JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS *

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P

« Réveilles toi Smiley ! »

Une voix retentit, une main la pousse lentement. La jeune Serpentard grogne quelques instants, ouvrant peu à peu les paupières. Mindley était là, tout sourire, ses yeux verts contemplant la jeune blonde. Ah, celle là. Combien de fois elle avait su réveiller Autumn ? Des milliers peut être. La jeune Perkins se retourna soudain, tournant le dos à son amie. Hors de question qu’elle se lève, surtout qu’il n’y avait pas cours aujourd’hui. Un murmure, puis Mindley abandonna ; Autumn, malgré son petit gabarit, était trop forte pour elle. Il se passa une dizaine de minutes avant qu’elle ne revienne à la charge, armée d’un verre d’eau qu’elle lui projeta un plein visage. Accablée, la petite blonde se leva d’un bond, bel et bien en colère. Mindley, Mindley. Comment elle avait pu faire ça à Autumn ? Comment ?! Smiley lui attrapa soudain le poignet, la fixant de ses grands yeux bleu gris. Si elle pensait qu’elle s’en sortirait comme ça, rien qu’avec un sourire angélique et une mine de chien battu, c’était qu’elle connaissait très mal la jeune Perkins.

« Tu refais ça encore une fois ma belle, et tu oseras même plus t’approcher de Jason avec la tête que j’t'aurais fais. J’suis claire, ou il te faut un dessin ? »

« Ouaah, ma grande, calme toi. J’te signale que t’as un rendez-vous avec Elle dans vingt minutes et que t’as aussi un devoir de Divination à terminé. T'as d'autre chose à faire que dormir, tu vois. »

« Merde, Nightmare ! »

La jeune femme lâcha Mindley, prenant ses affaires à toute vitesse. Elle dévala les escaliers, manquant de peu la chute, mais n’aurait rien laisser la ralentir dans sa course infernale. Elle, sa Ellie, sa meilleure amie allait l’attendre. Elle ne pouvait pas se permettre une minute de retard, ça serait une minute de bonheur en moins. Non, impossible. Elle lui en voudrait, elle ne voudrait plus la voir. Cette peur de la perdre était encore plus atroce que la peur qu’elle avait ressentit quand elle était livrée à elle-même. L’amour, l’amitié, ces sentiments qu’elle ne cessait de sentir en elle ces temps-ci. Des sentiments qui la faisaient pâlir, elle agonisait dans sa propre souffrance. Ce mélange d’émotions était comme ces cocktails explosifs qu’on ne peut s’empêcher de boire ; Aaron, Nightmare. Ils étaient les seuls à la rendre comme ça ; aussi impuissante, aussi douce, aussi rêveuse… Ils étaient les seuls à la connaître, à la comprendre, à avoir percer cette carapace des plus violentes. La suite ? Tout le monde la connaît. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Non, pas ça. C’était trop simple de croire à ce genre de phrases, celles qu’on ne trouve que dans les contes de fées. Même si elle voulait ne pas le croire, elle savait que les contes ne représentaient nullement la réalité. Merde. Elle perd sa chaussure droite, boitant à en s’en rendre malade. Autumn fit marche arrière, le plus vite possible, et la récupéra. Sur le chemin, elle avait bousculé pas mal de personnes. Pas le temps pour s’énerver, pas le temps pour faire les choses qu’Elle détestait. Puis un bam ! sonore qui la fit sursauté. Une voix, une seule avait suffit pour qu’elle s’arrête à mi-chemin.

« SMILEY ! »

Un long silence s’impose. Au loin, la silhouette de Mindley apparaît, presque en sanglotant. Elle tremblait, son maquillage venait de couler… C’était pas le moment, merde ! Pas de dilemme, pas ça, pas là… La belle brune venait d’apparaître à quelques centimètres d’Autumn, se jetant dans ses bras. Elle avait une lettre à la main, une lettre qui était sûrement la cause de ses larmes.

« C'est pour toi, quand je suis passé à la volière ce matin…J’ai pas pu m’empêcher de la lire…J’étais en colère…Excuse moi Autumn…Je suis désolée… »

« Abrège. C’est quoi ?! »

« Ton père…il est… »

Putain. C’est le seul mot qui lui venait à l’esprit, pourtant elle avait gardé le silence. Ellie attendra quelques secondes de plus. La jeune Perkins prit la lettre sans perdre une seconde. Il était partit loin, comme l’avait fait sa mère et sa sœur. Elle était orpheline. Orpheline. Ce mot résonnait dans sa tête comme les pas d’un cheval au galop ; elle n’entendait plus que ça. Orpheline. C’était ça, cette sensation de vide. Celle d’être toute seule, sans plus personne, sans une famille pour lui ouvrir les bras. Seule, comme elle l’avait été auparavant. Mais elle ne pleurait pas, au contraire, elle était trop stupéfaite pour verser une larme. Elle avait envie de ressentir de la tristesse, mais elle voyait juste du dégoût. Ils auraient pu établir d’autres liens que ces pleurs, que ces cris de douleurs et ces coups de poing. Il aurait pu être autre chose qu’un père violent, qu’un père saoul du matin au soir. Mais elle aurait dû faire des efforts, le sauver de ce cercle vicieux. C’était de sa faute, uniquement de sa faute. Accordant un regard à Mindley, elle se détacha d’elle et s’en alla en courant. Nightmare, Nightmare. Faite qu’elle soit encore là bas, il fallait qu’elles se parlent, qu’Autumn lui dise tout ce qui s’était passé. Un, deux, trois. Le soleil était présent, mais sa réalité à elle était trop différente de ce beau ciel bleu. Il pleuvait, encore et encore, des gouttes qui n’en finissaient plus. Le froid, la brume, les nuages. Tout était gris, trop gris pour qu’elle ait le courage de sourire.

Ses pas se faisaient lents, elle cherchait en vain a meilleure amie. Là bas, elle est là bas. Sa silhouette l’éblouit, lui donnant presque le tournis. Autumn, contrôle toi. Contrôle tes larmes, ne lâche pas cette lettre. Il faut qu’elle comprenne qu’il n’y a plus d’espoir, qu’il faut oublier le passé, que les contes de fées ne commencent pas toujours par des « Il était une fois… ». La jeune Serpentard s’avança près d’elle, respirant aussi doucement qu’elle le pouvait. Elle étouffait, se sentait mourir parmis cette foule qu’elle ne comprenait plus du tout. Elle se voyait déjà noyée par sa propre détresse. Elle tendait la lettre, sa main tremblant de plus belle. Autumn lâcha prise, la lettre tomba par terre dans une flaque d’eau qui rappelait la pluie de la veille. C’était la fin.

« Il est mort, Nightmare… Il est partit… Il… »

Si tu m’entends aujourd’hui, de là haut dans l’autre monde. Envois un peu de pluie, pour mes fleurs sur ta tombe.

« Nightmare, tu vas être en retard ! »

Hein ? Quoi ? Depuis quelques semaines Nightmare n'était plus la même. Tout s'éffrondait tel un chateau de cartes face a un douce brise. Tout. Absolument tout. Elle qui avait eu la chance de se voir acceptée dans une nouvelle famille, tout partait en vrille. Eileen était morte il y avait deux semaines de cela a présent, et Jesse ne s'en remettait pas du tout. Elle avait trouvée réconfort dans les bras de Smiley, même si elle s'en voulait de ne pas être présente auprès d'Amy. Mais après tout, elle n'y pouvait rien, Amy n'était pas une sorcière, et elle même ne pouvait stopper ses études pour être a ses côtés, même si elle aurait été prête a le faire, si Autumn ne l'en avait pas dissuader. Elle ne comprennait pas pourquoi Jesse, partait en vrille comme cela. A boire, a frapper Amy, a collectioner les rendez-vous d'un soir sans lendemain. Il devenait éxactement comme le père d'Autumn, et c'est pour cette raison qu'Elle avait tellement du mal a lui en parler. De plus, depuis la mort d'Eileen, les cauchemars recommencait de plus belle. Elle revoyait ses parents allongés par terre. Elle entendait de nouveau sa soeur crier. « ELLE ! ELLE REVIENT ! ». Nightmare. Tout n'est que décadence. Marchant d'un pas rapide jusque dans la salle de bain, elle se passa un peu d'eau sur le visage, comme pour se réveiller, prenant un elastique, elle s'attacha les cheveux en vitesse, puis, elle sortit de la salle commune des Gryffondor. Direction le parc, ou elle avait rendez vous avec elle. Elle, sa meilleure amie. Autumn. Son souffle, son oxygène, dans ce monde ou elle étouffe en silence.

Marchant d'un pas incertain, elle avait cette impression étrange, de lutter pour rester debout, et ne pas s'étaler de tout son long par terre. Dure réalité. Est ce qu'elle devrait fuir l'Angleterre avec Amy, comme elle avait du quittée son pays natale, l'Italie ? Non. Elle ne préférait pas y penser. Car d'un côté elle ne pouvait abandonnée Amy, mais elle ne pouvait pas non plus laisser tomber Autumn, car celle ci avait besoin d'elle, au moins autant qu'Elle avait besoin d'Autumn. Nightmare. Est ce qu'elle allait un jour avoir la chance de vivre ne serait ce qu'un pseudo rêve, ou serait elle toujours plongée dans ce que l'on appel comunément le cauchemar. Je vous avoue, que plus le temps passe, et plus elle en doute. Silence. Se passant une main dans ses longs cheveux chatain clair, presque blond, elle commenca a descendre un escalier, puis un autre. Jusqu'a la fin atterir dans le hall d'entrée. Passant devant les sabliers, elle n'y jeta pas un coup d'oeil. Elle ne comprennait pas les rivalités entre les maisons, et son amitié avec Autumns, qui était dans la maison dite ennemie de celle d'Elle, ne faisait qu'amplifier cette incompréhension. Alors qu'elle venait de frnchir les portes du chateau, et qu'elle arrivait au parc, elle entendit Kate, une camarade de son dortoir l'interpeller. Se retournant doucement, elle attendit que celle ci arrive a sa hauteur.

« NIGHTMARE ! Il... Il parait que le père de Smiley est mort. »
« Quoi ? Elle est où ? »
« Là. Elle arrive. Je te laisse... »

Sortant une cigarette de son paquet, elle la mit entre ses lèvres. L'allumant en vitesse, elle tira une première fois dessus, avant de la caler entre ses doigts. Voyant Smiley dépitée, Nightmare courue jusqu'a celle ci, la serrant dans ses bras. Les mots n'étaient pas de mise, ils étaient inutiles dans de pareilles situations. Smiley était la seule a être au courant du passé de la jeune Swann, et du pourquoi elle avait cet accent Italien lorsqu'elle parlait Anglais. Silence. Passant l'une de ses mains dans les cheveux de sa meilleure, elle la sentit avoir un frisson. L'entrainant un peu plus loin par la main, le regard triste en voyant la peine de la jeune vert et argent, elle prirent place un peu plus loin sur un banc, en dessous d'un saule pleureur. Passant une main sur la joue de sa meilleure amie, elle la vie lui tendre une lettre qui tomba par terre, par la manque de reflexe de la jeune Swann. Alors qu'elle la ramassait, elle entendit la jeune vert et argent reprendre la parole.

« Il est mort, Nightmare… Il est partit… Il… »
« Je sais Smiley... Mais.. Mais tu verras, on finit par s'en remettre. Crois moi, je suis bien placée pour te le dire. J'ai confiance en toi, je sais que tu redresseras la barre en tant voulue. »

Nightmare & Smiley.

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« Je sais Smiley... Mais.. Mais tu verras, on finit par s'en remettre. Crois moi, je suis bien placée pour te le dire. J'ai confiance en toi, je sais que tu redresseras la barre en tant voulue. »

« Non, tu comprends pas… J’arrive pas à ressentir ne serait-ce qu’une once de tristesse… Je n’arrive pas à en pleurer, Nightmare. Mon propre père est mort, et je suis presque soulagée… »

Tu te rends compte, Nightmare ? L’espoir se meurt, et Autumn ne fait qu’en sourire. Tout est finit, et elle en est presque réconfortée. Comment expliquer ça, hein ? Comment pouvoir répondre à toutes ces questions sans qu’elle soit offensée ? Cette histoire ne tournait plus rond. L’envie d’abandonner traversa l’esprit de la jeune vert et argent, mais il lui était impossible d’être aussi lâche que lui. Partir sans dire au revoir, partir comme un voleur, sans éprouver la moindre pitié pour sa propre progéniture. Etait-ce loyal, au moins ? Non, c’était injuste, autant pour lui que pour elle. Ils auraient pu repartir du bon pied, s’aimer à nouveau comme s’aime un père et sa fille. Cet amour qui lutte jusqu’au dernier souffle, qui ne se meurt jamais ; même au Paradis. Pourquoi était-il partit sans lui laisser au moins une lettre ? La déception était immense, mettez vous à la place de la belle Serpentard. Son père était mort, sûrement d’une overdose ou je-ne-sais-quoi, et il n’avait rien dit. Rien à part ses derniers mots quand elle était partit de la maison. « Tu finiras par crever toute seule, comme moi. ». Etait-ce digne d’un père de souhaiter ça à sa fille ? Celle qui avait supporté pendant des années ses mascarades, ses tromperies, ses mensonges et son infidélité ? Il voulait oublier, certes, mais ce n’était pas une excuse. Autumn aussi voulait oublié, et jamais elle n’avait manquer ne serait-ce qu’une seule fois à son père. Elle aurait dû, peut être que si elle l’avait fait, elle n’en serait pas là aujourd’hui. Peut être…

Nightmare, Nightmare. Autumn est perdue, soit sa boussole, soit celle qui lui fera prendre conscience qu’elle a tord de culpabiliser vis-à-vis de toute cette histoire. Qu’elle n’y est pour rien dans la mort tragique de son père, qu’elle n’est pas la source de tous ces ennuis, qu’elle ne fait que les subir. Si seulement. C’était trop vague pour qu’elle se rende à la douce évidence qu’elle n’était pas LA fautive, mais l’UNE des fautives. Parmis elles ; la drogue, l’alcool, son départ. Elle n’avait pas à s’en faire, elle n’y était pour rien. De toute façon, il avait su la marquer à vie, tant physiquement que moralement. A cause de lui, elle était devenue différente. Elle avait toujours espéré devenir aussi adorable que sa mère ; mais elle était mal tombée. Autumn avait hérité de la lâcheté, de l’hypocrisie, de la violence et du narcissisme de son paternel. En plus de ça, elle prenait un malin plaisir à abaisser les autres plus bas que Terre. Honte à elle, vraiment. C’était ironique, tout en elle l’était. Et ce à cause d’un père indigne qui n’avait jamais su lui dire « Arrêtes toi un peu, tu dois être fatiguée. » ou encore « T’en fais pas, ça va s’arranger. ». Tu parles ! Tout s’arrangera le jour où elle rendra l’âme, et ça n’allait pas arriver de si tôt. Alors qu’ils arrêtent tous avec leur optimisme, avec leurs belles paroles. Tout est mensonge.

« J’dois être comme lui…Un monstre. »

Non, tout sauf être comme lui. Mourir malheureux, non, c’était au dessus des forces de la vert et argent. Aaron lui avait promis le bonheur, elle l’aurait avec lui. Mais il ne fallait pas qu’elle devienne comme lui, surtout pas. Il ne fallait pas qu’elle finisse toute seule sans personne pour l’aider à remonter la pente, sans une main réconfortante auprès d’elle. Assise près d’Elle, elle était bien, presque en sécurité parmis des loups assoiffés de sang. Et encore, « les autres » étaient pires que ça. Ils étaient idiots, répugnants et n’avaient pas assez de principe pour pouvoir tenir une seule seconde dans la vraie réalité. Ils étaient pires qu’Autumn en matière de mensonges ; leurs vies n’étaient basées que sur des rêves éphémères. Pathétique, trop pathétique pour qu’elle accorde de l’importance à ce détail. Souriant ainsi à son amie, elle lui prit la main, l’air de rien, comme pour oublier ce mauvais rêve. Un cauchemar, c’était seulement ça. Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Trop de silence, trop d’illusions. Smiley se tourna ensuite vers son amie, secouant peu à peu la tête. Il ne fallait surtout pas qu’elle subisse la rancœur d’Autumn. La journée est belle, profitons en.

« Mais on s’en fout. Il est partit, il pourra plus revenir, donc autant ne pas s’attarder sur cette tragédie.»

Ironie, toujours. Des phrases typiques chez la Serpentard, à tel point qu’elle ne pouvait plus surprendre personne. Ses iris bleus vinrent se nicher aussitôt dans ceux de sa meilleure amie. La vie n’est pas encore finie, alors pourquoi se priver des instants de bonheur ? Plus rien n’avait d’importance dans sa vie, maintenant. Plus rien à part Elle et Aaron.

« Alors… Quelque chose d’intéressant à raconter ? »

Nightmare & Smiley. L’histoire se répète, encore et encore.

« Non, tu comprends pas… J’arrive pas à ressentir ne serait-ce qu’une once de tristesse… Je n’arrive pas à en pleurer, Nightmare. Mon propre père est mort, et je suis presque soulagée… »

Elle sentit un frisson parcourir son corps. Elle avait horreur qu'on parle de la mort, et pourtant celle ci était omniprésente dans sa vie. Silence. Se passant une main sur son front, comme pour s'aider a réfléchir, elle ne comprennait pas. Pourquoi le sort s'acharnait tant sur elle, et sur sa meilleure amie. Deux orphelines. Cependant Elle avait une force que son amie n'avait pas. Il faut avouer qu'après avoir vu toute sa famille mourir devant ses yeux d'enfant, elle avait finit par s'entourer d'optimisme pour pouvoir continuer a avancer dans ce monde, si pourri. Elle n'était pas triste, elle était soulagée. Nightmare laissa une grimace se dessiner légèrement sur ses lèvres, avant de soupirer un instant. Le soulagement ne veut pas dire que l'on ait quelqu'un de mauvais. Elle même avait été soulagée d'apprendre certaine mort, comme entre autre celle d'Eileen, qui souffrait a présent depuis deux longues années. Bien sur, elle ne lui avait jamais fait de mal, donc elle avait éprouvée de la tristesse, mais du soulagement également, car elle savait qu'a présent, elle ne souffrait plus. Qu'elle n'était plus qu'un ange parmi tant d'autres. Soufflant sur l'une de ses mèches qui refusait de se remettre en place, elle laissa un doux sourire se placer sur ses lèvres, avant de reporter son regard sur Autumn. Douce Autumn.

Portant de nouveau sa cigarette a sa bouche, elle tira dessus aussi longtemps qu'elle le pu, puis, elle garda cette fumée qui finira par la tuée plusieurs secondes dans son organisme, avant de la recracher dans l'air. Formant un petit nuage blanc. Regardant son amie qui apparement, elle aussi était plongée dans ses pensées, ne remarquait même pas que Nightmare fumait, alors qu'elle detestait que la rouge et or le fasse devant elle. Il y a des situation ou des choses habituellement importante, deviennent facilement très insignifiante. Silence. Elle continua de tirer sur celle ci, jusqu'a ce qu'elle arrive a la limite, jusqu'a ce qu'elle arrive au filtre. La jetant au loin, elle cracha une dernière fois la fumée dans les airs, puis d'un ton calme et rassurant elle reprit la parole.

« Je... Smiley. J'étais soulagée aussi pour Eileen, elle ne souffrait plus... Ton père souffrait interieurement tu le sais... Il est en quelque sorte délivrer. »

Posant ses mains sur celles de sa meilleure amie, elle plongea son regard vert émeraude, dans le bleu océan d'Autumn. Le silence était la meilleure des solutions dans ce cas la. Car Elle, ne voyait vraiment pas ce qu'elle pouvait ajoutée. Nightmare, n'avait pas vécue cela, bien que que le comportement de Jesse était en train de se métamorphoser en celui du père d'Autumn. Elle n'était pas a la maison, elle n'avait pas encore a subir ses colères, puisqu'elle imaginait déjà le pire pour les vacances de Noël, ou elle rentrerait. Silence. Une main dans ses cheveux, puis, elle entendait Autumn ruminer près d'elle. Stop. Il fallait que cela cesse. Nightmare ne supportait pas de voir son sourire dans un tel était. Reprend toi Smiley.

« J’dois être comme lui… Un monstre. »
« Smiley. Tu n'es pas un monstre, sinon moi je suis quoi ? Ton père était malheureux, il ne s'est jamais remis de la mort de ta mère. Et élever deux enfants c'est difficile à assumer… Au moins toi tu ne lui a pas tourner le dos… »

Stop. « ELLE ! ELLE REVIENT ! ». Tout revenait aussi vif et présent que le jour même dans l'esprit de la jeune rouge et or. Son père, sa mère, son frère, sa course éffrenée. Sa main qui lâche celle de sa soeur jumelle, son aînée qui l'appelle et elle qui ne se retourne pas. Si Smiley était un monstre, elle était quoi ? Elle avait assistée a l'assasinat d'une partie de sa famille, et au lieu de rester de les aider, elle s'était sauvée. Elle ne méritait même pas de vivre, alors qu'eux étaient mort. Silence. Elle n'était pas du tout courageuse, et ca, elle le savait depuis toujours, et pourtant le choipeaux l'avait envoyé a Gryffondor. Il s'était trompé voila tout. Nightmare n'était qu'une égoiste, et a présent, elle avait tout perdu. Elle était partit a Poudlard, comme elle avait courue de chez elle pour ne pas mourir. Et voila que Eileen était morte, que Jesse buvait bien trop, et Amy qui la suppliait de rentrer, et pourtant, elle, Elle, restait a Poudlard. Elle se dégoutait elle même. C'était d'une incompréhension folle. Silence. Une larme coula doucement sur sa joue, puis, elle l'essuya rapidement, esperant que sa meilleure amie, ne l'avait pas remarquée, puis un sourire sur ses lèvres, elle essaya d'être comme si tout allait bien, puis fut soulagée lorsque celle ci demanda de changer de sujet.

« Mais on s’en fout. Il est partit, il pourra plus revenir, donc autant ne pas s’attarder sur cette tragédie.»
« Oui. Il ne faut pas se morfondre trop longtemps. Et puis, ce n'était pas quelqu'un de bien, même s'il était très malheureux. »

Elle ne croyait pas du tout en ses paroles, et cela se voyait. La jeune femme ne savait pas mentir a cause de naïveté, qui la rendait si innocente, si fragile, face a ce monde, qu'elle s'efforce d'imaginer subblime, alors qu'elle voit bien qu'il est d'une laideur épouvantable. Silence. L'espoir n'existe plus. Tout n'est qu'une question de fatalité.

« Alors… Quelque chose d’intéressant à raconter ? »
« Euh… Rien de vraiment spécial. Je rentre chez moi pour les fêtes, et toi ? Tu veux venir avec moi ? Tu n'as pas vue Amy depuis un bout de temps. »

Smile. This is just a nightmare.

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« Je... Smiley. J'étais soulagée aussi pour Eileen, elle ne souffrait plus... Ton père souffrait interieurement tu le sais... Il est en quelque sorte délivrer. »

« Et moi dans tout ça ? Je souffre, et il s’en fout. Il est partit sans me dire quoique ce soit, il m’a laissé orpheline, Nightmare. Orpheline et sans aucun indice pour avancer. Tout aurait pu s’arranger, on aurait pu lutter ensemble, mais il a voulut partir… J’sais que ce n’était pas quelqu’un de bien, mais je l’aimais, et je l’aime encore. J’veux qu’il revienne, Elle. J’veux qu’il revienne, qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise que je viens de me réveiller, que ce n’était qu’un mauvais rêve… »

Autumn sentait enfin l’émotion. Les larmes montaient, voulant à tout prix s’échapper des iris de la belle vert et argent. Elle ressentait énormément de chose, à cet instant précis. Le deuil, puis la déception. Elle avait toujours su on père égoïste, et s’était habituée à ce qu’il agisse de telle sorte. Mais là, c’était le summum. Il l’avait laissé complètement seule, sans vouloir y remédier. Il l’avait abandonné encore plus que quand elle avait six ans et dorénavant, il fallait qu’elle gère sa vie et ses erreurs. Certes, elle avait l’exemple de ce qu’il ne fallait pas faire, mais la jeune Serpentard emprunté le même chemin que son défunt de père… Maintenant, elle n’avait plus qu’à espérer que son destin n’était pas déjà tout tracé. Elle n’avait plus qu’à enchaîner les désillusions, qu’à faire des promesses en l’air qui ne serviront à rien pour résoudre le problème. Celui qu’elle aura pour devenir heureuse, car au fond, elle aura toujours ce fait sur la conscience. La mort de son père, celle de sa mère et de sa sœur. Tout ça, c’était lié d’une quelconque façon. Et pendant que les larmes coulaient à flot, la jolie blonde ne pu s’empêcher de baisser la tête. Elle, sa Elle, ne pouvait pas la voir comme ça. Aussi faiblie… Non, Nightmare. Il fallait que tout ça cesse sur le champ, qu’elle se console et qu’elle arrête de se plaindre. Il fallait q’Autumn croit en la vie, qu’elle finisse ses jours comme il était prévu qu’elle les finisse. Heureuse.

Boum. Boum. Son cœur battait à tout rompre, l’empêchant de respirer comme il le fallait. Ses larmes continuaient à couler le long de ses joues, atterrissant parfois au coin de ses lèvres. Et ça se répétait encore et encore, jusqu’à ce qu’elle remarque que sa meilleure amie fumait. Pas un mot, pas une phrase. La belle regardait le mégot s’écraser sur le sol, produisant de la fumée à cause du contact qu’il venait d’avoir avec l’herbe fraîche. Autumn, Autumn. La vert et argent poussa un long soupir, plantant à nouveau ses iris bleus dans ceux de sa meilleure amie. Son oxygène. Est-ce qu’elle voyait que Smiley agonisait ? Que ce sourire disparaissait dans les abysses de son cœur ? Non. Cendrillon s’arrangeait pour être la plus discrète possible. Elle passa ainsi ses mains sur ses joues, effaçant toute trace de tristesse ou de mélancolie. Elle resta ainsi quelques minutes, les yeux dans le vide, à contempler un point imaginaire. Il était comme toute sa vie ; un paquet de rien enfouis au milieu du paysage. Elle aurait bien fumé, pour une fois. Elle aurait bien fait ce que ses pulsions lui disaient de faire, mais elle resta silencieuse et songeuse durant de longues minutes.

« J’dois être comme lui… Un monstre. »

« Smiley. Tu n'es pas un monstre, sinon moi je suis quoi ? Ton père était malheureux, il ne s'est jamais remis de la mort de ta mère. Et élever deux enfants c'est difficile à assumer… Au moins toi tu ne lui a pas tourner le dos… »

Non, elle ne lui a jamais tourner le dos, sauf au moment où il avait le plus besoin d’elle. Le jour où elle est partit à Poudlard, le jour où elle a tout quitté pour vivre une nouvelle vie. Une nouvelle vie ? N’importe quoi. En venant ici, elle a fait en sorte que la situation s’empire. Si elle était restée là bas, jamais elle n’aurait connut ce sentiment étrange qu’est la culpabilité. Bon, il y avait des bons côtés, mais ils ne se résumaient qu’à très peu de chose. Smiley tourna alors la tête, regardant sa meilleure amie comme ci s’était la dernière fois. Mais ce n’était pas finit, non… Ca venait seulement de commencer.

« Il n’a élevé personne, j’m’en suis chargée à sa place. Ce qu’il faisait lui, c’était me frapper. Tu trouves que c’est m’élever ? La seule chose qu’il m’a appris, c’est que personne n’est parfait. Toi, c’est différent… T’étais petite, Nightmare, et t’avais pas le choix. Moi je l’avais, mais j’suis partit en le laissant tout seul comme un paumé. J’suis aussi fautive que lui, dans l’histoire, parce que j’aurais pu l’aider, j’aurais pu arrêter le massacre mais à la mort de Mimi, j’ai…J’ai rien fait… »

Le changement de sujet était plus que bénéfique en cet instant, autant pour Elle que pour Autumn. Plus les minutes passaient, plus tout était flou dans la tête de la jeune vert et argent. Elle était partagée entre cette culpabilité et ce deuil, ne sachant plus quoi faire à part rester là. Ce n’était pas le moment de jouer à celle qui est faible, qui se laisse trop aller. Perkins leva alors la tête, après avoir demandé à sa meilleure amie si elle avait quelque chose de meilleur à dire. Les vacances. Ah, la jolie blonde eut un sourire en coin en entendant Nightmare parlait de ça. A chaque fois, elle restait à Poudlard, à l’inverse de son amie qui rentrait chez elle. Ce qui se passait ? Trop de chose. Aaron, puis ces foutus devoirs d’Astronomie. C’était à peu près tout, mais le plus important était tout de même le jeune Vanna Syl. Autumn frissonna rien que d’y penser, évitant le regard d’Elle. Puisque la rumeur s’était amplifiée à Poudlard, c’était sûr qu’elle allait avoir le droit à l’interrogatoire. Mais pour l’instant, son amie semblait l’avoir oublier… Respirant à plein poumon, elle jeta un regard au paquet de cigarettes de Nightmare. Douce illusion.

« Moi ? Oh, rien. Puis tu sais bien que ma tutrice ne peut pas me prendre pendant les fêtes, elle est en Amérique et travailles sans cesse. Puis avec son nouveau mari, c’est à peine si elle pense à moi pour m’envoyer des nouvelles… »

Autumn afficha un sourire ravissant quand sa meilleure amie lui proposa de venir. C’est vrai que pendant sept ans, ça lui arrivait d’aller chez elle. La question ne se posait plus ; c’était oui.

« Bien sûr ! Ca m’changera des p’tites têtes d’ici. A longueur de journée, les voir se trémousser et rire aux éclats, ça en devient presque navrant et déprimant. Puis, c’est vrai que je n’ai pas vu Amy depuis un baille… »

Dis moi. Et si on refaisait le monde à notre façon ?

« Et moi dans tout ça ? Je souffre, et il s’en fout. Il est partit sans me dire quoique ce soit, il m’a laissé orpheline, Nightmare. Orpheline et sans aucun indice pour avancer. Tout aurait pu s’arranger, on aurait pu lutter ensemble, mais il a voulut partir… J’sais que ce n’était pas quelqu’un de bien, mais je l’aimais, et je l’aime encore. J’veux qu’il revienne, Elle. J’veux qu’il revienne, qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise que je viens de me réveiller, que ce n’était qu’un mauvais rêve… »

Nightmare passa alors sa main dans la nuque de la jeune femme, pour orienté la tête de celle ci, jusque son épaule, qui sera toujours prête a écumer les pleurs de la belle Serpentard. Silence. Alors la fatalité s'abattait une fois de plus sur le monde des deux amies. Tout n'était qu'illusion et rien ne durait. Elle commencait sérieusement a y croire, et bien qu'elle le nie, cette pensée l'effraie plus que tout. Cette sensation, que bientôt elle serait de nouveau toute seule, comme lorsqu'elle avait tournée le dos à sa famille. Orpheline ? Elle ne pouvait que comprendre ce qu'Autumn était en train de lui expliquer, car elle ressentait tout cela, a chaque minutes, a chaque secondes qui constituaient sa vie. Elle cherchait des réponses, qu'elle n'aurait sûrement jamais. Pourquoi est ce qu'ils s'en étaient pris a sa famille ? Pourquoi est ce qu'elle avait survécue ? Pourquoi Elle et pas quelqu'un d'autre ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tant de questions qui restent sans réponses, simplement parce que la vie n'est qu'un long tissu de mensonge, très bien broder. Tout cela était bien trop insuportable pour l'âme si fragile de la jeune Swann, bien qu'elle s'évertue a faire croire a tout le monde, qu'elle peut être solide, qu'elle n'est ni innocente, ni fragile. Oui. Elle contribue au mensonge qu'est cette Terre. Par lequel respire tous ces êtres humains. La tête de sa meilleure amie contre sa poitrine, elle passa une main dans ses cheveux, dans un geste de consolation. Mais Elle n'était pas vraiment douée pour tout cela puisqu'en effet, c'était souvent elle le bébé, qu'il fallait faire cesser de pleurer. Mais pour une fois, c'était Autumn qui avait réellement besoin d'elle, et elle serait là pour cette dernière, en tentant de tenir son rôle du mieux qu'elle le pourra. Silence.

Malgré ce qu'Elle peut dire sur la vie, sur sa laideur, sur tout ce qui peut bien lui donner envie de haïr ce monde, cette Terre et ses habitants. Elle remercie le ciel de lui avoir donner son ange. Autumn. La personne, sans qui, de toute évidence, elle ne serait rien. Celle sans qui, elle ne pourrait pas parfois tenter d'affronter son passé, de sourire a la vie, de s'amuser et de ne plus culpabiliser. Smiley, c'est un tout, qui est indispensable a la vie de la jeune rouge et or. Et la peur de la perdre comme tous les autres qu'elle a pu perdre avant de la connaître, la hante chaque soir. Cependant, elle n'a jamasi réussie a exprimée ce qu'elle ressentait pour la verte et argent, a celle ci même. Elle n'était pas un coeur de pierre, mais plutôt un coeur qui avait bien trop souffert et qui a présent se referme comme une huître de peur, d'avoir de nouveau a souffrir. Comme si, un coup de plus, ne pourrait que le faire mourrir. Serrant son étreinte contre sa meilleure amie, elle laissa une larme coulée sur sa joue, comme en signe de solidarité pour la belle blonde. Silence. Elle, sensible comme toujours, mais que voulez vous, on ne se refait pas.

« Tu sais quoi Smiley ? Les anges ne sont pas gentils... Il me font le cadeau de m'en envoyer un sur Terre, mais le font pleurer. Je les deteste. »

Les anges ne sont pas gentils papa... Je les deteste. Comme un flash back pour la septième année. Une phrase qu'un jour elle avait dit a son père qui pleurait la mort de sa mère, la grande mère d'Elle donc. La même année que celle de son propre décès. Depuis tout ce temps Elle avait été incapable de la prononcée a nouveau, et pourtant là, elle venait de la dire à Autumn, en voulant aténuée sa peine, même si il y avait peu de chance qu'elle y parvienne. Toute fois, elle réussie a décrocher un sourire sur les lèvres de la vert et argent, et prenant cela comme une petite victoire, elle essuya les larmes de la jolie blonde a l'aide de ses pouces. Un sourire bienveillant sur ses propres lèvres, elle plongea son regard bleu dans le vert de sa meilleure amie. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il advienne, Elle sera toujours la pour Autumn, et peut importe ce qu'on en pense, peut importe ce qu'on en dit. Cela ne changera jamais. Absolument jamais. Prenant la main de Smiley, elle la serra dans la sienne. C'était assez dur pour elle deux, d'évoquer leur passé, mais personne n'était mieux placée qu'Elle pour comprendre Autumn et inversement. Comme un lien invisible et qui ne peut se briser, qui les unies. Elle ne savait quoi à ajouter, mais a force de la connaîte, Autumn pouvait savoir que lorsque les mots ne venait pas, le coeur y était. L'émotion était belle et bien présente, tout comme cette petite boule au fond de la gorge, et les larmes au bord des yeux. Silence. Alors qu'elle continuait de fixer sa meilleure amie, tentant a travers un regard de lui faire comprendre au combien elle l'aimait et elle tenait a elle, celle ci reprit la parole.

« Il n’a élevé personne, j’m’en suis chargée à sa place. Ce qu’il faisait lui, c’était me frapper. Tu trouves que c’est m’élever ? La seule chose qu’il m’a appris, c’est que personne n’est parfait. Toi, c’est différent… T’étais petite, Nightmare, et t’avais pas le choix. Moi je l’avais, mais j’suis partit en le laissant tout seul comme un paumé. J’suis aussi fautive que lui, dans l’histoire, parce que j’aurais pu l’aider, j’aurais pu arrêter le massacre mais à la mort de Mimi, j’ai…J’ai rien fait… »

Ce n'était pas différent. Mais Nightmare accorda un regard de gratitude extrême a sa meilleure amie, qui tentait de la faire déculpabiliser une fois de plus. Seulement, rien ne changeait dans l'esprit de la jeune Swann, d'ailleurs, elle ne se souvenait même pas de son véritable nom de famille. Oui. Tout était bien net. Elle n'était qu'une égoïste, qui n'était même pas restée avec ses deux soeurs qui ne s'était pas encore allongée par terre. Et Julie. Julie qui avait courue sûrement après Elle, avait été retrouvée la gorge tranchée, à quelques mètre du petits corps endormie de la Gryffondor. Non. Tout était de sa faute. Absolument tout. Et tout comme Autumn, elle était persuadée qu'elle aurait pu changée quelque chose a son destin tragique, mais elle n'avait pensée qu'a sa vie. Ne se demandant même pas ce que deviendrait Nina, Julie. Si ses parents et son grand frère allaient bien. Absolument pas. Tout ce qu'elle avait fait, c'était courir, encore et encore, jusqu'a l'épuisement. Jusqu'a ce qu'elle ne tienne plus sur ses jambes. Et pourquoi ? Pour avoir une vie si misérable. Exilée de son pays natal, elle n'était pas sa place en Angleterre avec son accent Italien. Elle n'était pas a sa place nulle part. Stop. Listen.

« J'ai tournée le dos a mes soeurs Smiley... Elle m'appellait, me suppliait de revenir, mais non. Et Julie a dû me chercher, Smiley tu te rends pas compte qu'elle a été tuée à quelques mètres de moi, alors que je dormais paisiblement. Je suis une ordure. Je... Je ne comprend plus rien. J'aimerais tellement retournée en Italie, pour pouvoir essayer de comprendre, mais je suis éxilée du pays, pour ma sécurité parait il... »

Elle baissa alors légèrement la tête a ses paroles. Elle n'était jamais allée aussi loin dans les explications de son passé, même envers Autumn. Non pour celle ci, et c'était la seule a qui elle s'était confiée, elle s'était contentée de lui dire que toute sa famille avait été tuée par la Mafia, dans son pays en Italie. Et que elle, elle avait courue sans se retourner. Silence. C'était un sujet très délicat pour Nightmare, a cause de sa culpabilité et du niveau auquel elle peut s'en vouloir. Vous ne pouvez même pas imaginé. Silence. Se passant une main dans ses cheveux fraichement teint en brun, elle releva ses yeux bleus et humides tel l'océan vers sa meilleure amie, un sourire gênée sur ses lèvres. Puis, posant son regard sur un point invisible, elle tenta d'évitée le moment embarassant en embarquant sur une toute autre conversation. Les vacances. Enfin, avec le comportement de Jesse, et le passé d'Autumn, ce n'était peut être pas la meilleure idée que venait d'avoir Nightmare. Tant pis, elle ferait tout pour qu'elle ne s'appercoit de rien. Silence. Elle avait l'air si heureuse de venir chez Nightmare pour les vacances. Souriant a son tour elle attendit que la belle blonde eut terminée pour prendre la parole a son tour.

« Bien sûr ! Ca m’changera des p’tites têtes d’ici. A longueur de journée, les voir se trémousser et rire aux éclats, ça en devient presque navrant et déprimant. Puis, c’est vrai que je n’ai pas vu Amy depuis un baille… »
« Smiley... Merci d'être ma meilleure amie. »

Laissons le monde a ses problèmes.

J'ai pas oublié (t'en fais pas Léa ><), je répondrais sûrement Vendredi après-midi ou encore dans le week-end. Encore désolée..

» AELYS et...qui voudra bien XD
» Faut bien bouffer.