Alexandra C. Newberry
Elève en 6ème Année à Serpentard
 Nombre de messages : 7
Age : 32
Date d'inscription : 20/12/2007
 |  Sujet: ANOTHER GIRL * (UC)  Jeu 20 Déc - 1:21 | |
| A LEXANDRA C HELSEA N EWBERRY  « J'ai la tête qui éclate, je voudrais seulement dormir, m'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir. Je sais pas si c'est la Terre qui tourne à l'envers, ou bien si c'est moi qui me fait du cinéma. Je cherche le soleil au milieu de ma nuit. J'ai plus envie de me battre, j'ai plus envie de courir, comme tous ces automates, que le vent peut détruire, comme des chateaux de cartes. Laissez moi me débattre, venez pas me secourir, venez plutôt m'abattre pour m'empêcher de souffrir. Le monde est Stone. » | |
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Alexandra C. Newberry
Elève en 6ème Année à Serpentard
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| | Sujet: Re: ANOTHER GIRL * (UC) Ven 21 Déc - 21:44 | |
| « Elle est morte Alexandra, c’est trop tard. »
Devant le corps inanimée d’une jeune femme, se trouvait une petite fille, blondinette avec de belle bouclettes, mais la joie de ne se lisait pas sur son visage bien au contraire. Elle pleurait à chaudes larmes, la mort de la jeune femme. Quelques instants plutôt, une voiture, un accident, et la jeune femme blonde s’était assoupie pour ne plus jamais se réveiller. Silence. Une femme, d’une quarantaine d’années, commença alors à la tirer par la manche, l’entraînant au loin, alors qu’on s’occupait de la dépouille. Seulement, Alexandra n’était pas d’accord. Ils n’avaient pas le droit de la séparer de sa mère, elle n’avait qu’elle. En effet son père, elle ne l’avait jamais vu, et d’ailleurs, elle ne connaissait même pas son nom. Mais tout cela n’avait aucune importance, pour la petite fille de six ans, qui après s’être débattue avec force, avait courue, pour prendre sa mère dans ses bras. Mêlant ses cheveux au sien, passant sa petite main sur sa joue froide. Elle pleurait la mort de la personne qu’elle aimait le plus au monde. S’essuyant les yeux, les adultes tentèrent de nouveau, de la séparer de sa mère, les repoussant avec violence, elle afficha un regard emplit de haine. Six ans, et devoir déjà affronter la perte de quelqu’un, et malheureusement, les malheurs ne feraient que s’enchaîner par la suite pour Alexandra. Mais à cet instant tout ce qui comptait pour la jeune Newberry, c’était de pouvoir dire au revoir à sa mère, de la serrer une dernière fois dans ses bras, et non pas qu’on lui arrache sans remords. Après tout, ce n’est pas elle qui conduisait la voiture, ce n’était pas elle qu’on devait punir.
« VOUS AVEZ PAS LE DROIT ! Maman… Maman je t’aime, je veux pas que tu partes, j’ai besoin de toi… Maman, s’il te plait… Pourquoi tu me laisses toute seule ? J’ai pas été sage, j’étais pas une gentille fille ? Maman… Pardon. »
Elle se retira alors doucement du corps de sa mère. Une vie s’achevait. Son bonheur était mort en même temps que sa mère. Cette voiture avait tout gâché, et malheureusement, ce n’était que le commencement, d’une suite sans fin. Le choc restait dur pour la jeune Newberry, qui a présent se retrouvait sans famille. Elle atterrit alors dans le premier orphelinat qui se trouvait près de la petite ville en Irlande ou elle avait vécue avec sa mère, les plus belles années de sa vie. Enfin. Silence. Son arrivée à l’orphelinat ne se fit pas des plus discrète. En effet, premier jour, première dispute. Alexandra qui s’était énormément renfermer, était devenue plus méchante, et avait adoptée une toute autre philosophie. Elle ne voulait plus être heureuse, et puis les gens autour d’elle ne méritaient pas l’once d’une gratitude de la part de la blonde. Elle s’était alors disputée avec une jeune fille qui lui reprochait de l’avoir regardée de haut, une certaine Ellen. Alexandra, qui n’était plus dans l’optique d’être gentille, avait attendue, écouté, puis elle avait frappée. Séparée en quelques secondes par la surveillante de l’orphelinat, elle fut tout de suite cataloguée comme une enfant difficile et de par ce fait, elle ne se fit jamais adoptée. Jouant toujours toute seule, avec une voiture, qu’elle faisait cogner dans divers obstacles, elle attirait souvent l’attention des couples souhaitant adoptée de par son allure de poupée de porcelaine, avec son teint pâle semblable a de la neige, et ses boucles blondes, parfaitement tracées. Des yeux bleu tel l’océan, et des lèvres fines. Alors ils faisaient tous la même chose, ils s’approchaient de la petite, s’agenouillant, car celle-ci était la plupart du temps assis par terre, puis il tentaient de commencer une conversation. Chose qui n’était pas du tout facile, avec Newberry, qui avait comme perdue la parole, a part pour être froide, même a un si jeune âge. Silence. Elle fixait alors les adultes, avec ce regard si mort, si vide de toute joie.
« Coucou, tu t’appelles comment ? Tu es drôlement jolie dis donc. »
« Alexandra. »
Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu’elle fut trop vieille, pour qu’on veuille encore l’adoptée. Et les années passèrent, encore et encore, mais rien, absolument rien ne se produisit de très intéressant dans la vie de cette âme morte, qui commençait sa descente aux enfers. Silence. Ainsi comment la vie d’Alexandra. Magnifique.
Sautons quelques années. La cérémonie de répartition.
Alexandra n'avait pas changée son caractère. Toujours aussi froide, toujours aussi distante, elle n'avait encore trouvée personne qui méritait d'être aimer, comme sa mère avait pu mériter son respect. Non. Personne. Enfin, le temps passait, et la jeune Newberry, qui avait fêté ses onze ans le 27.03 dernier, elle commencait a desesperer, de pouvoir partir de cet orphelinat avant sa majorité. Elle n'avait aucune chance qu'un couple ne veuille d'elle, et plus le temps passait, plus elle était amtiphatique. Pourtant, lorsqu'on la connaissait vraiment, on pouvait voir, qu'après tout ce n'était qu'une enfant qui n'avait pas eu de la chance durant sa vie. Sa bonne étoile n'avait jamais brillé. Elle s'était plongée alors dans la lecture, le seul endroit ou elle trouvait encore un peu de beauté dans ce monde si laid. Silence. Mais le jour de son départ arriva bien plus tot qu'elle n'aurait pu le penser, puisqu'elle recue une lettre de Poudlard, une école de sorcellerie quelques mois après son anniversaire. Elle allait partir, découvrir un autre univers, et cela n'avait pas de prix. Le coeur emplit de joie, elle règla tous les détails, et vers mi-Aout, elle se tira enfin. Liberté. Douce liberté. Elle découvrit alors l'endroit merveilleux qu'était le Chemin de Traverse, elle fut prise d'une passion aigue pour l'Allée des Embrumes. Tout, absolument tout était magnifique. L'Angleterre. Tellement plus interessant que l'Irlande. Silence. Premier Septembre, le jour J. Née d'une famille Moldu, comme il le disait si bien, elle n'avait jamais entendue parler de tout cet engouement, qui était au centre de toutes les conversations dans le train. Restant a l'écart, lorsqu'elle monta dans le Poudlard Express, elle remarqua qu'il n'y avait plus de place, mais qu'un compartiment n'était occupée que par une jeune brune, qui devait avoir le même âge qu'elle un peu près. Silence. Ouvrant avec désinvolture la porte, elle enfagea alors une conversation.
« C'est libre ? »
« Ouais. »
« Okey. Cool. »
Okey. Cool. L'expression favorite de la future verte et argent, lorsqu'elle se fiche de ce qu'on lui dit. Et la c'était en quelque sorte le cas, car il n'était pas du tout envisageable qu'elle aille chercher un autre compartiment, alors que celui ci avait de la place. Le début du voyage se passa plutôt silencieusement. Oui. C'était le mot. Mais, le vent souffla, et les deux jeunes filles commencèrent a parler, parler jusqu'a ne plus s'arrêter. Elle s'appelait Léa. Alexandra et Léa. Ca sonnait si bien. Elle parlèrent tout d'abord de l'école puis, Alexandra qui était bien plus innocente que Léa, posait des questions futiles, comme si elle pensait que le bonheur existait ou rien. C'était la première fois qu'elle s'ouvrait de nouveau depuis la mort de ses parents. Bizarrement, quelques minutes en la présence de Léa lui avait suffit pour qu'elle ouvre son coeur, qui avait tant saigné, et a qui elle n'avait jamais donner le soin de le guerrir. Silence. Un sourire. Un rire. Un fou rire. Parce que l'amitié est le plus beau des sentiments. Alors qu'elle sortait un livre pour commencer a lire, alors que Léa, elle, voulait dormir, elle vit celle ci lui tendre quelque chose, un collier, avec comme pendentif un L. Un sourire, elle le mit de suite a son cou, puis, elle qui n'avait pas grand chose, en ayant vécue a l'orphelinat, ne trouva rien d'autre que de lui offrit sa chaine, avec un coeur et son prénom gravée a l'interieur. Il était énormément important pour elle, et elle ne voyait pas qui d'autre le méritait plus que Léa.
« Tu crois qu'on sera dans la même maison. »
« Tout est relatif, mais ouais, y'as de forte chance. »
Plus de Okey. Cool. Léa et Alexandra, comme une chanson populaire qu'on oublie pas. Qui reste gravée au fil des années.
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