Déjà vu ? - PV Olivia

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- Sum 41 : Noots -
ET SI LE PARADIS ETAIT AUSSI SIMPLE QU'UN BAISER ?

Oui, je manie bien ma baguette... Tu veux que je te montre ?

C'est bon, marrones pas, petite ! T'es trop jeune pour comprendre !

Invité

« Pourquoi il s’obstine ? Pourquoi ?! Ton père est un moins que rien, un idiot ! »
RAiiNBOW - « Je sais Emma… Mais c’est mon père. »

Rare étaient les fois où la jeune Serdaigle craquait complètement. Ses yeux bleus remplis de larmes, elle dévisageait la porte du dortoir des Septièmes Années, espérant quelque part, au fond d’elle, qu’il allait passer la porte et puis la prendre dans ses bras. Sous ses airs, la majorité des gens savaient qu’elle cachait quelque chose, et seul sa meilleure amie savait ce que c’était. Sans trop savoir pourquoi, la jeune Olivia prit un mouchoir, séchant ses larmes comme elle avait pu le faire la veille. C’était un cercle vicieux, mais là quelqu’un l’avait vu : cette fille. Elle s’appelait Emma, était en même année qu’elle et avait le cœur sur la main, tout le contraire d’Oli’. Se relevant peu à peu, elle lança un regard chaleureux à son amie, ne pouvant rester plus longtemps ici. Elle ne savait même pas où elle allait, mais il fallait qu’elle parte d’ici, qu’elle parte de ce dortoir, de cette salle commune. Ses devoirs ? Non, pas tout de suite, pas dans ces circonstances là. Tant pis, de toute façon elle avait prit un peu d’avance. Impossible pour elle de se concentrer… Traînant les pieds sur le sol glissant, elle se mit à murmurer quelques paroles incompréhensibles. Ce que disait sa petite sœur sur la situation ? « Je ne veux pas être forcer à choisir entre Papa et Toi ». Certes, mais au fond Olivia savait qu’elle devrait faire un choix, car la guerre avait assez durée.

Malgré tout ce qui avait pu se passer, les pensées de la jeune Shields n’allait vers qu’une personne. « Lui ». C’était surprenant, elle qui s’était promis de ne plus ressentir ce genre de chose depuis sa Quatrième Année. Mais depuis quelque temps, il restait là, dans son cœur, ne pouvant en sortir. Voilà qu’elle était devenu romantique…Eurk. Mais le silence fut interrompu par un cri venant d’un peu plus loin. Surprise, la jeune Serdaigle se précipita dans la direction de celui-ci, fouillant les moindres recoins. Mais il n’y avait personne, pas l’ombre d’un chat. C’était étrange, pourtant, elle aurait juré l’avoir entendu. Mais plus elle s’approchait, plus le cri devenait inaudible. Voilà, elle savait : on voulait la rendre folle. Comme ci elle ne l’était pas assez, ces temps ci. Olivia fit donc volte face, tournant lentement les talons et repartant dans la direction opposée. Mais le cri revenait sans cesse. C’était donc dans sa tête ? Certainement, surtout que le cri ressemblait étrangement à un miaulement. Sans vraiment savoir comment, elle atterrit pile en face d’une porte faites de bois étrangement sombre. Avec un peu de chance, cette pièce était vide, ce qui lui permettrait de réfléchir à tout ça et oublier le brouhaha qui hantait Poudlard sans cesse. Mais avant même qu’elle ne pu poser sa main sur la clenche, une voix retentit.

« Tiens tiens, Olivia… Alors, je vois que t’es toujours aussi… »
RAiiNBOW - « Ferme là, Bryan. »
« Tu me vexes là, moi qui pensais… »
RAiiNBOW - « DEGAGES ! »

Puis les bruits de pas se succédèrent, laissant Olivia seule. Elle en avait réellement marre, de ce Bryan. Toujours collé à ses basques, et à sous entendre des choses. Il était tout simplement répugnant, et la jeune bleu et argent prenait un malin plaisir à le faire redescendre sur terre avec finesse, mais là, ce n’était pas vraiment le moment. Mais voilà, au bout de quelques secondes, elle se décida d’entrer dans la pièce. La salle des Trophées. Une salle immense, remplie de coupe et où était classé les plus grands sorciers ayant été scolarisé à Poudlard : des préfets en passant par les joueurs de Quidditch. La jeune Shields souffla un peu, se laissant glisser le long de la porte. Mais à priori, elle n’était pas seul. « Il » était là. C’était trop tard pour faire demi-tour, avec le bruit qu’elle avait fait, il s’était sûrement rendu compte de sa présence. Elle prit donc son courage à deux mains – elle n’en a pas vraiment, en fait, et s’approcha de lui, les yeux scrutant les moindres coupes exposées. Son cœur, à cet instant précis, battait la chamade.

RAiiNBOW - « James… Je…Qu’est ce que tu fais là ? »

Pathétique. Olivia lui adressa un léger sourire, jusqu’à plonger ses yeux bleus dans les siens. Mais au bout de quelques secondes, elle les retira ; s’en était trop. If You’re Missing.

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« Alors... Alors... Matthew M. Malacci... Ce... Eurk ! J'comprends ! Le Gryffondor type moichuiuncourageuxsansuneonced'intelligence... Tiens, y a Parker aussi... Chui déçu... J'l'aime bien, lui pourtant... Puis Alec ne l'est pas... Il ne l'est pas encore... Putain, qui était prefet cette année ? Ah, oui, y a Loucas Fowl, tit veinard... »

« Un Monde Libre. Oui, enfin, c'est donc, ce jour si béni d'entre tous les dieux qu'on peut enfin respirer et regarder la beauté de la victoire. Bien entendu, cette guerre ne fut pas sans conséquence. On le voit notament, lors de la prise du Ministère par les Mangemorts en Août 1983. Beaucoup de personnes ont lutté durant cette magnifique bataille... Suite P5. Néanmoins, on peut très bien voir que certains élèves de Poudlard, qui ont échappé de peu à l'enseignement plus approfondi de celui qui n'est plus. Une tripoté d'élèves dans l'ordre du phénix ont participé à la victoire du monde de la magie... La victoire écroisante de la paix sur le mal... Nous la devons à Iranoe Sayuri, Aphrodite Camdem, Javis Taylor, Enzo Malacci, Lareless Mainella, Bianca Mercado, Matthew M. Malacci, Chad Parker, Dakota Almadovar... Nos Hér... »

James… Je…Qu’est ce que tu fais là ?

Hein ? Ohw... Olivia ! Bah euh...

Bah... En réalité, je suis là parce que... J'avais rien à faire... Et que, bon, mon père m'ayant parlé de cette salle, j'ai décidé d'y venir...

On y trouve des trucs intéressantes...

Et toi ? Qu'est ce que tu fais ?

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Comment Olivia pouvait-elle s’empêcher de lui sauter au coup ? Rien qu’en entendant sa voix, elle sentit son corps tout entier porté au dessus du sol, s’envolant vers ce qu’on appelait « Le Paradis ». Sans s’en rendre compte, la jeune Serdaigle souriait. Ca aurait pu en étonnait beaucoup, mais rien qu’en croisant son regard, elle se sentait bien. Elle regardait la Gazette avec douceur, ne préférant rien dire. La jeune bleu et argent se rendit très vite compte qu’il bégayait, ce qui l’amusa un peu, il faut dire. Elle s’approcha un peu plus de lui, tournant sa tête dans les moindres recoins pour voir ce qui était exposé. Son regard s’arrêta rapidement sur une coupe énorme, pour « le plus grand des Sorciers ». Elle n’arrivait pas à lire le nom, mais ce qu’elle pouvait voir, c’était que cette coupe était magnifique. Posant ses doigts sur celle-ci, elle afficha un bref sourire. Alors comme ça son père lui avait parlé de cet endroit ? La jeune Shields réagit avec un haussement d’épaule, se remettant face à lui. Il avait rien à faire, ou plutôt rien envie de faire ? Olivia ne chercha pas plus loin, écoutant de nouveau sa voix. Jusqu’à ce que James lui retourne la réponse…Le flop. La jeune Serdaigle fit une moue étrange, jusqu’à réfléchir à sa réponse. Euh, attendez, qu’elle s’en souvienne… Fallait-il parler de cette voix ? Non, il la prendrait pour une dingue et ce n’est pas ce qu’elle voulait. Elle se contenta de dire, l’air de rien :

RAiiNBOW – « J’échappes à Bryan, il me tape sur les nerfs… »

La blonde baissa soudainement la tête. Qu’est ce qu’il allait penser ? Merde ! Voilà qu’elle se mettait à douter. Son regard se détachant peu à peu du sol brillant, elle nicha à nouveau son regard dans le sien.

RAiiNBOW – « Et puis… J’imagine que j’avais envie de réfléchir et de m’isoler du vacarme des autres élèves. »

Silence. La jeune Serdaigle ne pouvait détacher son regard, comme hypnotisée. Sa mère avait raison, ce sentiment est le plus horrible de tous. Quand il n’est pas là, on a l’impression de mourir, de ne plus pouvoir respirer…Et quand il est là, on a qu’une seule envie, devenir invisible. Ses yeux lui faisaient encore un peu mal dû sans doute aux larmes qu’elle avait versé un peu plus tôt, mais rien n’y faisait, elle resta comme ça durant plusieurs minutes. Et ces minutes devenaient des heures, et ces heures une éternité. Elle se sentait pousser des ailes, capable de tout, elle voulait…être avec lui. Mais il fallait qu’Olivia arrête de se torturer l’esprit, Dasha lui avait promis le bonheur et c’est ce qu’elle vivait alors hors de question de tout gâcher. Pas question de gâcher ce moment. Olivia, qu’est ce que tu fais ? Reprends tes esprits, merde ! Craques pas…Mais impossible de ne pas fondre. Elle avait beau lui trouvait milles et un défauts, rien ne l’empêchait de rester là, complètement silencieuse. Et quand elle s’en rendit compte, il était sûrement trop tard. Elle ne savait même plus quoi dire, sûrement trop…chamboulée. Mais il fallait que ça s’arrête. Elle tourna les talons, contemplant à nouveau les différentes coupes. Puis elle se stoppa net, admirant un livre ancien. Elle l’ouvrit, faisant semblant de lire, mais ses pensées étaient ailleurs. En fait, elles étaient partout à la fois.

RAiiNBOW – « James… Je suis contente de te connaître. »

L’air de rien, elle venait de tout lui dire avec finesse. Sa voix s’était éteinte comme une bougie qu’on venait de souffler, comme un feu en pleine pluie. Clap, clap. Ses mains tremblaient, faisant bouger lentement la page qu’elle tenait entre ses doigts. Elle tourna la tête en direction de James, se retenant de partir dans un sanglot épouvantable. Elle lui afficha un sourire presque forcé, mais qui voulait tout dire… Elsewhere.

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J’échappes à Bryan, il me tape sur les nerfs…

Bryan comment ? Ca fait longtemps qu'il te casse les couilles ?

Et puis… J’imagine que j’avais envie de réfléchir et de m’isoler du vacarme des autres élèves.

Tu aimes la sollitude ?

James… Je suis contente de te connaître.

Oh ! Euh... Bah... Toi aussi.

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« Bryan comment ? Ca fait longtemps qu'il te casse les couilles ? »

La Serdaigle eut un petit rire, ne s’attardant pas à répondre. C’est vrai, Bryan lui faisait des compliments à longueur de journée, elle n’avait pas à s’en plaindre. Bon, il était légèrement collant, voir un peu trop, mais Olivia savait qu’au fond, c’était quelqu’un de bien – même si la plupart des filles ne pouvaient pas le voir. Elle fit un léger sourire à James, lui laissant paraître que Bryan était le cadet de ses soucis… Ses yeux bleu pâle se posèrent lentement sur ce que le jeune Serpentard était en train de regarder, puis elle contempla de nouveau la coupe, ayant presque envie de la prendre pour voir ce que ça faisait. Son père en avait déjà eut, sa mère aussi, et Elise allait certainement en avoir vu son potentiel. Le père de la jeune fille avait certainement raison, son destin était voué à l’échec complet, autant professionnellement que socialement. Il lui avait fait clairement comprendre qu’elle était la honte de la famille, et n’avait pas hésité à le faire partager à son entourage. Tout pouvait s’arranger, elle avait juste à suivre les ordres de son père, devenir Auror…Non, impossible. Olivia contempla James quelques secondes, jusqu’à ce qu’il se remette à parler.

« Tu aimes la solitude ? »
Rainbow – « C’est plutôt elle qui doit bien m’aimer… »

En une petite phrase, elle avait résumé son état d’esprit actuel. La solitude, elle aurait pu en écrire un gigantesque pour un devoir. Elle aurait pu dire qu’elle était là, dans la vie de chaque être humain. Qu’on ne l’aimait pas forcément, mais qu’elle nous hantait, quoi qu’on en dise. Olivia avait appris avec depuis sa première année ici, dans ce château. Et chaque année, même entourée, elle la ressentait de plus en plus. Etrangement, c’est elle qui mettait de la distance, elle qui séparait les liens et elle aussi qui ne pouvait pas aimer, par peur de souffrir encore plus. Et puis, entre ce qu’elle était et ce qu’elle faisait paraître, il y avait de la marge. James se mit à regarder un écusson à l’effigie de Serpentard. D’où elle était, Olivia ne pouvait pas vraiment savoir de quoi il s’agissait, mais ça devait être important pour que ça le perturbe autant. Elle le regardait sans pouvoir le quitter des yeux, jusqu’à reporter son attention sur un livre. Quand elle avait parler, quand elle prononça cette phrase, c’était comme ci son cœur avait lâché prise. Cette sensation de vide, c’est à peine si elle voyait clair. Puis un bruit coupa instantanément sa respiration, la laissant de marbre, ses doigts lâchant la page du livre. Rien qu’en entendant la voix de James, elle eut un petit sourire en coin. Elle décida de se rapprocher, histoire qu’il entende ce qu’elle avait à lui dire. Un mot, un seul avait suffit.

Rainbow – « …merci. »

Et ce murmure s’étouffa dans l’écho de la salle, ses pas se rapprochant toujours un peu plus de ceux de James. Des dizaines d’images passaient dans sa tête, et cette chanson. Elsewhere. Et tout ça continuait, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus. Mais même en repensant à son père, elle ne devait pas craquer, surtout pas se montrer aussi faible devant lui. Ses pas s’arrêtèrent, et le Serpentard la prit dans ses bras. Sans savoir pourquoi, la jeune Serdaigle se laissa faire, devenant soudain aussi sentimentale que Dasha l’était au fond. Non, merde ! Pourquoi fallait-il qu’elle ait croisé son regard à lui. Au fond, c’était un mal pour un bien. Elle souffrait, mais à chaque fois qu’elle voyait son regard, à chaque fois qu’elle entendait sa voix, tous ses soucis s’envolaient. L’amour ? Certainement, elle évitait de s’étendre sur le sujet. Mais Olivia était bien là, dans ses bras. C’est comme ci le monde s’était arrêté de tourner, comme ci le plus important, c’était eux et rien d’autre. Relevant peu à peu la tête, elle logea ses doux iris dans ceux du jeune Harada, restant ainsi pendant quelques secondes. Sa voix se faisant fébrile, elle commença…

Rainbow – « James, je… »

Mais elle ne pouvait pas aller plus loin, elle en était incapable. Pourquoi ? Elle-même n’avait aucune réponse à cette question. La jeune bleu et argent ferma les yeux quelques secondes, baissant à nouveau la tête. Silence.

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C’est plutôt elle qui doit bien m’aimer…

La sollitude est une pute. Il faut la baiser pour être tranquille. C'est comme la vie... Sinon, on se fait baiser par elle.

…merci.

De rien...

James, je…

Tu...

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« La sollitude est une pute. Il faut la baiser pour être tranquille. C'est comme la vie... Sinon, on se fait baiser par elle. »
Rainbow – « Sûrement. Mais, j’en ai plus la force… »

La force ? Mais pourquoi parlait-elle de ça maintenant ? Tout le monde savait que sa force à elle, c’était ses proches. Que c’était uniquement grâce à eux qu’elle était encore vivante, à se battre contre le malheur. Oui, tout le monde savait qu’Olivia Shields n’avait plus aucun espoir depuis longtemps, que sa vie était morte le jour où le monde l’a renier. Elle n’avait jamais eut la moindre espérance, c’était loin d’être dans son caractère. Il lui fallait du concret, des choses qui ne se nourrissent que de la souffrance. Car elle était sa propre souffrance, à croire qu’elle aimait ça. Souffrir, c’était mieux que de se lasser du bonheur. Mais tout ça, ce n’était que des prétextes inventés par des faibles comme elle. Mais outre son envie de tout arrêter, toutes ces histoires, elle ne dit plus rien, le regardant toujours avec ses grands yeux bleus. A chaque fois qu’il était là, c’était comme ci son cœur battait à nouveau, comme ci enfin elle s’était mise à goûter au bonheur. Lui. Il était peut être la réponse à toutes ses questions…peut être. Mais la jeune Serdaigle n’attendait rien de lui, à part un sourire. Et il ne tarda pas à arriver, ce fameux sourire… Après avoir dit un « merci » des plus inaudible, Olivia lui rendit son sourire, légèrement désorientée. Il avait finit par répliqué, toujours les yeux complètement encrés dans ceux de la jeune bleu et argent.

Elle n’avait rien dit, rien fait. A présent dans les bras de James, Olivia ne sentait même plus son corps en vie. Son âme était transporté très loin, les regardant d’en haut….Regardant ce tableau merveilleux : deux élèves réunis dans une salle splendide. Mais le plus important, c’est qu’elle était là, avec lui et que rien ne pouvait l’empêcher d’être heureuse, de sourire à chaque fois qu’elle le sentait près d’elle. La blonde n’avait pas su parler, hésitant encore sur ses mots. Elle ne savait même plus comment formuler une phrase censée, bégayant à chaque fois qu’elle en avait l’occasion. « James, je… ». C’était les seuls mots qu’elle avait su dire, et encore. C’était pitoyable. Pourquoi était-elle comme ça ? Déjà petite, elle aurait voulut l’être encore d’avantage à cet instant. Olivia était perdue, et le Serpentard ne l’aidait pas vraiment. Sérieusement, si Dasha voyait ça. Si sa meilleure amie la voyait dans cet état là, qu’est ce qu’elle penserait ? C’était rare que la jeune Shields dévoile ses sentiments les plus profonds, et là elle ne comptait pas le faire. Oh non, pas maintenant, c’était pas encore le moment…Elle le savait.

« Tu… »

Olivia ferma les yeux pendant un dixième de seconde, s’imaginant quelle tournure allait prendre cette situation. Très vite elle eut la réponse. En un rien de temps, James s’était mis à l’embrasser. Et elle se laissait faire, comme d’habitude. Merde. Et le pire, c’est que quand il eut finit, elle ne pouvait s’empêcher de sourire à nouveau. Il ne fallait surtout pas qu’il sache à quel point elle tenait à lui, oh non surtout pas… Son cœur battait de nouveau la chamade, et ses yeux brillaient comme si on venait de les remplir d’eau. Si elle pleurait ? Non, elle était juste…émue. Au fond elle savait que ça allait finir comme ça, qu’elle allait ramper à ses genoux comme toutes ces filles. Et même si Dasha l’avait dissuadé de le faire, elle avait craqué faiblement. La jeune Serdaigle ne savait plus où était le bien dans l’histoire, et où était le mal. Elle n’arrivait même plus à savoir s’il était sincère. Tout se chamboulait dans sa tête, des questions galopant comme des milliers de chevaux en liberté. Assez ! Pourquoi devait-elle douter ?! Pourquoi se résignait-elle à souffrir autant ?! Et même si elle était consciente du plaisir qu’elle prenait à être en sa compagnie, elle savait qu’elle souffrirait d’une manière ou d’une autre. Une fois, mais pas deux… Olivia n’était plus prête à se faire avoir une nouvelle fois, mais à chaque instant où elle replongeait son regard dans le sien, elle était ailleurs.

Rainbow – « …je sais pas quoi te dire. Je te déçois sûrement mais…je suis désolée… »

Plus rien n’était clair. Elle ne savait plus où elle en était, mais la seule chose qui était sûre et certaine, c'était où qu'elle soit, elle voulait être avec lui. James.

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…je sais pas quoi te dire. Je te déçois sûrement mais…je suis désolée…

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Nan, tu ne me déçois pas. Mais ne soit pas désolé... C'est moi qui t'es embrassé.

Comme pour ponctué ses paroles, James inclina de nouveau la tête pour déposer un baiser sur les lèvres de la belle Serdaigle. Son narrateur vient de s'apercevoir qu'il a tout juste, une impression de déjà vu, avec le père de James. Néanmoins, ça lui permet de revivre certaines émotions. James était fière de lui. Il avait enfin, fait ce qu'il le tourmentait depuis quelques jours, et le seul fait qu'il puisse poser ses lèvres, la tenir contre lui, et la sentir se frotter à lui, c'était tout bonnement explosif dans la tête du jeune homme qui pouvait, maintenant, penser à autres choses qu'à cette salope de vie qui ne cessait de tourmenter son père, mais eux également. James voulait réveiller son père, qui se batte, qu'il l'a baise cette connasse de vie. Voilà pourquoi il faisait n'importe quoi... Non, pas n'importe quoi... Là, en compagnie d'Olivia, il était comme déconnecté du monde qui l'entourait. Là, avec Olivia, il n'y avait que lui, elle, et leur deux coeurs qui battaient à tout rompre. James profitait de ce moment si particulier, si enivrant.

- Olivia... Pourquoi... Pourquoi, tu sembles fuir tes émotions ?

Il s'était décalé de cette dernière pour aller s'appuyer contre l'armoir et croisait ainsi ses bras. Dans ses yeux, on y voyait une tranquillité et un amour débordant. Il semblait en accord avec lui dans tous les sens du terme, et là, il voulait tenter de calmer Olivia, de la rendre aussi bien qu'il était lui... Elle cachait ses émotions, comme lui les cachait principalement lorsqu'on lui parlait de sa mère ou lorsque son père se révélait à certains moments être un gros con. Un sourire, un clin d'oeil, il se rapprocha à nouveau d'elle, pour mettre ses mains aux niveaux de la taille de la jeune femme.

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HRP - Tu peux pas savoir à quel point je prend plaisir à faire ce RP xD Et aussi à quel point je t'aiimeuh (L)

Cette histoire se répétait, c’était comme une prophétie. C’était comme une lumière qu’on allume, qu’on éteint, et ainsi de suite. Les évènements étaient toujours les mêmes, fabriqués de toute pièce par un avenir qu’on connaissait par cœur. Dans tout ça, il y avait une part de « je t’aime, moi non plus ». Olivia n’était sûre de rien, à part peut être du fait qu’elle pleurerait toutes les larmes de son corps dans quelques minutes. Difficile de pas craquer dans une telle situation ; ses yeux, ses mains, sa voix, tout faisait qu’elle se sentait bien, trop bien même. Mais la jeune Shields détestait ce sentiment, celui qu’on ressent quand tout s’est passé comme prévu, ou alors quand on nage dans un bonheur total, que le monde s’arrête, que le temps n’a plus aucune importance. Ils étaient là, c’était le plus important. Mais dans ce bonheur se nichait une part de souffrance que seul Olivia ressentait. Un petit pincement au cœur, plus précisément. Elle n’avait jamais imaginé le bonheur sous cet angle. Pas d’amour, pas de baiser, pas de garçon pour nous consoler, nous faire vivre un rêve sans avoir à fermer les yeux. A vrai dire, c’était tout nouveau pour elle : Olivia détestait qu’on lui court après, ou alors qu'on éprouve ne serait-ce qu'une once de sentiment pour elle. Son sourire en disait long, car à cet instant, elle était terriblement mal à l’aise et, quelque part au fond d’elle, elle se sentait énormément coupable. Olivia doutait, se méfiait à un tel point que ça en devenait incompréhensible. Elle avait l’occasion d’être heureuse, mais le doute était permanent. Si c’était vraiment ce qu’elle voulait ? Bien sûr, elle l’aimait et ça, c’était clair, net et précis dans sa tête. Mais ça allait trop vite, tellement qu’elle n’y comprenait plus rien.

James sentait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. A tel point qu’il tourna les talons, se réfugiant près de l’armoire. Ah, Olivia détestait ça. Il était impossible pour elle de le regarder dans les yeux, surtout après ça. Il lui avait demander pourquoi elle cachait tant ses émotions et ses sentiments, et la seule réponse que la jeune bleu et argent avait trouvé était un gloussement. Pitoyable. Jamais auparavant elle n’avait été autant déstabilisée, comme ci en quelques minutes elle avait remis toute sa vie en question. Le fait qu’elle fasse un bout de chemin avec lui paraissait de plus en plus probable. Et même si elle n’était pas sûre que ça allait marcher, tant pis, elle était prête à prendre le risque… Il se rapprocha alors, posant délicatement ses mains sur sa taille. Olivia esquissa un petit sourire, plongeant à nouveau ses iris bleus dans les siens. Elle n’allait pas répondre maintenant, il ne fallait surtout pas qu’elle gâche cet instant. Il se passa quelques minutes avant qu’elle ne se décide à répliquer quelque chose, ayant assez fait duré le suspens. Etrangement, elle hésita sur les mots, peu sûre d’elle. Mais elle finit par prendre la parole, presque dans un murmure :

Rainbow – « J’ai juste…peur. Peur de souffrir, peur de ce qui m’attend, peur de ce que je ressens aussi. Tu sais, les rares fois où j’ai dévoilé mes sentiments, ça a été un échec monumental. Crois moi, depuis j’évite… Mais là je suis perdue, ou partagée. Partagée entre l’envie d’être heureuse et l’envie de rester sous ma carapace, de ne rien dire, de ne rien te dire… James… »

Elle s’avança un peu plus près de lui, prenant sa main dans la sienne. Ses yeux ne quittèrent plus ceux du jeune Serpentard ; Olivia avait les larmes aux yeux. Et tout continuait à se bousculer dans sa tête, à tel point qu’elle avait dit n’importe quoi à James. Mais le plus important n’était pas là. Elle restait plantée là, comme une personne qu’on venait de foudroyer sur place. Incapable de faire quoique ce soit à part s’exprimer, la jeune Serdaigle versa une larme, puis deux, et elles s’enchaînèrent très vite. Merde. Elle venait de déballer tout ce qu’elle ressentait en quelques larmes, en quelques sanglots qui devinrent très vite le déclic final, celui qui allait tout changer. Sa voix s’était évanouie, et elle était bien décidée à ce qu’elle refasse surface. Mais son cœur battait trop vite, tellement qu’elle ne s’entendait même plus réfléchir. Stop, assez, elle en avait marre. Olivia, dans un murmure presque inaudible, souffla à l’oreille de James ce qu’elle ressentait, comme ci ses larmes n’avaient pas suffit. Maintenant, elle savait qu’il comprendrait pourquoi elle avait cette carapace. Mais le masque venait de tomber, à l’instant même où sa main s’était retrouvée dans celle du jeune Serpentard.

Rainbow – « …je t’aime… »

PAF. Ca tomba comme un coup de massu. Et l’envie de partir, de fondre sur place lui trottina vaguement dans la tête. Elle était idiote, tellement qu’elle savait déjà la réaction de James. Les évènements étaient déjà tous planifiés, comme on planifie un emploi du temps ou encore une sortie ou une date précise. Les larmes coulaient toujours à flot, et en un rien de temps, Olivia lâche la main de son interlocuteur. Ses propres mots résonnaient dans sa tête, faisant battre son cœur à la vitesse d’un cheval au galop. La jeune Serdaigle ne regrettait rien, car de toute manière elle aurait été contrainte de le dire un jour ou l’autre. Mais au fond, elle savait qu’elle avait tout gâché. C’était quitte ou double ; elle n’avait pas vraiment eut le choix, vu les circonstances. Ses iris bleus se posèrent enfin sur le sol brillant, ne savant plus trop où se nicher. Non, impossible. Elle ne pouvait plus rester là, plus dans ce silence aussi pesant que celui d’un cimetière. Olivia tourna les talons, baissant la tête. Merde, mais merde à la fin ! Pourquoi il ne disait rien ?! Pourquoi était-elle obligée de toujours tout gâcher ? Et aussi pourquoi quand elle essayait d’attraper le bonheur, il lui filait entre les doigts ? Olivia n’avait pas l’habitude de baisser les bras aussi vite, mais le doute était encore là. Elle se stoppa net, ses jambes tremblant sous son propre poids. C’était bizarre, cette sensation. Celle d’avoir fait le mauvais choix, cette impression d’avoir tout gâcher alors qu’elle aurait pu éviter. Le masque, elle aurait dû le garder comme lui avait conseillé Dasha. C’était d’ailleurs pour ça qu’elles se ressemblaient autant… La vérité ? C’est qu’au fond, Olivia s’était mise à espérer. Ca se trouve, elle faisait seulement un cauchemar…Rien de plus.

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P

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