SMILEY *

Invité

« AUTUMN JUNE PERKINS »
Do you like mashmallows ?

« Question existentielle, qui ne veut absolument rien dire. C’est ironique, sachez le. Car mon corps et mon âme ne sont fait qu’à partir de ses sentiments. Vous saurez qu’on ne me connaît pas réellement, que je me cache derrière des expressions bidon et des manies incessantes. Vous saurez aussi que je ne suis rien qu’à part un immense sourire. Ouais, un sourire court sur patte, qui ne fait que vous narguer et vous influencer à longueur de journée. Vous me haïssez, mais au plus profond de vous-même, vous savez que jamais vous ne pourrez m’atteindre. Avouez aussi que vous m’admirez, parce que je suis différente de vous. Je ne baigne pas dans votre médiocrité, et vous m’enviez tellement que votre jalousie m’inspire. Ca vous étonne, pas vrai ? Je sais. Ne retenez qu’une chose de moi, qu’un seul souvenir ; celui d’une fille que se fout carrément de votre poire depuis le commencement. Smiley. »

PERFECT STYLE, PERFECT SMILE, PERFCECT TIME, PERFECT LIES.

« Johny est partit, et j'attends Pete qui me ramènera. Jack s'est fait la malle, et c'est tant mieux pour moi. Pendant que j'embrasse Orlando, j'entends Jesse me murmurer quelque chose. Et pendant que je fantasme sur Brad, c'est au tour de Matt de me dire que je suis la femme de sa vie. Quant à Georges, n'en parlons pas, il appelle dix fois par jour pour savoir comment je vais. Vous voyez, c'est si facile de mentir, que même vous, vous en êtes capable. Il est temps de vous dire que tout n'est qu'apparence, et qu'au fond, la vérité vous sera dévoilée une fois que vous aurez posé votre foutu corps sur votre lit de mort. C'est parfait, tout est parfait, alors arrêtons le massacre. La vie est belle, les oiseaux chantent, et ça me ferait réellemet plaisir que vous chantiez mon nom. Autumn, Autumn. Beautiful Autumn. »

Invité

ONCE UPON A TIME !
Quand t'es seule, le plus important, c'est ta survie.

« 10h22, heure de sa mort. Notez. »

Un hôpital comme les autres, qui fera que le destin d’une enfant changera en tout point. Une chambre étroite, peinte en blanc et bleu pâle, à l’odeur nauséabonde de naphtaline. Le genre d’odeur qui vous reste au nez pendant des jours, qui envahit vos vêtements et, ensuite, prend part de votre maison. Une femme était allongée sur le lit blanc, en plus des « bip, bip » sonores, on pouvait voir qu’elle ne respirait plus. Les médecins l’entouraient, un d’entre eux notait quelque chose, mais l’atmosphère était des plus lugubres. Certains baissaient la tête comme s’ils venaient d’échouer, d’autres se grattaient le menton, puis certains étaient partis sous le coup de l’émotion. Pas un mot de plus, pas un mot de moins, le silence s’interposa entre les différentes personnes. Un silence tordant, mais qui ne tarda pas à s’enfuir au galop. Une petite fille, à peine plus haute que trois pommes, fit son entrée dans la salle, courrant à toute vitesse. On en concluait que cette femme étendue sur le lit faisait partit de sa famille. La surprise fut générale, les médecins la regardaient tous d’un œil presque compatissant. Mais la petite ne savait pas, elle courrait toujours, le sourire aux lèvres. Elle vint près de sa mère, lui prenant la main pour la serrer contre elle. Elle était froide, glaciale. La petite contempla la femme pendant quelques secondes, jusqu’à se retourner vers les médecins. L’un d’entre eux lui prit la main et l’emmena à l’extérieur. Mais elle ne voulait pas, non, il était impossible qu’elle parte et qu’elle laisse sa mère toute seule. Ils voulaient lui faire du mal, elle en était sûre. La petite fille se débattit de plus belle, essayant de lutter contre ce grand homme au crâne dégarni. Elle avait beau hurler, mais ça n’empêchait pas le fait qu’elle ne voyait plus sa mère.

« MAMAN ! MAMAN ! MAMAN DIT LEUR QUE TU VAS BIEN ! QU'ILS NE DOIVENT PAS FAIRE CA ! MAMAN... »

L’homme l’enferma dans une pièce avec lui, et d’un geste chaleureux, il vint poser une main sur son visage humide. La petite fillette semblait dégoûtée, tremblante de partout. Il lui était impossible de dire quoique ce soit, trop emportée par l’émotion. Elle était consciente de ce qu’il se passait, et c’était un énorme progrès. Le médecin lui disait milles et une consolations, mais rien ne l’atteignait. Sa mère était partie, sa mère n’était plus de ce monde et elle n’avait pas eut le temps de lui dire Adieu. Sa mère s’était enfuit, elle était à présent dans l’haut de-là. Impossible, ce n’était pas vrai. La vérité, c’était que sa mère était tout simplement malade. Non, non ! La mort n’avait emporté personne, la jeune brune ne voulait pas y croire, pas maintenant en tout cas. Stop. Ca suffisait pour le moment, elle semblait calmée. Le médecin prit sa main, toujours aussi tremblante, et la fit sortir de la pièce sombre. Il l’emmenait dire au revoir à sa mère, à celle qui avait été son modèle et qui le restera toujours. Il l’emmenait lui dire au revoir, parce que les Adieux n’existent pas. Des foutaises. La petite fille resta seule un instant, assise sur le lit, contemplant la femme qui y était allongée. Sa main dans la sienne, elle pleurait à chaude larme, et ne parlait pas. Elle ne faisait aucun signe de vie, c’est à peine si elle osait respirer. Les médecins allaient revenir dans une dizaine de minutes. Mais ce n’était pas assez, pour elle. Il lui fallait sa mère durant toute sa vie entière, il fallait qu’elle reste, qu’elle résiste, qu’elle revienne… Mais rien. La fillette semblait attendre l’improbable, toujours sans un mot. Elle se décida à parler au bout de cinq minutes à peine, résistant contre les larmes qui perlaient le long de ses joues blanchâtres.

« Je t’aime, Maman… Si maintenant tu es un Ange, je veux en être un aussi. Je veux être un Ange blanc, avec des ailes magnifiques comme tu as. Maman ? Réponds Maman, je t’en voudrais pas si tu as fais semblant dvant les Hommes en blancs. Je t’en veux pas, Maman ! Dis quelque chose, un truc, n’importe lequel. Je t’en supplie…Mum… »

Personne ne répondait, à part l’écho qu’exerçait sa voix dans la pièce. Elle était toute seule, et là, elle prenait conscience que ça allait influencer le restant de ses jours. D’un geste mécanique, la fillette ferma les yeux de sa mère, déposant sur sa joue un baiser volé qui lui fit ressentir une drôle de sensation. Elle sortit en traînant les pieds, lentement, le visage toujours aussi humide et pâle. A présent, elle s’était mise à fuir. Fuir cet hôpital, ces gens, cette réalité. C’était dur à croire, certes, mais cette fillette de Six Ans venait de vivre le moment le plus atroce, et à partir de là, elle ne connut que le malheur. Elle avait à supporter celui des autres, et le sien en prime. Vous n’osez peut être pas le croire, mais c’est sur ses épaules qu’allait reposer la vie d’un homme : son père. Un maniaco-dépressif incapable de dire un mot, prêt à mourir pour n’importe quel chantage émotionnel. En plus d’être mal dans sa peau, il mettait la fillette mal à l’aise. Mais ça, c’est une autre histoire… Cette petite fille répond au nom d’Autumn. Souvent raccourcit à Smiley depuis sa plus tendre enfance. Elle avait prit goût à ce surnom des plus jovial, mais était incapable de l’exprimer. A l’âge de huit ans, la petite fille s’enferma dans un mutisme infernal. Elle ne parlait plus, faisait semblant de ne plus entendre. Elle ne mangeait presque plus et son surnom devenait superficiel. Plus aucun sourire, plus aucun rire. Depuis la mort de sa mère, la jeune fille n’était plus que l’ombre d’elle-même. Ca vous paraît étonnant pour une fille de Huit ans ? C’est vrai. Mais elle en avait tellement vécut qu’elle était au dessus de tout le monde, elle était capable de faire preuve de maturité et de savoir-faire, même à cet âge là. Depuis que sa mère était partit, elle devait s’occuper de la maison, faire les corvées et s’assurer de la santé de son père et de sa petite sœur. Ajoutez à ça les études, et vous verrez qu’elle a gagné le gros lot.

« Sors les poubelles, Autumn. »

« Après le bain de Maddy, d’accord ? »

« Non, pas question. Tout de suite ! »

« Mais… »

« SORS MOI CES FICHUES POUBELLES, AUTUMN ! »

Waw. Ca, c’était du cash. Sérieusement, vous pensez réellement que c’est l’attitude qu’un père reconnaissant devait avoir envers sa progéniture ? J’en doute. Autumn n’était là que pour faire la femme au foyer de remplacement, et ces dans ces moments là qu’elle regrettait le plus sa mère. Elle au moins, elle savait ce que c’était que le respect. Elle savait aussi tout faire en même temps sans que les cris aient à résonner dans la maison, et c’était le plus admirable. Ca devenait lassant pour la jeune Perkins. Endosser ce genre de responsabilités à son âge, c’était carrément au dessus de ses forces. Pas un mot, il fallait qu’elle obéisse. Pas seulement pour elle, mais aussi pour sa petite sœur. Autumn se mettait en quelque sorte à sa place : ne jamais avoir connut sa mère et se retrouver à être materner par sa propre sœur, c’était pas vraiment l’idéal. Mais elle était encore jeune, elle n’avait que Quatre ans et elle ne pouvait pas comprendre ce qui se tramait devant elle. Donc, la jeune fille prit son courage à deux mains et sortit les poubelles, comme il était convenu. Je sais ce que vous pensez, qu’Autumn n’avait pas besoin d’obéir. Mas si, car son père était capable du meilleur, mais du pire aussi. Il était allé jusqu’à la violence, et ça, elle ne voulait pas que ça se répercute sur Maddy. Ces cicatrices, elle ne voulait pas qu’il y ait les même sur le corps de la petite fille. Non, rien de tout ça n’aurait pu la faire changer d’avis. Sa vie, à présent, c’était un énorme échec. Une médiocrité à n’en plus finir, et une enfance totalement gâchée par un homme répugnant, prêt à tous les sévices pour oublier son malheur. Autumn, la belle Autumn, ne rêvait que du prince charmant et de son carrosse doré. Mais la jolie Cendrillon se rendra vite à l’évidence : elle ne pouvait compter que sur elle pour s’en sortir. Pour fuir ce cercle vicieux. Pas de cheval blanc, pas de prince, pas de conte. Mais un coup de pouce du destin n’était pas de refus…

Invité

HAPPY ENDING ! HAPPY ENDING ! HAPPY ENDING !
On s'écriait ça dans la fureur du jour, en attendant patiemment que la nuit revienne.

La magie. Un court instant, on croit que c’est un rêve, mais d’un coup, tout s’explique. Il n’y avait pas à chercher plus loin : Autumn était bien différente. Elle avait hérité des pouvoirs de sa mère, et était destinée à entrer dans un monde qui n’était pas le sien. Tout quitter d’une minute à l’autre ? Ce n’était pas envisageable. En aucun cas elle ne pouvait laisser sa famille, mais elle y était contrainte. Instinct de survie, quand tu nous tient. La voilà, la solution à tous ses problèmes. Il fallait qu’elle parte, qu’elle s’enfuie dans un monde lointain. Ce monde magique où les atrocités sont éphémères, et où tout se règle d’un coup de baguette magique. Pourquoi, comment, Autumn ne le savait pas. Mais le fait était là : elle allait partir, et ne reviendrait que très rarement. Le seul obstacle qu’elle pouvait rencontrer, c’était son père. Pour lui, il était hors de question qu’elle se fasse la malle. I avait tenu le secret si longtemps que ses espoirs e pouvaient s’envolés. Il le savait, il savait qu’elle était différente. Mais ce père indigne faisait tout pour la faire culpabiliser. Quitte à ce qu’elle y laisse son propre bonheur, hors de question qu’il reprenne ses responsabilités de père. Alors il a fallut se battre pendants des mois et des mois, en espérant doucement qu’il changerait d’avis. Autumn avait reçut des dizaines et des dizaines de lettres venant d’un certain « Poudlard », mais son père lui interdisait de les lire. Combien de fois elle a essayé, combien de fois elle a dû abandonner car il devenait trop violent ? Des tonnes. Cendrillon abandonna très vite l’idée d’aller là bas, de vivre de son don. Il fallait être lucide : partir lui était impossible, et Maddy ne pouvait pas rester seule avec son père. Non, il ne fallait pas qu’elle vive le même Enfer qu’Autumn. Les jours passèrent, laissant la préadolescente dans un état fulgurant. Elle se sentait mal, ne voulait plus rien faire à part obéir. La jeune fille n’avait plus la force de rien, même plus de se battre… Mais le destin sonna encore une fois à sa porte, d’une manière plus que violente. La mort de Maddy. Un jour de Décembre, Autumn avait dû s’absenter. En rentrant, elle avait remarqué le comportement bizarre de sa petite sœur. Quelques jours plus tard, elle fut retrouvée morte. Ni de pourquoi, ni de comment, en fait, aucune réponse n’était à la disposition de la jeune Perkins. Rien, un énorme vide qui la faisait douter d’avantage. Elle avait perdu sa raison de vivre, le pourquoi du comment. Autumn ne pouvait pas resté dans cette maison, avec cet homme devenu complètement fou et ces souvenirs qui ne faisaient que la rendre de plus en plus mal. Pas le temps d’expliquer, elle avait donné de ses nouvelles à sa « tutrice », la meilleure maie de sa mère. Margaret Sunrise, une femme extraordinaire. Autumn avait prit ses clics et ses clacs et était partit. Le conte de fée prenait de l’allure, à présent.

« Tu verras, tu seras bien là bas. Les gens seront différents et tu apprendras à vivre dans un monde meilleur. Ta vie commence ici, d’accord ? »

Aucune réponse. Le changement était radical. Autre environnement, autre mentalité, autre souffrance et autre apparence. Adieu les cheveux bruns, la jeune Autumn était devenue blonde platine. Un hommage à sa mère et Maddy, certainement. Poudlard, Poudlard. A présent, ce nom hantait ses nuits. Elle l’imaginait, elle se voyait déjà là bas, loin de toute fatalité. Margaret avait eut raison en disant qu’à présent, sa vie ne faisait que commencer. Car maintenant, elle savait ce qu’était le bonheur. Celui qu’elle n’avait ressentit qu’en présence de sa mère. Celui d’une petite fille qui nage dans la joie et qui ne sourit pas pour faire semblant. Difficile à croire, mais elle s’était habitué à cette nouvelle routine. Elle avait visité de nombreux lieux en compagnie de sa tutrice, et était même allé au Chemin de Traverse pour acheter les fournitures scolaires. Sur ce plan là, ça ne changeait pas réellement des écoles moldues. Parfois, la jeune Perkins imaginait ce que devait ressentir son père. Etre tout seul, sans travail, sans bonheur, sans rien… Une once de culpabilité qui disparaissait rapidement quand elle repensait à ces marques sur son corps. Certes, il ne méritait pas autant de malheur, mais au fond, il n’avait que ce qu’il méritait. Vous pensez qu’elle avait de quoi se sentir fautive ? Sachez qu’elle aussi le pensait, mais elle ne s’étendait que très rarement sur ce sujet là. Les seules fois où elle en parlait, c’était avec sa tutrice. Et là, l’émotion reprenait le dessus, se mêlant aux questions embarrassantes que Margaret posaient. Autumn n’avait jamais rien dit, et c‘était promis de ne rien révéler sur ce qui s’était passé durant toutes ces années. Elle aimait son père, mais pas ce qu’il était devenu…

« Ton père te manque ? »

« Non. »

« C’est normal, après tout ce que tu as subit. Si tu as besoin d’en parler, je… »

« Non. »

Aucun commentaire, elle s’arrêtait toujours au basique. Sur ce côté là, elle était plutôt du genre silencieuse et imprécise. Elle, elle préférait parler de musique et de tout ce qui intéresse une jeune fille de son âge. C’était typique, non ? De toute façon, qui voudrait s’attarder sur des futilités qui appartiennent au passé ? Personne. Le cas d’Autumn était très spécial, elle donnait suffisant de fil à retordre à sa tutrice pour que celle-ci perde les pédales. Son mauvais caractère suivit de sa capacité à être trop exigeante envers elle-même faisait que Margaret ne pouvait plus la supporter, même si au fond d’elle, elle l’aimait énormément. Celle-ci fut bien contente quand la jeune Perkins arriva à la voie 9 ¾ . Bon, d’accord… Pour tout avouer, quelques larmes ont été versées, mais rien de bien méchant. De son côté, Autumn avait simplement sourit et dit quelque chose, et elle était partie. La petite blonde n’est pas quelqu’un qui aime montrer ce qu’elle ressent, et surtout moins devant les gens en qui elle avait confiance et pour lesquels elle ressentait ne serait-ce qu’une once d’affection. Mais passons, là n’est pas la question. Le Poudlard Express n’avait pas déçue notre Autumn nationale. La jeune Anglaise avait même était satisfaite dans le sens où s’était exactement comme elle l’avait imaginer : les bonbons, le bruit de vapeur, les sifflements, ect. Elle commençait d’avantage à apprécier les élèves, parce qu’avec eux, on ne s’ennuyait pas. La jeune Perkins était devenue une admiratrice de leurs histoires de cœur, ne manquant aucun épisode de ce spectacle très instructif. Elle avait même eut une idée pas mal marrante. Faire une série télévisée qui résumerait tout les potins et les rumeurs. Non, c’était vraiment drôle de tous les voir se prendre le choux pour quasiment rien. Un élève qui perd sa petite amie dans le Poudlard Express car elle l’a trompé, c’était passionnant ! Ca occupait pendant le voyage, en tout cas. Surtout quand le garçon en question était dans le compartiment n°15, celui d’Autumn.

« Une de perdue, dix de retrouvées mec ! »

« Lâche moi idiot, j’en retrouverais pas des filles comme elle. »

« Arrêtes, y’a beaucoup plus jolie à Poudlard. »

« Ferme là. »

Passionnant. Et dire qu’elle avait dû supporter ces foutaises pendant des heures et des heures ! Mais le plus surprenant n’était pas là, c’était surtout la rivalité entre les différentes « maisons » (elle ne savait rien d’elles, pour l’instant, et ne comprenait même pas ce terme). Ils se haïssaient, ne pouvaient pas se voir en peinture et se gâchaient la vie en permanence. Viens par là, que je t’insulte et que je t’abaisse plus bas que terre. C’était amusant, on se serait crut dans un zoo remplis de singes surexcités. Mais ça avait le mérite de l’avoir fait rire, la jeune Autumn. Vers le soir, ils étaient arrivés à la gare près de Poudlard. Ah, Poudlard. D’ici, elle voyait déjà son immense silhouette et ses lumières apaisantes. Elle n’était plus qu’à quelques secondes du rêve. Patience.

Invité

APOLOGIZE.
La vie est un éternel recommencement.

Poudlard, Poudlard, Ô Grand Poudlard. La vie là bas état extraordinaire. Autumn était le genre de fille à se donner au maximum pour être la meilleure, et ça dans tous les domaines. En cours, c’était le genre d’élève appliquée et persévérante : elle détestait l’échec et le déteste toujours autant… Elle a été la chouchoute de plusieurs professeurs, et c’est le genre de chose qu’elle apprécie énormément : être au dessus de tout le monde. Bon, à part ça, rien d’extraordinaire à signaler au niveau scolaire. Elle a eut de très bonnes notes, comme des moins bonnes, et était l’une des meilleures élèves de sa maison. D’accord, c’était une vraie teigne et est de pire en pire, mais c’est ce qui fait tout son charme, non ? Elle est aussi réputée pour ses beuglantes à tire-larigot et pour son caractère bien trempé, mais ça ne fait pas d’elle quelqu’un de mal aimé. Bien au contraire, c’est là bas qu’elle fit la connaissance d’une fille. Une fille qui deviendra vite sa meilleure amie – tant par leurs points communs que par leurs différences de caractère. Poudlard, Poudlard. Ô Grand Poudlard. Si vous saviez à quel point ce château est mystérieux. Il renferme des secrets tous plus étranges les uns que les autres, mais Autumn en connaît la plupart. Bien entendu, quand on y met les pieds pour la première fois, ça fait tout bizarre. On se perd facilement, on se fait remarqué à cause des retards et il est difficile de savoir en quoi consistent les cours du jour. Mais elle ne paniquait pas. Regardez là aujourd’hui ; même en Septième Année, elle réussit encore à s’y perdre avec tous les passages et tous les couloirs. C’était certain à présent ; cette période de sa vie allait être la plus magique.

« Smiley ! J’ai un cadeau pour toi ! Puisque c’est Noël et qu’on reste toutes les deux comme des paumées ici, j’ai décidé que ce jour serait le plus merveilleux au monde. »

« Waouh, et dire que je pensais que le jour le plus merveilleux au monde était celui où tu m’avais emprunté mon crayon. »

« Bon, ok. Alors, aujourd’hui sera le deuxième jour le plus merveilleux au monde. De quoi t’as toujours rêvé, ma Smiley ? »

« Nothing. »

« J’vois que t’es pas d’humeur, alors on va arrêté les devinettes. »

« J’aimerais bien. Il est une heure du matin, et tu vois, je suis plutôt du genre couche tard… Mais pas réveil tôt. »

« Roh, Blondie ! »

« La prochaine fois que tu m’appelles Blondie, je… »

« Moi aussi je t’aime ! »

Comment ne pas résister à cette petite bouille brune ? L’excuser, il n’y avait que ça à faire. Puis Autumn avait l’habitude d’être réveillée à une telle heure, surtout avec la belle brunette. On s’y fait très vite à la longue. Le temps d’un sourire, la jeune Perkins oublia l’heure et se laissa guider. C’était Noël, en pleine vacance, et elle aurait tout le temps de faire la marmotte. Son amie lui tendit alors un paquet aux couleurs fushia et bleu, un paquet assez petit et qui produisait des ploc ! à chaque fois qu’on le bougeait. Pas une seconde à perdre, elle se baissa et fourra sa main en dessous de son lit, puis en retira un paquet d’à peu près la même taille. A priori, elles avaient eut la même idée. La jeune blonde le tendit à sa meilleure amie, jusqu’à sourire de plus belle. Les mains tremblantes, les paupières lourdes, elle s’attarda sur son cadeau et l’ouvrit en quelques secondes, prenant soin de ne pas abîmer le papier cadeau. Elle détestait le gâchis. Autumn sortit une petite boîte doré du paquet, identique à celle que venait de sortir son amie. Elle l’ouvrit délicatement, jusqu’à découvrir un pendentif. Superbe, et qui plus est, à son goût. C’était rare qu’on sache ce que la jeune femme appréciait, il faut dire qu’elle était plutôt difficile. Mais ce pendentif assortis à la chaîne était tout simplement magnifique. Il représentait un sourire en or dans un rond semblable à une tête. La chaîne aussi était en or… Tout comme la boîte. C’est les larmes aux yeux que cette soirée continua. Nuit fabuleuse, même si elle détestait toute sorte de fête identique à Noël. Anniversaire, Pâques, Saint Valentin… Tout ça la mettait de mauvaise humeur, mais là, c’était différent. En tout point.

Amour rime avec toujours ? Parlons en un peu, car ça a été une étape à franchir pour la jeune Cendrillon. Elle a connut des désillusions, voir pratiquement que ça. Les seules relations qu’elle a eut, bien que très rares, étaient le plus souvent de courtes durées. Mis à part son dernier petit ami qui a tenu le coup cinq mois sans agoniser. Tout compte fait, il est allé voir ailleurs…Soit disant parce qu’elle était trop distante. Jack, Bryan, Tom, Peter. Oh, ils sont à peu près tous passés par la petite blonde. C’est le genre de fille qu’on prend facilement au piège par les sentiments. Elle se laisse avoir, et se prête trop vite au jeu. Bon, faut dire qu’elle est aussi du genre à jouer dans la cour des mauvais garçons… Et donc, résultat du topo : elle souffre. Mais pour sa septième Année, elle compte bien mettre ses relations amoureuses entre parenthèse. Les études avant tout, n’est-ce pas ? Smiley est consciente qu’elle a du potentiel et ne laissera pas, une fois de plus, filer sa chance. Il n’est pas question de ne pas profiter de cette dernière année, non. Juste qu’il faudrait attendre un peu moins d’elle… Mais passons, nous ne sommes pas encore à cette étape là. Continuons dans ses amours. Le seul, l’unique, le vrai, elle l’attend toujours. Elle est trop exigeante, mais s’en fout royalement. Si un prince doit lui convenir, c’est avant tout parce qu’il aura chercher à la connaître, ne s’arrêtant pas simplement aux apparences. Elle est loin d’être la blonde bien roulée et qui s’habille à la pointe de la mode. Elle est loin d’être ce petit bout de femme qu’on a envie de câliner. Loin d’être aussi la fille qui a son propre style et qui est aussi original qu’un chien sur une moto. Tout ça, ce ne sont que des apparences. Autumn les déteste. C’est faux, simplet, et trop « copier-coller » pour elle, elle est au dessous de tout ça. Comme elle le dit si bien, « ce ne sont que des détails. » Voir plus loin, c’est se montrer intelligent.

« La médiocrité des autres ne m’atteind plus. Je suis dans une bulle, incapable d’en sortir. Je fais preuve d’un je m’en foutisme des plus complet, et je suis narcissique. La prochaine fois que vous me verrez, ça sera en haut de l’affiche. Vous crierez mon nom : non pas par envie, mais par obligation. C’est ça la vie : foncer dans un mur sans pouvoir s’arrêter, faire des choses qu’on a pas envie de faire, mais ne pas avoir le choix. A part ça, je vous dirais que tout va bien. Qu’à part mon enfance, tout est bien qui finit bien. » Pensez-vous vraiment que tous les contes de fées finissent bien ? On en reparlera quand je serais morte, prête à aller en enfer. L’Eden, ce n’est pas vraiment mon fort. Et puis, avec tout ce que j’ai fait et ferait, on va dire que le Paradis n’est pas vraiment ma destinée. Rendez-vous dans un prochain avenir, on saura enfin si la vie est belle et si les rêves valent le coup d’être faits. Ma mère m’avait dit que si un jour je voyais le soleil sourire, c’était parce qu’il la reflétait elle et que ce geste me serait destiné. Donc, si un jour le soleil vous sourit, prévenez moi. Sait-on jamais.

Invité

LIES ! LIES ! LIES ! LIES !
Le temps s'arrête pour faire place aux sentiments. Loin des fatalités, trop près du mensonge.

Qualités : Autumn, la belle Cendrillon, est une fille rêveuse. Ca a son charme, et la rend d’avantage vulnérable. C’est une qualité, sachez le. Elle est dans sa bulle et n’apporte d’importance qu’à ce qui en a réellement. Ce n’est pas une fille qui s’encombre avec des futilités, et elle sait prendre des responsabilités quand elle peut. Après ça, la jeune Perkins est quelqu’un qui se laisse difficilement marcher sur les pieds. Elle est toujours prête à défendre sa cause et celle de ceux qui le méritent, et est du genre à adorer les privilèges. Outre le fait qu’elle soit adorable quand elle le veut, elle est aussi très maligne et intelligente. Ca ne se voit peut être pas derrière sa petite frimousse blonde, mais elle en a dans la tête. D’accord, à part ça, elle n’a pas grand chose comme qualités. Mais il faut voir le bon côté des choses : Autumn adore être exigeante avec elle-même, ce qui n’est pas donné à tout le monde et c’est ce qui fait qu’elle puisse tant progresser. Joyeuse, souriante, elle chante aussi bien qu’elle ne monte sur un balai. Pas mal non, pour une fille dite « superficielle » ?! Sans compter qu'elle soit prête à tout pour ceux qu'elle aime et qu'elle n'est pas trop rancunière. Oui, oui ! Vous avez bien lu. On peut facilement récupérer sa confiance, à condition de l'avoir eut au moins une fois. Mais déjà ça, c'est pas gagné ! Elle est du genre à se méfier, si vous voyez ce que je veux dire. Autre qualité : son physique. Comme on lui dit souvent, elle a tout ce qu'il faut, où il le faut. Ca aide pas mal, en vérité.
Défauts : Waw. Eh bien là, avec elle, vous n’êtes pas sortit de l’Auberge. Elle a un sale caractère, est toujours sur les nerfs et sur la défensive, se braque pour un rien et, en plus, est sensible quand il ne le faut pas. En plus de tout ça, elle est du genre à emmerder le monde entier et à continuer jusqu’à mort s’en suive – façon de parler. Parfois trop naïve, ou parfois pas assez, il n’y a jamais eut de juste milieu avec elle. C’est tout, ou rien. Autumn est aussi bordélique, ce qui n’arrange rien à sa situation. Puis elle montre difficilement ce qu’elle éprouve pour une personne, surtout quand il s’agit d’un garçon. Bon, même si son côté romantique rattrape le tout, c’est pas suffisant comparé à ses tics et ses manies qui persistent. La jeune blonde est aussi mauvaise perdante, et est trop narcissique. Pas qu’elle se trouve mieux que les autres, juste qu’elle juge qu’elle est plus tuile qu’eux. Enfin, vous pourrez remarquer aussi qu’elle dort souvent et qu’elle enfreint les règles avec facilités, qu’elle a des privilèges que vous n’avez pas – privilèges qu’elle se donne toute seule, et qu’elle adore vous faire languir. Oui, tout ce bric-à-brac est un mélange d’Autumn. Mais il ne faut pas croire qu’elle soit si cruelle et mesquine que ça, non ! Elle est simplement elle, et ça suffit amplement. Un seul conseil : si un jour elle est en colère, évitez là. Ca sera mieux pour vous, si vous ne voulez pas finir suspendu au plafond.

Notes Scolaires :
BUSES
- Astronomie : T
- Botanique : E
- Défense contre les Forces du Mal : O
- Divination : E
- Etude des Moldus : T
- Histoire de la magie : A
- Métamorphose : O
- Potions : E
- Sortilèges : O
Options choisies : Divination & Etude des Moldus.
Baguette Magique : Sa baguette magique mesure environs Vingt Deux centimètres. Elle contient un cheveu de Vélane et est faite à partir de bois de Rosier.
Inventaire : Appareil Photo Magique, Journal Intime, Radio indépendante à transmission magique.
Famille : Une famille ? Si je vous dit qu'elle n'en a pas ? Autumn ne considère pas son père comme un membre de sa famille, car maintenant, elle se résume à Poudlard et à sa tutrice. Sur ce point là, il n'y a pas énormément de chose à dire. A part qu'elle a perdu sa mère et sa petite soeur. Depuis ce drame, elle n'a plus de père et se contente de son petit groupe d'amis. Sinon rien, le vide complet. Ca vous va ? La jeune Perkins n'est pas à du genre à s'étaler sur le sujet. C'est un peu un sujet tabou, en fait.

III. IRLment parlant.

Prénom IRL : Mél'
Age IRL : Euh. I'm a baby, of course.
Points de vu sur le fofo : Wonderful =)

Très belle fiche, rien à dire ^^

Juste une question pour la répartition parce que j'hésite, Autmn attends quoi de Poudlard? ('Fin attendait vu qu'elle a bientôt fini ces études mais voilà quoi ^^) Et voui, j'ai embêter mon monde en posant des questions pas interressantes XD

*sort*

Invité

Juste reconstruire ce qui a été défait. Poudlard, c'est un peu son pied d'estale. Ca a été aussi l'occasion de se remettre en question et de lui apprendre qui elle était réellement. Après, vis-à-vis de ses ambitions futurs, c'est aussi l'occasion d'en apprendre d'avantage pour pouvoir réussir plus tard et ne pas échouer, puis Poudlard c'était aussi l'occasion de voir, d'un autre point de vue, le monde où elle vit à présent. En fait, elle attend et attendais énormément de cette école, tant sur le plan personnel que scolaire. On va dire que c'est la preuve que le rêve existe encore et qu'au de-là des atrocités, il y a toujours une part de bonheur.

Moi je dis Serdaigle à cause du côté rêveur et désir d'aprendre, autant sur soi qu'au niveau solaire pour réussir, si vraiment ça ne va pas, dis le moi ^^

N'empêche, si Ben tu passes par là, tu pourra noter avec quelle fermeté et quel sens de la descision je répartit les gens :hey:

J'ai vu !!! SMILEY * 282432

Bon, Serdaigle alors ! 7ème année ?

Invité

Sauf avis fortement contre de Mel ^^ Moi je pense que c'est ça, après si ça corresond pas à ce qu'elle voulait, tant mieux niark niark!

Euh...

*sort*

[Où comment polluer la fiche d'une pauvre petite innocente, promis ensuite j'efface le flood ^^']

Edit: Tu voulais aller où juste pour savoir?

Invité

Bah au départ je voulais la mettre à Serpentard, pour voir si c'était bien de jouer un perso' là bas. Mais bon, y'a pas de soucis. Serdaigle c'est pas mal aussi, j'ai l'habitude, puis de toute façon si vous pensez qu'elle est mieux là bas. Go pour Serdy. =]

Edit: Ba c'est justement avec Serpentard que j'hésitais :/ 'Fin si ça ne te gêne pas, tant mieux ^^ Désolée de t'envoyer encore là-bas XD Promis, j'ai pas fait exprès ^^'

Edit : Pas de soucis, j'ai l'habitude à force (ça m'a toujours fait ça). J'm'en doutais un peu, en plus. Mais j'aurais beau éditer la fiche, on trouvera toujours le moyen de me faire aller là bas. Ca doit être mon destin -_-' ^^' Bwarf, la prochaine fois je ferais la description type du petit Serpentard parfait. Comme ça, le doute s'imposera plus xD

Edit: Si ça peut te consoler, t'étais pas loin XD C'était vraiment à pas grand chose près, courage XD (et là, bam, tu finis à Griffondor la prochaine fois, où est le problème? XD)

Edit : Y'aura plus de prochaine fois. Trois perso' que j'essais, et ils finissent toujours pareils xD Ironie du sort u.u' C'est lassant, j'avoue :$

Edit: Erf, ba écoute, si tu veux vraiment aller à Serpentard, moi ça me dérange pas de changer la répartition hein ^^ Parce que bon, c'est sûr que ça doit devenir chiant au bout du compte :/ 'Fin c'est comme tu veux là, si un admin à un truc à dire, qu'il le dise sinon ba euh.. Voilà XD