M.V. Syl - The God.

M i s h a V a n n a S y l -
T h e G o d - T h e D r e a m e r -

« Je ne suis que le fruit oublié d'un peuple de raté. Voyez. Dieu. La beauté. Quel nom. Quel douceur. Quel envergure. Saloperie de prédiction. Saloperie d'ascendant. Je suis de tous les êtres le plus haïssable, car je n'éprouve pas de remords à ce que je fais, non, je prefère de loin oublier. Oublier, c'est tellement plus simple. Dieu vous oublie. Tous. Un à un. Je suis le Dieu Oublié d'un peuple d'oublié. Que d'oublie. Que de mensonge. Triste vérité. »

________ I. I d e n t i t é e _ _ G é n é r a l e.

Nom, Prénom : Vanna Syl, Misha Trauma Nina.
« Mon père avait un grand goût pour les choses de son pays. L'Est était beau, l'Est c'était bien, et j'ai hérité de sa beauté, en tout point, même dans mes noms. Misha est hébraïque, ça signifie Qui est comme Dieu. Avant même ma naissance, j'étais prédestinée à être quelqu'un, tout comme Nouchka. J'étais Dieu ? Trauma signifie Rêve, et juste après Dieu, l'on peut croire que celà voudrait dire Rêve d'être Dieu. Je ne sais pas, mais il y a bien longtemps que je rêvasse à des choses plus futiles que d'être celle que l'on m'imposait d'être. Nina signifie Grâce. Ca ne me correspond pas, j'ai toujours été sèche, du petit coeur aux regards fugages. Je ne suis pas sévère, mais sûrement pas gracieuse dans mon spleen. Vanna Syl, c'est la plus grande famille de sorcier Russe. Une saloperie dans le genre, tous à se baiser entre eux. Des sales rats fumants et inectueux, mais que voulez-vous, on ne choisit pas sa famille. »

Age, Date de Naissance : 33 ans, 06 Juin 1966.
« Maudite avant même ma sortie, comme c'est drôle. Je suis née le O6.06.66 ! Que de six ! C'est mon chiffre porte bonheur... Quoi que. Malheur est d'autant plus vrai. En réalité, je suis née un dix sept, mais il a bien fallut que je change, comme j'ai changeait. J'ai trentre trois ans, et ça fait trente trois ans de merde que je me supporte, moi et ma bêtise, vous vous imaginez ? Tant de temps gaspillait. Dix sept ans gaspillé dans des études superficielles à faire la fille qui n'a aucun sentiment, trois ans à jouer à la miss maladive, et ces dernières années où j'ai ouverts les yeux. Que ma vie est navrante, mais tellement plus rose que la vôtre. Et c'est ironique. »

Profession : Professeur de l'Etude des Moldus.
« Parce que je ne suis pas faite pour rester chez moi à surveiller mon héritage baisser peu à peu, car je suis une femme active avant tout et car je n'ai aucune envie de finir comme ma mère, j'ai choisis un métier qui me convenait, autant par la substance que le projet. Etude des Moldus, c'est drôle quand on pense que jeune, je haïssais ce qui était différent de moi... A croire que la rencontre avec Verdandi a remit en cause bien des choses en moi, et encore plus la discution que j'eus avec Vitaly. »

Etat Civil : Divorcée.
« Célibataire... Ah, ah... Ca me fera toujours tout drôle de voir ça. Disons plutôt divorcée, non ? Non ? Bon, d'accord, allons pour Célibataire. Mais je soutiens que je suis divorcée ! Puisque j'ai été marier. Mais les règles du mariage ne semblent pas être les mêmes en Amérique et en Russie. Pauvre Misha. Pauvre Dieu. Pauvre Moi. »

[...]

Chapter One : Un masque d'amour.

Read in my E y e s ; I h a t e me

La petite famille qu'étaient les Vanna Syl connaissait en cet instant un grand bonheur. Le cri perçant et fulgurant de l'enfant venant de naître était un signe, encore un, de la passion que porter Gregoriska Vanna Syl à Aube de Mascarade. Le nez plissé, Nouchka ronchonnait gentilement devant l'enfant suiantant de sang. Il regardait attentivement le déroulement, de la sortie du petit être, jusqu'à son premier passage dans l'eau tiède. Les Ukrainiens, ou les pays de l'URSS en cette année, avait pour habitude d'accoucher chez soit, et c'est ce que fit la petite famille. Gregoriska venait alors d'avoir son deuxième enfant, une petit fille. Nouchka la regardait, et son père se vantait d'avoir fait deux enfants identiques. Nouchka signifiait Grâce, et en voyant l'enfant dans ses bras, le grand frère articula : Misha. Misha, tout un nom, tout. Une prédiction, un envol... Qui sait ? Plus encore ? Misha. Qui est comme Dieu. C'est ainsi que Misha Vanna Syl vu le jour, et que deux jours après, son père se faisait assassinait. On racontait des choses, des mangemorts en tuaient d'autres, parfois pire, des Aurors, et encore plus d'insanités. Misha n'en sut rien, Nouchka non plus, mais le petit garçon avait très bien compris. Papa ne reviendrait plus jamais, et lui, il devrait protéger sa Maman et de Petite Soeur. Voilà ce qu'il savait, et c'est ce qu'il fit.

Aube élevait ses enfants loin des autres familles, rendant de plus en plus visite aux Orlov, et à son jeune cousin, Vitaly Orlov, et à ses parents, dont son parrain, Yuri Orlov. Elle parlait de tout et de rien, et Nouchka apprit très jeune la vérité. Il la gardait là, dans son esprit, embrumé, loin de tout. Il savait, mais il ne disait rien. Ca ne se disait pas, après tout. A onze ans, Nouchka Vanna Syl dut se séparé du cercle aimant familliale, du petit cocon chaud qui le rassurait tant, et il intégra Poudlard. Pourquoi pas Durmstang ? Car c'était comme ça. Gregoriska avait fait ses études dans la grande école prusse, mais il avait haït celà. Aube avait préféré envoyer ces enfants dans un cercle plus protecteur. Durmstang était haïssable, Poudlard l'était moins que Salem, alors ce serait Poudlard. La nouvelle tomba, réjouissante. Nouchka était Serpentard. La petit Misha, cadette de ce dernier de deux ans, ne comprenait pas en quoi celà était une bonne nouvelle, elle ne comprenait tout simplement pas ce qu'était Serpentard, mais si tout le monde était content, alors elle l'était aussi. Elle passa deux ans seule à la maison, et quand elle eut dix ans, Aube tomba gravement malade. Elle partit deux jours, et à son retour, elle avait la face pâle, et son coeur pourrissait. Les Orlovs ne purrent rien faire, alors Aube contacta les White. C'est ainsi que Misha et Nouchka connurent Paine, Joleene et Megan. Vitaly eut un déclic soudain, il fuyait la discution quand ils étaient ici, et il s'effaçait lamentablement quand Jefferson White parlait, de sa voix forte. L'année suivante, Misha entra à l'école avec Joleene, Paine et Megan. Elle avait onze ans, elle était mignonne, et la petite Russe ne comprenait pas encore sa prédisposition au mal.

« VANNA SYL Misha. »

Eclat de rire de la part de certains, la Prusienne regarda droit devant elle. Elle n'avait pas peur, mais sa main tremblait. Serait-elle à la hauteur ? Serait-elle comme les siens, leur ferait-elle honneur ? Les questions ne se posaient pas. Misha serait comme tous les Vanna Syl, c'était certains. Mais cette boule, au creux du ventre... Et rien qui ne paraissait. Elle affichait une certaine droiture, une posture rude, froide, fruit d'une éducation des plus dures. La Russe se posa délicatement sur le siège, et regarda la Directrice posait sur ses cheveux d'ébène le choipeaux. Elle savait à cet instant précis où elle finirait. Il n'y avait aucun doute possible. Elle eut un large sourire, et fixa alors Paine, Joleene, Megan, Sicckly, et surtout son frère, Nouchka, à la table des Serpents. Elle savait.

« Mademoiselle Vanna Syl. Comme votre frère, vous ne serez pas étonné. On n'échappe jamais à son sang et aux prédictions. Un rand avenir tortureux je vous prédis, aucun doute que dure sera la vie. La maison qui vous aidera sur votre chemin, ne peut être celle des félins. Serpentard !. »

Elle n'avait rien choisit, mais elle savait que cette nouvelle ferait du bien à sa mère, un peu de bien dans toute sa douleur. La première année de l'enfant se passa dans un calme absolu. Elle restait attaché à son frère, ne le quittant pas, lui ne la quittant plus que pour quelques salopes. Misha ne disait rien, elle comprenait. Elle se ratacha à Paine, figure masculine du meme âge qu'elle... L'année fut d'un froid insensible. Quand Paine était avec les deux autres, et que Nouchka était avec une fille, Misha restait seule. Elle était d'un légendaire calme, et son apparence n'en n'était pas différent. La deuxième année fut plus longue, Misha avait grandit, murit, en même temps que la maladie rongeait de plus en plus sa mère. La jeune Prusse savait qu'Aube n'en n'avait plus pour longtemps, et la voir ainsi l'abbatait. Elle passa une deuxième année très médiocre, rongeait pas les remords. Illianna entra à Poudlard à la troisième année de Misha... Illiana Vanna Syl, fille née hors mariage, hors tout de la pauvre Aube. Même si cette dernière n'avait pas toujours était tendre avec ces deux premiers enfants, Misha l'aimait plus que tout au monde, et elle haïssait Illiana. Si sa Mère était malade, c'était bien à cause de cette Bâtarde, et Misha ne le supportait pas. A la quatrième année de la jeune Vanna Syl, Aube décéda. La veillée se fit longtemps, et tout une semaine, Misha, Nouchka et Illiana restèrent au chevet de leur mère jusqu'à son dernier souffle. Vitaly n'était pas là, il était alors en prison, et c'était alors Kaede qui le remplaçait. Yuri eut la garde de Nouchka, Misha et Illiana. La quatrième année tragique fut excusée auprès des directeurs par la perte de la mère des enfants, même si Nouchka eut de très bonnes BUSES. Il était plus résistant que les deux filles après tout. Illiana redoubla sa deuxième année, et suivit un traitement à Saint Mangouste. Misha ne disait plus rien, et passa sa sixième année silencieuse comme une pieuse. Elle ne disait mot. Nouchka était alors à l'université, et elle, elle était là.

Malgré quelques intercations avec certaines personnes, dont Corso, Claire Storm, et Roy, elle vivait les jours pareillement, et sans se soucier du lendemain. Elle avait une certaine amitié avec une autre Serpentarde, du nom d'Ashley Rogue, mais rien de plus... Elle ne revut plus Dakota... Que dire ? Rien. Certainement qu'il avait du aller à Oxwarts. Rencontre son frère, qui sait ! Elle quitta le nid de Kaede et emmenagea à son tour dans le Manoir Mascarade sous la garde de son propre frère, bien plus occupé à enseigner les bases magiques à la pauvre Illiana, que l'on aurait presque cru cracmol. Que voulez-vous, quand on est juste doué en Divination... Elle finissait sa sixième année avec brio, étonnant les professeurs quand elle eut les années précédantes des résultats médiocres, et n'eut qu'un large sourire en voyant alors ses BUSES arrivaient.

Astronomie : A
Botanique : E
Défense contre les Forces du Mal : O
Etude des Moldus : O
Divination : T
Magie Noire : O
Métamorphose : E
Potions : E
Sortilèges : O

Elle reprit alors sa septième année qui fut... Quelque peu perturbé. Vitaly avait échappé depuis quelques mois d'Azkaban grâce à la prise de celle-ci par Heinrish Mustang, et par conséquent, il avait reprit la garde de Jake Orlov, son fils. Soleil était decédée, Misha ne l'avait apprit que cette triste année. C'est cette même année qu'elle fit l'étrange rencontre de Verdandi Voluspa. Une celte étrange, aux vêtements décalés. Misha ne comprit pas dans un premier temps les paroles de celle-ci, et encore moins ce qu'elle entendait pas « La Russie ne détient pas la réponse à tes questions. » C'est pendant les vacances de Noël qu'elle reçut cette lettre, cette unique lettre qui traversa son esprit, comme un éclair, qui dicta tout. Du début à la fin, mais surtout la fin.

[...]

Chapter Two : Vouloir. Oublier.

I'm walking in the dark , Alone.

[...]

C'est un drôle de mélange, une pointe de peine à la rigidité de la gamine. Elle déjà tant l'air adulte... Ces yeux sont d'un gris qui a vu d'autres cieux, mais sa peau est aussi diaphane qu'au niveau de ses poignées, on ne tarderait par à voir son sang circulait. Elle était de ces créatures nocturnes les moins terribles, un de ces chiens qui aboient sans jamais mordre, mais quand un de ces chiens morts, c'est souvent la rage qui infecte la plaie. Misha. Misha. Qui est comme dieu. Bien avant sa naissance, elle était prédestinée, un doux projet, voilà ce qu'elle était. Tant de questions auxquels Gregoriska ne répondait jamais, tant de questions auxquels elle ajoutait ses propres doutes. Une famille tellement compliquée, tellement étrange et encré dans ses traditions. Misha, la folle, l'écervelée, Misha. Et elle, qui était elle ? Une sorcière ? Assurément. Une folle ? Qui aurait pu le dire ?

« Ce n’est pas en Russie que tu trouveras réponse à tes questionnements, Misha Vanna Syl. C’est au cœur même de la discorde et de la haine qu’hibernent la solution, et peut être la rédemption, que tu recherches si fort. »

Misha détourne le regard et laisse ses yeux divaguaient le long du quai. Là bas, un enfant, pas plus grand que Jake, cinq ans tout au plus, avec sa mère et son père. Des parents aimants. Mais ils ne sont pas vrais, elle les imagine, comme ça, juste comme ça. Ses mains se serrent, comme son petit coeur, et ses doigts craquent. Rage. Furie. Angoisse. Peine.

« Il n'y a jamais rien en Russie que le froid et la peine... C'est un pays glaciale, qui sous ses airs de dominatrice laisse apparaître une sauvage, petit et brune, aux yeux de saphirs et aux sourires fugages, sans saveurs, sans sentiments. Mais c'est car elle a été élevé ainsi que la Russie est ainsi... Mais elle ne cherche pas la rédomption, la Russie, non, elle s'enfonce toujours plus. Personne ne vient la chercher dans son trou, non, on prefère la laisser couler plus profond encore... Ca les amuse de la voir ainsi, sans habits, sans sourires. C'est tellement plus amusant de la voir ainsi. »

Misha regardait dans le vague. Parlait elle de la Russie ou d'elle même ? Misha ne pouvait pas totalement le savoir, les mots étaient sortis tout seul, un flot qu'elle avait longtemps retenue. Elle absorbe, et comme un vase, à la fin, se case. Doucement, sa comérie se fisure. Déjà dix sept années qu'elle jouait une fine comédie, depuis ses onzes ans elle avait revêtit la cape de sorcière et le doux masque de la méchanceté. L'était elle vraiment ? Assurément, mais juste sur les bords. Autoconservation. Trop peur d'avoir mal, la Russe ? Oui, oui, trop. Elle avait trop souffert en voyant les autres pleurer alors que ces larmes à elle n'avait coulé qu'une seule fois. Trop de fois elle s'était retrouvée dans un lit seul, ayant pourtant passer une nuit accompagnée. Elle en avait sûrement marre, marre de la motonité, de cette satané habitude qui se prend et qui rôde les esprits trop faibles. C'était ça, la vie de la russe ? Une satané comédie, une mascarade ? Ah ! Le beau jeux de mot !

Misha tourna la tête, les yeux brillants, mais pas de larme. Elle ne pleurait jamais. Brillant d'une lueur mélancolique, exsaspérées. La beauté de la brune était rendue plus touchante par son regard de chaton, presque affriolant, dernier refuge de l'héritage de sa mère, cette Vélane au sang pure. Une main fine se dévoile, alors que la Ruskov a ramené la sienne sur son genoux. Main frêle, fine, blanche. Misha regarde la femme, elle ne tremble pas, mais son estomac lui fait mal. La présence de cette femme la met mal à l'aise, et son esprit ressasse les mauvais souvenirs, enfouis loins dans un passé qu'elle ne prefererait pas se rappeler.

« Je n’ai pas la prétention de tout savoir à ton sujet. Je n’entrevois que certaines vérités générales, qui te concernent toi, et des centaines d’autres gens.
Appelle moi Verdandi. »

Verdandi. Celte. Présent. Misha prit cette main offert dans la sienne, froide, longue, tout aussi blanche. Elle déglutit péniblement, ramenant cette main près d'elle, comme un fardeau, presque déroutée de l'avoir au bout du bras. Un autre sujet, autre part, ailleurs. La russe reprend, sans même attacher une seule valeur à ce que la celte vient de dire, comme si tout avait été effacer, d'un seule geste, d'un seule battement de cil. Etrange sensation. Mais elle s'en rappelle, elle ne peut pas oublier.

« Verdandi. Yggdrasil. Ce qui se passe, maintenant... Vous voyez le présent... ? Voyante ? Ca m'intéresse pas... J'aime pas qu'on trifouille dans mes souvenirs... Et je veux pas qu'on sache ce qui me concerne. Mais... »

Elle passe le regard sur ses chaussures, fines chaussures imitation de cuir. Ne la voyez pas porter de la vache morte sur ses chaussures, ça n'est pas chic. Des chaussures. Simples. Pas plus de trente gaillons. Qu'importe. Elle s'adosse sur le banc, et parle, comme s'il n'y avait personne, parle, mais elle sait que Verdandi est là, alors elle parle encore.

« Je ne me suis jamais sentie chez moi nulle part. Russie, Ukraine, Angleterre, Amérique ou même l'Italie. Tous ces pays, tous ces endroits, toute cette foule et ce monde que j'ai, jamais personne ne m'a simplemen adresser la parole, ne s'est intéresser à moi... Et jamais, moi, je ne me suis intéressée à eux, et... Je me suis toujours sentie mal à l'aise là où j'étais. Là, ici, tout de suite... Je... »

Elle soupira, détournant son regard pour le reporter sur Verdandi. Misha ignorait pourquoi sa raison s'échappait pour la laisser parler, aussi librement, à quelqu'un d'inconnu. Mais elle n'était pas de Poudlard, encore moins Russe, et peut être même moldue... Ca n'était pas important, après tout.

« Vous le savez, n'est ce pas ? »

Sous entendu. Misha regardait fixement la celte de ces yeux ronds comme des lunes, fendus comme ceux d'un chat, la lumière obligeant la pupille à se rétracter, et cette même lumière cachant la moitié du rond noir à l'inconnu aux cheveux clairs. Misha savait que Verdandi la sentait mal à l'aise, et pourtant, ce n'était pas chose facile en vue de l'expression figée de la russe... Elle soupira une deuxième fois...

« Vous voulez bien me tenir compagnie, m'entendre geindre... ? Quelques minutes, au moins... »

[...]

Un geste lent et calculé, Vitaly sourit, sourire faible et voilé par la peine. La pauvre petite. Elle lui tient la main comme une enfant apeurée, ces joues roses lui donnant un de ces airs enfantins auquel le loup ne peut résister. Si fragile, si cruelle à la fois, tantôt douce, tantôt dure. C'est comme l'un de ses serpents de rivière : dans l'eau, ils sont de ceux des gagnants, une fois en dehors ils ne peuvent que fuir la dura réalité. Ils ne sont pas maîtres de leur vie, et elle, douce et soumise, elle lui semble tellement docile. Il la ramène vers lui, les pas de la gamine se font tremblants. Elle semble de verre, comme ça. Elle s'assoit sur les genoux du loup, il ramène la sauvageonne vers lui, se levant, portant le poid de plume jusqu'à la grande table qui s'étend dans la salle à manger. Il la pose, elle glisse, gracile et légère, sur sa chaise. Ces boucles rrecouvrent son regard et agace l'appétit de l'animal. Il s'assoit calmement, perfide dans ses moindres gestes. Serpentard dans l'âme. Il se râcle la gorge, et commence son discours.

« Tu te souviens quand je t'ai dis que Megan n'était pas une Mascarade... ? Eh bien, écoutes, car la réflection pousse bien plus loin. Gregoriska, ton père, n'est pas ce qu'il prétendait être : un fidèle. Pendant plusieurs années, il avait entrenu une parfaite relation avec la femme de Duncan, la mère de Megan, mais ça, personne n'en sut rien. Si mes parents et moi même étions loin de la famille, c'était tout juste car nouss savions, nous savions que Megan n'était ni de Duncan, ni de Gregoriska, et encore moins de Jeffersion. Il était d'un autre, d'un moldu. Megan n'est pas une sang pure, c'est une bâtarde, tu comprends ? »

Le regard du loup se prolonge, il plonge, se noie doucement dans les limbes orageuses. Elle l'étouffe, mais suffoque. Megan, sa cousine, son sang, elle dont la fierté dépasse des sommets, n'est pas une Mascarade ? Ou du moins, pas une White, ni une Apology ? Et pas une sang pure ? Le monde parfait s'écroule, lentement. Verse la pillule, dilue la dans l'eau, avale et crève en silence. La main de la russe se met à trembler violement. Elle perd pied, panique. Son monde si doux et si vicieux vient de s'écrouler, c'est bon. Les murailles de Jéricho ne sont plus, et sous la foulée des pas de Vitaly, ne s'élève en son milieu que la dure vérité d'une vie que trop bien ratée.Tellement mal, tellement dur à avaler. C'est comme un décès, ça reste profondément encrer, puis le jour où l'ont le croit disparut, il devient persistant, t'attaque à la gorge, te mord si violement, qu'il ne suffit pas d'une journée pour se dire que la songe avait été que trop beau. Vitaly ne sortait pas d'un songe, mais de l'enfer le plus parfait qu'il fut donné à Misha de voir. Un démon, en somme, sans corne, sans aile, juste ce sourire. Terrible sourire.

« Je crois comprendre... Mais ça voudrait dire que... Qui est l'autre ? Qui est le moldu ? » Elle le regarde, abbatue, perdue.
«C'est là que ça se complique, mon agneau. L'autre était le fruit d'une passion aujourd'hui disparue... Eric Dechantlacourt, c'était un blond, un de ces hommes trop hautement digne pour qu'il baisse les yeux vers nous. Gregoriska, Jefferson et moi même étions en mission. Ils me formaient, et l'ordre était de tuer Eric qui en savait trop. Dans le fond, ça aurait pu être facile, mais Eurèbe s'est interposé, elle a crié, hurlé... On a rien pu faire, alors on a laissé Eric vivant. C'est lui qui a fait exploser l'affaire de Moscou. » Il grimaça. « Nous sommes donc rentrés bredouille, et ça, on ne l'a pas accepté. Si mon père est mort, c'est pour protégé la famille entière, pour te protéger toi, moi, et tous les autres. » Sa voix s'étrangla douloureusement, et pour la première fois, Misha voyait Vitaly baissait la tête, les yeux mouillés. « C'est car Eurèbe est une putain et que Megan est une bâtarde que l'on en arrive là, à faire des choses aussi horribles. On envoya mon père en mission, et lors de celle-ci, un mangemort l'attaqua de dos. Il ne put rien faire, et tomba. Rachel le savait, elle savait tout depuis le début, mais elle ne m'a rien dit. » Il se tut, douloureusement touché.

« Je ne savais pas... Mais... En quoi ça me concerne... ? » Misha tenta la question, rapprochant doucement sa main de la joue de Vitaly.
« Ca te concerne autant que moi, mon amie. Mon père mort, Duncan ne pouvait pas revenir en arrière : Megan n'était pas sa fille. »
Le silence devint pesant, Vitaly releva la tête, les yeux secs et furieux. Il regardait Misha, la douce, la frêle... Tellement différente de ce qu'elle était à l'école, de ce que pourquoi elle se faisait passer. Si seulement la brune savait ce qui l'attendait, ce qu'elle devrait faire, de ces propres mains, elles qui n'avaient jamais connus l'odeur du sang. Pauvres mains. Pauvre Misha.

« Dis moi comment ça fait quand les rats te bouffent les veines. »

« Duncan se révolta contre les Mascarades, et Jefferson ne sut pas quoi répondre quand Eurèbe l'accusa. Il prit la garde de Megan, mais sa femme la rejetait. Aurore ne voulait pas de la progéniture d'Eurèbe, et Eurèbe la rejetait tout autant. Gregoriska et moi même ne voulions pas être impliquer, et Duncan a une trop grande gueule pour comprendre le sacrifice qu'à fait mon père. Nous sommes partis il y a huit ans dans une grande mission qui s'est avéré être un vrai désastre. La prise de la bourse de Russie a fait de nombreux morts, mais ceux que nous ne savions pas, c'est que Eric avait apprit par Eurèbe l'attaque vingt quatre heure, et il en avait parlé aux Aurors, l'ayant repéré lors de sa première altercation avec nous. »

Vitaly s'arrêta burtalement. Il regarda Misha, laquelle avait toujours sa main tremblante et froide sur sa joue. Il la regarda, le sourire aux lèvres. Il devait lui imposer ça, elle était un peu son seul espoir, dans le fond, elle l'était. Joleene était encore plus fragile que Misha, et Paine était tout comme Nouchka : des héritiers. La famille Mascarade reignait un peu comme des lions, comme des félins : les mâles restaient pour garder en sécurité la famille, les femmes faisant donc la travail et ramener argent et tout ce dont avait besoin la fatrie. Mais quand il arrive que deux mâles s'affrontent, c'est toute la famille qui sé déchire. Comme un loup solitaire, vieu et accablé par le poid des ans, Vitaly avait quitté le confort luxurieux et trop sage de ce petit monde, il s'était défait de son collier d'argent, maintenant, c'était à Misha de casser ces chaînes, et sa laisse qui la relier aux autres. Elle devait devenir quelqu'un, pas quelqu'un de connu, non, mais quelqu'un dans le sens même où elle devait vivre pour - elle - seulement.

« Il y a huit ans de celà, lors de cette echef cuisant, nous perdions Sicckly, Aurore, et les autres. Si Gregoriska est mort, si ta mère est décédée, Misha, c'est de la faute d'Eurèbe, de Duncan, et par dessus tout, d'Eric et Megan... »
Tout celà était tellement déchirant, douloureux. Misha resta muette. Elle ne savait pas quoi dire, pas quoi répondre. Il lui sembla voir dans les prunelles métalliques du loup une vive lueur brillait. Elle retracta ses mains, ses ongles griffant lentement la peau glaciale du lycan. Elle retira sa main. Si elle avait perdu son petit monde à elle, si le sien était mort, tombé, décédé, c'était de la faute de Megan ?

* * *

« Et le ciel devient sombre pour tes yeux, et le soleil se couche pour laisser s'accorder la lune sur ton sort.
Dis moi, petite sorcière, as tu mal, là ? »

[...]

Chapter Three : Le sang appelle le sang.

Elle est là, debout, le regard fâné et le visage pâle. Elle tremble doucement, ces chairs sont glacées. Elle se perd, elle se noit.

« Misha, tu dois le faire. Tu entends ? Tu le dois. Pour toi, pour nous, pour les enfants. Ils le méritent. Ils l'ont cherchaient. Ils le désirent... Tu entends ? On compte tous sur toi. »

Vitaly était grand face à la petite Misha. Dix sept années s'étaient écoulées, lentement, et les yeux de cette dernière avaient ternis. L'opaque grisâtre tenait dans les prunelles de la même couleur du jeune homme. Il tenait dans sa main celle de son enfant. Jake était là aussi, tout le monde était là. Nouchka était à côté d'elle, tous la regardait. Lena Liukan aussi. Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Vitaly ne savait même pas, il ne savait rien de sa petite vie, de son traintrain qu'elle menait tranquillement. Etait-ce une vie ? Elle regarda Kaede, dernier rempart face à la folie. La jeune femme eut un sourire, large et tranquille, voulant tout dire. Tout ne tenait qur sur Misha, toutes ces années, tous ces mois passaient à mettre des fleurs sur leurs tombes... La gorge se serra, et la serpentarde ne savait plus quoi faire. Fuir ? Partir ? Loin, mais avec qui ? Avec lui ? Pas question. Elle ne pouvait plus, elle l'avait dit, elle l'avait juré, et elle le ferait. Elle posa sa main sur la baguette que tendait son frère, cette fine baguette qui l'avait toujours accompagnée, de ses premières années à celle-ci, a ces deux mois-là. Cette baguette baignerait bientôt dans le sang. Misha releva la tête, croisant le regard des quatre personnes face à elle. Mangemorts ou non, ils étaient sa famille. Kaede ne partirait pas, elle tourna les talons en prenant dans ses bras la petite Lenaïelle, âgée de deux ans, et dans sa main, celle de Jake, alors âgé de trois ans. Les deux enfants dirent au revoir à leurs parents, et Misha resta là, face à Nouchka, Lena et Vitaly. Javis n'était pas là ? Misha ne disait plus rien, elle regardait fixement droit devant, perdu. Elle avait tant espérer ce moment, et pourtant, maintenant, elle regrettait d'avoir succomber à sa colère. Elle se tût, elle n'avait plus rien à dire... Au suivant.

[...]

Le transplanage ne fut pas long. L'Ukraine était un petit pays, et de Kherson à Kiev, ça n'était plus long que ça. Elle arrive rapidement, posant les pieds sur le sol, foulant cette pelouse, elle savait ce qui se passerait. Elle savait tout. Vitaly la regarda, Lena et Nouchka à leur tour regardèrent le prodigue. Elle avança d'un pas décidé jusqu'à la maison. Il n'était plus question de faire marche arrière. Ils paieraient, tous, pour leurs crimes. Elle entendait les violons de son frère à son oreille, la triste mélancolie des cordes vibrant au grès du crin. Elle tenait dans sa main sa baguette, fermement serrait. C'était pour elle, c'était pour eux, c'était pour toute sa famille qu'elle faisait ça. Pour le pauvre Yuri, pour les Parents Vanna Syl, pour tuer cette bâtarde, cette infâme créature. Pour tout ce qu'ils ont fait au autre, eux, ces traîtres, ces bêtes, ces racailles.

L'heure de vérité. Les quatre personnes se tiennent droites devant la porte, un mauvais sourire se dessine sur le visage de chacun. L'heure de vérité. Misha toque, on ouve la porte. Jefferson sera le premier à subir, le premier à tomber. C'est Vitaly qui d'un tour de sa baguette l'expulse jusqu'au mur d'en face, à l'autre bout du hall. Expulso. Il ne restera rien, rien ! Misha regarde Prudence et Prestance s'affolaient dans les escaliers, mais Nouchka est déjà dessus. Il les attrape, et les emmene tous deux dans une pièce adjacente. Le monde s'éffondre sous ses pieds. Lena fait face à Paine, qui alerte aussitôt les deux dernières White.

« Misha ! Occupe toi des deux autres ! »
« C'est quoi ces conneries ? Jefferson ! Jeff ! AH ! Misha ! Tu... Ah ! »

Joleene s'éffondre sur le sol, près du cadavre de son père. Assomé au préalable, il n'a fallut à Vitaly qu'un sort de Videntraille pour que celui-ci finisse ainsi. Mort. Vidé. Doucement, on entends les violons. Le grand Russe tourne alors son visage narquois vers Misha. Celle-ci ne bouge pas, elle est terrifiée à l'idée de tuer. Elle a peur. Ses mains tremblent, elle n'aurait jamais imaginer celà si dur. Pourquoi être serpentard quand elle ne peut même pas lever la main ? Elle avance d'un pas, frôle la chute quand sa cheville se dérobe. Elle a tellement peur. Peur de la voir, là, à genoux, doucement geindre, languir... Pleurer ? Elle tourne la tête, le corps de Prestance vole à travers la pièce. Nouchka l'a éjecté. Prudence s'accroche, elle mord au poignet le Vanna Syl qui rétorque d'un Endoloris. La gamine s'éffondre sur le sol, en chiale, se tortillant, la douleur l'épuisant d'autant plus que c'est inssuportable. Nouchka rit, rit de toutes ces dents. Un hurlement ramène à la triste réalité l'héritière. Dieu s'éffondre sur le sol. Prestance. Prudence. Jefferson. Ils ne sont plus. Lena, Nouchka et Vitaly se rassemblent autour de la Vanna Syl. Leurs regards se font durs, sans appel. Le frère l'a relève, et le parrain la giffle.

« Aurais-tu oublier ce qu'ils ont fait ? Tous ?! Aurais-tu oublier que c'est à caude d'eux, d'elles que ton père est mort, que ta mère a du souffrir de longues années ? Es-tu sotte ?! Misha Vanna Syl ! Fille de Gregoriska ! Je te somme d'accomplir ta tâche ! »

Les mots ne veulent pas sortir. Ils restent là. Un sort expulse Vitaly et Nouchka. Lena crit, elle se tourne rapidement et fuit vers les deux hommes, voir s'ils n'ont rien. Misha se relève, abstente. Qui ? Qui as fais ça ? Les deux silhouettes se dessinent. Paine. Joleene. Paine, Paine... Joleene. Et Megan s'ajoute au duo. Misha fronce les sourcils. Tout ceci, elle le maudit fermement. Elle excècre ce jour, elle haït tout, et plus particulièrement, le sourire sinistre et macabre de Joleene et Megan White. W h i t e. Mot maudit. Ils le paieront de leurs peaux, ces sales chiens.

« Megan... Douce et jolie Megan... Tu as tant mentit. Toi et les tiens. »
« Et ça n'est que maintenant que Dieu s'en rend compte ? »
« Dieu punit le mensonge. Et excècre les chiennes en chaleur de ton espèce. »
« Ah, ah. Tant mieux, car j'excècre les dieux de ton espèce, Misha. »

Megan et Misha se font front. Elles s'affrontent du regard, se défient, se haïssent. Derrière, Nouhcka, Vitaly et Lena les regarde. De l'autre côté, c'est Paine et Joleene en spectateur. Megan tourne autour de Misha qui fait de même, de front, de front. Un grand souffle, Megan lève la baguette et incante un sort rapide, mais trop faible. Elle n'a jamais été bonne en sort, de toute façon. Misha réplique avec un Protego, et enchaîne rapidement, expulsant la blonde Mascarade dans la pierre. Elle s'engouffre dans la pierre, prisonnière. Son dos a craqué pourtant, elle ne peut plus bouger : elle est coincée. Victorieuse. Victoire. Misha se rapproche comme une charognarde, regardant la pauvre créature prise au piège de pierre, de sa propre demeure.

« Et maintenant ? Joli Megan, que vas-tu faire ? »
« Te haïr... Je te mau-dis ! Mi-sha ! Je te mau-dis ! »

L'effet est de conséquence. Le petit corps de Megan, encastré dans ce trou, frustre Misha. Elle la regarde, elle la fixe. Elle l'agace. Elle attrape un de ces bras ensanglantés et le tire violemment, dégageant le corps de la pierre, arrachant des cris aigus à la blessée. Qu'elle crève. Qu'elle saigne. Misha est en colère, ces yeux sont d'un orage sombre, et son visage se fait froid. Elle frappe les côtes de la demi-morte qui couine, qui chiale, qui gémit. Joleene et Paine sont là, ils ne peuvent rien faire que regarder, sans ciller. Avaient-ils seulement imaginés une seule fois que Misha en était capable ?

« Crève salope de traîtresse ! Ta chienne de mère, ton bâtard de père et toute ta famille, qu'elle crève ! Tu entens ! Je vais te saigner ! »
« Ah-Ah ! Ah ! »

Du corps en bouilli, dont les os sortent de tout côté et d'où le sang se vide, un rire s'élève. Megan fixe Misha dans les yeux. Elle supporte le regard, cette blonde aux yeux d'océan, elle supporte les orages violents qui animent les prunelles de la Prusse Victorieuse. Un mouvement de poignet, elle hurle rageusement :

« Endoloris ! »

Le corps se tord, et meurt finalement au bout de plusieurs minutes d'hurlements stridents. Le corps est mort, pourtant, Misha n'a pas de remord. Elle fixe la flaque de sang dans laquelle ces chaussures baignent. Elle haït. Elle haït d'une force phénoménale ce corps. Elle le haït tellement.. Et maintenant ? Qui Haïr ? Elle se fait peur. Elle se retourne, regarde Nouchka, puis Vitaly. Deux étonnés. Ces jambes se font cotons, elles lâchent, et Misha tombe sur le sol. Son crâne frappe le marbre. C'est finit. Le noir. Le vide. Le froid. Cauchemards.

Joleene crie en voyant la morte, et ce n'est pas rien. La pierre n'a pas arrêté Megan, c'est l'une des fondations qui l'a fait. Les os du dos sont visibles quand le corps de la blonde retombe sur le sol. Ils dépassent et s'enlacent macabrement hors du corps.

A Vitaly.

Un geste de plus, Joleene est elle aussi expulsait contre un mur, mais n'est qu'assomée. Le lycanthrope continue sa marche vers le corps évanouit de la brune jumelle. W h i t e. Il haït, il excècre, il tue. Sous les yeux ébahient de Paine, il incante silencieusement un sort, et une lumière verte se déplace du bout de sa baguette jusqu'au corps qui prend feu. Alors, il se retourne, et il rit. Nouchka, Lena le regarde, le sourire aux lèvres. V a n n a S y l. S e r p e n t a r d. Le lycanthrope se rapprocha alors furtivement de sa nièce et l'attrapa par l'épaule. Paine resta là, au milieu des corps, sans pouvoir bouger. Epargné. Pourquoi ? Il était le seul qui n'avait pas gueuler, et ça, ça n'était pas marrant. Sortant du bâtiment, Misha s'accrochait à son oncle, celui-ci la portant.. Il transplana dans le silence jusqu'au Manoir Vanna Syl, et quand son pied toucha le sol, il remarqua les joues mouillées de Misha. Sanglot. Nouchka et Vitaly, intrigués, se rapprochèrent du petit corps blanc, les yeux mouillés et rouges.

« Misha ? »

Elle ne répondit pas, et étouffa un plus gros sanglot. Vitaly regarda Nouchka, et ce dernier comprit. Il se releva et partit voir Lena et Kaede, se trouvant alors dans le salon, les enfants endormis. Vitaly prit par l'épaule sa protégée et la ramena contre son épaule. Elle eut une bouffée d'air chaude, ces joues virant au pourpre, et ne comprit pas pourquoi. Pourquoi elle avait fait ça. Il la regarda dans les yeux, prit sa baguette et la glissa dans sa poche. Même avec un Incantatem, personne ne pourra prouvait que Misha était la meurtrière dans toute cette histoire. Il glissa sa main sur la joue de la Vanna Syl, et y décolla les mèches guichés s'y étant glissés et fixées.

« Tu oublieras. Ne t'inquiète pas. Tu oublieras vite, tout. »

Sur ces mots, il écarta un pant de son manteau noir et en sortit sa baguette avec laquelle il fit un cercle et jeta un sort d'amnésie très faible, de quoi juste effacée les dernières heures qu'avait vécu la Russe. Elle s'endormie instantanément. Vitaly la porta jusqu'à son lit et redescendit. Là, Nouhcka regarda la lycanthrope dans les yeux, comme inquiet. Il avait peur de la perdre. Elle était sa seule famille, et Vitaly comprenait. Après tout, elle était sa seule nièce, et la seule avec Lena et Kaede a avoir sa confiance... Nouchka ne comptait pas, c'était son partenaire, son frère... Et Javis... Lui... Il... Enfin... Vitaly secoua la tête, il ne préférait pas y penser après tout. C'était trop douloureux, il avait mit trop de temps à effacer tout ça pour pouvoir sombrer une fois de plus dans le spleen à cause d'une morsure, à cause de tout ça, de toute cette histoire... Il protégerait va, et Leana, jusqu'à la mort, mais de loin. Javis ne devait pas savoir, pas savoir ce qu'il préparait, ce qu'il ferait.

« Comment vont les enfants, et Kaede ? »
« Bien. Ils vont tous très bien. Juste Lenaïelle qui a pleuré. » Vitaly eut un petit rire.
« Je la comprends, pauvre petite. Si loin de sa mère... »
« Vitaly... Comment va ma soeur ? »
« Rien. Elle n'a plus rien. Les gens ont parfois des remords. »
« Tu as tout effacé, n'est ce pas ? »
« Perspicace, l'enfant. En effet. »
« De quoi de souviendras-t-elle ? »
« De tout. Mais elle aura sûrement confondu avant hier et aujourd'hui. »
« Douze heures, non ? »
« Tout au plus. Sur ce, je vais rejoindre Jake. »
« Merci, Vitaly. »
« Mais de rien, Nouchka. »

Le lycanthrope se leva et laissa alors Nouchka seul dans le petit salon. Le Russe s'adossa au canapé, se laissa alors glissé dedans et s'y endormit, comme une souche. La fatigue. Tout.

Misha, tu t'en rappelles, n'est ce pas ? De ce visage figé d'effroie, de ces paroles que tu as dîtes, articuler, et qui ont fait verser les larmes des tiens. Dis moi, Misha, qu'as tu ressentis quand tu as vu leurs petites âmes s'enfuir de leur corps ? N'étais-ce pas à Vitaly de réaliser cette chose ? Oui, tu l'as faites, même si c'est lui qui a endosser le crime, c'est toi qui as tout fait. Misha a eut si mal après ça... Tu as eus tant mal... Et pourtant. Et pourtant c'est eux qui devraient être à plaindre, non ? Rappelle toi les faits, rêve les, vis les jusqu'à que tu crèves. Mais ta petite tête ne veut pas s'en rappeller... Non, ça fait trop mal.

[...]

[

Chapter Four : Sourit. Pour Mentir.

Sing for me. It's a beautiful lie.

La remise des Aspics. Misha aurait du être fière, mais elle n'en n'avait pas l'envie. Elle regarda la Directrice se levait, la tête haute. La table des Serpentards étaient vidés de cinq de ses membres. Les White avait été éliminer. On porta les accusasions sur Vitaly Orlov, celui-ci ayant marqué de ses signes la scène. Misha ne disait rien, elle regardait dans le vague. Elle se perdait. Elle n'arrivait pas à se souvenir pourquoi, et comment. L'avait elle fait ? Avait elle respecter sa promesse ? Elle ne le su pas, et ne préféra ne pas savoir. Le regard sévère portait sur sa table, on remarquait bien que les Serpentard s'étaient éloignés de Misha. Tous autant qu'ils étaient... Paine n'était pas là. Elle avait éliminé Paine. Claire lui en voudrait sûrement. Qu'importe, de toute façon, c'était Vitaly...

« VANNA SYL Misha. »

Tout le monde se tourna vers le visage d'albâtre. C'était à son tour d'être lapider. Voyons... Juste avant, il y avait Ruth. L'avait on tuer ? La Prusse sentit son corps fondre. Misha se sentait opprimer. Qu'avait elle fait ? La petite fille qu'elle était avait grandit, et avec elle, tous ses espoirs avaient choient. Il ne restait plus rien. Sourit. Mais elle n'y arrivait pas. Dernier rempart. Elle se lève, doucement, sentant ses jambes tremblaient. Le regard de Corso. Non. Elle se sent infligé, et pour la première fois, elle détourne le regard et ne le soutient pas. Elle avance alors vers l'estrade, tête basse. Elle a tellement peur, tellement mal. Elle n'a rien fait, elle n'a rien fait. Ca n'est pas elle. Non, jamais elle n'aurait pu.

« Vous avez passer de très bons Aspics. »

Comme tout le monde, en réalité. Un peu mieux ? Misha prit le papier entre ses mains, remercia et repartit. Elle avait honte. Le monde lui en voulait, mais de quoi ? De leur avoir arracher Paine ? Joleene ? Megan ? Prudence ? Prestance ? Bonne blague. Personne ne les regretterait que les plus inconditionnels. Claire. Tu pleures ? Misha détourna le regard. Plus vite cette cérémonie se terminerait, mieux tout celà se passera. Le souffle court, elle baissa la tête et regarda ces résultats, lui permettant ou non d'intégrer Oxwarts... Qui sait.

Astronomie : E
Botanique : A
Défense contre les Forces du Mal : O
Etude des Moldus : O
Magie Noire : E
Métamorphose : O
Potions : E
Sortilèges : O

Une année a satisfaire les livres et les professeurs pour un bout de papier. Misha releva le tête, affichant son air glorieux. Non, elle ne se laisserait pas faire, pas faire par eux, ces microbes qui ne voulaient que lui ronger l'os. Des chacaux. Elle n'avait rien fait. Rien. Pas d'immondices, pas de vulgarités. Avait elle couchée, elle ?! Non ? Etai-ce ça ? Fallait il écarter les cuisses pour être célèbre ? Misha jeta un regard noir à la feuille. Suivre les traces de son frère, comme elle avait toujours fait. Oui. Les suivre...

[...]

La salle est blanche, comme partout. Un bouquet de fleur à la main, elle reste calme. Elle fixe devant elle, elle est heureuse. Un large sourire se dessine sur son visage. Première visite. Ô oui ! Toute première. Elle câline le niffleur qui l'accompagne. La bâtisse n'est pas grande, espérons qu'il sache que l'animal n'est pas dangereux. Oui, ils le savent, ils sont obliger de le savoir de toute façon. Elle regarde à droite et à gauche, mais c'est toujours aussi vide. Quand ira t-elle ? En a t-elle le courage ? Elle rejette sa tête en arrière, réfléchit. Où ? Quand ? Pourquoi est-il ici ? Là dedans ? Elle ramène le bouquet contre sa poitrine, le remonte encore un peu plus et sens le parfum qui s'en dégage. Il aimera, c'est sûr. C'est ce petit parfum qui regnait en Ukraine. C'est ce parfum qui a bercé son enfance. Elle arrête de se balancer en voyant une Infermière passait. Elle la salue, l'Infermière la renseigne. Ca n'est pas ici. Tu as oublié, sûrement. Elle se rapproche de la porte. Le chiffre est tellement banale. 57. Chambre 57. Elle devrait s'en souvenir. Son petit coeur se sert... Elle ouvre la porte, le cliquetis retentit.

Pénombre. Où es tu caché ? Elle fixe l'obscurité. Habituel. Elle entra doucement dans la pièce, refermant la porte derrière soit, et se dirige lentement jusqu'à la fenêtre, qu'elle ouvre. Certes, ça n'est pas bien pratique avec les barreaux, mais qu'importes. Elle les ouvre, et la chambre se voit alors noyé dans le soleil de Londres, si rare en ces temps de pluies. Elle se retourne et découvre alors le corps amaigri de Paine White. Maigre... Tellement... Mince. Elle se rapproche de lui, s'assoit sur la chaise qu'elle connaît bien et pose les fleurs sur la table. Elle ne se rend compte de rien, pas de la lueur de folie dans les yeux du jeune homme, pas dans ses mimiques effrayés. Il se rappelle, lui. Choqué. Mais elle, elle a tout oublié, de la toute première goutte de sang à la toute dernière. Elle a tout oublié.

« Bonjour Painy ! Voici plein de petites nouvelles du dehors ! Je sais que tu te plais à Saint Mangouste, mais j'aimerais que tu comprennes que le dehors est tout aussi important. Quand comptes-tu sortir de ces murs ? »

Un long frisson prend le garçon qui panique. Il s'allonge dans son lit, sans un mot, les joues creuses et les yeux cernés. Il ne dort plus. Il cauchemarde. Elle croise les jambes et se tait. Elle tourne les pages et arrive enfin à celles qu'elle cherche. Painy. Painy. Il a l'air tellement... Faible. Frêle. Fragile. Il a tellement changeait. Où est passait ce commandement à la tête froide ? Misha se détends... Elle sait qu'elle devrait lui dire, lui avouer, mais quoi ? Qu'elle fait des cauchemards ? Ca n'arrangerait rien. Et il ferait encore une crise, encore une, comme toujours. Sceptique. Elle touna son visage vers celui de son cousin. Il avait un regard sans émotion, il était absent. Rêvait il eveillé ? Misha voulait rêvait, elle aussi... Mais ça ne lui été pas permit.

« Je vais avoir un bébé. Paine. Tu entens ? Tu vas être oncle ! Un bébé, oui ! Il s'appelera Aaron, car je sais que c'est un garçon. Oui, je sais, je suis encore jeune... Mais, je ne sais pas, je me sens de taille à l'élever. Et puis, son père est un ange, je suis sûr qu'il en sera un lui aussi... Paine... Je suis désolée. »

La Prussienne se leva, l'air lasse, le pas nonchalant. Paine ne répondit pas, mais il suivit la jeune fille du regard. C'était donc juste ça. Juste un enfant qui bouleverserait le court de la vie de la petite russe ? Paine eut un rire dément et se jeta en arrière. C'était stupide, tellement stupide.

[...]

Coule à pic, boit mes souffrances, noie toi dans mes peines.

Lentement, Misha se déshabille et rentre dans le bain. L'eau y est chaude, elle se détend, s'y allonge. Le divin parfum emplie ses poumons et s'y emprisonne. Elle pencha la tête, parfaitement paisible. Son petit coeur bat, dans son ventre se développe le fruit de ses ambitions et de ses amours. Aaron. Aaron. Elle sait déjà le nom, elle sait déjà tout de ce petit être, mais elle s'y refuse. Non, elle n'a pas le droit, elle n'a pas le droit de faire souffrir d'autre personne que elle. Sa main parcourt son corps, s'arrête à son ventre. Elle ne le sent pas encore bougé, il n'est encore rien, mais elle sait déjà tout. Megan lui avait prédit, et Megan... Non. Elle est morte, cette salope de blonde. Oui, morte et enterrée. Ne pas y penser. Frustrée. Sa main tremble, elle s'agrippe à ses cheveux. Punition verbale. Son fils ne sera pas un bâtard, non, il sera un Vanna Syl, il ne sera pas comme cette putain, non ! Jamais ! Et qu'importe qu'il soit bâtard, il sera Vanna Syl, il sera comme Nouchka, comme Misha... Il sera comme eux. Il sera comme elle... Ou pas ?

Maudit, maudit. C'est bien le mot. Il maudira le sang qui coule dans ces veines quand il se réveillera, en sueur, et qu'il apprendra qui est sa Mère, sa famille, son sang et ses honneurs. Où es tu passé, fierté et gloire ? La victoire n'est acquis qu'aux maîtres de ce monde, et Misha a chuté, si bas, si bas, qu'elle se noie. Sa tête coule, elle garde les yeux rivés vers la surface. Son coeur s'accélère, puis il s'époumone, elle respire, elle boit l'eau chaude, qui patauge dans ses bronches. C'est douloureux, elle referme ces lèvres roses. Bientôt, ça serra ces paupières. Elle voit, penche la tête, ces cheveux qui l'encadre vole un peu dans l'eau et couvre sa vue. Le noir des cheveux. Rien. Elle rejette la tête en arrière, on la tire hors de l'eau, on la secoue. On hurle. Misha n'aime pas ça. Nue, dans les bras de quelqu'un. Elle explose, elle s'accroche à cet homme, elle s'accroche de toutes ces forces et vomit ses peines dans des larmes. Elle a si mal, elle pleure tellement.

« Pourquoi tu fais ça ! Merde ! Tu fais chier Misha ! »

Il la jette, elle tombe sur le sol. Corps nue, fracassé, cassé. Petite poupée, ta porcelaine a lâché. Tu fonds ? En larmes ou en cire ? En larmes cristallines et bruyantes. Il ramène sa main sur ton épaule, mais toi, tu te dégoutes. Elle le repousse, elle grogne. Pauvre animal blessé, pauvre animal tué. Nouchka comprend son erreur, il se baisse, et il te prends dans ses bras. Les poings de la frèle petite fille défile sur le torse de son grand frère, elle le frappe, pleine de rage, pleine de colère, il a mal, mais il ne choie pas. Non, il sera là, jusqu'au bout, pour elle, s'il le faut. Elle est de son sang, elle est de son ascendance, elle est comme lui, identique. Une soeur jumelle. Du visage, du nez, des yeux, de tout ce qu'ils ont fait jusqu'ici, jusqu'aux études. Elle est comme lui : un peu perdue. Quand le martèlement se fait moins dur, la silhouette nue se laisse choir dans les rêveries plus profondes. Il la soulève facilement et l'apporte sur le lit. Il sait ce qu'elle a, mais que voulez-vous qu'il lui dise ? L'amour, ça tue les plus grandes personnes. Cléopatre... Douce princesse. Il caresse d'un doigt le rebondis de la joue de la jeune fille endormie, un long sourire sur les lèvres. Elle vivra, qu'elle le veuille ou non.

[...]

Juilllet. Le Onze. Il fait chaud, il faut bon. C'est un petit matin doux d'été qui commence, les yeux du nouveau né s'ouvre alors. Il hurle, il cri. Il n'est pas content d'avoir a affronter le froid du dehors, ses poumons se gonflent pour la première fois et aussitôt ces bronches le brûlent. Une Infermière se rapproche lentement de la jeune fille en sueur, les yeux perdus, cherchant en vain le fruit de sa passion. Elle est inquiète. Comment va t-il ? Est-il beau ? A qui ressemble t-il ? A elle. Oui, sûrement. La même infermière lui sourit, tandis que de derrière, des petits cris retentissent. Lui font ils du mal ? Elle essaye de se lever, mais l'épuisement la fait retomber sur la chaise. La salle banche, cette lumière, tout l'aveugle, tout lui donne le tournis.

« C'est un très joli petit garçon ! Bon travail, madame. Quel est son nom ? »

Son nom ? La Prusse reste muette. Elle attend l'enfant, elle l'entend aussi. Elle se sent drôle, elle se sent changée. C'est étrange, délicat... Terriblement frustant. Sera t-elle une bonne mère ? Saura t-elle s'occupait de son enfant ? Ne pas déverser sur lui sa haine et ses colères ? Aura t-il une bonne éducation ? Son nom. Il lui faut, il faut qu'elle l'articule, mais la voix ne semble pas du même avis. Elle reste coincée au fond de sa gorge, prisonnière. Bel et bien prisonnière. L'infermière regarda doucement la jeune fille, et celle-ci, plissant son nez pour recevoir l'enfant, murmure d'un ton fluet :

« Il s'appelle Aaron. Aaron Vanna Syl. »

Le petit ange ouvre les yeux. A peine quelques minutes, il bat des cils. La lumière est surement trop forte pour ces prunelles grises. Elle resteront ainsi, Misha le sait. Tellement simple. Il aura ses yeux, et ses cheveux, oui, il en déjà sur le haut du front. Petit enfant frais, au visage certe ridé, mais expressif. A peine éveillé, que déjà il est curieux de le découvrir. Fils de Dieu. Misha l'emprisonne dans ses bras, prenant soin que sa tête ne se cogne nul part. Elle le regarde, il gazouille des sons incompréhensibles. Elle sourit. Epuisée, oui, mais amoureuse. Amoureuse comme une mère de cet enfant qui est le sien. Aaron Vanna Syl. Tout un symbole.

[...]

Chapter Five : La clef des secrets.

« Tu en oublieras tout, comme si jamis rien ne s'était passé. C'est ce que tu as dis, ce jour là, mais je n'ai rien oubliais. Ca revient. Ca hante. Ca ronge. Je sais bien que je n'aurais jamais fait ça, je le sais, mais je l'ai fait. Je suis victime. Meutrière. Non, pas victime. Si, d'un certains sens. Sais-tu, Vitaly, que ce jour là, j'ai éprouvé du plaisir ? C'est pour ça que j'ai vomi. Je me haïs. Je suis l'enfant d'un diable, tu entends ? Mon sang, c'est le même que le tient, on le partage, et pourtant, tu ne me dégoutes pas. Ce que tu fais ne me regarde pas, mais que je le fasse en éprouvant une telle sensation... Oui, je me haïs. Haïs moi. »

Peu avant la naissance d'Aaron Vanna Syl, le mari de Misha, Dean Black, quitta celle-ci. Il apprécia que trop peu les affaires à laquelle sa famille était lié, et ne supporta pas plus les mensonges de sa femme. En grand dignitaire, il partit vivre ailleurs, laissant alors l'héritière à la peau blanche seule avec son fils. Elle frôla la dépression, mais se rappela rapidement qu'Aaron n'avait pas choisit de vivre avec une telle mère. Elle devint alors la parfaute divorcée, laissant son fils à Dean Black une semaine tous les mois. Le petit Aaron fêta alors ces deux ans dans un cadre de vie parfait, avec une mère aimante, un père actif et ayant refait sa vie avec une femme stable. Misha n'en n'était pas jalouse, elle avait bien compris que sa vie, elle ne pourrait jamais la vivre normalement. Puis un soir, Vitaly et Lena arrivèrent chez elle, dans l'affolement le plus totale. Ils étaient là, les cernes autour des yeux, l'air hagard et bafouillait des mots incompréhensibles. Misha savait bien mais Vitaly ne l'admettait pas. Il aimait sa vie, il aimait sa liberté, mais il aimait plus que tout son fils.

« Misha... Je suis appelé loin... A Moscou.. Pour affaire... Je... Je veux dire que... »
« Tu veux que je garde Jake et Lenaïelle. »
« Oui. »

Misha ne refusa pas. Elle garde Jake et Lenaïelle, respectivement âgé de six et quatre ans. Nouchka arriva le lendeman et laissa alors à Misha son propre fils, âgé pareillement de deux ans : Arrogance Vanna Syl. Et les trois partirent à Moscou. L'affaire ne fut pas simple... Ils arrièvent la bas et se cachèrent pendant trois mois. Pendant ce temps là, Misha eut la simple et curieuse idée de découvrir le monde. Elle partit tout d'abord avec Kaede aux Etats Unis, puis visita l'Amérique Latine, le Mexique, ainsi que toutes les petites villes suceptibles de lui plaire. Elle apprécia énormément Lyon, un peu moins Paris. Elle s'arrêta plus longtemps à Berlin, et à Munich. Elle resta encore plus lontemps à Amsterdam où elle rencontra Snint Valkyer, un jeune russe qui parlait l'anglais avec un fort accent. Ils parlèrent, et elle apprit par celui-ci qui les mangemorts Russes avaient attaqués le gouvernement.

Misha, par précaution, retourna presque aussitôt en Ukraine. Là bas, elle revut Nouchka, revenu pour prendre soin d'Eden, et Lena, venue pour prendre soin de sa fille, Lenaïelle... Mais pas de Vitaly. Elle prit peur dans un premier temps, et un mois plus tard, il arriva. Aaron venait à peine de fêtait ces trois ans quand il se montra, sur le seuil. La première chose qu'il eut dit :

« Je vais me marier. »

Ce jour là, Misha ne sut pas réellement comment réagir. Il avait connu Soleil, il avait eut un enfant, et il se remariait ? Elle n'avait rien dit, elle s'était contentait de sourire... Jake était trop jeune pour comprendre, de toute façon. Les membres Orlov qui furent invités au mariage était en nombre restraint. En effet, du côté du marié, il n'y que Nouchka, Eden, Misha, Aaron, Lenaïelle, Lena et Kaede. Nouchka fut d'ailleurs le témoin du mariage, et Lena fut une des demoiselles d'honneur. Misha resta en arrière, mais rencontra néamoins Javis, dont elle avait tant entendu parler, et Ava, la mariée. Elle ne comprenait pas, mais qu'importait, tant que Vitaly était heureux après tout ?

Le mariage finit, Vitaly reprit sa petite vie à Barjow et Beurk avec son fils et sa nouvelle femme. Misha était donc une nouvelle fois libre, et s'occupa longuement d'Aaron, dans sa façon de parler. Le petit bout de choux était bien plus avancé grâce à l'éducation que lui donnait Misha. Il fallait qu'il soit parfait... Un honneur. Une gloire. Une réussite. Misha aimait réellement Aaron. Jusqu'au chamboulement. Une nouvelle mission appela Nouchka, Lena et Vitaly. Ils quittèrent tous Londres et repartirent à Moscou, et s'enfoncèrent tous dans les étendues de la Sibérie. Misha garda une nouvelle fois Jake, Lena et Eden. Mais cette fois-ci, personne ne revint. C'est au petit matin du deuxième mois que Misha reçut le journal, comme tous les matins... Et quel matin.

« Attentat à Moscou.
Le Premier Ministre du Gouvernement Magique de Russie a déclaré hier que le coup d'Etat fut arrêté avec succès, et que les Mangemorts ayant été du massacre furent tous arrêtés ou tués. Parmis les prissoniers, on retrouve le célèbre Loup Garou Vitaly Orlov. Celui-ci avait déjà participé à de nombreuses attaques au ministère, mais celle-ci fut la dernière. Il a été transféré en Sibérie, dans la Prison Magique de Saint Balthazar. [...] Parmis les victimes mangemorts, on retrouve l'alliée de taille Lenaïelle Liukan, ainsi que Nouchka Vanna Syl. Leurs corps seront renvoyés aux familles. [...] »

Quel matin. Elle pleura, pleura comme jamais. Dès le lendemain, comme ajustant une nouvelle fois un couteau dans la plaie, Illiana vint chercher Arrogance malgré la lettre qu'avait laissé Nouchka sur sa suposée mort et donc l'adoption de son fils par sa soeur cadette, soit Misha. Mais rien ne fit entendre raison à la brune Illiana. Lenaïelle pleura la disparition du dernier être de sa famille, et Jake fut terriblement troublé de ne pas avoir son père près de lui. Les enfants subirent une sorte de malaisance... Misha abandonna les sorties et les éleva dans tout l'amour dont elle était capable. Illiana redonna la garde du petit Arrogance Vanna Syl à celle-ci.

Trois ans après, Misha apprit la tentative de fuite de Vitaly Orlov, et son évadasion plutôt musclée, emportant la vie de dix huit garde et trois moldus. On le transféra alors dans la prison à haute surveillance de Hongrie. Misha eut bien dans l'idée de lui rendre visite, mais celà ne pourrait que faire plus de mal à Jake que de voir son père amaigri et faible. Elle abandonna aussi l'idée de donner la garde partagée avec Dean Black quand elle apprit la naissance de Lucy Black. Tous les rêves et les espoirs de Misha Vanna Syl tombèrent en cendres. Elle était seule. Seule.

Chapter Six : Cauchemard.

« Il ne faut tout simplement ne pas y penser. Ca n'est qu'une mauvaise passe, un cauchemard. Tout est bien fini, tout doit l'être. Si Vitaly Orlov a réussis à s'échapper de sa prison, ça n'est pas le début de cette satané prédilection. Megan White avait faux. Jamais au grand jamais je ne mourrais de la main de mon fils, jamais Lenaïelle sera abbatut par un auror, jamais Jake se tuer par son propre demi-frère, jamais. Ceci n'est qu'un vulgaire cauchemard. Heinrish Mustang est mort. Bel et bien mort. Horcruxes ? Je n'espère pas. Tout ça, c'est bobard et enfantillage... Mais Vitaly est bel et bien revenu, et qu'il est toujours auprès des Mangemorts, c'est en quelque sorte car il croit toujours. Un borné. Un aveugle ? Qu'importe. Un cauchemard, tout doit l'être. Je veux me réveiller. De suite... Tout de suite ! S'il vous plaît... »

The end.

+ Formulaire du métier envoyé et accepté.

Invité

Je prendrais plus de temps pour lire les chapitre 3, 4 et 5. J'avais lu les précédents, et y a tout ce qui faut, du moins, pour que je valide !

M.V. Syl - The God. 322925

Bienvenue ! (again)

mdr! !!!

Très belle fiche, une dernière chose, pourrais-tu m'indiquer ton inventaire?
Merci.

Heee... Je voudrais juste un convertisseur de Gallions ^^