Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 The Wind of Change

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Mark De Hurlevent
Elève de 6ème Année à Serdaigle
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Mark De Hurlevent


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MessageSujet: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeVen 7 Mar - 20:59


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Le mois de Mars était encore une époque bien frisquette pour tous ces jolis jeunes gens de cette école du Nord de l’écosse ; il y avait encore de la neige, souvent, mais parfois le soleil venait s’inviter dans la partie et les journées devaient alors très agréables. Cette semaine le temps avait été extraordinaire, tous les jours un soleil doux et réchauffant avaient accueillis les élèves de Poudlard ; à un tel point que même la glace du lac noir avait momentanément disparue. Oh bien sur d’ici quelques jours le froid aurait repris ses droits, mais en attendant on pouvait profiter d’un avant-goût de certains plaisirs d’été.


Dans le parc, près du lac justement, se tenait un couple qui discutait avec passion et grâce ; elle, la blonde et ravissante Gryffondor rouge et or parlait avec entrain à son compagnon, un grand Serdaigle bleu argent au regard profond et charmant. Mark De Hurlevent et Gabriella Poesy étaient ensembles depuis maintenant 3 bonnes semaines, et tout allait pour le mieux dans le plus parfait des mondes. Ils se promenaient main dans la main le long du lac, puis Mark saisit soudain Gabriella et fit mine de la jeter dans les eaux glaciales ; ce n’était qu’un jeu, cependant les deux jeunes gens finirent rapidement par terre. Le Serdaigle avisa alors un papier manuscrit qui s’était échappé d’une des poches de son amie.

« Au plaisir de te retrouver bientôt dans la salle de bains des préfets, partagée de manière aussi agréable ça en devient presque un péché. Je t’embrasse, partout.
Ulrik »


Le ton de la discussion changea alors du tout au tout :

Mark – « tu as une explication rationnelle à ça j’espère ? Non parce que là, je me fais peut-être des idées, mais j’ai l’impression très nette de m’être faire avoir »
Gabriella – « ne…. ne t’énerve pas Mark »
Mark – « je m’énerve pas ! je suis pas du tout énervé ! je suis très calme au contraire ! Je vais te balancer au lac et ensuite je vais éventrer Ulrik ! et Je suis calme ! »
Gabriella – « c’est pas sa faute écoute, c’est juste arrivé comme ça »
Mark – « ah bon, tu as accès à la salle de bains des préfets maintenant ? »
Gabriella – « et bien oui, avec ton passe-partout forcément….»
Mark – « c’est un monde ça ! dans 5 minutes tout va être de ma faute ! »
Gabriella – « on ne va pas rompre pour si peu quand même, c’est idiot »
Mark – « ben voyons, c’est vrai c’est banal finalement »
Gabriella – « tu sais, ça n’a effectivement rien d’extraordinaire….. bon, on oublie ? »
Mark – « …. »
Gabriella – « chéri ? »
Mark – « WE ARE ON A BREAAAAAAAAAAAAAAAAAK !!!! »

Et pour assoir son propos, et se calmer les nerfs, il attrapa de nouveau la Gryffonfor et cette fois-ci il l’envoya dans le lac.


La superbe et magnifique journée de Mark venait donc d’être quelque peu assombrir ; dire qu’il s’était mis en quatre pour cette fille, dire qu’avec elle il se trouvait vraiment bien ! C’était bien la peine tiens, palsambleu ! Et en plus il comptait lui montrer une surprise aujourd’hui….
Enfin, c’était donc fini ; Mark se sentait triste, triste et en colère. Un petit rayon de soleil néanmoins venait éclaircir son horizon : Rose Mandrake-McIllian venait à sa rencontre.


Dernière édition par Mark De Hurlevent le Mer 12 Mar - 15:23, édité 1 fois
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Rose Mandrake-McIllian
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeVen 7 Mar - 22:07

    Mars arrivait. Malheureusement le mois de Février n'effaçait pas avec lui tous les mauvais moments passés, il était vrai que cette nouvelle année n'avait pas vraiment commencé comme elle l'aurait souhaité, et ce malgré tous les voeux de bonheur et autres politesses du genre que l'on s'échangeait au premier Janvier. Trop de chamboulements dans une vie déjà jalonnée d'épreuves trop lourdes, mais quels élèves ici n'avait pas son lot de problèmes. Beaucoup d'entre eux étaient orphelins ou avaient perdu un proche, c'était la génération qui le voulait, celle qui était née durant le règne Mustang. Et parce que son père était revenu, après dix ans, la jeune Gryffondor s'était mis en tête que sa mère reviendrait elle aussi. Douce utopie. Néanmoins la jeune blonde semblait y croire, allant même jusqu'en France d'où elle était originaire afin d'aller la chercher. Si seulement cette déception et cette cruelle réalité qui faisaient tout pour lui faire comprendre que sa mère était bel et bien décédée étaient là son seul souci. En froid avec son jumeau, Rose passait ses journées assises dans le fauteuil de la salle commune à épier le feu de cheminée. Son esprit perpétuellement tourné ailleurs, comme si dans ses pensées elle pouvait régler ses problèmes, la jeune fille ne parvenait pas à se concentrer lorsqu'elle se penchait sur un livre, ni même durant les cours. Ses notes étaient en chute libre, c'était évident, pour autant elle ne parvenait pas à se ressaisir.

    Aujourd'hui, puisque la malchance semblait s'abattre sur sa tête, une dispute éclata entre son frère et elle. A cause de ce froid et de ces airs tendus entre eux, Rose avait laissé échapper un mot sans vraiment le vouloir. Il avait suffit à Eden qu'il passe à ses côtés en lui adressant un bref regard sombre, pour que la mauvaise foi de sa jumelle ne lui tombe dessus. " Pourquoi tu me regardes comme ça? " S'en suivit alors une dispute des plus futiles, mais qui trahissait la relation tendues entre les jumeaux, eux d'habitude si proches. Les regards interrogatifs de leurs camarades se posèrent sur les Mandrake, le plus étrange était encore de voir Rose aussi glaciale. Elle qui ne parvenait jamais à élever la voix, ne serait-ce que pour une dispute du genre, se trouvait soudain un peu plus ironique et tranchante. On percevait un léger changement chez la jeune fille, sans qu'on ne sache pourquoi. Seule Rose en connaissait la cause, sa volonté de s'affirmer et de faire comprendre à son jumeau qu'il ne pouvait pas régler sa propre vie faisaient que la Gryffondor ne semblait plus être complètement la même. Et son changement s'amplifierait au fil du temps.


    Rose - JE NE TE PARLE PLUS !

    Avouez quand même, que ça avait de l'aplomb, pas vrai ? Soit, Rose n'était pas encore la jeune fille avec ce trop plein de caractère et n'avait pas encore les répliques pleines de sarcame, bien qu'elle changeait peu à peu sans que ses proches ne puissent rien y faire. La Gryffondor sortit soudain de la salle commune d'un pas décidé, dévalant les escaliers sans prêter attention à ses camarades qui souhaitaient la stopper, curieux de la voir dans cet état. Sans savoir pourquoi vraiment, Rose sortit du château, sans doute dans cette envie inconsciente de s'éloigner le plus possible de son frère. Mais c'était chaque fois la même rengaine. Elle reviendrait, s'excuserait, et redeviendrait plus chaleureuse. Dans les limites autorisées au vu de leur relation des derniers jours. La jeune fille s'était bien vite calmée, elle n'avait pas l'habitude d'être vraiment habitée d'une colère rancunière, au contraire ele s'avérait être plutôt foudroyante. La Gryffondor soupira, son pas se décéléra et ses yeux se posèrent au sol. Plus elle avançait, et moins ses pas se faisaient rapides, jusqu'à se stopper soudain. Plantée au milieu du parc non loin du lac noir, Rose se retourna, et son regard azuré se posa sur la silhouette du château. Elle souhaitait déjà s'excuser. Cependant une voix forte vint troubler le silence alentour, et la jeune blonde se retourna alors vers deux silhouettes qui paraissaient avoir une discution forte animée.

    Mark – « WE ARE ON A BREAAAAAAAAAAAAAAAAAK !!!! »

    Etrangement cela la fit sourire, et l'amusa même, sans entrer dans la méchanceté. A croire que ce jour-ci était celui des disputes. Rose observa un peu plus les deux silhouettes, et reconnut Gabriella qui était à Gryffondor également, ainsi que Mark. Un brillant Serdaigle avec qui il avait cours parfois. Il avait de don de l'amuser à pratiquement chacune de ses répliques lorsqu'ils étaient en classe, sans que vraiment ils ne se soient parlé de nombreuses fois. En premier lieu, Rose pensa passer son chemin, réaction plutôt naturelle après tout. Elle n'allait tout de même pas aller bavarder tranquillement avec un couple qui visiblement s'il avait eu de la vaisselle entre les mains, l'aurait gracieusement jeté à terre dans le but d'en briser le plus possible. La Gryffondor détourna alors son regard, s'apprêtant à revenir vers le château lorsqu'un bruit significatif lui fit comprendre qu'on venait de plonger à l'eau. Gabriella visiblement, à la voir ainsi dans le lac, l'air offusqué et sans qu'aucun mot ne sorte de sa bouche. Rose réprima un rire en se pinçant les lèvres, vraiment elle ne pouvait pas se permettre de se moquer de sa camarade. Néanmoins la jeune blonde accourut vers Mark, pas franchement troublé par son geste plutôt inhabituel, et lorsqu'elle se stoppa à ses côtés elle ne put s'empêcher de jeter un regard inquiet sur sa camarade avant de s'adresser au Serdaigle.

    Rose - Rappelle-moi de ne jamais avoir d'accrochage avec toi... C'est la journée officielle des disputes ou je me fais une idée ? ... Gabriella, ça va ? dit-elle enfin à l'encontre de cette dernière.

    La malheureuse victime de Mark la fit alors frissonner. A cette époque de l'année, l'eau ne devait pas être des plus chaudes. Le ton de la Gryffondor s'adressant à Mark avait pourtant été léger, Rose ne pouvait pas nier que cette scène inhabituelle lui avait arraché un bref sourire. Puis il n'y avait pas eu mort d'homme... enfin pas encore.
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Mark De Hurlevent
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeMer 12 Mar - 15:22


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« Les bienfaits de la colère »*
Dans quelques années ce serait le titre d’un excellent film pour moldu, joué par des stars et qui serait une magnifique petite comédie romantique ; pour l’heure le film n’était même pas encore écrit, par contre le principe de base était lui parfaitement connu et en l’occurrence magistralement illustré par le propos et la scène : il y avait du bon à se défouler de temps en temps sur qui-de-droit, ça faisait non seulement du bien à l’auteur mais également à la « victime » (encore qu’il eut été délicat de définir réellement qui était réellement victime).

Mark n’était pas tout à fait tout à fait convaincu de la justesse de sa réaction, par contre il devait convenir qu’avoir envoyé Gabriella dans le lac lui avait procuré un vif sentiment de soulagement. Contrairement à une idée répandue dans Poudlard le serdaigle n’était pas un habitué des scènes de rupture, et n’avait pas non plus l’occasion de s’y perfectionner tous les mois. Une raison simple, parmi d’autres, à cela : pour qu’il y ait eu rupture il fallait déjà qu’il ait eu relation et dans le genre « relation signifiant quelque chose » ; c’était tout bête mais bizarrement il fallait au moins ça. Mark n’était pas franchement du genre à tout le temps papillonner à droite et à gauche, sauf qu’il n’était pas non plus le genre à faire le lapin hebdomadairement (ou plus si affinité) ; il ne posait pas franchement de questions : quand il se sentait bien avec quelqu’un il faisait en sorte que ça marche ; soit ça durait, soit ça ne durait pas. La remise en question et l’analyse des fautes, sans parler du traditionnel « non-c’est-moi-qui-l’ai-larguée-elle-me-gonflait », ne venait que plus tard, si il y avait lieu d’y passer du temps.

Là tout de suite Mark devait tout de même admettre qu’il avait vécu des moments un tant soit peu plus agréable : il aimait bien Gabriella. Elle était jolie, spontanée et drôle, pas prise de tête pour un clou et d’un cynisme sans égal ; un peu naïvement le Serdaigle avait cru comprendre que quand elle venait à lui, Gabriella laissait au placard son regard désabusé sur le monde et ses théories acerbes pour simplement passer un temps agréable avec son compagnon, bref il avait pensé qu’elle tiendrait un peu plus que cela à lui. Erreur de jugement, tout faux sur la ligne, note T au raisonnement, bravo Mark la prochaine fois tu réfléchiras un peu mieux.


Mais en lieu et heure Mark regardait avec un franc sourire son ex de cocufieuse (disons les choses) se débattre allégrement dans l’eau gelée ; le lac n’était pas profond et il voyait bien qu’elle avait déjà repris pied malgré tout la tête de Gabriella et son exclamation de surprise lui passait un baume certain au cœur. Faute de mieux c’était toujours ça. Il compléterait avec cet excellent champignon de sa propre réserve et organiserait une petite sauterie chez les Serdaigles ; depuis que Mark était un vif-argent on aimait beaucoup les soirées champignons chez les Serdaigles, et aussi les soirées « plantes », et les soirées « glou-glou », etc….

Pendant ce temps cette chère Rose Mandrake-McIllian (oui les noms composés c’étaient la classe à Poudlard, tous les parents avaient compris ça au moment d’inscrire leurs bambins mrgreen), camarade de Gabriella et également collègue de potions et de tout d’un tas d’autre cours de Mark, avait fini par s’approcher ; un peu inquiet le Serdaigle guettait sa réaction devant le sort infligée à cette « pauvre » Gabriella. Il appréciait beaucoup Rose, pour sa fraîcheur, sa gentillesse et surtout cette sorte d’aura de douceur et de bonté qu’elle dégageait tout autour d’elle ; si ça ne faisait pas cliché le Serdaigle aurait qu’elle rayonnait. Il n’y avait pas que cela, les petites affaires de Mark l’obligeant à se tenir au courant de pas mal de choses simplement pour éviter d’être pris au dépourvu en pleine transaction avaient finalement fait que, assez involontairement il avait appris quelques-uns des « mystères » planant autour de Rose. Ce n’était d’ailleurs pas réellement des mystères mais plutôt des affaires de famille, et Mark comprenait infiniment bien ces choses-là pour en rester plus qu’une tombe dessus. A la décharge du Serdaigle il fallait préciser qu’il n’avait jamais eu l’intention de tomber sur les choses intimes qui concernaient Rose ; c’était simplement arrivé, voilà tout.
Tout cela renforçait d’ailleurs une impression qu’il éprouvait depuis un certain moment envers la Gryffondor, une sorte d’un petit il-ne-savait-quoi sur lequel Mark aurait bien en peine de mettre un nom mais que pourtant il n’arrivait pas à se débarrasser ; peut-être inconsciemment n’en avait-il pas bien envie.

Mark ne pensait à rien de tout cela quand Rose finit par y aller de son petit rire envers la scène, pas plus qu’il n’y pensa après et pendant qu’ils se parlaient. Il appréciait de voir Rose, voilà tout.


Rose - Rappelle-moi de ne jamais avoir d'accrochage avec toi... C'est la journée officielle des disputes ou je me fais une idée ?

Journée officielle ? Pourquoi Journée Officielle ? D’autres étaient-ils en train de rompre ? Ou alors elle-même….. ? Pourtant Jason Steward….. Bon bref, on éluciderait ça un peu plus tard.

Mark – « ma foi on n’aurait qu’à prendre rendez-vous pour éviter ledit accrochage ; si tu veux je peux aussi m’exiler dans les montagnes de Durmstrang pour prévenir tout risque, mais je vais dépérir si je ne te vois plus…… de toute manière ça m’étonnerait que tu fasses quelque chose qui te vaille le même traitement que Gabriella »

L’image qu’il se faisait de Rose empêchait tout absolument Mark de lui prêter un comportement aussi petit et mesquin que la Gryffondor qui pataugeait dans le lac glacé. En soi c’était un compliment.

Rose – « Gabriella, ça va ? »

Mark – « Gabriella va très bien, Gabriella adore nager, Gabriella va d’ailleurs continuer à nager le temps que nous nous ôtions de sa vue qui a le don de m’irriter. Chère amie Rose, me ferez-vous l’honneur d’accepter mon bras pour vous conduire en un endroit plus calme ? Merci douce amie »

Tranquillement, quoique d’un pas assez pressé, Mark et Rose s’éloignèrent alors de l’autre Gryffondor pour en arriver à un endroit bien plus apaisant du lac ; cette partie où ils se trouvaient était fort peu fréquentée tout simplement parce qu’elle se rapprochait de la forêt interdite et qu’elle en constituait la lisière : la dernière limite avant l’interdit en soit.

Mark – « tu disais tout à l’heure « journée des disputes »….. Laisse-moi deviner, c’est avec ton père ou ton frère je suppose ? Ce n’est pas très facile pour toi en ce moment, d’autant plus que….. que Slayers a décidé de refaire une grande expédition pour son prochain cours ! J’ai comme l’impression qu’il va choisir un endroit sans serpent cette fois-ci…. »

Il lui fit un clin d’œil, et reprit

Mark – « tout de même je lui avais bien dit que moi et les serpents….. enfin c’est vrai, je suis assez connu pour ça pas vrai ? Tiens d’ailleurs je me demande ce que pensent les Gryffondors de moi, parce que vu ce que les Serdy balancent sur les autres maisons ça doit pas être tendre. Alors Rose, et si on disait du mal ? » Razz



(* le film cité est évidemment tout ce qu'il y a d'authentique, je le recommande d'ailleurs ^^)


Dernière édition par Mark De Hurlevent le Sam 29 Mar - 15:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeLun 17 Mar - 16:54

    Mark avait ce don de la faire sourire et de lui faire tout oublier. On disait la Gryffondor trop mélancolique, c'était faux. Elle était seulement parfois un peu trop pensive, la tête ailleurs, ou se contentait de sourire timidement aux camarades qu'elle connaissait peu quand bien même ils auraient fait la meilleure blague du monde. Le Serdaigle néanmoins la mettait à l'aise, peut-être parce qu'il n'avait pas cet oeil critique et le commérage facile, qu'il ne se contentait pas de juger les gens aux "on dit que..." .De plus il parlait beaucoup, avait le sourire facile et il était pétillant et plein de vie, une sorte de bouffée d'air frais. Paradoxalement, Rose appréciait énormément les gens au bavardage aisé, l'une de ses plus proches amies Poufsouffle était d'ailleurs un véritable moulin à paroles. Cela amenait un brin de spontanéité et de franchise non calculée et agréable aux conversations. La Gryffondor quant à elle, avait tendance à ne jamais poser des questions d'ordre personnel à ses interlocuteurs, ce qui fatalement ramenait le naturel de la discussion un peu plus bas qu'à l'accoutumée. Mais cela faisait partie intégrante de sa personnalité, la jeune fille était surtout de ceux qui préféraient ne pas être vus, alors autant ne pas se faire remarquer pour une question dérangeante ou deux.

    Gabriella sembla lancer des éclairs à sa camarade, qui quelque peu gênée ne bougea pas pour autant, se contentant d'adresser de temps à autres des oeillades au Serdaigle, se demandant s'il allait finalement intervenir. Pour autant, s'il avait réagit ainsi, c'était sans doute qu'elle l'avait mérité. Il était vrai que Rose avait déjà entendu la jeune fille parler d'éventuels prétendants intéressés et interessants, alors même qu'elle sortait avec Mark. Tandis que ses prétendants à elle, quant à eux, se voyaient étrangement beaucoup moins intéressés chaque fois qu'ils croisaient le regard meurtriers et surprotecteur de son jumeau qui les tenait à distance. Un avantage comme un inconvénient, puisque visiblement Rose voyait déjà finir sa vie vieille fille entourée de ses dix-sept chats. Une horreur en perspective. Elle sourit néanmoins aux propos du Serdaigle, véritablement amusée de ses paroles vives et spontanées.


    Mark – « ma foi on n’aurait qu’à prendre rendez-vous pour éviter ledit accrochage ; si tu veux je peux aussi m’exiler dans les montagnes de Durmstrang pour prévenir tout risque, mais je vais dépérir si je ne te vois plus…… de toute manière ça m’étonnerait que tu fasses quelque chose qui te vaille le même traitement que Gabriella »

    Rose - J'espère pas... Je n'ai pas franchement l'envie d'aller me baigner.

    Son regard bleu se tourna de nouveau sur sa camarade, lui demandant tout de même si ça pouvait aller. Elle avait pied, c'était déjà ça. En l'occurence c'était surtout la perspective de la voir tomber fort bien malade suite à ce plongeon qui avait poussé Rose à s'inquiéter légèrement. Mark quant à lui ne semblait pas véritablement troublé, à en juger par son "je vais déperir si je ne te vois plus", une tirade dite d'un air détaché qui faisait sourire la Gryffondor mais qui sans doute l'aurait inscrit dans la liste noire de son jumeau si ce dernier était passé par là. Cependant la présence du Serdaigle lui était agréable, malgré la scène de rupture qui se jouait sous les yeux, et il fallait avouer qu'il n'y avait rien de commun dans sa façon de faire. C'était peut-être aussi pour cela que Rose l'appréciait, elle qui avait toujours voulu sortir de son carcan prévisible et un peu trop timide.

    Mark – « Gabriella va très bien, Gabriella adore nager, Gabriella va d’ailleurs continuer à nager le temps que nous nous ôtions de sa vue qui a le don de m’irriter. Chère amie Rose, me ferez-vous l’honneur d’accepter mon bras pour vous conduire en un endroit plus calme ? Merci douce amie »

    Partagée entre l'amusement de le voir parler si vite et avec autant de détachement, et la gêne de laisser sa camarade ici, Rose accepta finalement de le suivre. Parce qu'au final elle n'avait jamais été très proche de Gabriella, et que passer un moment avec le Serdaigle était loin d'être désagréable. Pour autant la Gryffondor avait peur que ce dernier ne s'ennuie un peu trop, au vu du contraste accablant du bavardage de Mark et du silence léger de Rose. Du moins pour le moment. Les deux camarades allèrent se poser près de la forêt interdite, et déjà le jeune homme semblait avoir oublié l'incident, à moins qu'il ne cachait très bien son jeu.

    Mark – « tu disais tout à l’heure « journée des disputes »….. Laisse-moi deviner, c’est avec ton père ou ton frère je suppose ? Ce n’est pas très facile pour toi en ce moment, d’autant plus que….. que Slayers a décidé de refaire une grande expédition pour son prochain cours ! J’ai comme l’impression qu’il va choisir un endroit sans serpent cette fois-ci…. »

    Rose - En fait...

    Mark – « tout de même je lui avais bien dit que moi et les serpents….. enfin c’est vrai, je suis assez connu pour ça pas vrai ? Tiens d’ailleurs je me demande ce que pensent les Gryffondors de moi, parce que vu ce que les Serdy balancent sur les autres maisons ça doit pas être tendre. Alors Rose, et si on disait du mal ? »

    La jeune lui sourit toujours de cet air amusé. Mark ne lui avait pas laissé le temps de répondre à sa première remarque, trop emporté par le flot de ses mots ou tout simplement parce qu'il n'avait pas entendu la faible voix de la jeune fille. Cela ne la perturba pas pour autant, le seul point un peu trouble était en fait qu'il lui parlait de son père. Il était vrai que lorsque ce dernier était revenu, au bout de dix années, Rose était restée un peu trop froide envers lui, le remerciant à peine pour sa nomination au poste de préfete, mais peu d'élèves étaient restés au courant de ces tensions avec son père. Par contre les disputes avec son jumeau n'étaient plus quant à elles un secret, ni même cette manie d'être très proches à la fois. Peut-être même un peu trop. La jeune fille passa une de ses mèches de cheveux blond derrière son oreille avant de répondre aux remarques du Serdaigle une à une, sans pour autant s'attarder sur sa vie. Rose n'avait jamais été très bavarde sur ce point délicat.

    Rose - Je me suis disputée avec mon frère mais ce soir ça sera arrangé, dit-elle dans un sourire.

    Puis elle se rappela que Mark était passé de ce sujet à un autre... complètement différent. Celui du professeur de soin aux créatures magiques. Il était vrai que le dernier cours n'avait pas été des plus singuliers, et que la peur pour les serpents de la part du jeune homme avait fait de l'animation. Au final, des cours comme ceux-ci, il en faudrait plus souvent.


    Rose - Je ne pense pas que Will...que le Professeur Slayers oubliera cet incident. Il veillera sans doute à mettre en place un comité anti-reptiles pour son prochain cours.

    Une idée dite avec taquinerie mais à creuser cependant... Rose s'était stoppée sur le prénom du professeur, depuis que ce dernier en était devenu son protecteur, Rose avait la fâcheuse tendance à l'appeler par son prénom, chose qui était tout de même à éviter lorsque son chaperon s'avérait être son professeur. Et lorsque Mark lui demanda ce que l'on pouvait penser de lui, la jeune fille se redressa légèrement, le regard plus vif et taquin, doucement amusée.

    Rose - Chez nous, on dit que Mark de Hurlevent est un Serdaigle vif, intelligent et bavard, avec une nette obsession pour Isis Shaw. Tellement que beaucoup disent que tu en es soit amoureux, soit vous avez eu une aventure ensemble. Ils disent aussi que tu as des fréquentations bizarres, mais ça, je ne pourrais pas t'en dire plus. De nouveau elle esquissa un léger sourire avant de reprendre. Et chez les Serdaigle, on en pense quoi de moi ?

    C'était une question posée à la légère. Pour un peu Mark lui aurait sortit un "Et bien... pas grand chose", ce qui en un sens ne l'aurait guère étonnée. Rose n'était pas à proprement parler quelqu'un qui se faisait remarquer, elle faisait plus partie de ces personnes à qui l'on disait "Ah, t'étais là toi?", du moins c'est ce qu'elle pensait fermement. Cette idée s'avérait tout de même assez poussée lorsque l'on voyait les quelques prétendants assez courageux pour s'approcher d'elle et affronter son frère. C'est qu'au final, on la voyait tout de même, bien qu'à ses yeux Rose demeurerait simplement "la jumelle d'Eden Mandrake".
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Mark De Hurlevent
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeDim 23 Mar - 20:04

C’était plutôt agréable de s’éloigner tranquillement, sans être dérangé, et de Poudlard et de tout ce qui, à cet instant précis, révulsait Mark et qui était lié au château et à l’école. De manière très générale le Serdaigle était un caractère joyeux, avenant et plein d’entrain qui avait du mal à vraiment être dans un état de déprime ; oh bien sur parfois il se forçait un peu, mais la réalité voulait qu’il soit d’un naturel optimiste et vivant. Ce pauvre choixpeau avait eu mis pas mal de temps à le répartir, toutes les maisons y étaient passés et on ne pouvait pas dire que le futur Serdaigle eut été lui-même très coopératif ; un de ces jours il faudrait qu’il se remette le choixpeau, juste histoire de savoir si on avait pas tiré à pile ou face avec lui mais ce serait une autre histoire…..


Rose - Je me suis disputée avec mon frère mais ce soir ça sera arrangé, dit-elle dans un sourire.

Il la regarda franchement, mais il savait que derrière le sourire de Rose il était difficile de lire autre chose que ce qu’elle comptait dévoiler : on avait bien tord de penser que la Gryffondor était une douce et naïve personne, Mark avait toujours senti qu’il avait quelque chose au-delà de cette simple, quoique charmante, apparence ; mais c’était là le choix de Rose et il le respectait.
Les rapports entre le frère et la sœur Mandrake étaient depuis longtemps connus : Eden était une vrai terreur chez tous ceux qui rêvaient de la magnifique rouge et or car le frère de Rose était l’incarnation même du mauvais caractère dès qu’il s’agissait des relations de sa sœur ; sans doute y avait-il là des choses à creuser, là aussi plus que la simple apparence ou l’amour fraternel. Pour Mark dont les petites affaires rendaient nécessaire le fait de « savoir » un certain nombre de choses sur tout un chacun il avait pourtant décidé, sans hésiter une seule seconde, qu’en ce qui concernait Rose et Eden Mandrake il était hors de question de s’y pencher plus que ce que n’autorisait les strictes convenances. Il n’aimait pas fouiller dans la vie des autres, en particulier si cette dernière se révélait être à fleur de peau : on lui faisait confiance et on se confier à lui ou bien on ne le faisait pas, mais Mark De Hurlevent avait le respect de l’autre chevillé au corps.

Mark – « je ne pense pas que ce sera véritablement « arrangé » d’ici ce soir….. Ton frère et toi c’est une longue histoire, et elle durera un moment. » Il lui fit un clin pour dédramatiser son propos « cela dit on ne peut pas vraiment lui en vouloir de protéger une aussi ravissante frangine ! De toute manière moi il ne me ferait rien pas vrai ? Oui, c’est un bon garçon »

Cela dit le Serdaigle n’était pas franchement pressé de devoir un jour s’expliquer avec ce cher Eden : il ne craignait pas vraiment la rencontre mais il convenait sans aucun problème qu’Eden était un sacré combattant ; il y avait une sorte de colère, presque de rage en lui, qui le rendait terriblement efficace. Russel également avait cette sorte de puissance, mais c’était différent : Russel était un être très froid, qui contrôlait chacune de ses émotions ; le prendre par surprise était quasi-irréalisable, il ne se laissait pas aveugler par la fureur.
Une nouvelle fois Mark se laissa aller à l’étrangeté des relations entre Rose et Eden ; il était fils unique aussi ne prétendait-il pas comprendre la complexité qui existait entre un frère et sa sœur mais…… mais plus d’une fois il avait vu le regard d’Eden sur Rose et c’était de cette sorte de regard qui….. qui signifiait parfois beaucoup. Et cette chose éveillait un écho étrange chez Mark, sans qu’il se soit laissé aller à une théorie farfelue mais il avait du mal à se défaire d’un certain sentiment vis-à-vis de ce drôle de couple que les Mandrake formaient. Enfin, au final ce n’était peut-être qu’une simple bizarrerie, et tel qu’il l’avait déjà décidé auparavant : cela leur appartenait et seulement à eux deux.


Rose - Je ne pense pas que Will...que le Professeur Slayers oubliera cet incident. Il veillera sans doute à mettre en place un comité anti-reptiles pour son prochain cours.


Il aimait bien cette manière, cette facilité naturelle qu’elle avait de jongler entre une idée et une autre, et ce talent pour alléger immédiatement des pensées plus pesantes ; des fois Mark se disait qu’elle aurait pu être à Poufsouffle, et en même temps lui aussi…… Ah ce brave Slayers et les petits problèmes de Mark avec les Serpentards ! Il avait d’ailleurs écopé d’une retenue avec le professeur de SACM, mais l’un dans l’autre les deux personnes s’appréciaient beaucoup : en soit ils se retrouvaient grand gamin quand ils étaient ensembles, et finalement il y avait une affection certaine entre eux. William Slayers avait eu l’illustre Henri De Hurlevent, soit le papa de Mark, pour professeur et il était évidemment que cela avait laissé des traces visibles dans leurs rapports. On ne pouvait qu’apprécier Slayers, parce qu’il se donnait vraiment du mal et qu’ils aimaient bien les élèves de Poudlard.

Etait-ce pour autant une raison suffisante pour que Rose l’appela par son prénom ? Mark en doutait fortement et une fois de plus une certaine curiosité le reprit.

Mark – « tu l’appelles Will maintenant ? fais attention, Eden va aller le trucider si tu deviens familière avec lui…… il va falloir que je mette à jour le dossier que j’ai sur toi ma chère Rose »
il termina cette phrase par un sourire canaille, puis éclata de rire


Chemin faisant ils en étaient arrivés à la lisière de la forêt interdite, là où les eaux de lac bordait immédiatement les proches arbres de la plus terrible étendue forestière du Royaume-Uni. Ici se dressait un socle de pierre qui marquait la délimitation qu’en aucun cas on ne devait franchir : passer ce cap c’était entrer dans la forêt interdite, et se livrer à ses dangers. Les élèves n’aimaient pas s’approcher aussi près : on ne pouvait pas être vu et en cas de problème personne ne serait venu à leur secours. Un temps Mark avait envisagé de passer par là pour son « chemin secret » vers Pré-au-lard mais il y avait renoncé : on avait beau dire mais l’interdit était en cet endroit très puissant, et seulement s’en approcher exiger un courage certain.

Rose avait repris la parole, répondant à son désir du commérage : Mark avait remarqué que souvent, ces petits papotages totalement inutiles faisaient un bien fou et après tout l’un comme l’autre semblait avoir besoin de penser à autre chose.

Rose - Chez nous, on dit que Mark de Hurlevent est un Serdaigle vif, intelligent et bavard, avec une nette obsession pour Isis Shaw. Tellement que beaucoup disent que tu en es soit amoureux, soit vous avez eu une aventure ensemble. Ils disent aussi que tu as des fréquentations bizarres, mais ça, je ne pourrais pas t'en dire plus.


Bon, c’était plutôt flatteur il fallait le reconnaître : ce soir Mark adresserait un clin d’œil complice à son miroir, et irait vérifier que les chevilles n’avaient pas trop enflées. Il tiqua un peu sur le « fréquentations bizarres »….. cela s’adressait à Russel, mais tout de même il était un peu peiné de sentir cette petite stigmatisation de son camarade ; évidemment Mustang était à moitié cinglé, mais bon…. Et puis il y avait cette petite autre chose.

Mark – « Isis hein ? Décidément c’est une manie……. et bien au moins ça ne me fait qu’un seul sujet de ragot, et il ne serait pas bien difficile à rétablir mais c’est assez pratique ; tu as raison cela dit, j’ai des fréquentations épouvantables, par exemple j’aime beaucoup les Gryffondors, si ce n’est pas un scandale ça…. » puis il se laissa de nouveau à rire, franchement tout en faisant un clin d’œil à sa compagne : après tout ils se comprenaient.


Rose – « Et chez les Serdaigle, on en pense quoi de moi ? »

Ce fut à son tour de lui dédier un sourire sibyllin, et il ne répondit pas tout de suite ; son regard parcourut un instant la forêt interdite, puis revint sur Rose.

Mark – « Le dossier officiel que j’ai sur toi dit ceci : Rose est une charmante jeune fille un peu dans les nuages et dont on aurait tendance à parfois ne voir que le coté doux et sensible ; c’est également la sœur jumelle d’Eden Mandrake ce qui est une vraie catastrophe car cela empêche des dizaines de prétendants de venir déclarer leur flamme. Quand au dossier officieux je l’ai brûlé, par respect…… Viens regarder un peu par ici Rose »

Lentement il guida la jeune fille à l’extrême limite de la frontière entre la sécurité et l’interdit de la forêt ; Mark n’était pas très à l’aise, mais il espérait que la Gryffondor lui fasse confiance. Sans geste déplacé le Serdaigle la tint par la taille et lui montre quelques arbres un peu plus loin : on ne voyait rien mais leurs visages étaient cote à cote, les regards fixés sur les fameux arbres.

Mark – « regarde bien Rose, je ne peux pas en être sur mais peut-être qu’on aura de la chance……. Tu sais, mon opinion de toi est différente de celle des Serdaigles, parce que justement eux ils s’arrêtent à l’apparence alors….. tu es beaucoup plus que ta simple apparence Rose, c’est ce que j’ai toujours cru, mais c’est un secret qui t’appartient. » il se tut un instant et reprend « c’est pour cela que j’ai brûlé le dossier officieux qui te concerne, je l’ai brûlé avant de le lire ; tu n’es pas et tu ne seras jamais une simple image, même ravissante, que l’on regarde et qu’ensuite on oublie….. maintenant regarde là-bas, derrière les arbres : il arrive »

Lentement un animal approchait : la blancheur de son écrin et la lumière qui se dégageait d’elle ne laissait aucun doute ; une licorne franchissait le refuges des bois pour venir à la rencontre de Mark et de Rose.
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Elève en 7ème Année à Gryffondor
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeMer 26 Mar - 0:22

    Ton frère et toi c'est une longue histoire. La jeune fille hocha très discrètement la tête, il n'y avait rien de plus vrai que cette simple phrase. Le fait de les voir aussi proches et complices n'avait rien d'une particularité singulière, bon nombre d'élèves ici s'entendaient très bien avec leur frère et soeur. Après tout ils étaient tous issus de cette génération au sang neuf, dont les parents avaient soit combattu le mal, soit l'avaient rallié, ou pire peut-être s'en étaient accommodés. En somme il y avait dans cette progéniture particulière quelque chose qui faisait que dans un sens ou dans un autre, ils finissaient souvent par se serrer les coudes et à se soutenir un peu plus qu'à l'accoutumée. Rose et Eden avaient eu, comme beaucoup d'autres de leurs camarades, une enfance mouvementée et avaient fini par perdre très vite leurs repères, ainsi les obstacles avaient fini par lier d'avantage les jumeaux. Il n'y avait pas d'elle sans lui, pas de Rose sans Eden dans une phrase, ils étaient simplement complémentaires. Au-delà de ce lien fraternel normal donc que les jumeaux Mandrake arboraient, il résidait cependant ce petit quelque chose de spécial que personne n'arrivait à saisir et qui faisait qu'au final on imaginait mal les jumeaux se séparer même pour aller fonder leur famille chacun de leur côté. Alors soit, effectivement, entre eux c'était une longue histoire, et celle-ci risquerait de durer encore bien longtemps.

    Mark se pencha légèrement sur le sujet de son jumeau, et lorsque le compliment fusa, la "ravissante frangine" se contenta de murmurer un merci quelque peu gêné, bien que le naturel et l'innocence de la flatterie qui se voulait désintéressée la faisait sourire. Néanmoins Rose n'osa pas répondre à sa question. Eden, ne rien tenter contre Mark? Son jumeau renierait son meilleur ami ne serait-ce que pour avoir eu une oeillade autre qu'amicale pour sa jumelle, et le Gryffondor était loin d'être les plus diplomates et des plus délicats. C'était le hasard des choses qui l'avait voulu ainsi. Il était évident à leurs yeux, que si leur mère avait été encore en vie et que leur père n'avait pas disparu durant dix longues années, que le le lien entre les jeunes Mandrake n'aurait pas été aussi puissant, et presqu'angoissant aux yeux des autres. L'espace d'un instant Rose se demanda si Mark avait lui un frère ou une soeur, mais en y songeant elle ne connaissait pas d'autres De Hurlevent que lui-même. Fils unique peut-être. Cette idée lui donna quelques frissons, jamais Rose ne pourrait supporter l'optique de voir une vie sans son Eden, être fille unique l'aurait sans doute abattue, tant elle ressentait en elle une faiblesse évidente qui lui était impossible de cacher.

    Et la conversation dévia sur le fameux professeur Slayers. Celui-là même qui offrait des sourires ravageurs à tout va, du moins lorsque la personne en question portait une jupe et rentrait dans la catégorie de la gente féminine. Au final Rose s'était aperçue que c'était là sa façon d'être, sans penser à mal. Car cet homme était fou amoureux de son épouse. Après l'avoir rencontré, la Gryffondor s'était demandée comment cela aurait pu être aujourd'hui, si sa mère était toujours en vie. C'était là un sujet qu'elle évoquait peu souvent, n'aimant pas véritablement en parler. En outre Rose n'était jamais très bavarde sur sa vie, préférant très souvent dévier du sujet subtilement, ni vue ni connue. La bonne humeur du Serdaigle lui redonnait du baume au coeur, elle ne pouvait que sourire sincèrement et amusée chaque fois que le rire de Mark résonnait joyeusement autour d'eux. Néanmoins lorsque ce dernier lui sortit avec taquinerie un " il va falloir que je mette à jour le dossier que j’ai sur toi ma chère Rose ", celle-ci baissa les yeux à terre, rougissant légèrement. Pour un peu elle aurait lâché un "mais je n'ai rien à cacher", ce qui à l'évidence aurait plus éveillé les soupçons qu'autre chose. Fort heureusement le rire de Mark, preuve qu'il n'était pas sérieux, fit qu'elle se ravisa et décida de ne dire mot.

    Elle n'avait pas eu tord, c'était un bon moment qu'elle passait là en compagnie du Serdaigle, oubliant tous ses tracas et toutes ses angoisses. Rose n'y pensait plus, faisant semblant de s'offusquer lorsqu'il parla des Gryffondors ainsi mais dans le fond elle ne trouvait pas la boutade blessante, mais amusante au contraire. Il fallait avouer que la Maison des rouge et or exaspérait souvent les trois autres. Au final si l'on cherchait un Gryffondor, il suffisait de chercher dans un endroit interdit. Et quoi que de plus interdit que ladite forêt ? Prévisibles, finalement, presque touchants tant ils étaient persuadés être rebels. Mais vint alors le moment de vérité, et alors que très sincèrement la jeune Rose s'attendait à ce que Mark lève le regard vers le ciel, pensif, pour finalement lui rétorquer un "ce qu'on pense de toi ? Et bien... j'en sais rien, il n'y a pas grand chose à dire", ce dernier commença une longue réponse sous les yeux bleus surpris de la jeune fille.


    Mark – « Le dossier officiel que j’ai sur toi dit ceci : Rose est une charmante jeune fille un peu dans les nuages et dont on aurait tendance à parfois ne voir que le coté doux et sensible ; c’est également la sœur jumelle d’Eden Mandrake ce qui est une vraie catastrophe car cela empêche des dizaines de prétendants de venir déclarer leur flamme. Quand au dossier officieux je l’ai brûlé, par respect…… Viens regarder un peu par ici Rose »

    Rose - Une vraie catastrophe pour eux, mais au final parfois ça s'avère être très utile, dit-elle dans un faux sourire.

    Souvent la jeune fille s'était demandée si Eden lui laisserait faire sa vie un jour ou l'autre. Mais ces pensées avaient été là avant que n'éclose une relation autre et particulière entre les deux Mandrake. Aujourd'hui Rose ne se posait plus la question, ayant trouvé ses réponses. La Gryffondor lança un regard interrogatif envers son camarade apparemment plein d'imprévus, ce qui lui plaisait fortement en un sens. Elle se leva donc à son tour, et le suivit dans une confiance aveugle, sans même se poser de question. Même la main du Serdaigle posée sur sa taille ne semblait pas l'offusquer, étrangement Rose voyait ce geste comme rassurant, innocent et tellement naturel, qu'elle ne le releva même pas. Alors que Mark continuait dans sa lancée, la jeune fille posa sur lui un regard particulier. Celui de la vérité, dirait-on. Sans à priori, ni interrogation ni trouble. Juste son regard bleu posé sur lui tandis qu'attentive, et malgré l'absence d'un sourire sur le visage, elle écoutait le jeune homme qu'elle ne pouvait que remercier intérieurement.


    Mark – « regarde bien Rose, je ne peux pas en être sur mais peut-être qu’on aura de la chance……. Tu sais, mon opinion de toi est différente de celle des Serdaigles, parce que justement eux ils s’arrêtent à l’apparence alors….. tu es beaucoup plus que ta simple apparence Rose, c’est ce que j’ai toujours cru, mais c’est un secret qui t’appartient. »

    Enfin un très léger sourire, presqu'imperceptible, se dessina sur les lèvres rosées de la jeune fille. Rien que de lui affirmer aussi directement que son opinion était différente des autres la touchait. Pour la première fois de sa vie, hormis Eden, elle sentait sur elle un regard singulier, celui qui faisait qu'elle n'était pas, au final, une jeune fille comme toutes les autres. Plus encore c'était la faculté qu'il avait de la comprendre et de la cerner qui la fascinait, et si Mark avait le don de voir vraiment ce que les gens pouvaient être ? Au delà de leurs masques, de leurs faux sourires et de leurs attitudes conditionnées ? Et si, tout simplement, il était l'une des rares personnes à aller au-delà de l'apparence et à ôter le voile, sans se laisser avoir par de fausses excuses. Car c'était bien souvent derrière les plus grands sourires que se cachaient les plus grands malheurs. Et si lui aussi, cachait derrière ces airs joyeux un chagrin particulier ? Un peu trop de questions derrière un simple regard azuré qu'elle avait posé sur lui. Aussi Rose secoua faiblement la tête afin de sortir de ses pensées.

    Rose - Merci, vraiment. Tu es le premier à me dire ça. Tu as quelque chose en plus que les autres, mais je ne saurais pas te dire quoi, exactement.

    Le moins que l'on pouvait affirmer c'était que ces paroles était foncièrement sincères. Il n'y avait ni retour de compliment ni même de remerciement, c'était véritablement une chose que la jeune blonde pensait. Le Serdaigle avait une capacité troublante à cerner les gens, et cela l'étonnait de voir qu'elle ne l'avait pas remarqué auparavant. Peut-être que Mark ne se livrait pas ainsi à tout le monde, elle n'en savait rien. Ce dont Rose était certaine, c'était qu'il avait un don quelque peu perturbant. Le Serdaigle reprit alors.

    Mark - « c’est pour cela que j’ai brûlé le dossier officieux qui te concerne, je l’ai brûlé avant de le lire ; tu n’es pas et tu ne seras jamais une simple image, même ravissante, que l’on regarde et qu’ensuite on oublie….. maintenant regarde là-bas, derrière les arbres : il arrive »

    La jeune fille lui sourit avant de distraitement poser ses yeux à terre l'espace de quelques secondes. Il y avait en ce garçon une part de sensibilité singulière, et quelque chose en plus qu'elle ne parvenait pas à saisir, presque mystérieux. Au final Rose ne comprenait pas pourquoi Gabriella s'était ainsi amusée avec un garçon comme Mark qui aux yeux de la Gryffondor était véritablement différent de tant d'autres. Quoique la question ne se posait peut-être pas, à leur âge, beaucoup d'entre eux ne parvenaient pas à saisir la subtilité d'une personne. On restait focalisé sur son nombril et sur son tableau de chasse, parfois sur ses notes d'examens, pour faire dans le plus pur cliché. Rose leva les yeux qui se posèrent sur une créature lumineuse, la plus pure que la Terre n'ait jamais portée, disait-on. Les prunelles océans de la Gryffondor ne purent s'en détourner tant la beauté de la licorne avait quelque chose de prenant et d'émouvant. Elle n'en avait encore jamais vu d'aussi près, et la seule idée qui lui vint en tête était encore de l'approcher. La jeune fille se souvint alors de ses lectures sur la belle créature, qui se laissait bien plus approcher par la gente féminine que masculine, parce que, disait-on, la première était plus douce et plus pure. Pour la seconde qualification, cela restait néanmoins à voir encore. Rose s'adressa alors à Mark, sans quitter la licorne des yeux.

    Rose - Mais comment tu savais... qu'elle viendrait ? la jeune fille se sentait terriblement attirée par l'envie d'aller caresser la magnifique licorne, elle marqua une pause avant de reprendre dans un autre souffle murmuré. Tu crois que je peux m'en approcher sans qu'elle ne s'enfuit ?

    On aurait pu croire à une question rhétorique, car la Gryffondor avançait déjà à pas légers et lents vers la créature afin de ne pas l'angoisser. Ses yeux bleus toujours posés sur la licorne immaculée ne cillèrent pas, mais son coeur jusque là calme battait à vive allure, tant la peur de la voir s'enfuir semblait l'habiter. Ses prunelles adoucies plongèrent dans le regard de la créature qui frappa son sabot au sol, faisant stopper la jeune fille quelques instants, mais qui s'avança de nouveau vers cette dernière d'un pas calme et posé. Rose avança la main, alors même que la créature blanche était encore loin et qu'elle ne pouvait encore la caresser. Mais c'était là comme un message de paix, et voyant que la licorne ne bougeait pas, la Gryffondor esquissa un faible sourire. Enfin elle sentit la peau de l'animal sous sa main frêle, et son sourire demeura, soulagé et ravi. Il y avait dans ce contact, quelque chose de rassurant et d'apaisant. Caresser un être aussi pur qu'une licorne et pouvoir s'en approcher sans même qu'elle ne s'échappe avait quelque chose de grisant et d'enivrant, c'était s'approcher au plus près de la pureté et de la perfection. C'était l'innocence et la grâce, qu'elle touchait de ses mains.

    Rose - Comment tu pouvais savoir, répéta-t-elle de nouveau non sans caresser d'un geste hésitant le magnifique animal. Je n'avais jamais regardé la pureté dans les yeux auparavant.

    Sa dernière phrase faisait peut-être preuve d'une naïveté désespérante et irrécupérable, mais elle avait au moins l'avantage d'être sortie du coeur.
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Mark De Hurlevent
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeSam 29 Mar - 15:08


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Plusieurs années auparavant, quand il était encore plus proche de l’âge de jeune garçon que de celui de jeune homme Mark avait eu droit à une importante discussion avec ses parents. En général, à cette époque de la vie, la « petite discussion entre hommes » signifiait embarras et sujet délicat à aborder et de manière tout aussi générale c’était une de ces discussions qu’on oubliait rarement combien qu’on l’eut ardemment souhaité sur le moment ; avec le temps en on venait aussi à rire beaucoup à ce souvenir, tout en reconnaissant la justesse et l’importance du propos.

Mais les De Hurlevent avaient leur manière bien à eux de ce qu’était et devait être une « discussion entre homme » : pour commencer ça impliquait la présence sine qua non de la mère et épouse et il aurait été beaucoup plus simple de changer l’axe de rotation terrestre que d’y déroger. Enfin l’objet de la discussion n’avait absolument rien à voir avec un sujet embarrassant et masculin, bien au contraire : certes cela portait sur les « choses de la vie » mais c’était beaucoup, beaucoup moins joyeux.

Aurore et Henri De Hurlevent avait donc pendant tout un week-end emmené leur unique rejeton à la campagne puis, dans l’intimité et la tranquillité de ballades qu’ils y effectuèrent ils se mirent, quoique avec certaines appréhensions, à enseigner à Mark certaines dures leçons que les épreuves et les coups reçus leur avaient appris et marqué à vie.
En tout premier lieu, érigé en un principe immuable et incontestablement, venait une maxime remplie de sagesse et dont les conséquences imprimeraient durablement le rapport aux autres qui seraient celui de Mark.


« Une apparence n’est et ne sera jamais qu’une simple apparence, tu dois toujours garder à l’esprit qu’en chaque homme et en chaque femme il se trouve ou se cache beaucoup plus que tu ne pourras voir ou comprendre : il est impossible de réduire quelqu’un à une simple image immuable. Comprends et rappelle-toi toujours de cela Mark, car alors tu ne seras jamais surpris et si tu n’es pas surpris alors personne ne pourra jamais t’atteindre et de toucher sans que tu n’aies pu le voir »




La seconde maxime porterait sur les conséquences de la trahison et l’apostasie de l’amitié : elle serait directement issue de la propre tempête qui toucha les De Hurlevent quand Henri fut traduit en justice pour ses actions durant la guerre, mais c’était là une autre histoire.


Mark mettrait longtemps, des années, pour comprendre dans toute sa signification les paroles profondes et sensées de ses parents : il fallait une vie et ses coups pour arriver à mesurer ainsi le véritable sens de ce qui avait dit et le Serdaigle était encore bien jeunot. Mais devant ces dires il jugea qu’en effet ses camarades et ceux qui l’entouraient étaient donc beaucoup, beaucoup plus, que la simple apparence ou image qu’on avait d’eux. Cette idée le frappa et le fit réfléchir longtemps : il en conclut son rapport aux autres et c’est aussi un peu de là que venait cette nature et ce caractère qui le poussait à vouloir savoir et connaître son prochain au-delà de la simple surface qu’il présentait. L’autre lui semblait avoir toujours une histoire à raconter, et cette histoire Mark voulait garder à l’esprit qu’elle existait, faute de la savoir.

Avec de tels penchants on ne serait pas étonner que dans l’avenir il en finisse par échoir dans le domaine du renseignement, mais la vie n’était jamais écrite.


C’était donc ainsi que parfois, de Mark « on » disait qu’il avait cette qualité de voir au-delà des simples mirages et images : ce n’était pas une chose totalement naturellement et bien qu’il ne se serait pas laisser aller à livrer si directement l’enseignement de ses parents à autrui il convenait qu’ils devaient beaucoup à ses « vieux » pour lui avoir permit d’ouvrir les yeux devant un monde qui devenait maintenant infiniment vaste.
Son bon caractère et sa gentillesse le poussaient à accorder une attention soutenue à ses camarades.
Son orgueil et sa volonté le poussaient à en savoir beaucoup, plus qu’aucun autre, sans vouloir devenir une commère mais en ayant à l’esprit ce simple fait : lui, oui lui il savait.


Quand à Rose….. c’était sa joliesse et son esprit souriant qui l’avait charmé, dans le sens où son regard était attiré ; une amitié se tissait entre eux, et oui Mark avait compris les trésors de qualité que renfermait la jeune fille en elle : on ne les voyait pas tous même si elle irradiait naturellement de bonté et de joyeuseté. Lui aurait voulu voir et comprendre ce qui plus intense et plus secret chez la Gryffondor, et il avait finalement un peu découvert de ces belles et bonnes qualités qui étaient celles de Rose : simplement par l’attention et les quelques rencontres qu’ils avaient eu. Et pour son dossier, celui qui en révélait plus, Mark avait finalement décidé qu’il était mieux de ne pas savoir : même si Rose était resté ignorante de ce fait il aurait eu l’impression de la blesser et se serait dégoûté de lui-même.

C’était pour cela qu’il était heureux qu’elle ne lui en tienne pas rigueur, même si sa phrase le troubla un tout petit peu parce qu’il sentait qu’elle disait ce qu’elle ressentait réellement.

Rose - Merci, vraiment. Tu es le premier à me dire ça. Tu as quelque chose en plus que les autres, mais je ne saurais pas te dire quoi, exactement.


C’était adorable de sa part….. et flatteur aussi ; le compliment touchait Mark, mais il choisit de simplement lui sourire en retour en prenant garde de ne pas lui sembler trop appuyé : Rose était une jeune fille très séduisante et ce n’était pas là ce qu’il voulait lui transmettre comme message. C’était elle qu’il appréciait, dans tout son entier et pas simplement pour sa silhouette : il s’en serait terriblement voulu de donner cette image-là, pourtant il sentait que la Gryffondor n’envisageait elle non plus rien d’autre que « le seuil lumineux de l’amitié ». C’était bien ainsi, tout à fait bien.


Et « Il » finit par venir, alors que les deux élèves se tenaient sur l’extrême limite de la frontière à ne pas franchir, la frontière dont Mark avait juré à Iranoe qu’il ne la franchirait pas et ne la ferait franchir à personne, cette frontière où il avait adressé cet appel muet et pourtant si puissant à son ami, cet ami qui était venu parce qu’ils l’avaient voulu….

La licorne était encore plus belle que dans le souvenir qu’il gardait de la nuit où ils s’étaient rencontrés : une fois de plus leurs regards se mêlèrent immédiatement et de nouveau Mark eut l’impression de voir en elle plus que la vision du monde mais bien celle de tout l’univers en son entier. La sensation était forte et puissante, mais son esprit et sa lucidité ne s’étaient cette fois pas envolé.

Rose tremblait, saisie par la vision quasi-divine qui s’offrait à eux ; le caractère si avenant de la Gryffondor ne déçut pas Mark car là où d’autres auraient vu un simple animal Rose elle s’était muée de respect devant leur ami.

Rose – « Mais comment tu savais... qu'elle viendrait ? » Mark ne lui répondit pas, l’instant était trop magique pour qu’il ne la laissa pas parler « Tu crois que je peux m'en approcher sans qu'elle ne s'enfuit ? »

D’un bond elle avait franchi la frontière, sans qu’il ait pu la retenir ; la licorne l’avait laissé s’approcher et c’était extraordinaire : Mark avait compris que son ami n’accepterait pas n’importe qui, Iranoe le lui avait confirmé. Pour qu’il y ait laissé Rose venir à lui cela signifiait que la jeune fille était bien telle qu’il l’avait semblée au Serdaigle. Elle caressa enfin la licorne, après cette hésitation qu’ils avaient tous au moment du contact avec un animal aussi parfait ; ressentait-elle ce que lui-même avait éprouvé ? Il n’aurait pu le dire, mais Mark était heureux qu’elle puisse avoir ce propre moment de grâce.

Il hésita lui aussi, car il avait promit ne pas franchir la frontière et de pénétrer dans l’espace de la forêt interdite ; mais il n’aurait pu laisser Rose seule là-bas : tout pouvait arriver et puisqu’il était le responsable il se devait d’être auprès de son amie.
La licorne lui adressa un regard très transparent et Mark y eut le contentement de le voir s’approcher : il était maintenant à coté de Rose et caressait d’un geste respectueux et heureux la magnifique tête de leur ami. L’animal se pencha vers lui et répondit à sa propre caresse sur son coup, puis il fit de même pour Rose.

Rose - Comment tu pouvais savoir, répéta-t-elle de nouveau non sans caresser d'un geste hésitant le magnifique animal. Je n'avais jamais regardé la pureté dans les yeux auparavant.

Mark eut un sourire lumineux et sans fard, où ne lisait rien d’autre que la joie paisible de la rencontre qu’ils faisaient ; il n’avait pas de grandes théories ni même une vraie réponse sur ce qui se passait : seul était son sentiment et sa pensée.

Mark – « Je ne sais pas….. Lui et moi nous sommes rencontrés il y a quelques jours et j’ai senti comme un lien entre nous….. »
sa voix semble un peu lointaine et détachée, loin du contrôle qu’il exerce mais la chaleur qui s’y entend est plus vraie que tout « Je crois que…. qu’en quelque sorte nous nous parlons ; j’avais envie de le revoir, mais je n’en avais pas le besoin, par contre l’envie que j’avais de te faire partager cela était beaucoup plus….. importante. Oui, je crois qu’il était d’accord et qu’il a voulu te connaître » un silence, puis il sourit encore à la remarque de sa camarade « Quand je le regarde j’ai l’impression de contempler l’univers…… la pureté de son regard, pourtant tu as la même Rose : oui, vous avez les mêmes yeux, je m’en rend compte »

Mark - "Nous avons franchi la limite..... j'avais promis que ça n'arriverait pas"
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MessageSujet: Re: The Wind of Change   The Wind of Change Icon_minitimeSam 5 Avr - 1:15

    C'était une chance inespérée que lui avait offert Mark, et la jeune fille savait qu'elle ne le remercierait jamais assez. Ce moment étrange emprunt d'innocence et de douceur émanée de l'aura somptueuse de l'animal lui faisait prendre conscience de beaucoup de choses. Il n'y avait rien d'assez pur en ce monde pour rivaliser avec cet animal, et en un sens il était préférable qu'effectivement le fait d'apercevoir une licorne reste un moment rare, ainsi on se sentait bien plus subjugué. Pourtant, auprès du jeune ami de Mark, Rose ressentait une certaine culpabilité ; celle d'oser poser ses mains sur la peau blanche de la créature, comme si la crainte de la souiller de ses doigts était présente à chaque moment. Et plus encore, la Gryffondor n'avait pas même demandé l'autorisation au Serdaigle de s'en approcher, alors que c'était lui-même qui lui avait permis de rencontrer la licorne. Elle comprenait alors en voyant une telle beauté, pourquoi tuer un tel animal était considéré comme un crime abominable. Ses fautes qui la rongeaient étaient à côté bien fluettes. La jeune fille baissa la tête, dans un geste inconscient -ou presque- de cacher son visage par quelques mèches blondes, son regard turquoise posé volontairement et implacablement sur la licorne sans vouloir s'en détourner. Parce qu'un tel honneur était rare, mais aussi parce qu'il lui avait semblé avoir perçu dans le regard de Mark quelques questionnements à son encontre qui la gênaient. C'était comme s'il tentait de sonder son âme derrière des yeux calmes et rassurants. Le coeur de la jeune fille se mit à accélérer quelque peu sur ses pensées de peur qu'il ne découvre quelque chose, avant que sa Raison ne la ressaisisse. Elle se faisait des idées, ni plus ni moins.

    Rose avait conscience de sa chance, la licorne l'avait laissée approcher sans s'enfuir soudainement. Mais c'était sans aucun doute parce que Mark se tenait à ses côtés. D'ailleurs, il était étrange que cet animal lui fasse confiance à ce point, l'on disait de ces créatures qu'elles restaient très farouches à la gente masculine. Le Serdaigle devait très probablement avoir ses secrets lui aussi, cachés derrière sa joie de vivre qui ne laissait rien paraître de son côté énigmatique. C'était étrange cette idée que se faisait la masse de gens à l'esprit carré. Lorsqu'on était bavard, on avait fatalement moins de secrets à avouer qu'une personne silencieuse. C'était simplement stupide et encourageait la foule à se fonder sur les apparences. Après tout, sa propre mère à qui elle ressemblait beaucoup physiquement, avait toujours eu des airs d'angelots alors que derrière cette douce façade se cachait une véritable louve menaçante à ses heures. C'était ainsi, que Rose voulait être. Et non pas une de ces poupées bien élevées qui se devaient de suivre une norme parce que son numéro de série le voulait ainsi. Malheureusement son grand-père Angus semblait vouloir la mettre dans un moule bien conditionné jusqu'à lui trouver des prétendants riches et de bonne famille. Ainsi, peut-être, finira Rose Mandrake, promise à un "fils de", dépressive et noyant son chagrin dans l'alcool. La jeune fille frissonna. Ce scénario d'horreur avait tant assailli son esprit lorsqu'elle était plus jeune qu'elle s'était décidée à se battre pour ne pas rentrer dans cette normalité. Quitte à couper les ponts avec la famille Mc Illian. De toutes façons, sa mère n'avait elle même jamais apprécié Angus, alors quelle importance.

    Mark s'était placé à ses côtés, caressant avec facilité mais tout autant de respect la licorne qui n'avait toujours pas bougé, assez peu sauvage. Fait presque miraculeux au vu de la réputation farouche de ces créatures. Au moins, Rose pourrait se vanter un jour d'avoir caressé une licorne, à défaut d'avoir fait vraiment quelque chose d'exceptionnel dans sa vie. Certes perdre ses parents à l'âge de huit ans et habiter chez un grand-père qui détestait ses petits-enfants n'était pas chose aisée ni même banale. Ces épreuves endurcissaient ou au contraire endormaient les sens, selon les personnalités des victimes. Eden s'en était ainsi sorti plus fort tandis que Rose en était ressortie silencieuse et affaiblie. Néanmoins il n'y avait rien d'héroïque dans ces épreuves, chacun ici avait vécu une histoire différente et parcourue d'obstacles, c'était la nouvelle génération qui le voulait ainsi. Aujourd'hui donc, la Gryffondor goûtait chaque seconde avec patience, c'était quelque chose d'exceptionnel qui se jouait là. Enfin son regard azuré se posa sans crainte sur Mark, dont la langue se délia finalement.


    Mark – « Je ne sais pas….. Lui et moi nous sommes rencontrés il y a quelques jours et j’ai senti comme un lien entre nous…..Je crois que…. qu’en quelque sorte nous nous parlons ; j’avais envie de le revoir, mais je n’en avais pas le besoin, par contre l’envie que j’avais de te faire partager cela était beaucoup plus….. importante. Oui, je crois qu’il était d’accord et qu’il a voulu te connaître »

    Les paroles du Serdaigle semblaient être irréfléchies, comme s'il n'avait pas eu besoin de peser ses mots pour lui répondre. Rose ne détacha alors plus son regard du Serdaigle qui semblait ailleurs. Ce qu'il lui disait là n'avait rien de singulier, jamais Rose n'avait entendu d'histoire pareille concernant un humain et une licorne. C'était un fait rare et impressionant. Soit effectivement Mark avait un don invisible aux yeux de tous et une aura particulière, soit c'était le signe qu'il était promis à de grandes choses. Après tout, c'était presque comme si le jeune homme était parvenu à apprivoiser la licorne, un fait qu'aucun sorcier n'avait réussi jusqu'alors. La jeune fille alla pour répliquer quelque chose, mais son camarade reprit la parole.

    Mark - « Quand je le regarde j’ai l’impression de contempler l’univers…… la pureté de son regard, pourtant tu as la même Rose : oui, vous avez les mêmes yeux, je m’en rend compte »

    Rose se redressa alors très doucement, sa main se détachant avec lenteur de la licorne sans que jamais ses yeux azurés ne se détournent du Serdaigle. Un léger silence s'installa, et la jeune fille abaissa alors le regard. Elle ne ressentait ni gêne ni trouble, mais seulement un malêtre qui se lisait sur son visage coupable. Ce compliment sorti avec une telle sincérité la touchait, mais elle ne pouvait pas le laisser croire une telle chose. La jeune fille était loin de porter l'Innocence en pendentif, pas avec les secrets qui pesaient sur son coeur ni avec les sentiments inavoués qui le contenaient. Il était vrai que Rose n'avait pas une très grande estime d'elle-même, et qu'elle avait tendance à renier éternellement les compliments qu'on lui faisait avec une telle conviction que c'en était parfois surprenant. C'était à se demander si parfois Rose avait vraiment conscience qu'elle avait en elle des qualités. Bien sûr qu'elle en avait, comme tout le monde, mais elle se refusait à les mettre en avant pour un principe sûr : rester tapie dans l'ombre. Là au moins, on ne la remarquerait pas. En somme Rose restait sans doute un sujet très intéressant pour un psychologue... C'était une idée à creuser.

    Rose - Ce n'est qu'une impression, dit-elle doucement tout en évitant de lui lâcher un bref "Tu te trompes". Je suis comme tout le monde, avec mes non-dits et mes secrets. Les miens ne sont pas à proprement parler très... corrects.

    C'était le mot qu'elle cherchait ? Peut-être pas. Néanmoins Rose lui offrit un sourire tendre pour le remercier de ce compliment, qui à ses yeux cependant s'avérait faux. Comme beaucoup d'autres compliments qu'on avait pu lui faire en somme, mais celui-ci restait foncièrement différent. Elle, un regard pur ? Naïf peut-être, mais avec ces sentiments brûlants pour son propre frère qu'elle ressentait chaque jour tout en tentant de se le cacher, on ne pouvait pas affirmer que Rose était un ange à la droiture parfaite. Certes ce n'était pas entièrement sa faute, on ne pouvait contrôler ses émotions, mais tout de même. Et après tout, c'était peut-être seulement une illusion. Peut-être que se trouver aussi proche de son jumeau l'avait poussée à confondre de nombreux sentiments.

    Mark - "Nous avons franchi la limite..... j'avais promis que ça n'arriverait pas"
    Rose - Oh... Excuse-moi c'est ma faute... Tu veux qu'on fasse demi-tour ?

    Elle aurait très pu répliquer un "Tu n'auras dire que je t'ai fait du chantage pour franchir la limite" dans un sourire amusé, mais la rencontre avec la licorne avait quelque chose de si exceptionnel qu'elle ne pouvait que suivre les engagements de Mark. S'il l'avait promis, alors ils feraient demi-tour, quoi de plus normal. Promis à qui, d'ailleurs ? Bonne question, mais ce n'étaient pas là ses affaires. Qu'ils étaient loins, les cris offensés de Gabriella sortant de l'eau glacée. C'était un autre monde. La limite... parfois, pourtant, il était impossible de rebroussr chemin une fois dépassée.

    Rose - Merci, dit-elle très sincèrement à l'adresse de Mark.
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