REQUIEM POUR UN RÊVE - Heinrish Mustang

Invité

HRP - Je t'aime.

Andreas – « NON, HEINRISH, NON ! »

Poussez dans le néant de la poussière, couché aux cotés de tonnes de cadavre, l’homme se frotta les yeux, il se hâta de se relever, mais sa jambe gauche lui interdisait l’action. Grimaçant, il fit face aux douleurs, et se releva. Cherchant du regard, Heinrish, il s’empressa de courir à ses cotés. Mais une fois que le mal est faible, et que le bien prend l’ordre, tout n’est que décadence. Tout explosait à ses cotés, des cris, des hurlements faisaient rage, mais rien ne pouvait l’arrêter, il était lancé dans sa course. Baissant furtivement les yeux au sol, il n’osait pas s’imaginer, lui couché inerte, il n’en avait pas le droit, et lui et Heinrish se devaient de rentrer en vainqueur chez eux. Pendants, des heures ils étaient en train de se battre, des sorts se lançaient de tout les cotés, et Andreas semblait être sûr de lui, peut être trop sûr. Il tourna la tête et lança un sourire à son meilleur ami qui ne semblait pas l’avoir remarquer. Derrière lui, une silhouette se dessina, et il se prit par derrière. Décadence. Il tomba sur le sol, la tête la première. Son nez explosa et son propre sang coulait sur la terre.

Andreas – « Relève toi ! »

Son esprit n’y arrivait pas, il voulait fermer les yeux. Partir, et en finir avec tout ceci. Mais ce n’était pas possible, d’une part parce que le combat n’était pas terminé, et de l’autre parce qu’il ne pouvait pas se permettre de mettre une fin à sa vie, sa vie de couple et d’homme marié. Pression sur les bras, il fit volte-face à l’homme qui s’apprêtait à lui jeter un sort, celui-ci fut dévié. Et il tapa sur l’épaule d’Heinrish qui se trouvait à ses cotés prêt à l’aider. Mais quand la chance n’est plus avec nous, et qu’encore une fois, tout n’est que décadence, il ne nous reste plus rien.

Aurors – « Mustang et Pravda. Il est trop tard pour vous. »

Andreas – « TA GUEULE, FILS DE PUTE ! »

Heinrish – « ANDREAS, NON ! »

A la renverse, les deux hommes venaient de s’écrouler sur le sol, de toutes ses forces, Andreas le frappait, il n’en sentait plus ses poings. Ils souffraient autant que lui, peut être plus. Une poussière affreuse se déversa dans ses yeux, et Andreas en perdit une fois de plus la vue. Secouant la tête, il se fit relever par un homme qu’il ne connaissait pas. Pris entre deux feux, l’homme lui montra du bout du doigt l’endroit ou se trouvait enchaîné Heinrish. Très vite, il comprit que c’était lui, ou son frère. Une jeune femme arriva. Bianca Mercado pensait Andreas, mais il n’était sûr de rien. Suivit de deux hommes, un certain Malacci et un certain Parker. Tout se déroula très vite. Andreas se sentit soulevé, et il fut envoyé contre un mur. Sa tête venait d’exploser, et ses yeux se fermaient. Troisième fois, décadence. A son réveil, tout était calme, le corps d’Heinrish avait disparu. Très vite il comprit que la soirée n’avait pas tourné comme il l’aurait souhaité.

Andreas – « Iranoe, je sors deux minutes, j’ai besoin de prendre l’air ! »

Iranoe – « D’accord. »

Derrière lui, il claqua la porte. Relevant le col de sa veste, il glissa ses mains dans ses poches, et se mit en route. Esquissant une grimace, son esprit ne cessait de lui rappeler cette soirée qui restait gravée dans sa mémoire. Après la disparition d’Heinrish, il n’avait cessé de se sentir coupable de sa perte. Il culpabilisait de jour en jour, après être passé au ministère pour être mis sous l’imperium, Andreas Pravda fut envoyé à Azkaban pour faux témoignage. Il ne voulait pas tout mettre sur le dos d’Heinrish, il n’en avait pas la force, et puis de toute façon Andreas savait très bien gérer sa vie, lui qui n’avait pas sa langue en poche, lui qui avait cette certaine haine qui lui rongeait le ventre depuis sa disparition. En bref, il ne se sentait plus à la hauteur du rôle qu’il possédait, il avait prit malgré lui succession est était devenu Chef des Mangemorts.

A l’angle d’une rue, il prit à gauche et ses pieds le conduisit tout droit au cimetière. Le lui de la bataille, le lieu ou il avait été … battu par des mages blancs. Toute cette rage qu’il possédait, il n’arrivait plus à la contenir. En courant, il se mit à hurler des mots obscènes et violents et ses poings partaient dans tout les sens. Il n’arrivait plus à gérer le cours de sa vie, à présent. Sans Heinrish, la vodka n’avait plus le même goût, et les cigarettes ne servaient à rien.

Invité

Cet envie, ce regard, ce souvenir, ce délice... Heinrish n'avait jamais réellement pensé que de tels liens pouvaient manqué. Non pas qu'il ne considérait pas Andreas Pravda comme un frère, mais, comment expliquer... C'était bien au delà des mots. Son sourire, son petit air protecteur avec cet envie de bien faire et ce sadisme jouissif... Heinrish avait le regard perdu dans l'âtre de la cheminée, un sourcil relevé. Les flammes crépitaient avec une beauté éclatante et cette couleur lui rappelait bon nombres de souvenirs plus ou moins importants pour son coeur. Nicholas semblait s'épuiser pour conserver son esprit en son corps. Heinrish gagnait en puissance chaque jour que dieu faisait. Pauvre Nicholas... D'un certain côté, il avait mal pour lui... Mais il n'avait pas trouvé de moyen d'éjecter l'âme de ce dernier pour l'enfermer dans une petite boîte pour l'insuffler à quelqu'un rendant la vie à Nicholas...

Heinrish cligna des yeux, puis, il se passa rapidement une main sur son visage, d'un air las. Il se sentait fatigué de devoir jouer le rôle de Nicholas à longuer de temps. Ce dernier ne cessait de lui dire qu'il n'avait qu'à pas prendre son corps, ce qui est tout à fait normal, mais Heinrish en avait eut besoin, et comme à son habitude, ce qu'il avait besoin, il le prenait. Pourquoi faire le contraire après tout, hein ? Néanmoins, ce qu'il avait négligé c'était le fait que les gens qu'il l'aimait était difficilement compréhensif avec ce nouvel accoutrement. Certes, il n'avait revu que Khâlina depuis tout ce temps, mais cette entrevue lui avait bien fait comprendre la situation. Et il savait qu'une chose, c'était le manque dans lequel il était lorsqu'il l'avait revu lui avait fait comme un sceau d'eau froide dans le visage. Un regard, un sourire, une sensation de chaleur, quelques mots doux... Retrouver Khâlina lui avait du plus grand bien, et en ce moment là, une profonde envie de retrouver Andreas s'était fait naître en lui... Quelques recherches faites à son sujet avec Nicholas au Ministère de la Magie, Heinrish avait trouvé de nombreux articles sur ce dernier relatant par bride ces 17 derniers années. Andreas avait été arreter et interroger par les membres du ministère en 1991... Remords. Il avait espéré que ce dernier l'est écouté... Mais non... Envoyé à Azkaban... Heinrish avait serré ses dents en lisant cela, une profonde colère l'ayant pris involontairement...

Il se leva doucement de son tabouret, lançant le parchemin dans les flammes qui faisaient doucement craquer le bois. Un leger sourire, Heinrish attrapa sa veste et sa baguette magique sur le bureau du manoir des Mustang, qui était resté desert et inoccupé depuis la mort de Elizabeth Mustang, sa mère, qu'il avait tué sans aucune vergogne dans les alentours des années 86-87. Un tour sur lui même, il transplana dans un leger volute de fumée noir, pour se retrouver dans une ruelle particulièrement sombre. Simple instinct. Tout ce qu'il avait pensé en transplanant, c'était à son cher ami, son frère, l'une des rares personnes à avoir la confiance de l'ancien chef des Mangemorts Anglais. Un regard vers la gauche, des bruits de pas... Un leger sourire se dessina sur ses lèvres, du moins sur celle de Nicholas, vu qu'il possédait un corps différent de celui qu'avait connu Andreas... Ce dernier approchait.

Heinrish, par Nicholas, leva la tête, observant ce dernier qui semblait particulièrement énervé. Ce qu'Andreas pouvait voir, c'était Nicholas Alvarez, le chef de la brigade magique. Andreas s'arreta rapidement, regardant le brigadier en chef de la BIM qui le toisait du regard avec un sourire. Puis, Heinrish s'exclama :

-

Alors, tu ne me reconnais pas ?

La voix de Nicholas s'était fait entendre. Ne laissant pas le temps à Andreas de répliquer, il ajouta :

Andreas, je ne te rappel rien ?

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Andreas pouvait le reconnaître qu'en un simple regard tellement le lien qui les unissait était fort et incompréhensible pour beaucoup de monde. Un regard complice, Heinrish lui fit un clin d'oeil, puis, avec un geste théâtral, il se passa une main devant le visage, et lorsque la main passait sur son visage, ce dernier prenait celui d'Heinrish. Sa main reprit le sens inverse, et le visage de Nicholas réapparut.

-

Nous devrions peut être nous retrouver au calme, tu ne crois pas ?

Silence. Un regard. Tant de chose. Un amour fraternelle beaucoup plus puissant que beaucoup de ses anciens sbires auraient aimé voir dans le regard de Mustang lorsque ce dernier posait ses yeux sur leur misérable corps. Un sourire se fit voir.

Me too.

REQUIEM POUR UN RÊVE - Heinrish Mustang 322925

Invité

HRP – Tonton, j’ai écris le RP dans la voiture. Mais vu que j’avais oublié ma carte SFR, je n’ai pas pu copier/coller les phrases de tes persos. Je t’aime.

Garde – « Andreas Ethan Pravda, visite. Droit de sortie, cinq minutes. »

Seul dans la tour la plus haute d’Azkaban, Andreas était couché sur un semblant de lit. Le garde restait inerte devant la porte. Au ralenti, un bruit de clef se fit entendre. Le trousseau s’écrasa au sol, et le maton le ramassa. Sur son lit, Ethan ne bougeait pas, des cinq minutes de la visite il s’en fichait éperdument. Il préférait rester couché comme une larve sur le sol.

Garde – « Cellule Six Mille Six Cent Soixante Cinq. Détenu Pravda, ouverture des portes magiques. »

Les clefs ne suffisaient donc pas ? Azkaban n’est pas Ben Nevis, et Ben Nevis n’est pas Azkaban. Les portes magiques s’ouvrirent et les clefs s’enfoncèrent dans la serrure. La barbe longue, les cheveux gras, et l’esprit ailleurs, l’homme se fit levé de force. Les mains derrière le dos, les chaînes qui le tenait semblaient rouillées et peu satisfaisantes.

Andreas – « Il me reste une minute, c’est ça ? »

L’optimisme n’était plus au rendez-vous. Depuis six ans, Andreas Pravda n’espérait plus rien de la vie, sur le bout des doigts il se voyait rester dans ce trou à rat, pour longtemps, trop longtemps. Sans savoir, sans y avoir même pensé c’était aujourd’hui l’anniversaire de sa femme, c’était donc pour cette raison qu’elle était présente ? Secouant la tête, l’homme se laissa emmener.

Dans le cimetière, tout était calme, probablement trop calme. A cet instant, il détourna la tête, il n’arrivait plus à contrôler ses gestes, sa voix, plus rien de son organisme n’arrivait à suivre. Andreas perdait le contrôle de sa vie, pour un homme, perdre le contrôle est la pire des choses. Lui qui calculait parfaitement tout, à présent il ne calculait plus rien. Ayez pitié de lui, pauvre chose. Inspirant, il ouvrit sa bouche. L’impression d’avoir avalé un oiseau, l’impression que cette bestiole lui mangeait les côtes de l’intérieur. La respiration saccadée, un homme se pointa devant lui. Il colla sur son visage un masque froid et dur, il semblait plus fort, mais ce n’était que du « semblant ». Sans dire un mot, il regardait l’homme, sa bouche se trouvait pâteuse et son cœur aurait bien voulu s’ordonner une pause. Pensant à Iranoe, il finit pas se dire qu’il n’avait pas le droit de se mettre dans de tel état, pour elle il devait se montrer fière et fort. C’est la vie... On souhaiterait tous avoir un autre voyage.

Iranoe – « Mon Amour. »

La jeune femme resta de marbre, elle n’osait pas toucher ce qui pouvait être son homme. Elle n’arrivait pas à reconnaître ses traits si salis par le temps. Andreas s’approcha d’elle, il aurait voulu l’embrasser, l’enlacer, lui faire l’amour, ici et tout de suite. Mais au lieu de ça, il se contenta de lui tourner le dos.

Andreas – « Andrea Pravda, retour en cellule. »

Elle n’avait pas le droit de venir ici, pour sa santé morale, elle ne pouvait pas se laisser abattre. Elle devait se montrer forte, très courageuse. Pour toutes ces raisons, Andreas s’arrêta et tourna la tête. Les yeux d’Iranoe étaient remplis de larmes.

Au Revoir Heinrish. Passant sa main dans ses cheveux, il aurait voulu lui faire des excuses, des excuses pour tout ce qu’il n’avait pas réussi à faire. Des excuses pour toutes ces aventures ratées. Mais … Il était trop tard, pour faire des excuses, Heinrish avait disparu de la circulation, du moins, c’était ce que l’homme pensait.

Nicholas – « … »

Heinrish – « … »

Andreas – « Faites des excuses. »

Il ne comprenait rien à la situation, par moment il avait l’air d’être un innocent, mais par habitude, Andreas Pravda préférait se montrer stupide que triste. A chacun sa façon de cacher les choses. L’homme en face de lui passa une main sur son visage à cet instant, Andreas Pravda tomba sur les genoux, il venait d’apercevoir Heinrish Mustang. Sa voix, ses traits, il pensait rêver. Mais tout ceci était bien réel.

Heinrish – « … »

Andreas – « Oui, mon frère. »

Non, vous n’êtes pas en train de planer. Le respect est la chose la plus important chez Andreas, et plus que tout au monde, il respecte son frère. Pour lui, il aurait pu faire n’importe quoi. Donner sa vie, perdre un membre, se suicider. Tout ça, pour l’amour d’un frère.

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