces confrères poissons. Elle semblait naive et enfantine, ne pensant qu'au présent, ni au passé, ni à l'avenir. Etait-il tombé sur une de ces marginales qui peuplent chaque monde, vivant ou non, magique ou moldue? Il ne dit mot mais...

Mais quand elle tendit la main pour arranger les plis qu'elle avait créé par sa rencontre impromptue et brutale, sur sa chemise, l'homme lui attrappa le poignet et l'empécha de poursuivre son geste. Rien ne se refleta sur son visage, toujours taillé dans la pierre. Il lui lacha le poignet et elle se pencha pour carresser une bestiole à ses pieds. Si il n'y avait pas eu temps de monde, Yuki aurait bondi dessus et aurait jouer avec la bébête, mais la lynx ne bougea pas. Par le geste de la jeune femme, l'adjectif "enfantine" allait à cette dernière comme un gant et l'homme en fut persuadé.

Elle le renseigna néanmoins sur la direction. La jeune femme semblait connaître les lieux, se qui aiderait l'homme si jamais il avait besoin d'autre chose, autre boutique ou autre rue. En effet, il n'était pas sur que cet apothicaire-ci aie ce qu'il voulait. Il accepta d'un geste de la tête muet. Yuki n'avait rien perdu de tout ceci et bon gré mal gré, elle se redressa et sortit de sa cachette pour suivre son maître à quelques mètres derrière. Pauvre lynx...

Ils passèrent le magazin de Quidditch, auquel l'homme n'adressa aucun regard, fort peu intéressé par ce sport aérien. Il fallait bien dire qu'Hayato avait horreur des balais et n'avait pas monté sur un de ses engins depuis qu'il avait fini l'école, c'était à dire il y avait plus de dix ans. A droite, en face était un magazin, bestiaire plutôt qui vendait chouette chevêche et hiboux grand duc. Encore là, l'homme ne l'observa pas, par contre, la lynx aurait bien fait un casse-croute d'un de ces oiseaux. Mais l'animal continua sa route derrière son maître.

Elle se présenta, semblant vouloir combler la conversation inexistante que lui offrait l'homme. Mais en plus de son nom, il apprit sa profession. Son regard dévia immédiatement pour se fixer dans celui de la jeune femme. Auror? Et elle le disait ainsi, au milieu d'une foule de gens, plus ou moins bon? Et si un mangemort en faisait partie, et surtout, si lui, en était un? Voilà une bien folle parole à prononcer à un inconnu, même en pleine rue peuplée. A cela il n'hésita pas à lui répondre:

- Vous ne devriez pas annoncer cela à n'importe qui, Mademoiselle, cela pourrait être dangereux.

Mais en aucune façon, il ne donna son nom. D'une part parce qu'il n'en voyait pas l'intéret, d'autre part il n'avait tout bonnement pas envie de le donner à tout va et restait méfiant envers tout le monde, quitte à parraitre froid envers ses interlocuteurs. Ils passèrent encore une boutique qui vendaient des livres d'occasion et une qui s'occupait des transports en tapis volant et balais familiale. Encore une fois, l'homme ne donna aucun signe d'intéret pour ces deux boutiques.

Invité

- Vous ne devriez pas annoncer cela à n'importe qui, Mademoiselle, cela pourrait être dangereux.

Dangereux? Peut-être mais Celini ne montrait aucune peur à dévoiler qu'elle était auror. Exerçant ses fonctions depuis un certains nombre d'année, elle savait reconnaitre un mage noir d'assez loin, son caractère, ses faits et gestes, sa façon de se déplacer et sa façon de se vêtir. Elle passa délicatement une main sur ces cheveux tout en scrutant les boutiques qui l'entouraient puis sans regarder son compagnon, elle dit d'une voix très distinctive.

Celini - Ne vous en faites pas pour moi ...

Ces mots furent brefs, calme, posés. Ils marchèrent les deux ensemble cote à cote, le lynx à l'avant. Apparemment il semblait mystérieux, oui dans le sens où il ne donnait aucune indication sur lui, sur son vécu, sur ses fonctions, rien. Celini n'aimait guère ce genre d'atmosphère mais elle ne pouvait le forcer à dévoiler quoi que ce soit. Il atteignirent enfin la gazette du sorcier, d'où l'on voyait l'enseigne de l'apothicaire juste à coté. Il n'avait pas beaucoup discuté mais surement que c'était mieux ainsi car l'individu paraissait très distant et un peu froid. L'auror s'arreta près de la Gazette du Sorcier puis d'une voix calme et très articulée.

Celini - Vous voici donc arrivé !! Elle porta une main en direction de l'enseigne.. l'Apothicaire, comme vous pouvez le voir, c'est là-bas !! J'espère que vous y trouverez votre bonheur !! Si vous avez un soucis, vous n'aurez qu'à venir me chercher, je serai juste en face !!!

Rare de la part de Celini de proposer ses services mais son devoir d'auror l'obligeait à agir ainsi. Elle lui fit un bref signe de la tête accompagnée d'un léger sourire puis elle retroussa chemin en direction du bar d'en face mais c'est alors qu'elle entama le pas qu'elle oublia de lui signaler un élément qui pourrait être essentiel. Elle se retourna fixant Hayato dans les yeux puis s'approcha lentement, ses cheveux flamboyants face au vent.

Celini - Je serai vous, je ferai gaffe à l'Apothicaire !! Il est..disons..pas très sociable avec les gens et il peut vite vous entourlouper !! Faites de bons achats !!

Cette fois-ci l'auror fit chemin arrière et se dirigea vers le bar, la démarche très pointilleuse et soignée.

S'en faire pour la demoiselle? Disons que cela n'était pas prudent, plutôt que dangereux. L'homme avait toujours eu du mal avec l'anglais. C'était-il trompé? De toute manière, c'était dit et elle n'avait pas l'air d'avoir la forte tête. Peut-être était-elle, réellement bonne magicienne et pouvait-elle alors se permettre d'annoncer à tout va qu'elle était Auror? Tout cela ne concernait pas l'homme qui continuait d'avancer en compagnie de Célini, Yuki trainait derrière son maître et non devant, pour la simple et bonne raison qu'elle n'ouvrait jamais la marche, surveillant les arrières, alors que l'homme pouvait s'occuper de ce qu'il lui faisait face.

Celini - Vous voici donc arrivé !! L'Apothicaire, comme vous pouvez le voir, c'est là-bas !! J'espère que vous y trouverez votre bonheur !! Si vous avez un soucis, vous n'aurez qu'à venir me chercher, je serai juste en face !!!

Il la remercia d'un signe affirmatif de la tête, jeta un coup d'oeil rapide à ce "juste en face". C'était visiblement, d'après l'écriteau, un bar magique. Elle était généreuse et magnifique dans cette attitude. Alors qu'elle revenait pour lui confirmer que l'Apothicaire était un homme plus ou moins sympathique, il prit tout le loisir à l'observer, frivole et enfantine en même temps. Sage et indisciplinée tout comme. Encore une fois il la remercia d'un signe de tête et prit la direction de ce magasin qu'il devait visiter.

L'intérieur était tout comme il l'avait imaginé. Après tout, il était professeur de potion, un apothicaire était, si l'on pouvait dire, cousin de sa profession. Il passa tube à essais, pots, bocaux, installations de cristal plus ou moins fragiles. Il passa un long couloir fait d'étagères immenses remplies à craquer de dizaines et de dizaines de sortes de plantes, vivantes ou non, séchées, poussièrisées ou tout aussi vertes qu'elles semblaient toujours être accrochées à l'arbre. Yuki observa sans plus de curiosité que cela tout l'alambic de choses diverses et variées.

L'homme arriva à un minuscule comptoire, si petit qu'on pouvait se demander qui pouvait se tenir derrière. Ce fut un petit gobelin qui arriva d'une petite porte. Hayato n'était pas non plus des plus délicats avec toute race autre que magicienne, mais ces petites créatures pouvaient faire quelques sorts, donc il n'afficha rien d'autre qu'un visage neutre.

- Que peut-on faire pour vous, Messir?
- Je viens chercher... Am.
- Am?
- Am Stram Gram.
- Ah... Am... Et pourquoi nous vous le vendrions?
- Parce que j'ai trouvé Gram?
- Mmm, vous savez où trouver Stram?
- Je cherche.
- ... Je n'ai pas d'Am.
- Voyez-vous cela? Vous êtes sur?
- ... En réalité, Am n'est pas à expériment...
- Je sais ce que je fais.
- Il faudrait être Mage Noir pour réussir à coup sur.
- Je sais ce que je fais.

Le gobelin ne semblait pas vouloir lui donner ce que l'homme était venu chercher. Cependant, il recula de quelques pas et disparut par la petite porte, certainement l'arrière-boutique. Hayato attendit, Yuki à ses pieds, sagement assise.

» Au coeur de la nuit [Premier post pour Celini Luona]