Milk Shake's Effect ? [PV Ann]

Eat Me,
Drink Me ...
ICE CREAM, OF COURSE !

Le Bleu et Argent avait enfoncé ses mains les poches de son pantalon noir et son nez dans son échappe aux couleurs de sa maison. Echarpe, qui d’ailleurs, tranchait fermement avec la veste en velours rouge bordeaux et les Converses vert pomme qu’avait rêveusement chaussé Arrogance. Le jeune homme avait fini les cours plus tôt que d’habitude et s’était dirigé innocemment vers Pré-au-Lard. Il connaissait déjà Poudlard ; il avait cent fois fait et refait le tour du Parce et du Lac avec Aaron.
Les mèches noires, batailleuses, du Vanna Syl retombaient devant ses yeux d’un bleu intense. Arrogance était étrangement … bleu, au milieu de ce décor d’automne, rouge et orange. C’était une drôle d’impression quand vous posiez votre regard sur lui. C’est comme si une délicate tache bleue s’épanouissait, insolemment, sur un barbouillis de rouge, de marron et d’orange.

Les Converses laissaient des empreintes éphémères sur le chemin boueux qui menait jusqu’à Pré-au-Lard. A chaque fois qu’Arrogance faisait un pas, on entendait un petit « slurk », et son pantalon traînait un peu plus dans la boue à chaque fois. Vous vous êtes déjà promené en forêt : vous savez ce que ça fait, inutile d’en dire plus.
Mais le jeune homme ne trouvait pas cette petite ballade désagréable, bien au contraire. A Poudlard, il lui arrivait parfois de se sentir étouffé par ces masses énormes de vieilles pierres, rongées par le temps et l’humidité. Quand il lève la tête, les tours de pierre semblent tomber sur lui , alors le jeune Serdaigle prend peur, il suffoque, il retombe en enfance et ses peurs irrationnelles le reprennent, monstrueuses et sournoises. Elles s’insinuent en lui comme des ombres malsaines, lui volent son âme et son esprit, son cœur est embrouillé, il ne sait plus ce qu’il fait.

Stop. Arrogance s’appuya à un arbre. Il n’arrivait plus à respirer. Le fait de repenser à ces tours qui lui tombaient dessus affolait son petit cœur déjà malmené par les aléas d’une vie malheureuse. L’écorce de l’arbre lui frottait le dos, il sentait l’humidité s’infiltrer dans sa belle veste rouge. Mais il n’arrivait pas à se décrocher. Il fallait que son calme revienne, son calme qu’il mettait de temps à atteindre, cette sérénité, cette quiétude apaisante, qui le protégeait, l’entourait. Le jeune homme déglutit péniblement ; il fallait qu’il fasse le vide dans sa tête, qu’il chasse les pierres tombantes de son esprit. Il était sorti pour quelque chose de précis : il devait tenir ce but. Progresser dans la vraie vie, petit à petit, c’était ça, l’objectif d’Arrogance.

Le rythme de son cœur se calmait peu à peu, bientôt, le jeune homme put se décoller de son appui et repartir. Il était encore un peu tremblant, et mécontent de lui-même : il se sentait stupide de succomber à des crises de peur aussi faibles et sans intérêt. Voilà pourquoi il n’avait pas sa place dans la maison d’Aaron. Les Gryffondor ne devaient pas être aussi poltrons que le Vanna Syl. Le paysage changea, le petit village sorcier se découpa dans la lumière tamisée de la fin de journée. C’était beau, presque poétique. Arrogance se sentit tout de suite mieux à Pré-au-lard. Il avait quelques Gallions dans ses poches, autant se faire plaisir. Il entra donc chez Honeydukes, y passa quelques instants et en ressortit avec la nouveauté de la maison : des Milshakes magiques, qui changeaient de couleur en fonction de l’état d’esprit de leur possesseur. Aussitôt que les lèvres d’Arrogance se refermèrent autour de la paille, le Milshake devient d’un bleu pâle très épuré. Et ça avait un drôle de goût. Un goût moldu, mais Arrogance n’arrivait pas à mettre un nom dessus. C’que c’était frustrant ! Mais c’était délicieux. Un petit nuage au-dessus d’une terre dévastée, voilà ce qu’évoquait ce drôle de goût pour Arrogance.

Il regardait devant lui, sans voir personne, ses yeux d’acier semblant s’être brusquement adoucis.

L’effet du Milshake ?

[HJ = Mouais, je suis moyennement satisfait ... ]

Invité

{Non, moi j'aime beaucoup ton RP. J'espère que le mien ira. Bonne Lecture. =)}

A cinq ans, ma vie s’arrêta – Parce qu’il était temps selon mes parents que j’apprenne que j’étais différente des autres. Que mes sens n’étaient pas les mêmes que les autres, que je savais faire des choses que vous les autres vous ne serez pas capable de faire. Selon moi, je suis normale, c’est vous, les autres qui n’êtes pas comme moi. J’ai dix sept ans, je suis une belle fille, mais malgré tout, je souffre. Parce que jamais je n’aurai assez de temps dans ma vie. Je ne respire plus à l’heure d’aujourd’hui. Je suffoque. La vie est dure pour moi. Parce qu’il était temps que je l’apprenne.

Dans les rues, la foule empêchait Ann de respirer, son cœur s’emballait et ses yeux commençaient à devenir humide. Non, aujourd’hui Amy avait fait un pacte avec elle-même : Ne pas pleurer. Un défi ? Juste parce qu’elle souhaiterai avoir encore du temps. Vous savez, ce temps qui court tellement vite. Une seconde qu’est-ce donc ? Une minute ? Une heure ? Avez-vous la valeur de ce temps ? Savez-vous quand est-ce que vous allez mourir, vous ? Ann, elle le sait. Et croyez moi, tous les jours elle décompte ses jours sur un petit calendrier. Il se trouve dans sa poche.

Costa – « ANN ! COMMENT EST-CE QU’ELLE VA LA FOLLE AUJOURD’HUI ? »

Secouant la tête, elle continua son chemin, la bande à Costa éclata de rire, et la jeune fille baissa la tête. De plus en plus humide devenait ses yeux, et Ann se battait pour ne pas pleurer, elle respirait beaucoup plus vite afin d’accélérer son rythme cardiaque. Tournant à l’angle d’une rue, elle se mit à courir. Son cœur ne voulait pas battre beaucoup plus vite. Apprenez moi quoi répondre au Silence. Vous savez, ce silence qui peut briser des vies. Secouant la tête, son esprit pensait à beaucoup trop de choses. Elle n’arrivait pas à se concentrer sur le but de sa venue. Elle avait beau cherché, elle ne trouvait pas. Haussant les sourcils, elle aperçut un homme livide. A pas de souris, elle s’approcha de lui. Ses yeux fixaient l’homme. Pas question de l’aborder. Jamais elle n’y arriverai, mais Ann avait cette fâcheuse manie de fixer les gens et d’essayer de comprendre ce qu’ils pensent. Sans un bruit, l’homme ébouriffa ses cheveux, il ne fixait toujours pas Ann, qui elle se faisait petite. A quelques centimètres de lui, elle pouvait entendre son souffle.

Costa – « ANN ! TU N’OSES PAS DIRE BONJOUR AU PETIT HOMME À COTE DE TOI ?! TROUILLARDE. »

Assez, elle sera son poing, et contre elle et surtout malgré la force qu’elle avait déployé aujourd’hui, ses larmes coulaient. Ne pleurniche pas pour rien Ann, va dire bonjour à ce garçon et Costa et sa bande arrêteront de te croire folle. Tente ta chance, même si aujourd’hui n’est pas ta journée. Inspirant, elle s’avança.

Ann – « Bon… bon … Bonjour. »

Costa – « WAW, C’EST QU’ELLE FAIT DES PROGRES LA BELLE GOSSE ! ELLE EST CONNE, MAIS BONNE. ALLEZ, VENEZ, ON BOUGE ! »

Esquissant nerveusement un sourire, elle se trouvait en train de pleurer devant ce garçon qui allait sûrement la prendre pour une folle. Enfonçant ses mains dans ses poches, elle tourna lentement les talons. Mais s’arrêta. Elle voulait juste savoir si il allait lui répondre. Juste savoir, si malgré tout ce qu’il avait entendu, il t’enterait de lui répondre.

En venant à Pré-au-Lard, Arrogance avait espéré la quiétude et la tranquillité. Ce fut peine perdue. A peine entamait-il la moitié de son délicieux Milk shake qu’une drôle de petite bande fit son apparition. Arrogance leva légèrement les yeux vers eux, l’air toujours aussi déconnecté de la réalité. Mais au contraire de tout ce que l’on pouvait croire, il était bien conscient de la scène. Une bande de braillards importunaient une jeune fille qui refoulait vainement ses larmes. Arrogance fronça les sourcils et posa son milk shake à côté de lui. La jeune fille, dont il ignorait le nom, mais dont les traits lui disaient vaguement quelque chose, lui avait murmuré, timidement mais courageusement, un faible et balbutiant Bonjour. Mais ces types ne semblaient pas vouloir la laisser tranquille. Ils usaient d’un langage qu’Arrogance ne souhaitait à aucune fille de le subir. Bonne … Et pourquoi pas chaudasse, pendant qu’on y est ? Y a vraiment des salopards sur cette terre, qu’ils soient sorciers ou moldus.

Arrogance saisit son milk shake qui devenait peu à peu grumeleux. Il passa à côté de la fille et chuchota un faible « Attends deux minutes », puis rattrapa la bande de garçons. Arrogance évalua le danger. Ils étaient trois, et il savait que dans toutes les bandes, il y avait un chef et deux suiveurs. Si le chef tombait, les suiveurs s’envolaient comme des pigeons. D’ailleurs, c’est ce qu’ils étaient. De pauvres volatiles qui ne savaient que roucouler pour plaire à leur chef.
Arrogance arriva à la hauteur des garçons et tapota sur l’épaule du dénommé Costa, et lorsque le jeune sorcier se retourna, il eut l’immense honneur de goûter au tout nouveau Milk shake de Honeydukes accompagné d’un grand coup de poing. Hum, délicieux, n’est-ce pas ? Sur les lèvres d’arrogance se dessina un sourire des plus méprisants qui lui seyait à merveille. Qui a dit que le plus jeune des Vanna Syl était un ange de douceur ? Personne.

Eden – « Dommage qu’il faille gâcher un Milk Shake pour te faire comprendre qu’on ne parle pas aux filles de cette façon. Dégage, pauvre type. Tout de suite. »

Impérial, Arrogance se retourna, n’attendant pas de réponse. Il perdit son air dur et hautain aussitôt que son visage ne fut plus visible des trois garçons, qui déguerpissaient vite fait. Le jeune homme retourna vers sa camarade de Poudlard. Les larmes de cette dernière s’étaient-elles taries ? Il l’espérait. Il n’attendait pas d’elle qu’elle l’acclame comme son héros. Après tout, le geste d’Arrogane n’était pas si intelligent que ça, il devrait certainement s’attendre à des représailles. Bof. Tant que Misha n’apprenait rien et qu’Aaron l’aidait à latter ces minables qui se la jouaient rois de la gonflette, tout irait pour le mieux.
Arrogance secoua un peu ses manches et s’approcha de la belle inconnue, il fallait le dire. Pas très à l’aise, car il était plutôt timide envers les filles, malgré le fait qu’il savait qu’il possédait un potentiel de séduction très honorable ; il se racla la gorge et posa sa main sur son épaule, puis alla se planter devant elle. Comme d’habitude, et cela pouvait paraître choquant, voire impoli, il darda son regard dans le sien, prunelles glacées et absentes sondant impitoyablement les yeux de la jeune fille. Le Serdaigle ne mit pas longtemps à parler, car il détestait que le silence s’impose entre deux personnes.

Eden – « Désolé. Ce type t’embête souvent ? »

Question simple, compatissante. Arrogance ne cherchait pas à trop s’inquiéter pour la jeune fille, mais il ne pouvait pas feindre l’indifférence, non plus. Son cœur était gelé, desséché, corrompu, mais il y avait encore un peu de place pour les sentiments et pour les autres. Arrogance devint Eden, son double si pur, si doux. Ses yeux ne changèrent pas de couleur, mais ils se réchauffèrent. Ô surprise, une ébauche de sourire chaleureux naquit sur les lèvres froides et roidies du Serdaigle. Toujours l’effet du Milk Shake, sans doute ?

[HJ :: J'ai adoré ton post ! ^^ Quel salaud ce Costa XD Heureusement qu'Arrogance l'a remis à sa place ... Milk Shake's Effect ? [PV Ann] 8454

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Invité

^{MAGNIFIQUE RP! J'AI ADORE, TON STYLE EST MAGNIFIQUE!}

Tous les jours, elle subit les mêmes moqueries. Quand Costa n’est pas là, c’est Headen qui récupère le rôle. Malgré les apparences, Ann est encore une enfant, elle a grandi beaucoup trop vite. Silencieusement, elle tourna les talons, et baissa les yeux au sol. Le garçon avait rejoint Costa, quelques secondes plutôt il lui avait murmuré un simple bonjour. Un bonjour qui lui avait fourni un frisson. Secouant la tête, une étape était passée. Il ne faut pas que tu grandisses trop Ann, reste comme tu es. Les rêves que tu possèdes se réaliseront. Esquissant un sourire nerveux, elle tourna la tête.

Garçon – « Dommage qu’il faille gâcher un Milk Shake pour te faire comprendre qu’on ne parle pas aux filles de cette façon. Dégage, pauvre type. Tout de suite. »

Explosez-lui le cœur, dites-lui qu’elle rêve et que ce garçon n’a rien dit à Costa. Que tout ceci n’est qu’une banale histoire qu’il ne s’est pas pris une raclé. Qu’il ne s’est rien passé. Dites-le-lui. Secouant la tête, elle se laissa tomber au pied d’un arbre. Ses larmes coulaient. Pourquoi ? Costa serait encore plus méchant après cette histoire. C’était son seul « ami » ce garçon ne pouvait pas se permettre de faire cela. Partagé entre deux sentiments, elle ne savait pas si l’action du garçon était une action sympathique ou si il avait juste envie de se défouler sur quelqu’un. Trop de questions pour une si petite tête qui risque la crise.

Ann – « Costa, je suis désolée. N’en m’en veux pas. Je ne lui ai pas dis de te frapper, je te jure, crois moi, s’il te plait. »

Bien sûr, Costa ne pouvait pas entendre cette phrase. Il était beaucoup trop loin pour entendre quoi que ce soit, mais elle se devait de le dire, histoire de relâcher un peu cette pression qui s’exerçait sur ses épaules. Chassant une feuille morte qui venait de tomber sur son épaule, ses larmes s’arrêtèrent. Quand le garçon eut fini son cirque il revint à pas de loup près d’Ann. Elle n’avait pas envie de briser le silence, parce que pour elle le silence, fait parti de sa souffrance. Esquissant tout de même un sourire plat, le jeune homme se jeta à l’eau.

Garçon – « Désolé. Ce type t’embête souvent ? »

Secouant la tête, signe de négation. Elle lui cachait la vérité. Elle n’avait pas envie de lui dire qu’il l’embêtait plus que souvent. Je cache un secret – Silence. Tu n’en sauras rien. Nerveusement, elle enroula une de ses mèches brunes autour de son doigt et à son tour fit le plongeon.

Ann – « Jamais. C’est la première fois. C’est un ami. Il aime me dire des choses bizarres. »

Respiration haletante. Parce que le mensonge n’est pas son fort. Elle ne devait pas se trahir, elle n’avait pas le droit, depuis douze ans elle vivait dans le mensonge. Auprès de tout ses « amis » à Poudlard. Elle leur cachait quelque chose de gros, de lourd. Un mensonge qui brise et une vie et déclanche des moqueries. Pause. J’annonce la pause. Je prends une pause.

Ann – « Mais … Tout de même. Merci. J’apprécie ce que tu viens de faire. Tu es la seule personne qui aurait osé me défendre. A ce sujet, je m’appelle Ann. Ann-Amy McHearth et toi ? »

Signe de politesse, elle lui tendit sa main, il devait juste la serrer. Je fais comme les personnes normales dans ton monde font. Je me mélange à vous. Tu as vu ? Je suis une magicienne, et je te cache beaucoup de chose. Mais ce n’est pas nouveau. Sourie. Médite. La vie est belle au-delà des ruelles.

Entre mon secret et moi.

Ce rp est-il toujours d'actualité?