Tristan O'Bryan

I. RP.

Des poèmes, toujours des poèmes...
La végétation était massive dans les collines irlandaises. Le soleil d’été se faisait haut dans le ciel en cette belle après-midi. Il chauffait assez fort, éclairant toute la vallée de ses rayons.
Sur la colline la plus haute, parsemée de diverses fleurs sauvages, un garçon était étendu là.
Il ne bougeait plus... Mort ? Non. Simplement endormi. Pas le moindre souffle de vent ne venait déranger ce repos. Simplement le soleil avait laissé sa marque sur sa peau si pâle... L’individu était habillé simplement, sans artifices. Il était simple. A cet âge, on ne pourrait pas vraiment dire s’il était beau ou laid. Ce qu’on savait, c’était qu’il était différent.
Dans ce village d’Irlande, les gens causaient beaucoup. On avait beau essayer de leur fermer leur clapet, ils continuaient sans cesse à jacasser pour des broutilles. Bien sûr, ils ne savaient rien de ce qu’il se passait dans la grande maison, là haut, complètement dégagée du centre ville.

C’était la demeure des O’Bryan. Une famille riche. La famille était restreinte, un homme, une femme, un enfant.
Tristan n’était toujours pas rentré diner.
Huit heures passées, un grincement de porte se fit entendre dans la maison. La table de la cuisine avait été débarrassée depuis longtemps. Mais une gamelle attendait encore d’être réchauffée sur le feu. Une ravissante femme brune se posta devant l’entrée.

- Tristan ! Mon dieu où étais-tu ?
Tu as vu l’heure ?

Le garçon leva les yeux au ciel, dans une attitude toute désinvolte, puis répondit d’un ton qui se voulait agacé :

- Je me suis endormi, ça te va ?

N’attendant pas de réponses, il monta les marches de l’escalier menant à sa chambre. Une petite pièce, surchargée de broutilles, de magazines de musique, de papiers de bonbons et autres déchets. La mère avait du cesser de venir faire le ménage ici. Le lit était encore en bouchon, les rideaux n’étaient pas ouverts.
Tristan vira le petit tas de vêtements d’un coup de pied, de manière à parvenir à sa fenêtre. Il tira les rideaux bleus d’un coup sec, ouvrit la fenêtre à la volée. Puis laissa la pièce s’imprégner de l’air extérieur, se gorger de soleil. A cette heure ci, un léger vent venait caresser la chevelure du garçon. Il posa ses écrits en vrac sur son lit. Puis alla chercher sa guitare. Il se posa sur le rebord de la fenêtre, regardant l’horizon. Puis reporta son attention sur les cordes, essayant de jouer des airs qu’il connaissait.

Le lendemain matin, Tristan descendit tard prendre son petit déjeuner. Là, les deux parents le regardèrent, sans bouger. Ils paraissaient ravis. Sa mère lui tendit une lettre. Le garçon la lut d’un trait, sans ciller. Il comprenait parfaitement le sens de cette lettre, c’était une lettre de l’école de sorcellerie de Poudlard. Là où il irait faire ses études...

Bizarrement, le garçon n’était guère enchanté. Mais bon, il verrait bien là-bas. Rien n’était joué d’avance.
Lorsque le temps était venu d’embarquer dans le train pour se rendre à Poudlard, il ne fut pas triste en quittant ses parents. Il avait besoin de changement de toute façon. Il se sentait étouffer, même dans ses grands espaces irlandais qu’il connaissait tant. Justement, là était le souci. Il les connaissait trop. Pour un garçon comme Tristan, avide d’enrichissements, il lui fallait découvrir autre chose, d’autres horizons...
En route pour Poudlard, arrivé à destination il devait être réparti dans l’une des quatre maisons. Au choixpeau de décider laquelle conviendrait à l’âme du jeune O’Bryan.

Trois années. Oui, le jeune homme, était à présent âgé de quatorze ans. Il avait suivit avec toujours autant d’assiduité ses études. Restant à l’écart, ne se mettant pas en avant, préférant les livres et l’art à la gloire et au pouvoir... Il était beau, il avait un charme rebelle et mystérieux. Mais son asociabilité et son caractère de rêveur solitaire ne l’avait pas rendu docile auprès des jeunes gens. Tristan, le garçon triste. L’artiste bafoué au regard clair rempli de larmes. La mélancolie à l’état brut...

Côté physique, Tristan a hérité de la beauté de sa mère.
Il a un style bien spécial, une mode à lui. Bien sûr à Poudlard, il est vêtu comme tout le monde de la robe de sorcier habituelle. Mais dès qu’il en a la possibilité, il se détache de l’ordinaire, pour basculer dans l’originalité. Ses vêtements sont essentiellement composés de noir. Mais il y rajoute toujours une petite touche excentrique, du bleu tapant, du mauve,... Une petite note d’originalité, le côté Tristan quoi.
Il est assez grand, mais pas plus que la moyenne des jeunes de son âge. Ses cheveux sont d’un noir de jais. Il n’a pas vraiment de coiffure à proprement dire. Mais cette coupe lui va bien. Il parait sans cesse décoiffé, mais en restant élégant.
Ses yeux se prolongent légèrement en amande. L’iris est de couleur bleue nuit. Un bleu électrique, où s’assemblent la tiédeur d’une nuit d’été et la froideur d’une mer du nord...

Quoiqu’il en soit, c’était dans cet esprit qu’il entamerait sa quatrième année dans l’école de sorcellerie de Poudlard. Lieu de toutes les surprises, là où la magie opère en maître...

II. Concernant le personnage.

Qualités & défauts :

Tristan derrière ses airs de je m’en foutiste et de rebelle, est très doué à l’école. Bien qu’il ne soit pas acharné dans son travail, il réussit tout ce qu’il entreprend. Sa mère, pour le narguer, lui dit qu’on allait en faire un surdoué. Mais lui ne se voit pas du tout comme ces têtes d’ampoule. Non, lui est un garçon normal, simple. Enfin normal ? Pas tout à fait... C’est tout de même un sorcier, lui-même descendant d’une lignée de sorciers au sang pur. Il peut paraitre hautain à première vue. Sûrement du à son esprit rebelle... Mais il n’en est pas méchant pour autant. La vie l’a simplement rendu asocial.
Son paternel attache une grande importance à la pureté du sang, mais lui passe outre les préjugés. Il est tout de même fier et ne renie aucunement ses origines. Mais quiconque peut prouver qu’un sang-mêlé n’a pas les mêmes capacités magiques qu’un sang pur. Sans être totalement agnostique, il croit dur comme fer à ses principes. Et n’acquiesce pas à quelconque propos sans avoir été mis devant le fait accompli. Un brin têtu, oui. Mais davantage réfléchi. Il ne prend pas de décisions à la légère, mais préfère la réflexion avant de passer à l’action. Ce n’est pas un lâche pour autant. Simplement, autant réfléchir et analyser la situation avant de se jeter bêtement dans la gueule du loup...
Aussi, Tristan est un artiste passionné. Il apprécie l’art sous toutes ses formes. Il joue de la musique, lit énormément. Puis écrit, des poèmes surtout. Un éternel rêveur, il se plait à s’aventurer dans le domaine artistique. Tristan, l’âme enfermée dans une boite à musique...
Baguette Magique : 26,7 cm – bois d’Aubépine – poil de Licorne
Inventaire : Un appareil photo magique.
Famille :
Les O’Bryan ont une grande fortune. Sans être véritablement noble, ils ont une richesse leur permettant de ne pas être forcé à travailler. Le père, O’Bryan Cygnus, 50 ans, est plutôt connu dans le monde de la Magie, notamment du Ministère. Il les prend pour des imbéciles finis, mais n’altère en rien leur relation. De façon à pouvoir faire pression sur eux. En bon manipulateur, il fut bien entendu, lors de sa scolarité, à Serpentard.
Par contre, la mère, O’Bryan Galadrielle, 45 ans était beaucoup plus douce. Elle subissait les ordres de son mari, se plait à sa volonté sans rechigner. Elle était d’une beauté rare. La chevelure ébène, le regard bleuté, un véritable diamant brut. Elle aurait pu le quitter, mais une seule raison la retenait, son fils unique, Tristan. Pour rien au monde elle ne le laisserait. Son amour pour lui était incommensurable.

III. IRLment parlant.

Prénom IRL : Mon pseudo =)
Age IRL : 15
Points de vu sur le fofo : Il a l’air pas mal du tout.

La fiche est-elle terminée?

Oui, elle est terminée. ^^

Alors ce sera Serdaigle pour toi ^^

Quatrième année si tu as quatorse ans?

Merci =)

Oui exact ^^

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