Eveil (pv aux connaissances)

Enfin, les médicomages de Ste Mangouste étaient arrivés et quelques minutes s'étaient écoulées avant qu'ils ne daignent lui dire comment ils allaient faire pour la transporter jusqu'à l'hopital. La cheminée était trop brutale, le portoloin aussi... Ne parlons pas du balais. Restait le transplannage... Toujours aussi dangereux mais beaucoup plus rapide. Au final, devant le regard glacial de leur patiente et son mari sur les nerfs, ils décidèrent de transplanner en espérant que le résultat ne serait pas trop catastrophique.
Loupé. Après plusieurs minutes de préparation, ils avaient finit par transplanner jusqu'à Ste Mangouste mais ils eurent à peine le temps de s'écarter du lit que leur patiente que celle ci convulsa violemment. Ils mirent quelques instants à peine pour la calmer mais cela suffit à la plonger dans un profond coma.

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Deux jours plus tard

Silence dans la pièce. Un bouquet de fleur sur la table de nuit et un rayon de soleil éclairait seul la pièce plongée dans la pénombre. Dans le lit, une silhouette qui semblait dormir, ou du moins, se réveiller doucement. En effet, si au départ les mouvements furent légers, ils s'accentuèrent au fil des secondes jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux pour les refermer aussitôt. Fichue lumière. Plusieurs fois, elle renouvella l'opération jusqu'à pouvoir garder les yeux ouverts. Lentement, elle se redressa sur son lit. Où était elle? Aucune idée. Elle vira ses couvertures et les draps d'un geste avant de poser ses pieds au sol. Au bout de quelques minutes, elle se décida à se lever. Elle vacilla mais tint bon. D'un pas hésitant, elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit.
Un couloir. Elle plissa le nez sous la lumière et le bruit. Et prit quelques instants pour s'y habituer. Elle finit par s'aventurer dans un couloir, ne reconnaissant rien et ignorant superbement les folles qui tentaient de l'arrêter. Sortir.

Tic Tac Tic Tac Tic Tac. Et on aurait pu croire que des heures séparaient chaque tic du tac. Higgins était assis sur une chaise, face à ce qui était le corps comateux de la directrice de Poudlard, depuis quatre heures. Pas long non? Pas si vous vous appelez Nathan Higgins. Il aurait tellement pu faire plus de chose pendant ce laps de temps que de s’Asseoir en attendant qu’elle se réveille. Du moins, si elle se réveillait, s’amusait-il à penser. Chaque recoin de la pièce, il connaissait déjà. Et chaque issue était déjà assez bien protégée. Voir si on aurait mis une sorcière avec autant d’importance dans une salle anodine! Il avait déjà eu assez de mal à entrer qu’il ne croyait pas qu’il y aurait quelconque attaque.

D’ailleurs, en parlant d’attaque, il se demandait toujours pourquoi elle était là. Le Directeur des aurors lui avait tout de suite demandé d’aller la voir, sûrement parce qu’il était entrain de rien foutre sur son bureau quand il était venu le voir. Et il ne semblait y avoir aucune trace de grosse bagarre sur son visage et le corps accessible à l’œil nu. Parce que oui, il l’avait observé…et Dieu…Pas mal la directrice! Ce n’était pas comme ça à son époque. Mais il ne s’était pas rincé l’œil plus longtemps, car hélas l’infirmière avait observé d’un œil dur toute la manœuvre. Et ca faisait exactement trois heures et quarante cinq minutes que la scène s’était terminée et qu’il avait observé la jeune femme.

Tic Tac Tic Tac. Dodelinant de la tête, sur un autre lendemain de veille, Nathan tentait tant bien que mal de lutter contre le sommeil qui semblait s’acharner à avoir raison de lui. Et du moment qu’il se laissa aller, il se fit aussitôt réveiller. Aussitôt bondissant sur ses deux pieds, il vit alors la source de son réveil. La porte ouverte, sa cible envolée.,,

[Nathan] Fuck!!

Partant à la course, faisant aller ses mollets et tout le reste en trombe, sa baguette à la main, il sorti dans le couloir à la suite d’Iranoe, qui semblait zombifiée. Bah! Elle avait plus toute da tête, semblait-il. Il parti alors dans la direction opposée, faisant le tour pour se rendre dans la trajectoire d’Iranoe. Voyant que les infirmières n’osaient pas trop lui toucher, il se plaça dans une chambre un peu plus loin, dans ce qui semblait être le couloir qu’elle allait prendre. Appuyé contre le mur, sa respiration contrôlée, se faisant la moins forte possible, il attendit sa proie, lentement. Enfin, de l’action. Le tic tac s’était éteint, et il pouvait aisément se concentrer. C’était comme juste avant un match…ou une drague. Puis, il se pencha vers la porte, laissant sortir sa baguette de peu et…PAF! Une boîte venait d’exploser derrière, au moment où Iranoe passait près, le groupe d’infirmière se retournant aussitôt, laissant assez de temps pour Nathan d’attraper sa proie et l’attirer dans la pièce.

Tombant aussitôt sur elle, fermant la porte d’un coup de pied, il lui mit son index sur la bouche..

[Nathan] Chuuuut…

La directrice était absente. Les murmures des couloirs du château n'étaient plus teintés que de ces propos. Iranoe Pravda n'était plus là pour veiller à la bonne harmonie de Poudlard, et des rumeurs couraient déjà sur cette dernière parmi les élèves. On disait qu'elle était partie pour une importante mission, presque capitale, qu'elle était gravement malade, ou la plus stupide d'entre elles, qu'elle avait démissioné. En temps normal, le jeune Serpentard en aurait profité largement pour en toucher deux mots à son père. Poudlard à présent faible et démuni, les mangemorts pouvaient aisément en forcer l'entrée et s'en emparer au nez et à la barbe du Ministère. La revanche Mustang se faisait alors. Et pourtant sa première idée était encore de prendre des nouvelles de la directrice, l'une des rares personnes à lui avoir tendu la main. Aussi Russel balaya cette idée d'abaisser la garde du château, un miracle en soit. Une décision cependant éphémère qui ne changerait en rien son envie poussée d'aider Heinrish à reprendre du pouvoir. La bataille de Poudlard arrivera.... Quand il sera l'heure. Pour le moment Russel cherchait à obtenir des informations, épiant les conversations des professeurs et du personnel, les suivant à la trace et dans l'ombre, d'une discrétion sans égale.

" Elle est à Ste-Mangouste... Dans un sale état semble-t-il " Il n'avait pas été nécessaire d'écouter d'avantage les dires de la professeur de runes. A l'annonce de cette nouvelle les yeux du Serpentard luisaient étrangement d'une colère encore calme mais visiblement injustifiée. Visiblement... C'était sans doute cette volonté de cacher la vérité aux élèves, comme s'ils étaient des idiots incapables de comprendre la réalité des choses. Oh la plupart, pour ne pas dire la grande majorité en faisait partie, mais certainement pas lui. L'espace d'un instant, le Serpentard pensa prévenir Isis, mais au final elle devait sans doute être la première au courant, aussi le jeune homme se ravisa et sortit du château sans mot dire, sous le regard interrogatif de ses camarades. Le jeune Mustang s'était décidé à rendre visite à la directrice, et venant de sa part cela s'avérait être une initiative rare et presque surprenante. Néanmoins Russel ne cessait de se remémorer ce jour de Décembre où la Directrice porta sur lui un regard neutre et presque bienveillant, alors même qu'il venait de jeter un sort de magie noire à son professeur. Arrivé à pré-au-lard, le Serpentard transplana.

Il arriva donc dans l'immense hall d'entrée de Sainte-Mangouste. Russel fronça les sourcils. Ca sentait l'hôpital à plein nez, les soins intensifs, les malades... Beaucoup de gens bons à jeter dans le lot, des incapables et des invalides. Les infirmières s'agitaient, passant dans le hall à grands pas sans un regard pour les visiteurs. Un coup d'oeil aux alentours, et il lui sembla que quelques sorciers ici et là l'avaient reconnu. Le fils du Seigneur des Ténèbres à Ste Mangouste, c'était bon signe ? Russel n'y fit pas attention, à ses yeux, ils n'existaient pas. De son air éternellement froid, il s'avança à pas déterminé vers l'accueil, se trouvant nez à nez avec une réceptionniste ne daignant pas lever les yeux sur lui, jusqu'à ce que sa voix un peu trop glaciale ne l'oblige à le faire. La jeune femme écarquilla les yeux, le visage fermé de Russel et son petit sourire carnassier n'acceptait aucune remontrance, et visiblement le message était passé puisque la réceptionniste sembla ravaler les paroles qui allaient sortir.

R.~ La chambre de Mrs Pravda.

Receptionniste - La... 312, deuxième étage mais...

Le Serpentard se redressa, sifflant quelques mots incompréhensibles. Merci peut-être, ou bien un simple d'accord. Allez savoir. Ses yeux noirs se détournèrent aussitôt de la jeune femme comme si elle n'existait déjà plus, pour se poser sur les escaliers vers lesquels il se dirigea alors. Arrivé sur le pallier, une infirmière lui somma gentiment de prendre place dans la salle d'attente, ce à quoi Russel lui répondit avec vigueur qu'il n'avait pas véritablement l'intention de se poser sur une chaise. L'infirmière ne rétorqua pas, interloquée par ce jeune homme à la colère facile. Le jeune Mustang posa son regard aux alentours, s'attardant quelque peu sur un homme blond qui patientait là, pensif. Le couloir était devant lui, il lui suffisait de le traverser pour arriver à la chambre de la directrice. Sans un mot Russel s'avança, rattrapé aussitôt par le bras frêle de l'infirmière. Il se retourna alors dans un sourire sombre et amusé, ses yeux luisant d'une flamme vacillante et étrangement angoissante. Il n'eut pas cependant le temps de rétorquer une réplique acerbe, se contentant de dégager violemment son bras, que l'homme blond s'était levé, observant une silhouette marchant d'un pas incertain. Il reconnut alors la directrice, et les yeux sombres de Russel se posèrent de nouveau sur cet homme dont le regard toisait avec insistance Iranoe, contournant le couloir sans doute dans le but de tomber nez à nez avec elle. Qu'est-ce qu'il lui voulait, celui-là ? Pourquoi la regardait-il ainsi...

Sans crier gare, Russel poussa violemment l'infirmière sans y prêter attention, et se dirigea vers la directrice à grand pas. Mais aussitôt une explosion brève se fit entendre, attirant alors les infirmières qui poussaient des cris paniqués. Les yeux avisés du Serpentard avaient noté les gestes rapides de l'homme blond qui à présent n'était plus très loin de lui. D'un mouvement vif, le jeune Mustang sortit sa baguette et la pointa sur l'auror, mais ce dernier s'engouffra dans une salle entrainant avec lui la directrice. Qu'est-ce qu'il lui voulait, ce type... Son attitude lui semblait suspecte. Pour autant il fallait avouer que Russel avait tendance à voir le mal partout. Chose normale lorsque son père n'était autre qu'Heinrish Mustang. Il ouvrit la porte avec violence, tant et si bien qu'elle se referma d'elle même dans un grincement sourd une fois que le jeune homme entra à l'intérieur. Sa baguette pointée sur l'homme suspect et...

R.~ Expelliarmus !

Le sort avait fusé alors même qu'il y avait mis toute sa colère. Sa seule envie ? Juste de le voir s'exploser la colonne vertébrale contre le mur, pour avoir touché à la directrice. Impulsif oui... un peu trop. Et encore la colère de Russel ne l'avait pas poussé à jeter un endoloris. Une chance sachant que le jeune sorcier attiré par la magie noire ignorait qu'il avait affaire à un Auror. Pour lui cet homme en voulait simplement à Iranoe.

Alors que le contact visuel venait à peine de se faire, il entendit, trop tard, une voix brusque, sec, et compris aussitôt ce qui lui arrivait. Propulser par une puissante magie, sa baguette arrachée littéralement de ses mains, il fit quatre tonneau dans les airs. Presque n’importe qui d’autre se serait retrouvé pris de nausée dans ce cycle de machine à laver, mais Nathan en avait vu d’autre. Disons que de multiples expériences sur un balais, à faire des tonneau d’haute voltige, accroché d’une main à son arme tandis que l’autre retenait le souaffle contre lui, l’avait habitué à ce genre de quadruple vrille. Et il atterrit à la moitié de la pièce, sur les genoux. Fermant les yeux un instant sous la douleur, il se releva ensuite, s’aidant de ses mains, pour se retrouver face à son assaillant.

[Nathan] Ouch…

Il était jeune, et Nathan le reconnut aussitôt. Il faut dire que de porter fièrement le nom d’un grand mage noir, et se démontrer en tant qu’actif partisan de ce dernier le rendait connu, dans le métier. Mais il était doué, par contre. Normal, compte tenu du sang qui circulait dans ses veines. Mais pourtant, il semblait sous-estimer Nathan. Hélas pour lui, car ce qu’apporte la fougue de la jeunesse ne peut pas toujours vaincre l’expérience de l’âge. Canalisant sa concentration sur l’intrus, il jeta un coup d’œil vers sa baguette, laissant montrer qu’elle était son objectif. Puis il plongea son regard dans celui de son adversaire qui le tenait en joue. Puis, en deux enjambées, l’une plus vers la gauche, et l’Autre plus vers la droite, il arriva, tête penchée, sur son adversaire et vlan! Son poing venait de se rabattre dans le ventre du gamin. Léger rictus, il se recula de quelques pas, de sorte à faire face et au gamin, et à la directrice.

[Nathan] Bon, j’sais pas qui t’es, l’gamin, mais franchement, t’as rien à foutre ici. (Reprenant son sourire habituel), Quant à vous madame la Directrice, je m’excuse d’avoir user de si fortes manières, mais c’était que pour votre sécurité. J’ai été dépêché par le Ministère pour veiller sur vous, du moins, jusqu’à ce que besoin se fasse sentir.

Puis, il leva les bras vers le haut, montrant au jeune adolescent qu’ils étaient dans le même camps…Du moins, le croyait-il…

Invité

On ne dit pas un, on dit deux. Deux Almadovar. Dakota était passé voir Enrique pour lui annoncer la nouvelle. Il n'avait pas voulu revoir Yuki depuis car cette dernière lui avait fait du mal sans qu'elle ne s'en rende compte avec la nouvelle réapparition d'Heinrish. Ca le faisait chié, et il ne se sentait pas encore capable de la voir. Il fallait qu'il voit Iranoe, seulement, il avait également besoin que quelqu'un l'accompagne. Et qui de mieux qu'Enrique ? Son frère était également son meilleur ami à la directrice de Poudlard, du moins, ils étaient beaucoup trop complice pour être de simples connaissances. L'hispanique lui avait parlé avec une voix éteinte et douloureuse. Enrique l'avait pris dans ses bras, puis, ils s'étaient dirigés vers l'extérieur pour transplaner, l'un contre l'autre, Dakota l'air abattu. Ils réapparurent de nouveau en plein milieu d'une ruelle particulièrement sombre pour se diriger vers Ste Mangouste et montait directement en direction de la chambre d'Ira. Il savait om elle était, Enrique... Il savait où elle était sans réellement savoir comment. C'était compliqué à expliquer, mais le chiffre, l'étage, lui était venu comme ça dans la tête. Un lien peut être un peu trop fort ? Voyons, voyons... Andreas risquerait d'être jaloux.

Doucement, tout doucement, ils gravirent les marches des escaliers menant à l'étage. Dakota semblait avoir du plomb dans les jambes et un trac imposant dans le ventre. Il regardait Enrique comme si c'était son bourreau et qu'il lui demandait grâce. Enrique leva sa main pour l'attirer contre lui avant de pousser la porte pour entendre distincement ces mots :

- Bon, j’sais pas qui t’es, l’gamin, mais franchement, t’as rien à foutre ici. Quant à vous madame la Directrice, je m’excuse d’avoir user de si fortes manières, mais c’était que pour votre sécurité. J’ai été dépêché par le Ministère pour veiller sur vous, du moins, jusqu’à ce que besoin se fasse sentir.

Enrique et sa jalousie habituelle. Il ne laissa rien paraître, mais il s'engouffra dans le couloir un peu brusquement pour voir la gueule de cette personne qui était chargée de la protection d'Iranoe. Dakota leva la tête l'air vaguement intéressé vers l'Auror. Un ancien collègue. Puis, il posa son regard vers Russel et aussitôt son regard se fit dur et sombre. Il s'approcha doucement de la directrice de Poudlard, puis, avec l'aide d'Enrique, ils la firent entré dans sa chambre avec douceur, la rassurant du mieux qu'ils pouvaient par leur simple présence. Enrique lui murmurait quelques mots, quelques incantations visant à savoir de quoi elle souffrait. Sans grand succès. Ils la firent s'asseoir doucement sur son lit. Enrique s'asseyant à ses côtés, Dakota la regardant l'air grave.

L'expelliarmus ne fut pas évité, l'auror vola à en retomber sur ses genoux dans un gémissement de douleur, mais l'on pouvait lire dans ses yeux lorsqu'il se releva qu'il en avait vu d'autres. Etrangement cette volonté de souffrir, aussi minime pouvait-elle être, ne lui arracha pas la moindre once de satisfaction, Russel posa ses yeux noirs sur la Directrice l'espace d'un instant, notant avec une légère stupéfaction qu'elle n'avait toujours pas bougé. Est-ce qu'au moins elle savait où elle se trouvait ? Vraiment, mettre une femme de son envergure en cage avec le commun des sorciers était inadmissible, cela semblait presque le dégouter. Son regard se posa de nouveau sur Nathan qui s'était dès lors relevé. Qu'il avance et il souffrirait bien plus que d'un atterrissage douloureux sur le sol. Mais l'Auror le feinta rapidement et lui asséna d'un coup de poing qui lui coupa la respiration. Russel se courba, une main tenant fermement sa baguette tandis que l'autre se calait sur son estomac. La douleur passagère mais aiguë crispa son visage, et le jeune homme siffla un juron aussitôt qu'il eut repris son souffle.

- Bon, j’sais pas qui t’es, l’gamin, mais franchement, t’as rien à foutre ici. Quant à vous madame la Directrice, je m’excuse d’avoir user de si fortes manières, mais c’était que pour votre sécurité. J’ai été dépêché par le Ministère pour veiller sur vous, du moins, jusqu’à ce que besoin se fasse sentir.

Les prunelles du Serpentard se durcirent, luisant presque de cette lueur folle que pouvait avoir son père, parfois. La haine toute entière habitait à présent ses yeux sombres, et sur son visage s'éveillait déjà sa colère violente et impulsive. Russel resta quelques secondes sans mots dire, le regard meurtrier posé au loin sur le sol. Son venin bouillonnant dans ses veines, le jeune Mustang tentait néanmoins de contrôler ses démons. Pour Iranoe seulement. Russel n'allait pas répliquer, seulement pour la directrice, qu'on ne s'aperçoive pas que la fugueuse était dans le coin, et parce que sa santé n'était pas propice à une bataille injustifiée. Le jeune homme se redressa, le visage fermé et l'expression haineuse et glaciale. Il épousseta sa robe de sorcier portant fièrement le blason vert et argent, son regard se posant alors sur Nathan. Lorsqu'il évoqua le Ministère, Russel grimaça un instant.

R.~ Je fous les pieds où je veux mon grand, spécialement lorsqu'un proche se retrouve enfermé dans une maison de tarés.

Il était loin d'être le plus modeste et il était vrai que son orgueil en agaçait en général plus d'un. Sa voix éternellement froide résonnait dans la pièce tandis qu'Iranoe ne semblait véritablement pas comprendre ce qu'il se passait sous ses yeux. On ne pouvait pas vraiment affirmer que Russel était un proche de la directrice, il la tenait simplement en respect et s'était longuement entretenue avec elle un jour, ainsi pour cette simple raison la visite de ce jour à l'hôpital était une question qui ne se posait pas. L'Auror était donc de son côté... façon de parler. Pour jouer dans son camp, encore fallait-il que Russel l'accepte. Mais le contexte était particulier aujourd'hui. Ses yeux se radoucirent étrangement lorsqu'il les posa sur la directrice, mais sa voix se faisait dure, à la limite de la remontrance froide.

R.~ Vous ne devriez pas être en dehors de votre chambre.

La porte s'ouvrit de nouveau, tout le monde se tourna alors vers les deux silhouettes qui leur faisaient face. Russel poussa un bref soupir d'exaspération lorsqu'il reconnut Dakota et lui rendit son regard glacial. Mais les répliques acerbes auraient été déplacées en ce jour. Aussi le Serpentard se tut par respect pour la Directrice, une trève éphémère, en quelque sorte. Les Almadovar s'approchèrent d'Iranoe avec douceur, sortant de la pièce afin de la ramener vers la chambre. L'espace d'un instant le Serpentard hésita à les suivre, lui qui n'était jamais de ceux qui emboitaient le pas mais qui se trouvaient loin devant. Mais il n'était pas venu là pour s'amuser à draguer les infirmières aussi le jeune Mustang se poussa à aller les rejoindre. Russel arrivé sur le seuil de la chambre s'avança légèrement afin de laisser un passage au cas où Nathan viendrait les rejoindre. Son regard noir se posa sur Enrique assis auprès d'Iranoe, puis sur Dakota dont l'air grave ne présageait rien de bon. Le Serpentard laissa tomber les armes le temps de quelques heures, la suspension des hostilités ne serait que passagère, mais il lui fallait savoir. Iranoe ne semblait plus être la même, son regard interdit n'était plus habité de cette étincelle qu'elle avait toujours eu. Russel s'avança alors de la directrice de quelques pas.

R.~ Vous vous souvenez de moi ?

Pas de réponse dans l'immédiat, aussi le regard du Serpentard se posa tour à tour sur Enrique puis Dakota, le temps d'une question posée sans aucune froideur. Du moins pas autant que lorsqu'il s'adressait habituellement à son professeur.

Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans cet état ?

Elle marchait. Manque de pot pour elle, elle reconnaissait rien. Elle ne souvenait même pas de la sortie. Facheux. Elle plissa le nez dans une expression enfantine au possible. Elle sursauta lorsqu'une boîte explosa près d'elle. Mais elle était où? Vaguement terrorisée, elle se plaqua contre une porte. Et encore malchance, elle se fit attraper et attiré dans une salle. Elle laissa échapper un cri alors qu'il lui faisait signe de se taire. Obéissante, elle se tu, sentant vaguement qu'en temps normal, il n'aurait jamais fait ça. Elle le fusilla du regard avant de se reculer. Elle se demandait vaguement ce qu'il lui voulait.

Russel -Expelliarmus

Expe quoi? Mais il a fumé ou quoi? Les prunelles écarquillées, elle vit un bout de bois voler à travers la pièce et le gars suivit exactement le même trajet. Mais où elle était? Un truc de fou. Elle frissonna, se reculant jusqu'au mur. Elle était bloquée. Elle tenta vainement de s'approcher de la porte mais...l'homme venait de frapper le garçon.

Nathan -Bon, j’sais pas qui t’es, l’gamin, mais franchement, t’as rien à foutre ici. Quant à vous madame la Directrice, je m’excuse d’avoir user de si fortes manières, mais c’était que pour votre sécurité. J’ai été dépêché par le Ministère pour veiller sur vous, du moins, jusqu’à ce que besoin se fasse sentir.

Directrice? Elle? Faut arrêter de boire mon grand. Elle était... euh... Elle savait pas... Elle trouvera bien à un autre moment. Devrait pas être dans sa piaule? Non plus non... Pour l'instant, sortir. Ca, c'était une bonne idée !! Elle fit encore un pas au moment où la porte s'ouvrait sur deux autres personnes. Elle recula. Mais ils lui voulaient quoi? Elle se recula encore et encore. Non, on ne l'approchait pas. Sauf qu'ils avaient l'air de s'en foutre littéralement. Elle finit par se laisser ramener à sa chambre. Elle partirait plus tard. Le regard dans le vague, elle se rassit sur son lit et finit par soupirer.

Russel -Vous vous souvenez de moi?

Silence. Elle fronça légèrement les sourcils, fouillant désespérément sa mémoire vide.

Russel -Qu'est ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans cet état?

Iranoe -Je ne me souviens pas de vous et je...

Elle soupira en secouant la tête. Elle perdait la tête. Elle passa une main dans ses cheveux.

Iranoe -J'ai mal... à la tête... Je... suis... où?

Debout, le sang en ébullition, l’adrénaline coulant à flot à travers ses veines, il regarda le jeune élève réagir. Prêt à tout, mais cette fois, il avait pour cible sa baguette. Si jamais il bougeait, il se précipiterait sur cette dernière et dans un dernier effort, tenterait de le neutraliser…Ou bien il se sauverait, puis le gamin aurait tout le ministère sur les talons. Au choix. Mais voyant qu’il ne répliquait pas, du moins, juste envers sa robe de sorcier qu’il épousseta, Nathan se radoucit à son tour, heureux que le message qu’il lui avait donné.

R.~ Je fous les pieds où je veux mon grand, spécialement lorsqu'un proche se retrouve enfermé dans une maison de tarés

Et voilà. On aurait pu croire qu’il retombait dans ses jeunes années scolaires. L’avide serpentard, frustré de ne rien avoir dans la vie autre que de l’ambition, lançait d’acerbes répliques en tentant de déstabiliser l’Adversaire. Tout ça pour combler un manque d’attention découlant souvent d’un manque d’attention. C’était fréquent, même un peu trop, de la part de ce genre de sorcier. Tenter de se prouver supérieur, plus pour eux-mêmes que pour le reste du monde. Et l’utilisation d’un tel vocabulaire…Il se prenait vraiment pour un fier Serpy, mais franchement, le monde adulte allait rapidement le ramener sur Terre. Normal, cela lui avait fait la même chose. Lui aussi, fier Gryffondor, se croyant au dessus la loi pour son courage indomptable s’était bien ramené tranquille après une bonne douche froide du monde adulte. Il aurait voulu lui sortir de faire attention, que rester ainsi le mènerait à sa perte, mais il n’aurait pas écouté. Il en aurait voulu à sa tête. Pauvre lui…

Puis, deux autres hommes rentrèrent dans la pièce. Ils vinrent entre les deux opposants, regardant tristement la Directrice comme si c’était sa dernière minute de vie. Esquissant un mouvement vers sa baguette comme les deux gars s’approchaient de sa cible, il se ravisa, mais alla toutefois chercher sa baguette. Ces derniers semblaient être des proches, de la façon dont ils vinrent à Iranoe. Mais il ne faut jamais être trop prudent…Surtout quand on vient de se prendre un expelliarmus dans la tronche. Donc les hommes la ramenèrent dans la pièce, et le gamin les suivit à son tour. Restant derrière, la voyant entre de passibles bonnes mains, il pointa sa baguette sur les divers éléments déplacés, bien que très peu, pour remettre la chambre, heureusement sans locataire, dans l’état qu’il l’avait trouvé…ou presque. Parce que bon, ce n’était pas très important que ca reste ainsi. Bref, lorsque cela fut terminer, il poursuivit son chemin dans le couloir, puis alla rejoindre la Directrice dans sa chambre.

Il arriva juste à temps pour voir Russel interrogé la directrice. Voyant qu’elle ne répliquait pas, il lança une question à l’ensemble des autres sorciers présent, que Nathan répondit d’un haussement d’épaule. Il n’en savait pas plus que lui. Il avait attendu qu’elle se réveille, mais maintenant que c’était fait, il n’aurait jamais cru que cela se serait ainsi transformer. Mais bon, il devait faire avec l’imprévisible…en permanence. Le monde magique est la personnification même de l’imprévisible.

Et puis vint la réponse d’Iranoe. Aussitôt, Nathan comprit le pourquoi elle se comportait ainsi.

[Nathan] Hé Merde! C’est plus gros que c’que j’croyais. C’est plus dans mes cordes, du moins, pas sans une permission spéciale. Veillez sur elle!

Puis, il tourna les talons, sortis de la chambre à la course, puis lorsqu’il le put, transplana directement au ministère…

https://horcruxes.forum-actif.net/niveau-1-bureau-du-ministre-et-informations-f72/l-argos-bureau-du-ministre-de-la-magie-t312.htm#29738

Edit: Supression de l'intervention. Désolé Mark, t'vas devoir éditer. Sympa ton post en passant.

Edition suite à l'Edition de Kenji
Content que la lecture ait plu ^^

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

hj: vu ledit de Kenji, je ne tiens pas compte de ce qui concerne Henri. Ni de l'explosion du mur... Bordel on est dans un hopital. Du respect pour les patients Razz

Hannah, ou il est le dossier de la 312?

Ici! voilà

Elle lui tend le document, il le parcoure rapidement.

Physiologiquement elle va bien. Sanguin c'est beau... Un peu d'anémie, mais ca va se replacer. Elle a recu des coups à la tête? Il voit un oedème cérébral mais rien de bien méchant. Voyons il est ou le rapport de l'urgentologue... Ah voilà.

Le docteur étudie attentivement le dossier pendant un bon 15 minutes avant de se décider d'aller voir la dame le dossier sous le bras. Il aime avoir toutes les données avant le premier contact. Ca évite d'avoir l'air crétin.

La porte s'ouvre sur non pas une chambre, mais carrément sur une réunion. De famille ou pas?

Madame Sayuri Pravda? Je suis le Docteur Smith et je suis votre médecin pour la semaine.

L'oeil bleu se pose sur la panoplie de personnes.

Monsieur Pravda est là? C'est votre famille proche?

*PJ Mark De Hurlevent, juste avant l’arrivée de Alcyon

« St-Mangouuuuuuuuuuuste, Hôpital des Sorciers !!! On descend M’sieurs Dames, merci d’avoir voyagé avec le magicobus »

Mark se rua pratiquement hors du maudit véhicule, se jurant une fois de plus de ne plus jamais remettre un orteil dans ce truc et ses chauffeurs fous. Mais comment diable le vieil Ernie avait réussi à ne s’être toujours pas fait confisquer son foutu permis de conduire ? Du grand n’importe quoi….. cela dit c’était tout de même un moyen rapide et simple pour arriver à destination, et les gars ne posaient pas de questions sur le pourquoi d’un jeune garçon qui aurait du être à l’école plutôt que de s’en aller en pleine nuit à St-Mangouste ; ouais, finalement c’était plutôt pratique ce vieux machin. Cela n’empêcherait cependant en rien Mark de se dépêcher d’apprendre à transplaner, oui ça commençait même à en devenir une nécessité vitale….

Mark – « Bonjour, je viens voir Iranoe Sayuri ; elle a été transportée ici il y a quelques heures à peine, et je suis de la proche famille….. si vous voulez j’ai ce papier du ministère »

L’un des bons trucs d’avoir des parents qui bossaient contractuellement au Ministère de la magie c’était la foule de papier intéressant qu’on pouvait récupérer dans la corbeille, voire directement sur le bureau de Maman (Papa Henri n’aimait pas les bureaux et préférait entasser son bordel sur celui d’Aurore laquelle appréciait peu cette forme d’humour particulier). Bref le Serdaigle s’était fait quelques petites « autorisations exceptionnelles » et autres « certificats de sécurité » : pas du travail remarquable mais en général quand on apercevait le sceau du ministère ça marchait plutôt bien.

Réceptionniste – « Encore un ? mais vous êtes le 4ème !! chambre 312, deuxième étage »

Ah zut, visiblement ça se bousculait au chevet de tantine ; soit c’était vraiment très grave, hypothèse que Mark redoutait mais dont il préférait pour l’instant ne pas tenir trop compte de cette éventualité, soit Ira avait vraiment des tas d’amis. Le Serdaigle imaginait avec un sourire l’humeur de dogue qui serait celle de la directrice quand elle se réveillerait et s’apercevrait qu’un troupeau avait envie sa chambre. A supposer qu’elle se réveille…..

Houlà, y’avait du monde ! D’abord Russel, qui s’était approché du lit et qui parlait à Ira, ensuite Enrique Almadovar puis enfin venait Dakota Almadovar, qui regardait alternativement la malade et le serpentard, avec un regard mauvais au fond des yeux : l’antipathie que les deux personnes se portaient étaient légendaires dans Poudlard, manquerait plus qu’ils ne se sautent dessus maintenant….

Enrique – « […]dépêché par le Ministère pour veiller sur vous, du moins, jusqu’à ce que besoin se fasse sentir. »

Russel -Qu'est ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit dans cet état?

Iranoe -Je ne me souviens pas de vous et je...

Mark – « bonjour Professeurs, salut Russel ; ça va Tatie ? C’est moi, Mark, ton filleul préféré, tu te rappelles ? »

S’en suivit alors un grand bruit puis un lynx bondit soudainement à l’intérieur de la chambre ; l’animal se métamorphosa pour prendre l’apparence d’un homme que Mark avait rencontré, une fois seulement, et qui s’avérait être le frère d’Iranoe. D’un geste il fit disparaître la porte d’accès.

Kenji – « On s’en va. Tu es prête ? Ces abrutis ne vont pas tarder à faire sauter un pan de mur… »

Mark – « heu attendez là…. »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, le mur où se tenait la porte d’entrée explosa littéralement dans la seconde qui suivit, fracassé par un colosse : 3 personnes s’engouffrèrent dans la chambre, les baguettes brandies. Parmi elles se tenait Henri De Hurlevent, le père de Mark……

*PNJ Henri De Hurlevent, arrivé après Alcyon

Bureau des liaisons magiques, Département des aurors

« C’est confirmé Monsieur : Iranoe Sayuri Pravda est à St-Mangouste. Les frères Almadovar ainsi que l’agent Higgins sont sur place »
« Qui d’autre est disponible parmi les chefs opérationnels ? »
« Il y Ulrik Steward et Sacros Anphangomanus Monsieur ; Henri De Hurlevent est également revenu mais….. enfin il a annoncé qu’il tuerait le premier qui viendrait le réveiller »
« Il dit toujours ça ; envoyez-le là-bas avec 3 aurors et dites-lui que je double sa prime pour cette mission »
« Bien Monsieur »

Hôpital St-Mangouste

Henri – « Opération spéciale du ministère, à partir de maintenant plus personne n’a accès à la chambre de Sayuri c’est compris ? »
Réceptionniste – « mais Monsieur, des tas de gens sont déjà venus, et…. »
Henri – « COMMENT ? Section ! En avant toute !! »

Le bon d’être un contractuel semi-indépendant pour le ministère de la magie c’était la relative liberté de manœuvre dont Henri pouvait jouir dans son travail : dans le temps où il était un Auror il empoisonnait ses chefs de service avec les rapports qui faisaient suite à ses méthodes d’intervention toute particulières. Désormais qu’il agisse ou pas dans la dentelle ça ne faisait aucune différence ; or le cas Sayuri était quelque chose qui lui tenait particulièrement à cœur….

Les 4 hommes qui composaient la section ne cessaient de transplaner à toute vitesse histoire de parcourir le plus rapidement possible la distance qui les séparaient de la chambre : cette technique était beaucoup plus rapide qu’une simple course, mais quand ils arrivèrent la porte semblait verrouiller.

Henri – « Agent Dorlf, explosez-moi cette porte ! Section, baguettes dehors et lancez les sorts anti-transplanage ! En avant ! »

Une minute plus tard la « fine » équipe entrait en trombe chez la malade.

Henri – « Que personne ne fasse un geste ! le premier qui bouge gagne un stupefix sans sommation. Déclinez vos identités »

La fumée occasionnée par les débris retomba petit à petit, et Henri put finalement voir qui se trouvait réellement dans la chambre.

EDIT : voilà, ça devrait aller là Wink

Silence autour d'elle. Elle avait la vague impression d'être ridicule... D'autant plus que celui qui l'avait entraîné dans une autre chambre s'enfuyait en courant. Qu'est ce qu'elle avait bien pu faire? Aucune idée. Elle ne comprennait pas. Elle laissa échapper un soupir en baissant la tête. Quelques instants plus tard, une autre personne entrait dans la pièce. Trop de monde... Elle frémit.

Mark -bonjour Professeurs, salut Russel ; ça va Tatie ? C’est moi, Mark, ton filleul préféré, tu te rappelles ?

Professeurs? Russel? Tatie? Elle releva la tête et regarda les autres personnes. Bon, l'adolescent qui l'avait appelé "directrice" était visiblement Russel... Les deux hommes qui l'encadraient étaient professeurs et l'autre adolescent devant elle était... Mark. Tout cela ne lui disait sitrictement rien. Pour un peu, elle en aurait crier de frustration. Elle se contenta d'une réponse muette, secouant négativement la tête. Non, elle se souvenait pas, c'était suffisamment chiant alors pas la peine de le répéter.

Elle ne savait pas quoi dire ou faire. Mais une question la taraudait mais elle n'eut pas le temps d'entrouvrir ses lèvres qu'une autre personne entrait. Elle ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel.

Alcyon -Madame Sayuri Pravda? Je suis le Docteur Smith et je suis votre médecin pour la semaine. Monsieur Pravda est là? C'est votre famille proche?

Son médecin? Elle était donc dans un hopital? En même temps, à la réflexion, quand on voyait les infirmières qui avaient hulré... C'était logique. Elle eut un fn sourire.

Iranoe -Bonjour, Docteur... Euh ma famille? Mr. Pravda? Mark est m....

Le reste de sa phrase mourru dans le fracas d'un mur qui explosait. Réflexe inconscient, elle fit apparaître une barrière autour des personnes présentes.

Henri -Que personne ne fasse un geste ! le premier qui bouge gagne un stupefix sans sommation. Déclinez vos identités

Au fil des mots, elle sentit la colère monter en elle. Elle se sentait agressée et nerveuse comme elle était, sa réaction ne pouvait être que disproportionnée. Comment avaient ils fait pour faire exploser porte et mur avec de vulgaires morceaux de bois comme armes? Contrairement aux "ordres", elle se dressa d'un mouvement. Elle chancella un instant avant de s'avancer et à chaque pas, son aura se libérait sans qu'elle ne s'en rende compte. Parvenue face au colosse blond qui avait exigé l'immobilité des uns et des autres, elle planta son regard dans le sien et fit en sorte de ne pas trop trembler.

Iranoe -Mais vous êtes malade ! Na mais vous vous prenez pour qui? Et si quelqu'un avait été blessé, hein? Vous auriez fait quoi?

Agent Dorlf -Calmez vous... Nous faisons notre travail...

Iranoe -Vous faites votre travail? DEHOOOOOOOOOOORS !!

Au même moment, elle libéra le reste de son aura. Ses prunelles scintillaient alors qu'elle ne bronchait pas, attendant qu'ils s'en aillent.

Guerisseur Nombre de messages : 35 Age : 45 Date d'inscription : 28/03/2008

Bonjour, Docteur... Euh ma famille? Mr. Pravda? Mark est m....

Le reste de sa phrase meurt dans le fracas d'un mur qui explosait. Les débrits entaillent la joue et la main du médecin.

Henri -Que personne ne fasse un geste ! le premier qui bouge gagne un stupefix sans sommation. Déclinez vos identités

L'oeil bleu qui se pose sur Henri est tout sauf amical. La voix est grave et posée même si le sarcasme esr incisif.

Et ouvrir une porte ca ne ... vous est jamais venue à l'esprit...

Il se tourne vers le poste, ou les infirmières sont cachées derrière le comptoir.

Hannah, appelez la sécurité.

Il rattrappe Iranoe par le bras au moment ou sa colère fuse.

-Mais vous êtes malade ! Na mais vous vous prenez pour qui? Et si quelqu'un avait été blessé, hein? Vous auriez fait quoi?

Agent Dorlf -Calmez vous... Nous faisons notre travail...

Iranoe -Vous faites votre travail? DEHOOOOOOOOOOORS !!

Alcyon éclaircit les choses.

Soyons clair monsieur. Je ne sais pas pour qui vous travaillez, je m'en fiche comme de ma dernière chemise. Ce que je sais c'est que le personnel avec qui je travaille, mes patients et leurs visiteurs sont sous ma responsabilité tant qu'ils sont dans cet établissement. Maintenant soyons clair. Je vais porter plainte sous les chefs suivant

dégradation d'établissement public.
Manque d'esprit civique et de jugement élémentaire.
Sévices moraux et physique envers le personnel.
Atteinte à l'intégrité physique de 4 personnes, dont 2 enfants.
Atteinte à l'intégrité physique et morale d'une patiente hospitalisé
Négligeance des plus élémentaires regles d'hygiène et dasepsie
Probabilité de dispersions de bactéries potentiellements pathogènes et nocives.

La sécurité de l'hopital arrive derrière le commando ou peu importe. La voix du dr. Smith est de glace

Je vous suggère fortement de suivre la sécurité vous n'avez rien à fairte ici.