> Un moment de répit <

> Premier post pour Ann <

> Octobre, 12H45 <

Les cours de la matinée n'avaient pas été trop pénible pour le jeune Jason. Entre les potions et la métamorphose, on peut dire qu'il s'en était plutôt pas mal tiré. A vrai dire, ce n'était pas nouveau que le sportif de la famille préfère les matières pratiques que théorique. Un brin hyperactif, le jeune homme a dû mal a rester assis un ou deux heures sur une chaise à écouter un professeur, barbant de sûrcoit, débiter des tonnes d'informations sans se soucier de savoir si les élèves l'écoute.

Généralement, le jeune Gryffondor trouve quelqu'un pour lui filer ses notes avant les devoirs et il apprend seul. Apprendre, c'est même un bien grand mot, disons qu'il survoler les notes pour ne pas se ramasser complètement. Bref, c'est donc avec le sourire que le jeune garçon, vêtu comme tout les autres de son uniforme de sorcier, se dirigeait vers la Grande salle. A cette heure-ci, elle était bondé mais peu importe.

A la table des rouges et or, le jeune Gryffondor mangeait tranquillement. Seul comme souvent. Il remarqua un groupe de filles de sa maison qui papotait en le montrant du doigt. Pathétique. Il avala quelques pommes de terre avec un morceau de poulet. Pas bien faim. Et puis, il avait à faire. Il englouti un morceau de fromage, fit glisser le tout avec un verre de jus de citrouille et sortit de table. Il vit le regard presqu tristes du groupe de filles. Pfff, elles s'attendaient à quoi ? Qu'il vienne leur adresser la parole ? Jamais.

Il adressa un sourire à Drew alors qu'il passa les portes de la Grande salle. Il enroula une écharpe autour de son cou et sortit dans le parc. Il devait envoyer une lettre à sa mère afin de prendre un peu de ses nouvelles. Il avait l'impression qu'elle n'allait pas très bien ses jours-ci comme si quelque chose la tracassait mais comme toujours, elle voulait se montrer fort pour ses enfants.

Lorsqu'il poussa la porte, plusieurs chouettes s'envolèrent mais Jason s'en fichait. Il fit un signe à un hibou de l'école qui vint se poser sur son épaule. Les stewart n'étant pas assez riches pour en avoir un à eux, le jeune Gryffondor avait l'habitude de prendre toujours le même animal pour porter des lettres chez lui. Plutôt costaud, le hibou commençait à connaître le chemin jusqu'en Ecosse. Il attacha un morceau de parchemin sur sa patte et lui fit signe d'y aller. Tandis qu'il allait resortir, quelqu'un ouvrit la porte et failli assommer Jason. Ce serait vraiment dommage d'abimer un si beau visage.
> Hey doucement, jeune fille <

Invité

Costa – « Ann, prête moi ta règle. »

Ann – « Non, j’y tiens. »

Costa – « Mais … Prête-la moi. Vas-y, je te la rends dans quelques minutes. »

Ann – « Non. »

Geste de recul. Attrapant rapidement sa règle, elle la serra dans ses fines mains moites, secouant la tête, elle se bascula sur sa chaise. Tirant par moment la langue à son « ami » Costa. Mais quoi ? A sa règle, elle y tenait, c’était le dernier cadeau de sa mère, alors pas question de la prêter à qui que ce soit. Costa se leva, et contourna la table, attrapant Ann par les cheveux, il la menaça.

Costa – « Qu’est-ce que tu as espèce de débile, je te demande ta règle. ALORS TU VAS ME LA DONNER, TOUT DE SUITE. »

Agression physique et verbale. Nouvelle secousse, son sang ne fit qu’un tour et ses larmes coulèrent toutes seules, d’un seul coup elle se leva, et chassa la main de Costa qui se trouvait sur ses cheveux. Je suis une autiste, et j’ai dix sept ans. Ma meilleure amie, Mia ne le sait pas, et probablement que jamais je ne lui dirais. Mes proches, mes parents le savent, mais ici à Poudlard, personne ne le saura. Ce sera un petit secret que je garderai pour moi.

Costa – « Et en plus tu pleures, mais ma parole Ann. T’es complètement malade. Ce n’est qu’une règle. »

Ann – « C’est … C’est … MERDE, MERDE, MERDE ! »

La crise. Le moment le moins attendu. Ses cheveux se dressèrent sur ta tête, et ses mains bougeaient toute seule, sans s’en rendre compte, elle était en train de frapper Costa. Ses poings étaient serrés et son cœur battait à l’unisson. Une fille se leva et attrapa Ann par les épaules et la secoua. Sa tête partait dans tout les sens, et ses mots ne voulaient pas sortir. A toute vitesse, elle poussa la jeune fille et tourna les talons, annonçant le mot de passe, elle fila dans le couloir. A bout de souffle, la jeune autiste s’arrêta et récupéra son souffle. Les mains sur les genoux, la tête rivée au sol, ses larmes coulaient encore, et croyez moi, elles n’étaient pas prêtes à cesser. Se redressant, elle continua son chemin comme-ci de rien n’était. Sa règle se trouvait dans sa main, elle ne cessait de la serrer pour se prouver qu’elle était encore là. Esquissant un sourire, ses larmes coulaient encore, mais bizarrement un sourire planait sur son visage.

Costa – « ANN ! COURS ! SI JAMAIS J’ARRIVE À T’ATTRAPER JE TE PROMETS QUE TU PASSERAS LE PLUS SALE QUART D’HEURE DE TA VIE ! »

Ann – « Ma règle… Je ne peux pas la briser. Je dois courir. Sinon, il risque de me la casser. »

Une dernière inspiration et ses jambes se mirent à courir dans les couloirs de Poudlard, esquissant des sourires nerveux, elle n’osait pas regarder derrière elle. De peur que Costa soit juste à sa hauteur. Arrivant dans le hall, elle poussa la porte et la fraîcheur de l’air l’arrêta.

Costa – « ANN ! »

Mise en marche. Départ sur les chapeaux de roues. La force, elle en avait à revendre, elle pouvait donc courir sans s’arrêter pendant des minutes entières, ce que Costa ne savait probablement pas faire. Vous les personnes normales vous savez faire des choses que moi Ann, je ne sais pas faire. Et moi Ann, je sais faire des choses que vous les personnes normales vous n’arrivez probablement pas à faire. Secouant la tête, elle monta les escaliers de la volière. Tournant la tête, elle apercevait Costa en position de récupération de souffle. Contente, elle reprit calmement la marche et monta les escaliers.

Costa – « MCHEARTH, JE TE VOIS ! »

Suffocation. Vitesse cinq. Poussant violement la porte de la volière un garçon poussa un cri et les larmes d’Ann reprirent. Se laissant tomber en coule dans un coin, elle n’osait pas imaginer le pire, Costa qui était sur son dos, et maintenant ce garçon qui s’est involontairement pris la porte. Tremblante, la voix du garçon prit place dans tout ce silence.

Garçon – « Hey doucement, jeune fille. »

Ann – « C’est… CE N’EST PAS MOI. »

Oh, la vilaine. Ann avait haussé le ton, elle n’arrivait plus à se contrôler, mais elle devait se reprendre, ici, elle devait paraître comme une fille tout à fait normale. Secouant la tête, elle n’osait pas se lever. Son cœur battait tellement vite qu’elle s’attendait à avoir une attaque. Panique. Costa devait être en train de monter les escaliers, et il raconterait tout à ce garçon et tout Poudlard bientôt serait au courant qu’Ann est une autiste.

Ça fait mal de vivre comme ça.

Ann. Ce que Jason savait sur elle se limitait à pas grand chose. Il se dit dans les couloirs de Poudlard qu'elle est complètement débile, que c'est une tarée qui n'a rien à faire ici et qui devrait plutôt aller à Sainte Mangouste chez les malades mentaux. Le jeune Gryffondor n'est pas du genre à croire les rumeurs même s'il trouve certaines de ses réactions plutôt bizarres en cours. Pour lui, la description d'Ann serait plutôt jolie fille à mettre dans la catégorie à draguer vu qu'elle ne semble pas faire partie de ses groupies, du moins à première vue. Il lui sourit, sourire charmeur, comme souvent mais elle semblait être prise de panique.

Ann > C’est… CE N’EST PAS MOI. <

Et mais il lui prend quoi à celle-là. Bien sûr, ce fut la première réaction de Jason, réaction normale d'ailleurs, mais je vous ai jamais dit que le jeune homme n'avait rien du gars prétentieux à qui il veut ressembler. Voir cette jeune fille dans un tel état le toucha. Ce ne devait pas être facile de devoir subir les sarcasmes de ses camardes à longueur de journée. La seconde pensée qui traversa l'esprit su jeune homme était de se demander si elle avait quelqu'un à qui se confier. L'amitié, c'est important, même si le Gryffondor n'est pas le mieux placé pour parlé de cela. Il est un peu solitaire mais s'il y a une personne à qui il se confie souvent, c'est son frère Drew. Cela fait du bien des fois de dire ce qu'on a sur le coeur. Lentement, il s'agenouilla près de la jeune fille et lui dit qu'une voix amicale :

> Du calme ma jolie, je ne te veux pas de mal <

Toujours aussi dragueur mais lorsqu'il fut à sa hauteur et qu'il vit ses larmes, il regretta sa phrase qui pouvait être mal perçu. En effet, Ann pourrait croire, avec cette familiarité, qu'il n'était peut être pas de son côté. Mais la familiarité était, comme sa vanité, la marque de fabrique du beau gosse de Poudlard. Il sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la jeune fille.

> Et ben, t'en as du chagrin. Faut pas se mettre dans des états pareils <

Il lui sourit tendrement, comme pour la rassurer qu'il était avec elle et que réellement, il ne lui ferait pas de mal mais elle semblait être terrifié. A nouveau, la porte s'ouvrit dans un énorme fracas, laissant apparaître un jeune garçon qui devait avoir au moins l'âge de Jason. Il semblait essouflé et passablement en colère. Pas bon signe tout cela. Jason se redressa et se plaça devant Ann comme pour empêcher l'autre de s'avancer.

Invité

Garçon – « Du calme ma jolie, je ne te veux pas de mal. »

Le miroir qui nous dis à quoi ressembler. Secouant la tête, elle porta ses mains à ses oreilles, elle ne voulait plus rien entendre, se couper du monde, disparaître. Mais pas mourir, parce qu’il n’était pas encore temps. Le jeune homme se laissa tomber lentement à ses genoux, et il sortir un mouchoir de sa poche, avant toute récidive de sa part, Ann coupa le silence. A flots de larmes, sa voix était brisée.

Ann – « Je …Merci. »

En réalité, elle aurait du dire : « Je n’en veux pas. Merci. » - Les larmes coulaient sur son visage, elle ressemblait à un arbre en automne qui perd ses feuilles. Sa main tremblante attrapa le mouchoir et sursautant, elle le laissa tomber sur le sol.

Garçon – « Eh ben, t’en a du chagrin. Faut pas se mettre dans des états pareils. »

Costa – « TOI, DEGAGE ! »

Ann – « Je… Je… Je suis désolée Costa, mais j’y tiens vraiment à ma - »

Costa – « TA GUEULE ! »

Il se pencha et attrapa Ann par les cheveux. Inspirant une dernière fois l’air de la pièce, Amy ferma les yeux. Elle s’attendait à ce que ce coup lui arrive en plus figure. Secouant la tête, elle pleurait toujours, elle souhaitait deux choses en cette instant que ce soit sans douleur et rapide. Qu’il la frappe vite et bien. Pour qu’elle retombe comme un objet brisé sur le sol. Elle se recollera toute seule, comme à chaque fois.

Costa – « J’AI ENVIE DE TE TUER ANN ! POUR QUI TU TE PRENDS ! JE VOULAIS QUE TU ME LA PRETE QUE POUR QUELQUES SECONDES, ET TOI TU TE METS A ME BOURRER DE COUP ! »

Ann – « Je … Désolée. »

Costa fit partir son poing vers l’arrière et la respiration d’Ann se bloqua toute seule. Tous les jours, elle subit les moqueries de Costa, mais sachez que dans le fond de son petit cœur, elle l’apprécie, car réellement, c’est le seul qui s’intéresse à elle. Alors, ne lui briser pas cette « amitié » qu’elle possède avec lui. Soyez prudents. Costa est son « ami », selon elle.

Amitié à contre sens ?

Jason était vraiment perplexe. Comment une jeune fille peut se retrouver dans un tel état. Qu'est ce qui peut la faire pleurer de la sorte ? Sûrement une mauvaise nouvelle de ses parents ou alors un problème de coeur. Pleurer était une chose presque inconnu pour le jeune Gryffondor. Il n'était pas du genre à montrer ses sentiments et seul un drame touchant sa mère ou ses frères pourrait le mettre dans cet état. Il essaya d'être rassurant même s'il ne connaissait Ann que de réputation ou à travers les cours. Il n'aimait pas voir les gens tristes et encore moins quand c'était une belle jeune fille.

Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir dans un immense fracas, il se redressa comme si son instinct venait de parler et de le faire agir. Costa. Idem que la jeune fille, il ne le connaissait pas plus que cela mais quelque chose lui disait qu'il n'aimerait pas faire sa connaissance.

Costa > Dégage <

D'un geste brutal, il écarta Jason de son passage trop abasourdi pour parler ou répliquer. Il se prend pour qui celui là. Le jeune Stewart avait horreur le manque de respect et ne supportait pas qu'on lui parle de cette façon. Mais lni costa, ni Ann ne semblait plus lui prêter attention comme s'il n'existait pas. Il regarda la scène d'un regard surpris. Comment peut-on parler à quelqu'un de cette façon surtout à une fille sans défense ? Jason était resté à l'écart mais lorsqu'il se mit à la taper, il ne pu pas s'empêcher dintervenir. Bon choix ou pas ?

D'un geste franc et précis, il envoya son poing dans la figure de Costa et se plaça entre lui et Ann. On pouvait lire de la détermination dans les yeux de Jason et il ne le laisserait pas recommencer à la frapper de cette façon et à lui parler comme cela.

> Mais t'es complètement malade toi. On t'as jamais appris à ne pas taper les filles. Tu la retouche une fois et t'aura à faire à moi <

Il la défendait alors qu'il ne la connaissait pas mais la detresse d'Ann et toutes les horreurs qu'il avait entendu sur elle, le poussait à prendre sa défense.

Invité

Explosion crânienne. Fronçant les sourcils, elle s’étala sur le sol. La respiration haletante, elle détourna son regard. Passive de la scène qui allait suivre, elle craignait le pire. Il ne faut pas toucher à Costa. Il n’avait pas le droit, elle ne voulait pas. Rage intérieur, si jamais ce garçon osait faire quelque chose de mal envers Costa, Ann lui exploserait les os à l’aide de ses fines mains et de sa force de plume.

Ann – « NON, NE LE TOUCHE PAS ! »

Sa voix brisée éclatait dans toute la volière, mais les deux garçons s’en fichaient éperdument. Elle aurait pu crever sur place, ils n’auraient rien dis. Ils étaient trop pris dans leur petite bataille. Le blond attrapa Costa au niveau de la chemise et lui éclata son poing en pleine figure. Ann ferma les yeux. Un claquement de mâchoire se fit entendre et son corps tout entier frissonna, elle en oublia même sa propre douleur à elle.

Garçon – « Mais t'es complètement malade toi. On ne t’a jamais appris à ne pas taper les filles. Tu la retouche une fois et t'aura à faire à moi »

Costa – « À qui tu parles ? Tu ne penses tout de même pas que c’est la fête parce que tu viens de m’éclater la mâchoire ? »

Costa éclata de rire et à son tour, il fit partir son poing qui se répercuta sur le nez du jeune Gryffondor. Ann ne savait plus ou se mettre. Si seulement ce garçon s’était mêlé de ses affaires, tout ce cirque ne serait jamais arriver. Tout est de sa faute, oui, à lui, sa faute à lui. Secouant la tête, Amy tenta de se calmer, mais elle n’y arrivait pas.

Ann – « COSTA ! »

Costa – « QUOI ? »

Tu tournes en rond, tu sais que quelques pars tu te sens seule et perdue. Mais tout cela n’est que psychologie. Parce qu’en réalité, c’est toi qui habites dans une solitude extrême. Et même si quelques fois tu as peur du noir, réalise que le problème, c’est toi et non les autres.

Costa – « Ann ! Tu as trois secondes pour te lever et me rejoindre. Grouilles toi ! »

Ann – « C’est que… »

Il était une fois une femme perdue peut être un petit peu trop rêveuse. Et tant pis, si elle en pleure, vous avez tout les droits sur son cœur. Que choisir ? Costa ou ce garçon trop gentil ? Secouant la tête, elle ne voulait pas choisir. Elle n’y arrivait pas. Elle n’osait. Et si ce garçon la lâchait par la suite ? Et qu’elle se retrouvait plus que toute seule. Elle ne voulait pas prendre le risque. Vingt neuf, vingt huit …

Costa – « Trois, deux, un. Il est temps MAINTENANT ! »

Tu dois choisir pour elle, lui expliquer que Costa n’est pas son ami, et qu’il ne le sera jamais. Never.

Ann > NON, NE LE TOUCHE PAS <

Jamais Jason n'aurait pensé qu'Ann est quelques sentiments amicales envers Costa. C'est inadmissible de traiter les femmes de cette façon et le jeune Gryffondor a beau être très souvent macho et prétentieux, il a un coeur énorme et des valeurs que sa mère lui a transmis. Jamais vous ne verrez Jason frapper une femme même s'il a la réputation de pas très bien les traiter et de ne pas hésitez à leur faire du mal, jamais, il ne lèvera la main sur Ann ni sur aucune autre et il empêcherait quiquonque de le faire et en particulier cet imbécile qui se croit tout permis. Par contre, il savait aussi que ce geste ne serait pas sans conséquence et il ne fut pas deçu. Le coup qu'il reçu dans le nez fut terrible mais il s'y attendait et se releva presque instantanément. Il passa une main sur son visage et remarqua que son nez signait. Pas de quoi le décourager, bien au contraire.

Costa > À qui tu parles ? Tu ne penses tout de même pas que c’est la fête parce que tu viens de m’éclater la mâchoire ? <

> C'est à toi que je parle et je t'avertis, tu ne t'approchera pas d'elle <

Mais que quoi ? Jason se retourna. Ann pleurait toujours autant et elle semblait être en proie à une colère inconsciente. Mais pourquoi l'appelle-t-elle ? On aurait dit une enfant face à son père. Même s'il la frappa, on pouvait lire de la peur mais aussi de l'admiration dans le regard de la jeune fille, chose que Jason avait du mal à comprendre. Si elle est vraiment débile ou plutôt simple d'esprit comme le suggèrent la majorité des élèves, se peut-il qu'il exerce une domination violente sur elle ? Sûrement, sinon pourquoi irait-elle jusqu'à lui obéir alors qu'il la traite comme une moyen que rien. Non, il ne pouvait pas le laisser faire cela sans réagir sans faire comprendre à Ann que c'est du suicide.

> Toi ta gueule d'accord <

Tu te prend pour qui de parler comme cela ? Sans attendre sa réaction, il se baisse vers Ann et murmure d'une voix rassurante.

> Ann. Tu n'as pas de compte à lui rendre, tu n'as pas à lui obéir surtout s'il te parle comme cela et te frappe. Il n'a pas le droit d'agir comme cela avec toi Ann. Dit lui simplement non. <

Il avait tout dit, dit ce qu'il avait sur le coeur. Il voulait lui transmettre sa sincérité mais est ce qu'elle parviendrait à comprendre le sens des mots qu'il lui disait. Certes, ils ne se connaissaient pas et rien ne l'obligeait à lui faire confiance, disons même que rien ne plaidait en faveur de Jason. Il se releve et lui tend la main. Si tu l'accepte, je t'aide, sinon libre à lui de faire ce qu'il veut de toi.

Invité

Garçon – « C'est à toi que je parle et je t'avertis, tu ne t'approchera pas d'elle. »

Costa – « Qu’est-ce que tu fais Ann ? Arrête de pleurer, ce n’était qu’une pauvre petite claque sa défense... Lève toi ! »

Garçon – « Toi, ta gueule d’accord ? »

Costa – « Mais de quoi il se mêle le petit blondinet là. Il se croit tout permis, mais par où est-ce qu’il rentre dans les vies des autres ? C’est quoi ce délire, Ann ! Maintenant, il est temps, on doit y aller. Sèche moi ces larmes, je suis désolé. Tu sais très bien que je t’aime, petite sœur. »

Costa s’appuya contre un mur. Il esquissa un sourire nerveux et se mit à rire doucement. Jusqu’au bout cette enfant de pute était manipulateur. Si l’envie lui prenait, il serait capable de mettre tout Poudlard dans sa poche. Pendant ce temps, Ann tentait d’arrêter de pleurer, mais en vainc, elle n’y arrivait pas. Frappée par la foudre, peut être. Une raison plausible. Le jeune garçon se baissa à sa hauteur, et murmura quelque chose :

Garçon – « Ann. Tu n'as pas de compte à lui rendre, tu n'as pas à lui obéir surtout s'il te parle comme cela et te frappe. Il n'a pas le droit d'agir comme cela avec toi Ann. Dit lui simplement non. »

Secouant la tête, elle en avait assez. Ne voulant pas entre la suite, elle se boucha les oreilles. Tout ce qu’il disait n’était que des balivernes, sur balivernes. Parce que la vie tout entière est basée sous le mensonge. Il ne passe pas un jour sans que quelqu’un vous mente. Avez-vous réellement confiance en votre famille, vos amis, votre conjoint ? Souriez, c’est ici que vous serez filmés. Costa tapa du pied et Ann laissa tomber ses bras le long du corps. Trop de chose tournait dans sa tête, elle avait envie de vomir, vomir des mots qui ne voulaient pas sortir. Le jeune Gryffondor se leva et il lui tendit la main. Si tu la prends, tu restes avec lui, si tu refuses, tu retournes avec Costa. Trop lentement les choses se passaient. Et l’esprit d’Ann glissait ailleurs. Elle n’y voyait plus rien. D’un bond lent et lourd, elle se leva. Ses yeux étaient rouges et ses cheveux en batailles.

Costa – « Tu viens …Chérie ? »

Ann fronça les sourcils. Depuis quand elle était la Chérie de quelqu’un ? C’était nouveau ça aussi ? Comme le : « Petite sœur. » Trop de chose à encaisser d’un coup. Passant sa main froide sur son front la jeune fille glissa et attrapa la main du garçon. Vas-y Costa, pars. Derrière-lui, elle se cacha et laissa tomber sa tête sur les épaules du garçon. Un besoin flagrant de réconfort. Un besoin flagrant d’Amour. Des besoins qui manquent.

Ann – « Je ne suis pas ta Chérie, et non, je ne viens pas. »

Tapotant sur l’épaule du jeune homme, Ann toussota.

Ann – « Tu peux lui dire de partir ? »

Costa – « Pas le peine qu’il parle ce pauvre con ! Je te jure, Ann. J’espère pour toi que tu iras crever en enfer ! Espèce de sale petite conne. Regarde, tu ne sais même pas te défendre toute seule, tu es obligée de te mettre derrière quelqu’un. »

Crachant sur le sol, Costa tourna les talons. Il quitta la pièce et un bruit énorme se fit entendre, il déambula les escaliers.

Tout n’est pas fini.

Non, mais trop c'est trop. Il se prend pour qui ce gros con. C'est vraiment pas une façon de traiter les femmes. Jason sentait la colère monter en lui et il ne fallait pas torp le chercher parce qu'il était capable d'être très violent si l'envie lui en prenait.

Costa > Mais de quoi il se mêle le petit blondinet là. Il se croit tout permis, mais par où est-ce qu’il rentre dans les vies des autres ? C’est quoi ce délire, Ann ! Maintenant, il est temps, on doit y aller. Sèche moi ces larmes, je suis désolé. Tu sais très bien que je t’aime, petite sœur. <

C'est la meilleur. Après cela, c'est Jason qui se croyait tout permis. Prendre la defense d'une femme est tout à fait normal surtout quand on les traite de cette façon et le jeune Gryffondor n'hésitait pas à se mêler de ce qui ne le regardait pas quand il le jugeait nécessaire. Connard. Désolé, tu parle. Il l'est autant que Jason pour lui avoir foutu un coup de poing. Cela s'entendais à sa voix qu'il n'y avait aucune sincérité, aucune affection pour la jeune fille qu'il appellait petite soeur. Et pourtant, un doute naissa dans l'esprit du jeune homme. Et s'ils étaient vraiment amis. Certes, ce n'est pas la conception de l'amitié qu'à Jason mais certains son bizarre des fois.

Costa > Tu viens …Chérie ? <

A toi de faire ton choix. Je ne te connais pas, tu ne me connais pas rien ne t'oblige à me faire confiance mais la suite de ta vie se décide ici. Les yeux du Gryffondor l'encouragaient à accepter cette aide mais elle semblait hésiter. Lorsqu'enfin, elle prit la main de Jason, un sourire non pas victorieux mais heureux se dessina sur ses lèvres. Il se plaça devant Ann et lança un regard de défi à Costa. Maintenant, dégage, tu n'a rien à faire ici.

Costa > Pas le peine qu’il parle ce pauvre con ! Je te jure, Ann. J’espère pour toi que tu iras crever en enfer ! Espèce de sale petite conne. Regarde, tu ne sais même pas te défendre toute seule, tu es obligée de te mettre derrière quelqu’un. <

Il attendit d'être sûr que cet enfoiré soit bien loin avant de se retourner vers Ann. Il lui souriait, tendrement et passa une main sur son visage pour essuyer ses larmes. Il savait que ce connard n'en resterait pas là mais il l'attendait de pied ferme et il devra apprendre qu'il ne faut pas se frotter à un Stewart sinon les deux autres rappliquent.

> C'est qui ce type ? Un sale con. Tu n'as pas le droit d'accepter qu'il te parle comme cela. Au fait, je me suis pas présenté, je sais pas si tu me connais mais je suis Jason Stewart de Gryffondor <

Il sentait que cette jeune fille avait des problèmes et comprenait que ce ne devait pas être facile de vivre avec une étiquette de folle collée dans le dos mais il sentait beaucoup de detresse dans ses yeux et cela toujours son petit coeur. Maintenant qu'il l'avait arraché des pattes de Costa, il devrait la protéger et c'est pourquoi, il se sentit obligé de la rassurer pour qu'elle prenne confiance en lui.

> Ne t'inquiète pas, je ne le laisserais plus s'approcher de toi. Je suis vraiment heureux que tu es accepté mon aide. <

Invité

Jason – « C'est qui ce type ? Un sale con. Tu n'as pas le droit d'accepter qu'il te parle comme cela. Au fait, je me suis pas présenté, je sais pas si tu me connais mais je suis Jason Stewart de Gryffondor »

Ann – « Ce type, c’est Costa. Ce n’est pas un sale con. C’est mon « ami ». J’accepte depuis que je suis à Poudlard ses critiques, alors tu sais Jason, ce n’est pas maintenant que je n’arriverai plus à les accepter. Enfin… Je me présente, je suis Ann-Amy Faith McHearth, de Poufsouffle, comme tu as pu le constater. »

Secouant la tête, elle chassa quelques mèches qui lui empêchaient une visibilité parfaite. Ses larmes s’étaient arrêtées, et ses mains avaient cessées de trembler. Elle esquissa même un sourire exemplaire, avant de se laisser tomber sur le sol.

Jason – « Ne t'inquiète pas, je ne le laisserais plus s'approcher de toi. Je suis vraiment heureux que tu es accepté mon aide. »

Ann – « J’ai accepté ton aide, parce que je suis à bout de force, j’ai beau me dire qu’aujourd’hui c’est demain en mieux, rien n’y fait. Je n’y arrive plus. J’ai peur de me lever le matin, et de me demander de quoi sera faite cette journée. J’ai peur. Je ne comprends plus les gens, et je pense que les gens ne veulent plus me comprendre. J’arrive à un stade où je tourne en rond. Mais tu sais Jason, de tout cela, tu t’en fiche, alors je pense qu’il vaudrait mieux que je retourne à mes affaires. »

Des paroles, des phrases, des mots, des lettres. Pour la première fois depuis si longtemps, Ann avait réussi à se lâcher. Croyez moi, cette action n’était faite que très rarement, et qu’après celle-ci la jeune fille n’avait qu’une seule envie : S’exploser la tête contre un mur. Parce que personne n’a le droit de savoir ce qu’elle ressent, parce que personne ne prendre de ses nouvelles, parce que personne ne peut découvrir ce qu’elle a réellement au fond de son corps.

Jason n'était pas ce qu'on peut dire quelqu'un de véritablement très sociable mais il sait au moins ce qu'est la définition d'un ami. D'ailleurs, en parlant de véritable ami, on peut réellement dire qu'il n'en a qu'un seul, son frère Drew. C'est la seule personne avec qui il ne joue pas un rôle, la seule personne qui connait le véritable Jason. Bien sûr, le jeune Gryffondor a aussi quelques copains comme Luz mais ce n'est pas ce qu'on appelle un ami.

Donc pour le jeune garçon, une chose est sûr, Costa n'est pas l'amie d'Ann. Il ne faut pas être devin pour se rendre compte de cela. Lui parler de la sorte est inadmissible et la frapper encore plus. Jason n'aime pas qu'on traite les femmes comme cela. Depuis qu'il sait ce que son père à fait à sa mère, il ne supporte pas de voir quelqu'un traiter les femmes de cette façon et il peut entrer dans une rage pas possible s'il se passe une scène comme cela devant ses yeux.

Ann > Ce type, c’est Costa. Ce n’est pas un sale con. C’est mon « ami ». J’accepte depuis que je suis à Poudlard ses critiques, alors tu sais Jason, ce n’est pas maintenant que je n’arriverai plus à les accepter. Enfin… Je me présente, je suis Ann-Amy Faith McHearth, de Poufsouffle, comme tu as pu le constater. <

Un ami. C'est pas possible. Cette jeune fille fragile n'a pas le droit d'accepter d'être traiter de la sorte. Ce connard n'est pas son ami, il se sert d'elle tout simplement. Jason sentit la rage monter en lui. Quel enculé ce type. Profiter d'une personne comme cela est inadmissible.

> Ann. C'est pas vrai, Costa n'est pas ton ami. Il n'a pas le droit de te traiter de cette façon, c'est vraiment inadmissible. Je suis prêt à t'aider si tu le souhaite. <

C'est pas possible, il avait dû lui faire un lavage de cerveau pour qu'elle accepte sans rechigner ses coups et ses humiliations. Mais quoi qu'elle lui dise, Jason n'en resterait pas là et ferait comprendre à ce Costa que ce n'est qu'un con.

Ann > J’ai accepté ton aide, parce que je suis à bout de force, j’ai beau me dire qu’aujourd’hui c’est demain en mieux, rien n’y fait. Je n’y arrive plus. J’ai peur de me lever le matin, et de me demander de quoi sera faite cette journée. J’ai peur. Je ne comprends plus les gens, et je pense que les gens ne veulent plus me comprendre. J’arrive à un stade où je tourne en rond. Mais tu sais Jason, de tout cela, tu t’en fiche, alors je pense qu’il vaudrait mieux que je retourne à mes affaires. <

Il s'en fiche, il s'en fiche. Comment pouvait-elle dire cela alors qu'il venait de se faire un ennemi pour la protéger. Pourquoi ne voulait-elle pas comprendre que Jason était sincère ? Sûrement parce qu'elle connaissait la réputation de séducteur du jeune homme qui avait tendance à prendre les filles et à les laisser tomber en moins de deux. Mais là, c'était différent. Cette jeune fille était fragile et elle avait besoin d'aide.

> Ann, ne pars pas, je veux simplement t'aider et ne dit pas que je m'en fiche, c'est pas vrai. D'accord, tu ne me connais pas mais je sais que t'as besoin d'aide alors refuse pas ce qu'on te donne, tu n'aura peut-être pas d'autre chance de t'en sortir <

De te sortir de cet enfer, c'est ce qu'il avait failli dire, mais il s'étais retenu pour ne pas la blesser. Il voulait simplement l'aider. Pourquoi ne le comprenait-elle pas ? Maintenant, il ne l'obligera à rien mais il sait que si elle pars de cet endroit, cela n'empêchera pas Jason de garder un oeil sur elle et sur Costa.

Invité

Jason – « Ann. Ce n’est pas vrai, Costa n'est pas ton ami. Il n'a pas le droit de te traiter de cette façon, c'est vraiment inadmissible. Je suis prêt à t'aider si tu le souhaites. »

Ann – « Arrête, Jason ! Tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi Costa est ainsi avec moi. »

Faites des excuses, elles sont simples, elles seront vites acceptées par Ann. La jeune et jolie petite fille qui se rabaisse tout le temps pour le plus simple plaisir des autres. Souriez, dites vous que dans le fond de son cœur mort, elle est quelque part, très loin, heureuse. Une lumière éclaire sa vie, jour après jour, et tant que cette lumière brillera Amy restera souriante, pour les yeux des autres. Des larmes, un sourire. Ne compliquez pas tout. La vie, pour l’instant est un long fleuve tranquille.

Jason – « Ann, ne pars pas, je veux simplement t'aider et ne dit pas que je m'en fiche, c'est pas vrai. D'accord, tu ne me connais pas mais je sais que t'as besoin d'aide alors refuse pas ce qu'on te donne, tu n'aura peut-être pas d'autre chance de t'en sortir. »

Ann – « Tu n’arrives pas à comprendre, ce qui se passe. Tu veux m’aider, mais si tu m’aides, tu plongeras avec moi. Parce que tout ce que je touche, je le brise. Personne ne peut m’aider, tu commences lentement à comprendre ? Je suis une fille condamnée. »

Sous ces échos de paroles, Ann explosa en larme. Ses yeux devinrent rouges et ses mains tremblèrent. Jason s’approcha d’elle, il déposa sa main sur son épaule, mais Amy l’a chassa. Elle acceptait son aide, mais son aide était-elle envoyée par pitié ? Oui. Peut être, il éprouvait de la pitié pour elle. Secouant la tête, elle se leva et s’en alla auprès de la porte.

Ann – « Je ne veux pas de ta pitié, je ne veux pas de ton amitié, j’apprécie que tu as fais pour moi tout à l’heure, mais j’ai difficile à te croire. Je suis peut être la dernière au courant des potins de Poudlard, mais ta réputation ne me dit rien qui vaille. »

D'accord, je vous l'accorde, ce n'est pas vraiment dans les habitudes de Jason d'agir de la sorte, d'agir aussi spontanément avec quelqu'un. Mais que voulez vous, il a beau être un pauvre con lorsqu'il s'y met, il peut aussi se montrer prévenant et protecteur lorsqu'il le juge nécessaire. Vous avez raison, pour l'instant, seul Drew et Ethan on vu cet aspect de sa personnalité mais je viens de vous le dire, il peut être con parfois et c'est notamment ce qu'il est lorsqu'il se cache derrière sa réputation de mec super sûr de lui.

Mais là c'est différent. Ne lui demander pas pourquoi dès qu'il a vu Costa entrer dans la volière et frapper Ann de cette façon, son instinct est revenue et il a tout de suite eut envie de la défendre. C'est vrai, pourtant, il ne la connais pas plus que cela mais il sens qu'elle a besoin d'aide, qu'elle a besoin d'avoir quelqu'un à ses côtés. Mais attention, Jason veut bien lui venir en aide, mais si elle refuse, il n'y est pour rien et ce n'est pas son genre de trop insister. Si elle préfère avoir Costa comme ami, libre à elle.

Ann > Arrête, Jason ! Tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi Costa est ainsi avec moi. <

> Ben, va y explique moi, donne moi une raison valable de son comportement incadmissible. <

On sentait bien que Jason était énervé. Pas contre Ann, elle n'y était pour rien mais pas ce gros connard. Il avait réussi à embobiner le cerveau fragile de la jeune poufsouffle et cela mettait le jeune Gryffondor sur les nerfs mais il n'avait pas le choix, il n'allait pas forcer Ann, à abandonner Costa si elle ne le souhaitait pas. Il posa une main sur son épaule pour la réconforter mais elle la chassa.

Ann > Tu n’arrives pas à comprendre, ce qui se passe. Tu veux m’aider, mais si tu m’aides, tu plongeras avec moi. Parce que tout ce que je touche, je le brise. Personne ne peut m’aider, tu commences lentement à comprendre ? Je suis une fille condamnée. <

> C'est pas vrai Ann, personne n'est condamné, il suffit juste d'en vouloir pour s'en sortir et d'avoir de l'aide. Je te propose la mienne, à toi de voir si tu l'accepte si tu tente de changer ou si tu continue à plonger de cette façon <

Comme un geste symbolique, il lui tendit la main. Fini de jouer, Jason en a marre de tourner en rond de cette façon. Il ne la connais pas, elle ne le connait pas et rien ne les oblige à s'aider mutuellement. Ils peuvent partir chacun de leur côté et continuer leur vie. Jason ne la forcera pas à le suivre.

Ann > Je ne veux pas de ta pitié, je ne veux pas de ton amitié, j’apprécie que tu as fais pour moi tout à l’heure, mais j’ai difficile à te croire. Je suis peut être la dernière au courant des potins de Poudlard, mais ta réputation ne me dit rien qui vaille.

Et voilà que sa réputation revenait sur le tapis. Pour une fois qu'il essayait d'être lui-même, d'agir spontanément, on le voyait comme un extra-teresstre qui ne faisait cela que dans le but de l'avoir dans son lit. Faux. Tu comprend Drew maintenant pourquoi je te dis que je resterais à jamais un con prétentieux. Je suis ce con prétentieux et je n'y peux rien. Ma réputation est là et moi je ne peux que la suivre.

> Pourquoi tu crois que je fais cela ? Pour t'avoir dans mon lit ? C'est vraiment ce que tu pense ? Dans ces cas là, je crois qu'on s'est tout dit. <

Et merde. Il se dirigea vers la porte et attrapa la poignée. Et non, tu ne peux plus changer maintenant Jason. Tu es prisonnier de ce que tu voulais être. Jamais plus, tu ne sera ce que tu est réellement. Réputation de merde.

Invité

HRP - Je t'aime.

Jason – « Bien, vas-y. Explique moi, donne moi une seule raison valable de son comportement inadmissible. »

Ann - « Il est… Il est fou de moi ! »

Secouant la tête, un marteau tambourinait sur ses tempes. Jason souhaitait avoir une raison, non ? Il en avait une. Elle n’était peut être pas des plus vraies, mais au moins, il possédait quelque chose. De toute façon, quoi qu’Ann aurait dit, ce jeune homme n’aurait rien voulu entendre.

Jason – « C'est pas vrai Ann, personne n'est condamné, il suffit juste d'en vouloir pour s'en sortir et d'avoir de l'aide. Je te propose la mienne, à toi de voir si tu l'accepte si tu tente de changer ou si tu continue à plonger de cette façon »

Il suffit juste. Parce qu’il pense qu’en essayent juste de vivre, tout le monde arrivait à s’en sortir ? Visiblement, ce garçon ne connaissait rien à la différence, à la souffrance, lui qui avait du avoir une vie bien propre et tranquille. Lui qui avait eu peut être une vie qui rime avec long fleuve tranquille.

Ann – « Il suffit juste. Tu parles comme ça tu connaissais mes souffrances par cœur. Tu parles comme-ci tu connaissais la vie sur le bout des doigts. Tu sais Jason, tu es probablement plus vieux que moi, mais laisse moi te dire que sincèrement, à ta tête, la souffrance, la douleur, la fatalité, tu n’y connais rien ! »

Certes, Amy y avait été un peu fort, mais elle voulait voir si Jason était quelqu’un de tenace, si il était persévérant, et si tout ce cirque n’était pas fait pour un unique but : Le lit. Si Jason souhaitait réellement aider Ann, il ne partirait pas. La séance des testes. Des essaies d’amitiés.

Jason – « Pourquoi tu crois que je fais cela ? Pour t'avoir dans mon lit ? C'est vraiment ce que tu penses ? Dans ces cas là, je crois qu'on s'est tout dit. »

La vraie vérité, c’est qu’il n’en avait rien à cirer d’elle. La preuve était là devant ses yeux, le teste était terminé. Jason pouvait à présent quitter la pièce. La ténacité, la persévérance, visiblement ce n’est pas son petit plus. Secouant ses pieds dormants, Amy laissait vaguer son regard sur la silhouette qui s’acheminait vers la porte.

Ann – « Tu as perdu. En beauté. »

Lorsqu’il comprendra que tout ceci n’était qu’une phase de teste, lorsqu’il comprendra que la confiance et l’aide ne se gagne pas comme ça, peut être qu’il reviendra. Pour Ann, la confiance est quelque chose de précieux, c’est la seule chose sur laquelle la jeune fille peut fondée une amitié véritable !

Ann – « Au revoir. »

Ann > Il est… Il est fou de moi !

Impossible. Jason venait de recevoir une gros coup dans le ventre. Fou d'elle. Totalement impossible. Un homme qui est fou d'une femme n'agit pas de cette façon. Vous me direz qu'est ce qu'il en sait Jason. C'est vrai qu'il n'en sait pas grand chose. Il n'a jamais été amoureux, il a plutôt eu tendance à prendre les femmes et à le jeter rapidement mais même lorsqu'il laissait tomber une de ses conquêtes, il n'agissait pas comme cela. Ca s'apppelle le respect et vous avez beau dire ce que vous voulez de la réputation de Jason, il a conserver les valeurs que sa mère lui a appris et notamment le respect.

Costa n'est pas amoureux d'Ann, il se sert d'elle, cela se voit à des kilomètres et elle est accepte tout sans rien dire parce qu'il se prétent son ami. Il faut soit être malade soit être déséspérer pour croire ce qu'il raconte et le jeune Gryffondor pense plus qu'il s'agit de la seconde solution. Après tout être traité constamment de folle ne doit être facile à vivre et voilà peut-être la raison pour laquelle, il a pris sa défense. Il éclata d'un rire sans joie. Ce n'était pas pour se moquer d'elle mais pour tenter de lui faire comprendre la connerie de ses propos. A vrai dire, il ne savait pas trop comment agir avec elle et tentait plusieurs choses.

> Fou de toi ? Tu te moque de moi là. Tu ne me fera pas avaler ça. Un homme fou de quelqu'un n'agit pas comme cela. <

Putain mais réagit Ann, tu va te laisser bouffer la tête par un gros connard comme lui et perdre le sens de la vie, le sens de l'amitié, le sens de l'amour. Bon d'accord, Jason n'a pas encore trouver réellement le sens de l'amour mais il a celui de la famille et du bonheur. C'est important. A voir la tête de la jeune poufsouffle, elle est loin d'être heureuse avec un type comme celui là.

Ann > Il suffit juste. Tu parles comme ça tu connaissais mes souffrances par cœur. Tu parles comme-ci tu connaissais la vie sur le bout des doigts. Tu sais Jason, tu es probablement plus vieux que moi, mais laisse moi te dire que sincèrement, à ta tête, la souffrance, la douleur, la fatalité, tu n’y connais rien ! <

Qu'est ce que t'en sait d'abord ? Est ce que tu me connais ? Non, tu me juge sur ma réputation. Comme tout le monde d'ailleurs. Jason, c'est avant tout une réputation mais personne extérieur à sa famille ne peut se vanter de le connaître. Personne ne le connait réellement et c'est peut être mieux ainsi. Il n'aime pas la pitié des gens. Mais lui aussi à vécu une enfance difficile. Pas malheureuse parce qu'il avait sa mère, une femme exceptionnelle et ses deux frères mais c'est pas facile de ne pas manger à sa faim, de se contenter de toujours avoir la même chose, de porter des vêtements troués alors que les copains se baladent en fringues dernier cri. D'accord, il s'agit de trucs de gamin mais Jason a vécu ainsi jusqu'à ce qu'il intégre Poudlard, sa porte de sortie à lui. Quand on veux, on peut. La phrase préféré de son frère et pour une fois, il lui donnait raison. Aujourd'hui, Jason était un homme heureux, qui se battait chaque jour pour offrir une vie de princesse à la femme de sa vie : sa mère.

> Quand on veut, on peut. N'oublie jamais cela. Cela ressemble peut être à une phrase impossible pour toi, mais un jour tu comprendras. <

Non, il était hors de question qu'il parle de lui et de son enfance, il ne voulait pas se plaindre surtout qu'Ann avait l'air d'avoir besoin de réconfort et surtout elle semblait beaucoup plus malheureuse que lui. La main toujours sur la poignée, il n'aurait pas cru qu'elle lui signifie qu'il puisse partir. Non, il n'en avait pas envie. Même si ce jeu de chat et de la souris lui tapait un peu sur le système, il avait envie de l'aider et il attendait là sans bouger. Ce qu'il ignorait, c'était le retour de Costa qui donna un grand coup de pied dans la porte et envoya Jason valdinguer contre le mur d'en face.

Invité

Costa – « ANN-AMY FAITH, BOUGE TON CUL DE LA VOLIERE ! »

Ses yeux devinrent ronds comme des assiettes. Comment Costa pouvait savoir qu’elle était encore là ? Secouant la tête, elle se mit en marche, ses yeux remplis de larme regardaient Jason. Elle avait honte, de lui avoir menti. Elle ne voulait pas qu’il souffre, il n’avait pas le droit de se sentir mal à cause d’elle.

Jason – « Quand on veut, on peut. N'oublie jamais cela. Cela ressemble peut être à une phrase impossible pour toi, mais un jour tu comprendras. »

Ann – « Rien n’est impossible, Jason. »

Les mains dans les poches, elle passa devant lui. De dos, elle s’arrêta, elle n’osait pas se tourner pour le fixer, elle avait vraiment trop honte. Costa en vérité, n’avait pas bougé des escaliers, depuis tout ce temps, il était resté assis derrière la porte. La vie donne la nausée.

Costa – « JE T’ENTEND TU SAIS ! TU ATTENS QUOI ? »

Il hurlait, il avait l’air vraiment fâché, qu’allait-elle se prendre sur la tête ce soir ? Des claques, où divers objets ? N’osant pas y penser, elle trace droit devant. Quand les alcools même ne saoulent plus, il reste quoi ? Esquissant un sourire malsains, elle ouvrit la porte, les yeux rouges de Costa se baissa sur elle, il fit une tête de vainqueur, et attrapa Ann par les cheveux. La poussant, elle dévala l’escalier la tête la première, manque de chance, la vie tenait encore à elle.

Costa – « Au revoir, Jason. »

Alors qu'il tenait la poignée de la porte, sans comprendre ce qu'il se passait, Jason fut projeter avec une violence phénoménale contre le mur. Il se tenait la tête contre laquelle la porte venait de teper. Dès qu'un son de voix s'éleva de l'extérieur, le jeune Gryffondor sentit la colère l'envahir. Putain, mais il abandonne jamais celui-là. Le jeune homme se demandait à ce moment là dans quoi il s'était embarqué. En proposant son aide à Ann, il lui faisait une promesse implicite de lui permettre de s'en sortir et il ne comptait pas manquer à ses engamgements.

Mais que pouvait-il faire si Ann ne l'écoutait pas, si Ann ne lui faisait pas confiance, si Ann ... Non Ann. Alors qe l'autre imbécile continuait de crier après la jeune poufsouffle, il remarqua l'air apeuré sur le visage de la jeune fille mais il ne comprenait pas pourquoi, elle se mit à marcher en direction de Costa. Il avait envie de la retenir, de la protéger mais contre la volonté d'Ann, il ne pouvait rien faire, du moins pas pour l'instant parce que Jason n'a pas l'intention de renoncer.

Ann > Rien n’est impossible, Jason. <

Cette fille était bizarre, mystérieuse et c'est peut-être ce qui donnait envie au jeune homme de l'aider. Il tentait de rester calme mais l'indifférence que lui montrait Ann le blessait intérieurement. Pourquoi faisait-elle cela ? Sans rien dire, il les regarda s'éloigner. Leur courir après ? Pourquoi faire ? Casser la gueule à l'autre con ? Ouais, pourquoi pas, sa défoulerait mais si c'était pour s'attacher les foudres d'Ann après hors de question. Il fallait qu'elle comprenne que Costa n'était pas son ami et il comptait bien l'aider dans ce sens. Debout à l'entrée de la volière, il les regarda s'éloigner et lorsqu'ils disparurent de sa vue, il sortit à son tour, direction la salle comune.

> RP TERMINE <

» ELLADORA & CIE (enfin surtout Ella pour le moment XD )