Quand Harry rencontre Sally (Yon)

Une semaine que j'ai croisé cette fille. Une semaine que mes lèvres s'accrochent à son souvenir. Pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de le faire partir. Un truc m'a étonné. J'aurais juré lui avoir fait impression et pourtant. Pas vue depuis une semaine au serum. Il faudra que je revois ma façon de faire de la pub.

Mais ce n'est pas plus mal. Si jamais je la...

Ma langue passe sur mes lèvres par pur plaisir. Un frisson me traverse. Si jamais je la revois je sais que j'en tomberais amoureux. Peut-être pas tout de suite. Mais ça a déjà commencé. Je n'ai pas besoin de vodka pour qu'elle me mette le feu. Mais pas la peine de le lui montrer. Je dois continuer à maîtriser.

OMBRE-Bonsoir Mademoiselle.

Sourire charmeur. Je me pose à côté d'elle. C'est Kit qui fait le service ce soir. Les serveuses du Serum. Réputées dans tout Londres. Mais attention le premier que je prend à s'imaginer que mes filles sont des prostituées! Pas de ça sous mon nez. Sauf dans on bureau bien sûr.
La belle hongroise est particulièrement sex ce soir.
Je préfère l'attaquer le premier. Ca me permettra d'assurer ma défense. Et puis de toute façon j'ai toujours mon plan de rechange...juste au cas où...en dernier recour.

Il ne la voyait pas encore, mais elle le transperçait déjà du regard. Lorsqu’il posât ses yeux sur elle, elle penchât juste la tête sur le côté, un petit sourire aux lèvres. Juste le temps de le voir passer sa langue sur ses lèvres, et déjà elle détournait son regard, en mordillant la sienne. Pourquoi tourner le regard maintenant, tout simplement pour faire comme si le fait de le voir ne lui faisait ni chaud ni froid. Il ne fallait pas lui laisser penser que la partie était gagnée d’avance. Elle attendit simplement, elle savait qu’il viendrait vers elle, et un rictus animât son visage, alors qu’il s’installé a ses côté.

OMBRE-Bonsoir Mademoiselle.

Elle reposât son regard insondable dans le sien, un léger sourire sur les lèvres. Allait savoir pourquoi son cœur battait, certainement l’engouement que lui procuré leur affrontement, qu’il soit d’esprit ou de corps.

Erika – Bonsoirrr monsieur Winchesterrr. Je ne pensais pas vous trrrouver ici.

Mais bien sur. Difficile à croire, il devait bien se douter qu’elle n’était ici que pour une seule raison, le voir. Mais elle aimait faire durer le jeu entre eux, comme un prémisse a leur accomplissement. De plus il ne semblait pas y avoir de prétendante pour le moment, autant se jeter directement dans l’arène.

Erika – Puis je vous offrrrirrr un verrrre ? Pas de vodka bien surrr.

Elle laissât échapper un petit ricanement, taquinerie quand tu nous tient.

Elle détourne le regard.[hj:
ptdrrr puis il détourne
le regard cf cox XXD]. Mes lèvres prennent ce pli doux si inhabituel. Je
l'efface à l'instant. Etrange cette façon qu'elle a sans rien faire de me
donner du plaisir et l'instant d'après...

AMORTENTIA – Bonsoirrr monsieur Winchesterrr. Je ne pensais pas vous trrrouver ici.

OMBRE-Tiens donc...

Marrante cette fille. C'est un petit peu gros tout de même . Si tu n'avais pas envie de me revoir tu ne serais pas revenue.
Je la laisse lire en moi. Tu es venue jouer? Jouons.


AMORTENTIA– Puis je vous offrrrirrr un verrrre ? Pas de vodka bien surrr.

OMBRE-Pourtant je crois me souvenir que ça ne c'était pas trop mal passé la dernière fois...


Un sourcil relevé. Sourire charmeur. Pourtant je sens que je ne devrais pas jouer avec ce feu là.
18h05 au fait. Ne perdons pas les bonnes habitudes.
Je fais le point avec Kit rapidement. Bon journée comme toujours. Mon serum reste la boîte branchée par exellence.

OMBRE-Mets nous deux sang dragon Kit. Si je peux me permettre...

Il ne semblait pas vouloir la croire quand elle lui affirmait qu’elle ne pensait pas le trouver ici. Dans un sens, c’était vrai… Enfin, si elle avait bien espéré qu’il serait là, et elle était venu dans se but, mais il aurait tout aussi bien pu ne pas venir. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que c’était lui les gérants. Si elle l’avait su, elle n’aurait même pas pensé une seconde ne pas le trouver ici. Ses yeux balayaient le visage du jeune homme, et dans son regards bleu acier, elle pouvait lire jusqu’au fin fond de son âmes. Il était intéressé par elle, cela elle n’avait pas besoin de plus que son regard pour le savoir. La partie venait de débuter, et déjà elle sentait qu’elle allait s’annoncer animée.

OMBRE-Pourtant je crois me souvenir que ça ne c'était pas trop mal passé la dernière fois...

Ce sourire, il aurait fait fondre n’importe quel iceberg. Elle craquait litéralement, mais n’en montrât guère plus qu’un sourire. Ce petit jeu l’excitait, pourtant, elle savait qu’elle s’avançait en terrain miné. Les hommes, elle avait tiré un trait dessus depuis Grishka, et elle savait que cette histoire pouvait la mener bien plus loin que ce qu’elle ne le voulait. Pourtant, elle y aller, persuadé qu’arrivé à la limite, elle saurait se maintenir et ne pas la franchir. Elle le vit discuter avec la serveuse. Elle venait de comprendre qui il était et pourquoi elle le trouverait souvent ici.

OMBRE-Mets nous deux sang dragon Kit. Si je peux me permettre...

Elle l’observât un instant alors qu’il revenait s’installer auprès d’elle. Son regard se fit charmeur, et comme a son habitude, elle le regardât de haut en bas avant de reprendre la parole.

Erika – ET bien ! Vous m’aviez caché cette inforrrmation. Je comprrrends enfin pourrrquoi toute ses filles vous font les yeux doux… Cerrrtainement pourrr avoir des avantages en naturrre…

Pas une once de jalousie ne se fit sentir dans sa voix, elle chercher juste à le titiller. Un petit sourire alors que les verres arrivaient a destination. Elle prit le sien, en but une gorgée sans le lâcher des yeux. La soirée s’annonçait bonne… Du moins pour l’instant.

Cette façon qu'elle a de me regarder de haut en bas. Ca me rend presque fou d'elle. Si ça continue j'en arriverai au point de non retour. J'ai déjà été amoureux. Une fois. Il y a très longtemps. Lia Atkinson. Une sale petite prétentieuse. Tant mieux dans le fond. Ca m'a permis de comprendre un certain nombre de truc. Comme: ne pas se laisser prendre dans la toile.

Mais Erika est mille fois plus mûre. Plus habile. Plus dangereuse. Et moi je ne suis plus ce Yon Winchester là. J'ai de plus grandes aspirations. Et à ce jeu, c'est moi qui tisse la toile à chaque fois. Ma belle hongroise le sait. Et elle ne veut pas lâcher. Elle tisse de son côté elle aussi jusqu'à ce que les deux toiles se rejoignent enfin.

AMORTENTIA – ET bien ! Vous m’aviez caché cette inforrrmation.

OMBRE-J'ai racheté ce bar il y a même pas un an. J'y venais assez souvent et il se trouve que le gérant à mystérieusement disparu...Vous voyez: je ne vous cache rien.

Sourire. Elle note chaque chose sans s'en donner l'air. Comme moi inconsciemment.
Une gorgée.

AMORTENTIA- Je comprrrends enfin pourrrquoi toute ses filles vous font les yeux doux… Cerrrtainement pourrr avoir des avantages en naturrre…

OMBRE-Les yeux doux ça ne marche guère avec moi.', grand sourire en coin provocateur, 'et puis...je ne suis pas du genre à dispenser ce genre de service. En général c'est moi qui bénéficie des avantages...il faut savoir mener le jeu...', jeu dangereux d'ailleurs.

JET-Salut beau brun, tu parlais de moi?

Bridget! Bridget: j'allais dire oh non... mais en fait oh si! La blonde écervellée pose une main fraîchement manucurée sur mon épaule. Tiens la bimbo tombe bien. Je vais pouvoir me servir d'elle pour me prémunir de ma belle hongroise.

OMBRE-Mais bien sûr: il ne passe pas une seconde sans que je parle de toi! Tous les jours si ça te chante même, ' un ton volontairement moqueur mais Jet ne calcule rien, clin d'oeil à Erika et regard complice. L'Art et la manière de se payer la tête de Jet leçon numéro deux, ' tu sais ce qui me ferais vraiment plaisir chérie? Un deuxième sang dragon...'

Et voilà notre Bridget qui s'éloigne comme un petit toutou. Sans omettre une espèce de sourire forcé à l'intention d'Erika et un baiser sur les lèvres de son "beau brun". Je lui attrape le visage avec une douceur affectée et lui colle ma langue dans la bouche, plus attentif à Erika qu'au plaisir de ma blondasse. Je la repousse.

OMBRE-Allez dégages vas me chercher mon sang dragon.

Et en plus elle croit que je plaisante. Jet! Comment dire? Pas de cerveau mais un joli petit ***.
Quand même le cerveau ça manque.

OMBRE-J'ai racheté ce bar il y a même pas un an. J'y venais assez souvent et il se trouve que le gérant à mystérieusement disparu...Vous voyez: je ne vous cache rien.

Il avait disparut ? Elle ne pouvait qu’imaginer les circonstances de sa disparition. Elle le voyait bien faire ça, d’ailleurs se serait peut être lui qui le lui expliquerait. Pour l’instant ; elle était toute à la contemplation de sa personne, buvant quelques gorgées de son verre. Pas mauvais. C’était différents de la vodka, beaucoup moins fort, mais ce la lui réchauffait agréablement la gorge.

OMBRE-Les yeux doux ça ne marche guère avec moi. Et puis...je ne suis pas du genre à dispenser ce genre de service. En général c'est moi qui bénéficie des avantages...il faut savoir mener le jeu...

Elle lui adressât un sourire, s’apprêtant à répondre lorsqu’elle affichât une légère moue contrarié. Et voilà la blondasse qui se ramenait ses fesses. Décidemment ils ne pouvaient pas avoir une discussion entière sans qu’elle se pointe. Erika détournât le regard poussant un petit soupir exaspéré alors que misse je suis le centre de la terre prenait la parole.

JET-Salut beau brun, tu parlais de moi ?

Une main posée sur son épaule, Erika la dévisageait du regard, montrant son hostilité à son égard. « L’étrangleuse » la démangeait, collé a sa cuisse, elle n’avait qu’une envie, la faire taire quitte a se que se soit en lui coupant les cordes vocales au sens propre.

OMBRE-Mais bien sûr: il ne passe pas une seconde sans que je parle de toi! Tous les jours si ça te chante même, tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir chérie? Un deuxième sang dragon...

Erika qui avait détourné le regard, entendit la nuance de moquerie dans la voix de son acolyte. Elle reposât instinctivement le regard sur lui, et pus apercevoir le clin d’œil qu’il lui adressait. Elle eut un sourire en coin, se regard voulait tut dire. Elle serait bien entrée dans le jeu, pas besoin de grand-chose pour que la demoiselle ne comprenne rien à rien. Mais à cet instant, les yeux d’Erika s’endurcirent. La voilà cette… Sale pét***e qui se penchait vers lui pour déposer un baiser sur les lèvres. Cela aurait pu passer, mais maintenant c’était à lui de faire des siennes. Elle le vit attrapé le visage de la greluche, et l’embrasser langoureusement. La main d’Erika glissât ostensiblement vers son poignard, mais elle se stoppât alors qu’elle s’éloignait. Erika serrât les dents, n’écoutant même pas ce que Yon disait. Une seule chose voguait dans sa tête, un coin sombre, une gorge de blonde et l’étrangleuse qui siffle dans la nuit. Un petit sourire malsain apparut sur son visage. Elle reposât son regard sur lui, scrutant au plus profond du bleu glacial. Il s’offrait à elle deux possibilités. Elle choisit la première, l’indifférence, sans oublier une pointe de défi.

Erika – Essayez de fairrre sa avec moi et je vous arrrrache la langue.

Un petit mouvement de sourcil, elle sifflât la fin de son verre. Au moins quand l’autre conne reviendrait à la charge, elle devrait repartir pour lui servir un verre.

Sa main qui glisse sur sa cuisse. Dangereuse. Mais cela me fait tellement envie. Je me redresse. mes yeux caresses ses courbes remonte le long de sa gorge et la prennent au regard. Toujours ce sourire mesquin sur les lèvres. Il faut quand même que j'arrête de la fantasmer. Mais la consommer risquerait de me faire franchir le point de non retour.

AMORTENTIA – Essayez de fairrre sa avec moi et je vous arrrrache la langue.

OMBRE-Je suis sûr que vous ne diriez pas non...

Un battement de cils extra alongés. Le retour de Jet ma soubrette. N'exagerrons rien. Ca ferait trop soumis pour me plaire.

JET-Voilà comme tu l'aimes. Tu vois qu'on est fait l'un pour l'autre je connais tes goûts par coeur.

OMBRE-Oui oui. Mais je crois que tu as oublié Erika. Nous n'allons pas la laisser mourrir de soif...une si belle plante.

JET-Yon pourquoi j'ai toujours l'impression que tu fais des sous entendus bizarres? C'est comme l'autre fois quand j'en parlais avec Pam' et que...

Oui oui oui Jet... c'est très intéressant tout ça. Je me penche de sorte que, dans le dos de Jet, je lève les yeux au ciel l'air désespéré pour faire rire Erika.

JET-... et alors je lui disais que je ne comprenais jamais rien quand on me parle du temps. Tu crois que ça veut dire quelque chose?

OMBRE-Je crois que ce serait très mauvais pour le Serum si une de nos clientes mourraient de soif. Vas nous chercher une bouteille d'hydromel.

JET-Mais Yon...

Regard sombre. Elle s'exécute. De toute façon elle n'a jamais su reconnaître l'hydromel. Avec tout ce qu'il y avait dans la réserve elle en avait pour des heures et des heures. Des heures et des heures pour la jolie hongroise.

OMBRE-...pour en revenir à ma langue... si j'essayai de vous draguer je saurais me montrer autre plus...

Je prends une gorgée de sang dragon. Enfin bref...

OMBRE-...Mais bon...pas de ça entre nous n'est ce pas?

Sourire hautement charmeur et provocateur.

OMBRE-Je suis sûr que vous ne diriez pas non...

Un regard en coin qui signifiait qu’il se trompait peut être sur son compte. Ce n’était pas de ça qu’elle avait envie, un baiser sans passion qu’il distribuait à la moindre greluche qui passait. Elle ne voulait pas de ce qu’il offrait à toutes les autres. Le baiser qu’elle avait échangé avec lui il y avait de ça une semaine, n’avait rien à voir avec celui qu’il avait donné à la blondasse. Fade et sans saveur. Elle s’apprêtait à lui répondre, mais apparemment l’autre revenait se coller à lui telle une sangsue.

JET-Voilà comme tu l'aimes. Tu vois qu'on est fait l'un pour l'autre je connais tes goûts par coeur.

OMBRE-Oui oui. Mais je crois que tu as oublié Erika. Nous n'allons pas la laisser mourir de soif...une si belle plante.

Erika lui adressât un sourire empli de gratitude, mais voilà que l’autre se lançait dans un « bla bla bla » interminable. C’est marrant tiens, elle aurait presque pu écrire un livre : « Je suis blonde, je suis conne, et il ne me reste que quelques heures à vivre. ». Car oui, elle venait de s’inscrire sur la liste d’Erika et avait même l’immense honneur d’être en tête. La prochaine, se serait elle. Non pas a cause de sa proximité avec Yon. Bien sur que non. Enfin… Non. Simplement, la terre ne se porterait pas plus mal sans elle. L’observant d’un air exaspéré, elle remarquât Yon qui se penchait dans son dos, et qui semblait penser la même chose qu’elle. Et puis, après mure réflexion, c’est à elle qu’il faudrait arracher la langue. Elle rit silencieusement alors qu’il reprenait la parole.

OMBRE-Je crois que ce serait très mauvais pour le Serum si une de nos clientes mourraient de soif. Vas nous chercher une bouteille d'hydromel.

JET-Mais Yon...

Et voilà un petit toutou qui s’en va gentiment chercher la baballe, n’osant affronter le regard de son maître, car voilà ce qu’elle était… Erika la regardât s’éloigner, un sourire mesquin sur les lèvres, sa main glissant à travers son jean sur sa lame qui en mourrait déjà d’envie. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle se perde dans les fins fonds de la réserve, pour qu’ils aient le temps de discuter plus de deux minutes sans être interrompu.

OMBRE-...pour en revenir à ma langue... si j'essayai de vous draguer je saurais me montrer autre plus...

Elle reposât son regard sur lui, alors qu’il buvait une gorgée, et dans les yeux de la belle Hongroise, on pouvait lire une question : « Plus quoi ? Dit moi en plus ! »

OMBRE-...Mais bon...pas de ça entre nous n'est ce pas?

Elle se passât la langue sur la lèvre inférieure dans un geste sensuel. Elle rapprochât son tabouret du sien, se penchant lentement vers lui, une étrange lueur dans le regard, lui dévoilant au passage une partie de son décolleté.

Erika - Bien sur, pas de ça entre nous…

Elle lui sourit de façon provocatrice avant d’attraper son verre qui restait désespérément vide. Lui faisant les yeux doux, un sourire coquin sur les lèvres, elle demandât :

Erika – Combien de temps faut il attendre pour avoir un verre ici ? Si ça continu, j’irais boire mon verre chez moi… Ou bien chez le premier jeune homme qui me le proposera…

A nouveau, un mouvement de sourcil, charmeur, coquin, provocateur, l’invitant a pousser leur entrevue plus loin que la dernière fois.

Elle s'approche. Trop proche pour ne pas me laisser plonger dans son décolleté. Malgré moi mais pas trop tout de même. Ses lèvres auraient intérêt à ne pas m'approcher d'avantage si elles veulent retourner un jour à leur propriétaire.

AMORTENTIA - Bien sur, pas de ça entre nous…

Sourire en coin. Elle me fait les yeux doux. Trop doux pour ne pas cacher une tigresse. Mais celle là si je la veux il va falloir sortir mes meilleures armes. En fait ce n'est pas tant de l'avoir qui me soucie...C'est de la garder.
Enfin, n'allons pas trop vite en besogne. Voyons déjà ce que mademoiselle Amortentia a en rayon.

AMORTENTIA – Combien de temps faut il attendre pour avoir un verre ici ?

OMBRE- C'est marrant j'étais justement en train de me dire que Jet voulait vous voir mourrir de soif.

AMORTENTIA-Si ça continu, j’irais boire mon verre chez moi… Ou bien chez le premier jeune homme qui me le proposera…

Ainsi tu pousses le jeu jusque là ma belle. Sourire malicieux.

OMBRE-Je vous le déconseille ce n'est pas un endroit très bien fréquenté. Les hommes que vous croiserez ici n'auront pas la trempe, enfin, moi mis à part bien entendu mais je suis un homme très pris...

Petit air de rien. Toujours cet humour taquin. Je l'observe du coin de l'oeil en finissant mon verre.

OMBRE- Disons que si dans 30 minutes Jet n'est pas revenue je paye ma tournée...

Clin d'oeil et... Oooh mais qui voilà!!! Jeeeeeeeeeeeet. Avec une bouteille de cidre bouché de Clontarf Hill. Désespérant.

JET-J'ai rien trouvé de mieux je suis désolée.

Une petite moue appréciatrice (faussement évidement). Elle rougis. Il se peut bien qu'en fait je n'ai pas fait vérifier les réserves pour l'hydromel. On nous en demande rarement à vrai dire. Ca fera toujours l'occasion de faire l'inventaire.
Elle défroisse son uniforme. Regard torve à la superbe brune.

JET-Je trouve votre tenue extrêment indescente. C'est vrai on voit presque votre soutif (qui va s'en plaindre?) et puis le troisième bouton c'est passé de mode! Le noeud sur le nombril CA c'est hip! C'est même super green, pas vrai Yon? C'est pour ça qu'au serum toutes les filles portent leur chemisier comme ça! Faut être tendance, vivre avec son époque vous voyez: de quoi on aurait l'air?

OMBRE-Je ne savais pas que tu connaissais des mots comme "indescent" Jet...

Elle se met à macher son chewingum fraise-mandragore bryuamment. Ca lui donne l'air de réfléchir à quelque chose! L'idée me fait sourire.

JET-Il y a des tas de trucs que tu ignores sur moi Yon! Figure toi!

Je réprime une envie de pouffer. Bientôt elle va enrouler son chewingum autour de son doigt. Et dire que je l'ai engager parce qu'il n'y avait pas serveuse blonde au Veritaserum! Ca m'apprendra tiens!
Un coup d'oeil à l'heure.

OMBRE-Elle a mis moins de vingt minutes...

Petit regard entendu à Erika. Dommage ma belle.

JET-Qui? De quoi?

Je jette mon blouson sur mon épaule. La nuit est tombée. Petit sourire direction Mayfair Street.
Bien sûr je ne transplane pas...Ce serait trop bête: ma sublime assassine ne pourrait pas venir boire un verre chez moi ...

OMBRE-Je vous le déconseille ce n'est pas un endroit très bien fréquenté. Les hommes que vous croiserez ici n'auront pas la trempe, enfin, moi mis à part bien entendu mais je suis un homme très pris...

Très pris, voilà qui n’avait rien d’étonnant. Surtout pris par toutes ses filles qui lui couraient après, car pour un homme très occupé, c’était bizarre qu’il passe son temps au comptoir à siroter des verres. Un petit sourire, l’air de dire. Elle reposât son verre sur le comptoir.

Erika - Peut importe qu’ils soient fréquentable. Le tout, c’est le résultat pas vrai ?

Elle n’attendait aucune réponse. C’était plus de la provocation. Un petit clin d’œil ferait l’affaire.

OMBRE- Disons que si dans 30 minutes Jet n'est pas revenue je paye ma tournée...

Elle inclinât sa tête pour acquiescer. Si elle se pointait, elle signait son arrêt de mort toute seule. Erika prit une inspiration prête à réattaquer, mais… Oh grand désespoir, elle allait finir par lui sortir par les yeux. Erika fermât lentement les yeux, se mordant la lèvre pour tenter de calmer ses nerfs. Elle ne pouvait décemment pas lui trancher la gorge en public. Non se serait bien plus amusant de faire durer le plaisir, de la faire hurler comme jamais elle ne l’avait fait en simulant ses orgasmes, alors que se serait la belle Hongroise qui prendrait son pied. De plus dans ses mains, elle tenait une bouteille de cidre. Quelle cruche vraiment.

JET - J'ai rien trouvé de mieux je suis désolée.

Gna gna gna… Une paire de claque voilà ce qu’elle aurait mérité. Erika la vit rougir à la réaction de Yon. Etait elle a ce point aveugle pour ne pas remarquer qu’il se foutait de sa gueule ? Apparemment oui. Erika préférait regarder ailleurs que de rester a regarder se spectacle lamentable, mais elle sentit le regard de la blonde sur elle. Elle plantât ses pupilles noires dans ses yeux, alors qu’elle semblait la détailler du regard.

JET-Je trouve votre tenue extrêmement indécente. C'est vrai on voit presque votre soutif et puis le troisième bouton c'est passé de mode! Le nœud sur le nombril CA c'est hip! C'est même super green, pas vrai Yon? C'est pour ça qu'au serum toutes les filles portent leur chemisier comme ça! Faut être tendance, vivre avec son époque vous voyez: de quoi on aurait l'air?

Erika ne l’avait pas lâché une seconde. Son sang cognant a ses tempes. Il fallait qu’elle reste calme pour l’instant, mais ça, elle allait le lui faire avaler. Elle n’entendit même pas la remarque que lui fit Yon, son regard s’assombrissant peu à peu. C’est un peu comme dans les films de sérial killer a deux balles, ou la fille a le choix entre sortir vers la liberté, ou monter à l’étage ou elle est sure de se faire avoir. La blondasse venait de monter à l’étage, et bientôt elle connaîtrait l’art subtil d’Erika.

JET-Il y a des tas de trucs que tu ignores sur moi Yon! Figure-toi!

Erika se levât de son tabouret, venant se poster face à cette tâche qui la gênait tant. Elle la détaillât du regard, de haut en bas, et s’arrêtât sur son visage.

Erika – Et moi je trouve votre comportement très… Commerçant. J’aurais beaucoup à dire sur votre tenue. Si vous voulez un conseil, le rouge à lèvre rose c’est passé de date, plus personne ne le porte, hormis les prostitué qui orne le bas de votre rue. Le bleu sur les yeux vous donne un regard encore plus abruti que ce que vous ne l’êtes réellement. J’ai peut être l’air indécente, mais je préfère ça de loin à paraître vulgaire. Et puis, pensez-y à l’occasion, avoir un joli petit cul comme le votre, c’est bien, mais il faudrait penser à muscler un peu plus votre cerveau que vos fesses.

Une lueur de défi flambait dans son regard. Vas y répond moi, et tu ne passeras pas plus de deux jours en vie. Erika revint s’asseoir, et ne remarquât la présence de Yon que quelques secondes plus tard alors qu’il reprenait la parole. Cette abrutie lui avait presque fait oublier son but principal. Lui et elle, rien de plus.

OMBRE-Elle a mis moins de vingt minutes...
JET-Qui? De quoi ?

Erika lui adressât une petite moue déçue. Rien qu’une apparence, car il pouvait voir l’étincelle qu’elle avait dans les yeux. Elle le regardât se lever, l’observât à nouveau de haut en bas, savourant déjà la suite, et il sortit. Erika adressât un regard emplis de miellosité à la future morte. Un petit sourire, et elle se levait a son tour.

Erika – Et bien… Au plaisir de vous revoir Bridjet.

Tu parle, le plaisir, la belle Hongroise allait e prendre, certainement beaucoup plus que cette greluche. Un petit sourire mesquin apparut sur son viae avant qu'elle ne fasse volte face. Elle se retirât dans la nuit. Plus loin, elle apercevait encore la démarche de celui qui l’intéressait tant. Sans bruit, elle disparut, se fondant totalement dans la noirceur. La filature commençait, et ne se terminerait qu’une fois à l’intérieur de son appartement.