Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 NOBODY'S PERFECT. *

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MessageSujet: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 15:39

NOBODY'S PERFECT. * 6 NOBODY'S PERFECT. * 30

JAKE ADAM HARTLEY.



« Vous pensez réellement que mon avenir est tracé ? Que j’suis uniquement convié à vivre des choses toutes roses sans vraiment savoir d’où j’viens ? Non. Je sais que j’ai quelque chose de différent, je sais que mes parents avaient aussi ce quelque chose. Pourtant, personne ne veut me parler d’eux, malgré leurs éloges. Ils ont beau me dire que j’ai hérité du caractère de ma mère, j’en sais pas plus. S'il faut que j’trouve moi-même, j’le ferais. J’ai pas envie de faire des gosses pour leur dire que j’viens de nulle part, ça rimerait à rien. Faut déjà que je les retrouve pour pouvoir me trouver moi-même, et ça, ils semblent pas le comprendre. J’veux savoir d’où je viens, qui je suis, pourquoi ils sont partis. Tu parles, que des foutaises, tout ça. C’est égoïste, mais j’sacrifierais n’importe qui ou n’importe quoi pour voir ne serait-ce que leurs sourires. »


Dernière édition par le Jeu 27 Déc - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 16:53


Partie I.




    « MERDE ! TU ME PRENDS LA TETE À LA LONGUE ! »
    « Alors dégages, si j’t’énerve. »
    « PLUTOT CREVER ! JE RESTE ICI, POINT BARRE. NON MAIS… »
    « Arrêtes, Lili. Il est minuit, et si ta mère arrive, on est foutus. Alors ferme là ! »
    « MA mère ? C’est LA tienne aussi. »
    « Non. »

    Un silence s’interpose entre les deux jeunes gens. Ils sont là, au milieu d’une pièce sombre et froide, à attendre que le temps passe. Un garçon et une fille qui sembleraient être de la même famille. Bam. La jeune fille se laisse tomber dans le fauteuil le plus proche d’elle, poussant un soupir bruyant. Le garçon, brun, plutôt mignon, la regarde d’un air amusé. Elle lui rendit son sourire, et tout s’arrangea très vite. Puis un autre bruit, plus sourd, plus distinct. La porte s’ouvre, laissant apparaître une petite femme plutôt âgée, portant un peignoir en guise de pyjama. Ses yeux bruns devenaient translucides dans cette pièce si sombre qu’on avait du mal à y voir clair. S’avançant à petit pas, elle avait réussit à atteindre la jeune fille avec un peu de mal, puis la femme posa sa main sur son épaule et la tapota. La jeune fille s’en alla tout en attachant ses cheveux blonds en une petite queue de cheval. La femme prend sa place, se glissant lentement dans le fauteuil en cuir. Elle regarde le jeune homme pendant quelques secondes, presque émerveillée par sa bouille d’ange. Puis les minutes passent, et elle reste là, silencieuse. Il se passa peut être cinq minutes avant qu’elle ne prenne la parole, de sa voix douce et réconfortante, presque pour le rassurer.

    « N’en fais pas pâtir ta sœur, Jake. Elle n’a pas besoin de ça en ce moment, et tu le sais très bien. »
    « Et tu penses que pour moi c’est le moment, Mary ? »
    « Dis moi ce qu’il va pas… Si c’est ce que je pense, oublies. C’est mieux comme ça. »
    « Ca m’fait rire. Tu crois que je devrais pas savoir qui était ma mère et mon père ?! J’en ai besoin, merde ! Vous semblez pas le comprendre, Ben et toi. »
    « Bonne nuit, Jake. »
    « Tu vois, tu fuis la question. Et c’est toujours comme ça. J’en ai ma claque ! J’ME CASSE. »

    Le dénommé Jake se lève bruyamment, laissant tomber sa chaise sur le sol. Il s’en va, descend les escaliers et prend au passage sa veste en otage. Il devait être dans les minuits et demi, et il n’avait rien trouvé de mieux à faire que sortir. Personne ne le retenait ; ils étaient habitués à de tels sauts d’humeur. Traversant ainsi les ruelles de Londres, il se met à courir aussi vite qu’il le pouvait. Du calme, il lui fallait à tout prix du calme. Qu’il oublie ces satanés parents adoptifs, qu’il oublie aussi ce manque énorme de racines. Il s’échouait lentement, comme en plein naufrage. Il avait dit adieu à tout espoir de les revoir un jour, de voir leurs sourires, leurs regards. Il les imaginait, incapable de dire à quoi ses parents pouvaient bien ressembler. C’était horrible pour lui, cette sensation. Celle d’aller nulle part, de ne pas savoir qui il est vraiment. Les désillusions étaient trop fortes et trop importantes pour qu’il se remette en marche, mais il y arriver. Le courage, ou peut être cet infime partie en lui qui y croyait dur comme fer. Longeant ainsi les trottoirs de la ville, il avait réussit tant bien que mal à voir où il allait, complètement perdu dans ses pensées. Un banc pas très loin, où le jeune Hartley avait l’habitude de s’asseoir dans de telles situations. L’habitude ; on y prend vite goût, jusqu’à s’en lasser. Mais ça, cette action lui était bénéfique dans ce genre d’instant. S’asseoir, réfléchir, fumer. Encore et encore, jusqu’à comprendre et oublier. S’abandonner aux rêves comme des milliers de personnes le font. Car dans de telles circonstances, on est jamais seul.

    Les minutes défilaient calmement, dans un silence des plus poignant. Puis des bruits surviennent, ils se font petits, puis plus bruyants. Des bruit de pas, mélangés au souffle d’une personne. Une femme apparaît, tremblante de partout, du maquillage plein les joues. Elle avait pleuré, pleuré à ne plus pouvoir s’arrêter, ça se voyait rien qu’en la voyant s’asseoir. Elle n’avait pas remarqué la présence de Jake, sûrement trop affaiblie par la tristesse pour pouvoir voir ce qu’il se passait autour d’elle. Le jeune Hartley sentit son odeur, se laissant porter par la fantaisie et cette odeur des plus magique. Ca lui faisait de la peine de la voir ainsi ; presque écoeurée de la vie, de ce qu’il pouvait se passer durant cette étape. Il fallait qu’il al console, ne serait-ce que pour passer le temps ou pour jouer la bonne poire, se dire qu’il aura au moins essayer de donner une part de bonheur à quelqu’un. Finissant ainsi sa cigarette, une fois qu’il eut atteint le filtre, il jeta le mégot dans l’herbe fraîche et sombre. Minuit et des poussières, et il était encore là, à réfléchir à son avenir. Il tourne alors la tête, affichant un sourire réconfortant comme celui de Mary un peu plus tôt. Sa main se pose sur celle de la jeune fille, puis avant même qu’il ne puisse dire quoique ce soit, celle-ci se mit à parler.

    « Je vois que je ne suis pas la seule… »
    « On est jamais seul, tu sais. Y’a toujours quelqu’un quelque part qui partage notre souffrance. »
    « Ma meilleure amie est décédée. J’ai vingt ans, j’suis partie de chez moi sans avoir de toit ni même de quoi me nourrir. J’ai abandonné mon fiancé en croyant être amoureuse d’un autre. Je crois que je porte la poisse… »
    « On fait tous des erreurs. Quelles soient futiles ou au contraire importantes, ça reste une erreur. Ecoutes, tout peut s’arranger. A partir de demain, tu chercheras un travail et tout ira mieux. Je te le promets... »

    Elle lui sert soudain la main, séchant pour la derrière fois ses larmes. Elle avait peut être besoin que quelqu’un lui dise que tout pouvait arriver, qu’il y avait encore énormément d’espoir. Le jeune homme baissa alors la tête, repensant aux problèmes que lui aussi pouvaient avoir. Elle le regardait, essayait de le cerner, pendant que lui était ailleurs. Mais malgré tout, elle restait là, serrant sa main de plus en plus fort.

    « Et toi ? »
    « De quoi moi ? »
    « Si tu es là, c’est bien qu’il s’est passé quelque chose, non ? »
    « Certainement... Seulement je n’sais pas encore ce qu’il se passe. T’as déjà eut l’impression de devoir accomplir certaine chose, chercher quelque part ? Cette impression d’être différent des autres, d’être le seul à pouvoir régler le problème… »
    « Cette sensation de pouvoir changer ta vie en cherchant autre part, d’abandonner le reste pour t’abandonner à tes rêves ? »
    « Oui, c’est ça… J’ai jamais connut mes parents. Mon père est mort, parait-il, quant à ma mère… Je sais pas. »

    La jeune femme se lève, ses cheveux roux virevoltant dans l’air. Elle affiche un dernier sourire, lâchant lentement la main de Jake. Quant à lui, il la regarde ramasser ses affaires, espérant qu’elle reste. Mais tout le monde part un jour, il le savait…

    « Courage, bel inconnu. On connaît toujours la vérité un jour ou l’autre… Et n’oublie pas, on est jamais seul. »

    Un dernier sourire, et elle s’en va. Jake la regardait s’éloigner, repassant sans cesse les paroles de la jolie rousse dans sa tête. On connaît toujours la vérité un jour ou l’autre. Le plus tôt possible, sinon il allait agoniser de ne pas savoir où il mettait les pieds.
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 17:43


Partie II.



    Retour en arrière, le jour où il a attérit chez Mary.

    Une femme marchait dans le noir, un capuchon simplement posé sur la tête. Elle marchait à une allure folle, portant quelque chose dans ses bras. Plus elle se rapprochait, plus on pouvait entendre les cris d’un bébé. Elle s’arrêta à la maison qui portait le numéro 14, appuyant rapidement sur la sonnette. Quelques secondes passèrent, puis la porte s’ouvrit, faisant apparaître une femme. Petite, maigrichonne, à la voix perçante. La femme au capuchon entra, révélant ainsi son visage. Une fois à l’intérieur, elle se montra sous son vraie jour. Une blonde, aussi petite que la deuxième femme. Elle était nettement plus jeune, ses yeux étaient d’une couleur bleue virant parfois au gris. Les pleurs du bébé qu’elle portait s’étaient arrêtés, à présent. Entrant ainsi dans ce qui pouvait être considéré comme la salle à manger, la jeune blonde se mise assise, berçant le petit bout de chou qu’elle avait dans les bras. La femme brune s’approcha alors de ceux-ci, un sourire aux lèvres, accompagnée par deux tasses de café. Mais la blonde ne souriait pas, au contraire, on voyait qu’il se passait quelque d’inhabituel.

    « J’aimerais que tu le gardes avec toi, Mary. »

    Surprise, la femme brune lâcha sa tasse. Celle-ci s’écroula au sol, renversant ainsi le liquide foncé sur le parquet. A présent, la femme qui tenait le bébé pleurait, incapable d’arrêter ses sanglots. Elle était jeune. Peut être un peu trop pour s’occuper de celui qui était son fils. Mary, quant à elle, se contentait de ramasser les morceaux de ce qu’elle venait de briser. Le silence s’était imposé entre les deux femmes, et il était impossible de le briser pour la jeune blonde. Elle versait quelques larmes, regardant son enfant comme ci c’était la dernière fois. Ce petit ange tellement beau. Une, deux, trois. Les minutes passaient de moins en moins vite, jusqu’à ce que Mary revienne, fixant son interlocutrice d’un œil plus qu’étrange.

    « Chloé… C’est ton fils. »
    « Je veux pas que mon fils ait une mère criminelle, d’accord ?! Je veux que sa vie soit stable, qu’il soit heureux. On ne fera que fuir, et je préfère le faire seule. Ils risqueraient de me le prendre, je veux pas…Je préfère qu’il reste avec toi et Ben… Il sera heureux… Il ira à Poudlard comme convenu, et ignorera que sa mère a tué son propre père… »
    « Ce n’est pas toi, c’est l’autre. »
    « L’autre ? Mais l’autre, c’est moi, Mary ! Cette Ashley me fait faire n’importe quoi ! »
    « Rends toi, peut être qu’ils comprendront… »
    « J’ai tué des dizaines de personnes, tu crois qu’ils vont me laisser en liberté ? Mary, rends toi à l’évidence ! Ils me foutront à Azkaban ou à Sainte Mangouste, si j’me rends. Ils savent déjà à quoi je ressemble, imagines qu’ils découvrent mon nom et que Jake est mon fils ? J’laisserais pas faire ça. »
    « Alors le mieux, c’est de fuir, ne pas assumer ? »
    « MARY ! TU COMPRENDS PAS ? ELLE EST DANS MON CORPS, ELLE EN FAIT CE QU’ELLE VEUT ! J'veux pas que mon fils subisse cette vie. »
    « Tu es folle, Chloé… Tu devrais aller te faire soigner, t’es à bout. Tu n’as tué personne. Tu crois l’avoir fait, mais ce n’est pas toi. »
    « Gardes le, Mary. Prends en soin, rends le heureux et ne lui dis jamais qui je suis. Je reviendrais en temps voulut, quand j’aurais tout arrangé. Dis lui que je l’aime… »
    « J’le ferais, pour lui. Mais prends soin de toi, Chloé. Prends soin de toi… »

    Chloé se lève d’un bond, toujours en larme. D’un geste lent, elle confit le petit à la femme qui lui faisait face, n’osant même pas les regarder une toute dernière fois. La jolie blonde leur tourne le dos, se mettant en marche tout en remettant son capuchon. Mary la suit beaucoup plus lentement, berçant à son tour le bébé. Avant même que Chloé n’ait pu toucher la clenche de la porte, elle toussota, espérant que Chloé fasse demi tour. Mais en vain, la petite blonde s’apprêtait à sortir…

    « Tu es une merveilleuse mère, Chloé. Crois moi. »

    Un soupir, puis Chloé s’en va, s’empêchant de craquer. Elle n’avait pas le courage de regarder derrière elle, elle avait peur de ne pas supporter ce mal. Laisser tomber faisait d’elle une mère formidable ? Non, elle n’y croyait pas. C’était une mauvaise mère, une criminelle doublé d’une folle à liée. Plus rien n’était important, à part fuir. Disparaître de leurs vies, disparaître du pays et tout recommencer à zéro. C’était ça, sa force ; pouvoir tout refaire. Elle avait su trouver la force pour tout refaire. Sa force, c’était son fils. Jake. Ce petit bout de chou qu’elle allait revoir bientôt. Quelques jours, quelques mois ou bien quelques années… Ca dépendait de la façon dont les choses s’étaient passées.


    Six années plus tard…

    « Rends moi ça ! Elle est à moi ! »
    « Mamaaaaaaaaaaaan ! Elizabeth m’embête ! MAMAAAAAAAAAN ! »
    « C’est même pas vrai, d’aboooord ! C’est Jake qui a commencé ! »

    Les gosses à cet âge, tous pareils. Mary se mit donc en marche, après s’être brûle avec un des plats qu’elle venait tout juste de sortir du four. Elle se dirigeait dans la chambre des petits, bien décidée à leur comprendre qu’elle les séparerait. C’est deux là était comme chien et chat, pourtant ils restaient collés à longueur de journée. En rentrant dans la chambre peinte en bleu, elle eut un petit rire discret. Ils se battaient. C’était typique chez les deux petits, ils adoraient ça. Elle les avait même surpris en train de faire semblant pour attirer l’attention de certains invités. Mary approcha alors ses mains de leurs épaules, les bousculant à peine pour qu’ils se décalent. Elle fit un clin d’œil à Elizabeth, puis tira la langue à Jake. Puis ils éclatèrent de rire, jusqu’à ce que la femme les fasse se relever. Ils étaient là, les vêtements froissés, les cheveux en pagaille, et ils riaient de bon cœur. C’était une scène qui faisait plaisir à voir ; une mère et ses deux enfants. Pourtant, quelque chose clochait dans ce tableau trop merveilleux pour être vrai. Une vérité atroce qui fut révélé quelques années plus tard… Mais restons dans cette chambre, et partageons le bonheur de ces trois personnes. Mary venait de glisser ses mains dans les cheveux du petit bagarreur, les ébouriffant encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. Puis à nouveau le fou rire général, sauf pour Jake qui râlait de plus belle.

    « C’est pas juste ! Mamaaaaaaaaaan ! »
    « Jake, ça te dirais un morceau de gâteau au chocolat ? »
    « Ouuuuuuuuais ! »
    « Et moi ? »
    « Toi, Lili, ranges ta chambre et après t’en auras. »
    « Bien fait ! »

    Puis à nouveau des éclats de rire, et Jake se dirigea vers le salon en compagnie de Mary. A peine il eut finit de s’installer sur sa chaise que quelqu’un sonna à la porte. Boom ! Le jeune garçon venait de décoller de sa chaise, s’empressant d’aller ouvrir. Il adorait ça. Mais là, c’était différent. Des hommes, grands, tous habillés en costumes noirs. Un d’entre eux s’approcha de Jake, se baissant à son niveau. Sa peau fripée lui avait fait peur, à tel point qu’il lui avait tiré la langue.

    « T’es qui, toi ? »
    « Drew Filligan. Est-ce que Mary est là ? »
    « Ma maman ? »

    Les hommes se regardèrent un à un, les yeux écarquillés. Drew les empêcha de dire quoique ce soit, reprenant de sa voix forte et grave :

    « Oui… »
    « Oui, je suis là, entrez… , elle se tourna vers Jake, Jake, va manger ton gâteau dans la chambre de ta sœur, et apportes lui en un morceau. Ces messieurs et moi on doit parler de chose de grand. »
    « Oki doki ! »

    Le petit Jake s’empressa d’aller dans la chambre de Lili, accompagné par deux gros morceaux de gâteaux. Quant aux hommes, ils venaient de faire leur apparition dans la cuisine, chacun d’eux s’asseyant sur une chaise. Pendant ce temps, Mary leur préparait du café noir, tremblant de partout. Quelques secondes, puis elle se retourna, faisant face aux hommes en noir. Plusieurs d’entre eux avaient enlevés leurs chapeaux, révélant ainsi leurs crânes luisants. Des Hommes du Ministère.

    « J’vais être clair et direct. Quand avez-vous vu Chloé Wilde pour la dernière fois, Miss Hartley ? »
    « Il y a des années, peut être dix ou bien plus. Elle était encore à Poudlard. »
    « Elle n’est pas venu vous voir avant ? Pour déposer peut être…son fils ? »
    « Un…un…un fils ? Non, non ! Bien sûr que non ! Chloé a toujours eut horreur des gosses. J’peux vous le promettre, j’étais quand même sa marraine ! »
    « Ecoutez, on pense qu’elle est dans le pays. On va bientôt la coincer, donc si elle essaie de reprendre contact avec vous, prévenez nous. Elle est un suspect potentielle dans plusieurs affaires, madame. Surtout des affaires de meurtres. »
    « Chloé n’est pas une criminelle. Vous ne la connaissez pas comme moi je la connais ! »
    « Les temps changent, Madame… On postera des Aurors près de chez vous. »
    « Pas besoin ! J’AI DES ENFANTS JE VOUS SIGNALE ! »
    « Sait-on jamais… »

    Une tasse au sol, comme le jour où Jake était venu chez elle. Une tasse brisée, la peur au ventre, cette stupéfaction qui ne fera qu’empirer. Tout ça à cause d’un seul et même enfant. Voilà le commencement, voilà pourquoi Mary était devenue différente. Il fallait qu’elle protège Lili, mais encore plus Jake. Dans ce monde qui ne tourne plus rond, il est difficile de contrôler ce qui va se passer. Elle n’avait rien su faire à part dire tant pis. A quoi bon ? Leur vie n’allait plus être la même, dorénavant. On y peut rien, les temps changent...
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 20:47

    PARTIE III.



    Les temps changent. Jake a maintenant neuf ans et des poussières. Il a appris que sa vraie mère était partie et que son père était mort. Il avait aussi apprit qu’il était différent, qu’il n’était as qu’un simple humain. Un sorcier. Et comme tout bon sorcier, il allait être envoyé dans une école dont il ne savait même pas prononcé le nom. Poudlard. Rien que d’y penser, il avait une folle envie de vomir. Partir, quitter cette maison, cette famille. Quitter l’espoir de revoir sa mère, e pouvoir la prendre dans ses bras, la rassurer. Tout ça, c’était trouble. Pourtant, Poudlard était un moyen radical d’en connaître plus sur sa mère. C’est une sorcière, elle avait été obligée de passer par la case « Poudlard », surtout en sachant qu’elle avait toujours vécut en Angleterre. C’est peut être pour ça qu’au fond le jeune Hartley avait accepté d’aller là bas. Poudlard, ô grand Poudlard… Jake ne comprenait pas pourquoi ç avait tant d’importance aux yeux de sa famille adoptive. Rentrer dans une école de magie. Il ne savait pas pourquoi ils étaient aussi enthousiasme… Peut être était-ce le fait que Lili était une cracmol ? Sûrement. Chez les sorciers, c’est souvent symbolique une rentrée à Poudlard pour leur progéniture. Mais il n’était pas leur fils, il était le fils de quelqu’un d’autre, d’une autre femme… Un mystère. Jamais il n’avait su son prénom, même pas à quoi elle ressemblait. Ce qu’il savait juste, c’était qu’elle était de Serdaigle. Serdaigle… Il fallait qu’il y rentre pour suivre ses traces.

    « Jake, je t’aime. »

    Il n’avait jamais pleuré ; ce n’était pas son genre. A ces paroles, il avait juste la sensation qu’on lui serrait le cœur jusqu’à ce qu’il étouffe. Il la regardait, elle, sa sœur de cœur. Voilà ce qu’il quittait ; sa famille, la seule qu’il avait pu avoir depuis qu’il était môme. Un dernier au revoir, et le jeune homme les quitta pour de bon, entrant dans le Poudlard Express. Le commencement d’une nouvelle vie, il allait pouvoir en apprendre un peu plus sur sa mère, sur sa vie, sur ce qu’elle était. L’espoir revenait, mais au fil des années, il ne trouva rien. Qu’un immense trou noir qui devenait de plus en plus important. Un vide atroce, celui qu’on ressent sans la présence d’une épaule pour nous apprendre la vie. Ouais, ce vide représentait parfaitement sa vie à Poudlard. Il n’était pas du genre dragueur, mais il avait su se prendre au jeu avec plusieurs filles. Ca l’aidait à oublier, à ne pas y penser pendant un certain temps. Puis ça revenait, comme un boomerang. Il était un boomerang, incapable de rester en place, toujours obligé de revenir. Puis, lors de sa deuxième année, il fit la connaissance de quelqu’un qui a à nouveau ravivait la flamme en lui. Cet espoir de la retrouver, de savoir qui il était vraiment. James. On ne peut pas dire qu’il est devenu son meilleur ami, juste le déclic. Grâce à lui, il a reprit confiance en toute cette histoire, et principalement en sa mère. Il sentait que quelque chose les unissait, au de-là de leur amitié.

    « Ma mère a disparu, la tienne tu l’as jamais connut…En fait, on est dans la même situation, mec. »
    « Ouais, à peu près. Sauf que toi, ta mère, tu sais comment elle est et comment elle s’appelle. »
    « Ouais… C’est louche, tout ça. »
    « J’donnerais tout pour savoir ne serait-ce que son prénom. Ca commence par un C… Putain. »
    « Tu sais quoi de plus, à part la première lettre de son prénom ? »
    « Nothing. C’est l’problème. »
    « J’te promet qu’on les retrouvera, t’façon… »
    « Sûrement. On connaît toujours la vérité un jour ou l’autre… »
    « Sinon, avec Autumn ? »
    « C’finit. Et toi, avec Oli’ ? »
    « Quoi Oli’ ? C’est qu’une amie, une très bonne amie. »
    « C’est c’qu’on dit, p’tite tête. »

    P’tite tête. Ce surnom avait le don d’agacer James, c’est d’ailleurs pour ça que Jake ne cessait de le répéter. Puis Autumn. Une fille à Serpentard, en même année que les deux jeunes hommes. Elle a été sa petite amie durant deux mois, voir trois. Sûrement la seule pour qui il avait de vrais sentiments. Mais c’était terminé, il avait réussit à passer à autre chose. Ils n’avaient pas coupé les ponts, bien au contraire, il gardait et garde toujours un œil sur elle. A part ça, les cours se passaient bien. Il était plutôt du genre bosseur, et n’avait pas de mal à se concentrer, même si parfois il se laissait trop aller. Il avait réussit à prendre goût à cette vie, c’était trouvé de nouvelle passion. Le quidditch, la musique, le journalisme, la nature même. Il avait même prit goût à l’écriture, lui qui, pourtant, haïssait ça au plus haut point. C’était le temps des grands changements, Poudlard. Les bêtises d’adolescent, les concours de « qui boira le plus de Bièreaubeurre », les flirts qui se multipliaient. C’était tout Jake, ça. Un gosse enfermé dans un corps de grand. Du haut de son un mètre soixante quinze, le gamin devait apprendre à vivre sans savoir où il mettait les pieds. C’est encore pire à cet âge d’avoir ce manque, ce vide omniprésent. Pire, mais il survit.

    « Putain, regardes ça Jake ! »
    « De quoi ? »
    « J’te cite : Chloé Madison Wilde, schizophrénique à tendance criminelle vient de s’échapper de Sainte Mangouste. On ne sait ni comment, ni même pourquoi, mais le fait est bien là. Il semblerait qu’elle ait fuit loin du pays, mais le Ministère fait tout ce qui est en son pouvoir pour la coincer à nouveau. Cette affaire des plus mystérieuse et des plus atroces continue après dix années de mise en pause. Bwarf, qu’ils la mettent en taule, cette folle ! »
    « Ferme là, Bryan. »

    Chloé Wilde. Chloé Wilde. Ce prénom lui était familier, il l’avait déjà entendu quelque part. Il avait beau cherché, mais rien ne lui revenait. Merde. Voilà ce qui lui en restait ; un tas de rien parsemé un peu partout. Il reste persuadé que quelque chose s’est produis, quelque chose qui aurait fait que ça mère soit partie. Jake cherchait trop de solutions, trop de réponses compliqués. Pourtant elle était là, sous ses yeux, dans cet exemplaire de la Gazette. A quoi bon se reconstruire, quand on est adepte du pire ? Personne n’est parfait, pas même lui, pas même la carapace qu’il a su se forgé. Même si, au fond, il espérait de tout cœur retrouver sa mère…On peut dire que ce rêve est devenu illusoire. Il n’en reste plus rien, pas même une toute petite flamme. Rien, comme ce qu’il peut être.

    Many people are reported missing every year…



Dernière édition par le Ven 28 Déc - 15:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 22:05

PARTIE IV.




  • Caractère : Jake est quelqu’un de gentil, dans le fond. Le problème, c’est qu’en dehors du fait qu’il soit tout le temps sur une autre planète, il s’avère que le jeune homme est aussi quelqu’un de très arrogant et trop franc. Il n’est pas du genre à y aller avec des pincettes, et est très cash. Bon, après, il a ses humeurs comme tout le monde. Jake est quelqu’un de très calme, très posé. Mais quand il s’emporte, c’est du lourd, et il faut à tout prix l’éviter. Intelligent, ambitieux, toujours là pour ceux qu’il aime, il a la force de ne pas perdre courage malgré ce qui se trame dans sa petite vie. Il ne fait pas confiance facilement, et à tendance à se braquer très vite. En plus de ça, il est plutôt du genre rancunier… C’est déjà difficile de gagner sa confiance, alors la reprendre, c’est mission impossible ! Le jeune Harley est, en fait, quelqu’un capable du meilleur comme du pire. Il peut tout aussi bien être adorable que devenir un de vos pires ennemis. Quant aux filles, il laisse aller. C’est quelqu’un qui plaît énormément, tant par sa façon d’être que pour son physique assez rassurant et à la fois angélique. Mais bon, à part, Jake est quelqu’un qui est difficile à comprendre, même si il peut être parfois impulsif et « grande gueule ». Pour dire certaines choses, il est doué. Mais pas pour exprimer c’est sentiment ; il a horreur de ça. C’est comme se foutre à poil, pour lui.

    Notes Scolaires :
    BUSES


    • Astronomie : A
    • Botanique : T
    • Défense contre les Forces du Mal : E
    • Divination : T
    • Etude des Moldus : A
    • Histoire de la magie : O
    • Métamorphose : E
    • Potions : A
    • Sortilèges : E


  • Baguette Magique : Sa baguette mesure 25 centimètres, elle a été taillé dans du bois de chêne et possède un ventricule de dragon. Jake en a fait acquisition sur le Chemin de Traverse.
  • Inventaire: Appareil Photo Magique, Radio Indépendante à Transmission Magique, Balai, Plume à vérificateur d'orthographe.
  • Famille : Sa famille ? Tout d’abord, Chloé Wilde, sa mère. A peu près tout le monde connaît son nom, elle s’est évadée de Sainte Mangouste il y a très peu de temps dans l’unique espoir de tout reconstruire. Elle est schizophrénique. Puis, ensuite, Yuki Harada, sa marraine. Il n’a jamais su qu’il avait un lien avec cette évadée d’Azkaban, puisqu’il ne sait pas encore que sa mère est Chloé. Puis vint le tour de Mary et Ben Hantley, les gens qui ont su s’occuper de lui. Ils ont été comme des parents de remplacement pour lui, bien qu’ils n’aient jamais voulut lui parler de ses origines. Ils sont sorciers. Quant à sa sœur de cœur, elle s’appelle Elizabeth et est la fille de Mary et Ben. C’est une cracmol.
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeJeu 27 Déc - 22:14

    Bon, voilà. J'ai fini la fiche =)
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Dakota T. Almadovar
Dir. de Serpentard
Prof. de Sortilèges & Langues de Plomb

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Dakota T. Almadovar


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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeVen 28 Déc - 7:48

    J'viens de la voir, Mél ! =) Sublime ! NOBODY'S PERFECT. * 322925

    Voilà, j'hésite entre Gryffondor et Serpentard, t'as le choix ! =)
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Loreliane Alkhore
Elève en 6ème Année à Gryffondor
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Loreliane Alkhore


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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeVen 28 Déc - 13:55

Gryffi, Griffy, Griffy...

*Disparait dans un nuage de fumée avant de se faire tuer par un admin*
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeVen 28 Déc - 14:32

    Nyaaah merci NOBODY'S PERFECT. * 322925
    Bah j'vais le mettre à Serpy (désolée Lorel ><') avec son poteee What a Face

    NOBODY'S PERFECT. * 322925 NOBODY'S PERFECT. * 581488
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Dakota T. Almadovar
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitimeVen 28 Déc - 15:01

    Vive le Piston, James, hein ? Razz Allez Serpy pour le pote de mon fils ! NOBODY'S PERFECT. * 322925
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MessageSujet: Re: NOBODY'S PERFECT. *   NOBODY'S PERFECT. * Icon_minitime

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