Une Légende ? Un Ordre ? - PV*

Invité

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15 Août 2001.

NC- 17

- Chuuut...
- Tu n'es qu'un con...
- Il paraît...

Il lui fait un clin d'oeil, avant de transplaner après y avoir déposé ses lèvres sur son front avec rapidité, comme pour l'emmerder.

Le Chemin de Traverse... Londres... L'Angleterre... Cela avait changé. Trop changé. Il ne reconnaissait plus grand chose depuis son coma. Il était là, le regard étendu sur l'une des collines du Pré-au-Lard, observant le Poudlard de ses yeux noirs. La fine brise d'été, chaude, mais plus abordable que celle du Mexique, lui parcourut le crâne où ses cheveux étaient coupés assez court, laissant tout de même bien voir que sa couleur de cheveux était bel et bien noir de jiais. Sur son visage, il y avait une cicatrice juste au dessus de sa paupière gauche qui allait jusqu'à son oreille. Il avait un regard assez effrayant, et imposant. Un regard à vous faire dresser les poils de la nuque. Il eut un petit sourire, après un léger soupir las. Il ne s'était pas encore totalement remi, il le ressentait. Mais Enrique avait une idée... Son frère. Javier observa doucement la lune en levant doucement le regard vers cette dernière, laissant la lumière lunaire lui éclairait avec douceur son visage basané. Encore une fois, il transplana en fermant les yeux, laissant une fine fumée noire sur son passage. C'est à Londres, dans l'une des ruelles mal fréquentés de cette ville qu'il réapparut pour prendre la direction du Mago's Night. Alignant un pieds devant l'autre, il aperçut rapidement l'enseigne avec un léger sourire. Regardant les Vigiles qui écarquillèrent des yeux en voyant le fils aîné de Miguel, il ne put s'empêcher de leur faire un signe de tête polie, avant de pousser les portes du mago's night où directement, une musique dont le volume était particulièrement fort, lui prit les oreilles. Il se crispa quelques secondes, histoire de s'y habituer, avant de s'avancer dans la foule qui dansait avec amusement et défoulement. L'alcool, la drogue... Cela se sentait à plein nez, arrachant un vague sourire sur les lèvres de l'hispanique. S'avançant vers le comptoir, il fit un clin d'oeil au barman, qui eut un léger sourire avant de lui indiquer l'arrière de la boutique où il entra dans un couloir particulièrement sombre avant de monter quelques marches et d'entrer dans une autre pièce.

C'était encore un couloir, mais ce dernier était un peu plus éclairé. L'excitation au creux du ventre. Il effleura du bout des doigts les portes, puis, il en ouvrit une où il entra avec un sourire. Son frère allait le rejoindre d'ici peu avec une connaissance, avait il dit. Javier s'en fichait un peu des gens... Dakota était mort paraît il... C'était faux, cruellement faux. Il était juste dans le coma, et il allait bien y rester. C'était comme cela que cela allait finir... Mais il ignorait qu'en réalité Dakota c'était lui... Dakota, c'est Javier. Javier est Dakota. Dans la pièce, un rapide coup d'oeil, il retira sa cape de sorcier, sa fine cape qu'il lança sur le fauteuil aux couleurs rouges sangs. Il s'avança doucement, son regard attiré vers une barre grise. Il effleura du bout des doigts, un léger sourire sur ses lèvres. La porte se réouvrit derrière lui, laissant paraître une merveilleuse créature vêtu d'une de ses longues vestes noirs. Dakota la regarda s'approcher de lui, son sourire s'agrandissant au même rythme que la passion qui allait pas tarder à le prendre de tout son être. Elle retira sa veste, dévoilant un corps de rêve, un de ses corps, qui vous laisse sur le cul, magnifiquement bien dessiné, et d'une beauté sans égale. Le tissu blanc ressortant magnifiquement bien avec sa peau matte. L'hispanique eut une moue appréciative. Elle lança sa veste sur le canapé de même couleur que le fauteuil avant de s'approcher de lui et de commencer à l'embrasser avec fougue, et passion, se vendant corps et corps à son client, si l'on puit dire. Rapidement la température monta dans la pièce. Elle le poussa doucement, s'approchant de la barre pour le chauffer un peu plus, lui montant le taux d'hormones de façon significatives dans le sang. Il se mordit la lèvre de plaisir jusqu'à ce qu'elle vienne vers lui pour lui mettre les mains dans le creux des reins, et le pousser dans le fauteuil où il se laissa tomber, écartant les jambes.

Elle s'approcha de lui, lui montant dessus avec un sourire provoquant, arrogant, lui donnant une petite tension au niveau de sa pomme d'adam, lui montant un peu plus la température au sein de son corps. Il avait chaud... Elle saisit doucement sa chemise noir, qu'elle ouvrit d'un coup, passant ainsi ses mains sur le torse du mexicain avec passion et une fougue assez... Agressive. Dakota commençait à se sentir plus que chaud. Ils s'embrassaient avec fougue, lui passant doucement les mains dans le creux du dos, pour ensuite descendre ses lèvres sur le cou de la demoiselle, avant de s'en prendre à l'un de ses seins et avec fougue et une passion particulièrement intense. Elle ne cessait pas de le caresser, continuant à lui monter la pression et le rendant peut être plus animal dans ses façons de l'embrasser, de la caresser, de la tripoter sans aucune pudeur. Elle descendit ses mains dans une caresse langoureuse le long du torse de Javier pour les poser sur la ceinture de ce dernier et la lui retirer avec provocation. Elle le gifla en se mordant la lèvre de façon sensuelle lui lançant un regard provoquant. Dakota reporta son regard vers elle, un sourire amusé sur ses lèvres. Elle posa ses lèvres sur le torse de Javier, l'embrassant avec fougue, le mordant doucement à certains endroits, jusqu'à en venir au niveau de son caleçon qu'elle lui retira avec son aide pour en sortir son...

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Putain, son frère était de retour... James était revenu, il y a quelques mois, mais sans donner de nouvelles à leur entourage. Enrique suivait, bien entendu, le suivi de santé de son grand frère. Il fallait voir l'attention qu'il le lui portait. A plusieurs reprises, James lui posait des questions sur son attitude. Et à chaque fois, Enrique lui répondait par un baiser sur le front, un léger sourire sur ses lèvres, se montrant des plus complices comme jamais il ne le fut avec lui à cause du fait que sa mère soit Yuki Harada. C'était des raisons qu'Enrique avait enfin pu clarifier par lui même, et James... Devrais je dire Jaime... était changé. Plus grand, plus vieux, plus mature, plus noir... Il était prêt pour se mettre à la surveillance de l'Ange Noire... Enrique avait ce petit sourire bien à lui. Oui, il aimait son frère. Et par dessus tout. Dakota, ou devrais je dire... Javier, c'était Dakota. Son frère, son unique amour masculin comme il aimait l'appeler. Non, non. Il n'était pas au point de vouloir se le taper ni quoique ce soit, c'était son frère, et il était de tout ce qu'il y avait de plus hétéro. Mais c'était Dakota... Et Dakota... Bref, c'était Dakota.

Il était dans les alentours des 23h. Enrique avait envoyé un hibou à Bianca pour lui demander de le rejoindre au Mago's Night, dans la chambre pourpre. Une chambre particulièrement hors contexte par rapport au sujet de la conversation, mais plus hors contexte il était, mieux c'était pour parler. Puis, bon, un endroit comme celui là, surtout en sachant qu'à la tête, c'était Nicholas.. . Il était tout à bien de penser qu'ils seraient dans le meilleur des endroits. Rico revêtit son tee-shirt noir, puis il transplana à son tour pour réapparaître en plein devant l'entrée du Mago's Night. Les vigiles eurent de nouveau une tête étrange à laquelle Enrique répondit par un clin d'oeil. Ce soir... Début de la prophétie. Il avait pu la relire, il y avait de cela un mois... Et il avait pu conserver son souvenir dans la pensine de Dakota pour la leur montrer à Bianca et Dakota. Après tout... Ils étaient les principaux concernés... Ca parlait de leur fils, non ? Sourire.

A son tour, une fumée de tabac lui prit les narines. Il sentit également des effluves assez... Chaudes dirons nous. La musique lui donnait un mal de tête phénoménale, et il fut ravit de voir Nicholas qui lui dit :

- Il est déjà monté, Enrique...
- Excellent...
- Il a changé...
- Et tu n'as rien vu... Sourire Mystérieux.

Rapidement, il monta les quelques marches avant de s'engouffrer dans le même couloir que Dakota mais avec une excitation moins hormonales dirons nous. Trouvant la chambre pourpre, il entra dans la pièce où il vit...

- Bah, on prend du bon temps...
- C'est juste mon frère... COntinue...

Il lui caressa doucement les cheveux, dans lesquels il y passa sa main avec douceur, tout en fermant les yeux de plaisir alors qu'il se laissait aller au joie de la fellation. Enrique secoua la tête, puis, il referma la porte derrière lui pour s'asseoir en face de son frère, qui visiblement... Prenait son pieds.

- Tu me préviens quand elle a fini de te sucer ? Qu'on discute ? Parce que...
- Aaah... Chuuut... Laisse moi le temps de savourer...
- Et il a changé, hein ?

Javier ouvrit doucement ses yeux, pour fendre ses lèvres en un sourire particulièrement resplendissant. Dakota poussa un léger soupir d'extase, refermant les yeux tout en se mordant les lèvres de plaisir. Enrique s'enfonça dans son fauteuil, l'air amusé.

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Elle lui faisait un bien fou. Les mains sur le rebord du dossier... Bien installé dans son fauteuil... Les jambes écartées... La tête relevée vers le plafond, les yeux fermés... La bouche entrouverte... Il ne cessait d'avoir ce petit râle de plaisir qui s'échappait de ses lèvres lorsque les caresses de sa langue sur son sexe était trop intense, trop frissonnante... Il en crevait de plaisir. Elle le faisait avec expérience, cela se voyait. Elle savait où caresser, elle savait... Tout quoi. Et Dakota ne cessait de crisper ses doigts sur le fauteuil rouge pourpre. Son frère ne disait rien, de toute façon, il n'entendait plus rien... C'était trop bon, il ne pouvait en détacher son esprit de son plaisir... Dakota se mordit doucement la lèvre, le plaisir en feu, le corps rempli de plaisir... Il se contracta légèrement, il ne pouvait plus... Ca ne demandait qu'à sortir... Elle appliqua sa langue encore une fois, et là, il ne put retenir son léger gémissement qui s'échappa de ses lèvres au moment où le plaisir fut le plus intense. Son dos se reposa doucement sur le dossier du fauteuil, ouvrant doucement les yeux, sa respiration tranquillisée. Elle retira sa langue, puis, lui remettant le matos dans le caleçon, il passa ses mains sur ses jambes puis, il referma le pantalon, tandis qu'elle le regardait d'une façon aguicheuse et arrogante. Elle se releva de sorte à ce que son visage soit si proche du sien qu'il tenta de l'embrasser, avant qu'elle ne mette ses mains sur les épaules de Dakota pour le forcer à rester assis. Elle ramassa doucement sa veste qu'elle remit, puis, elle sortit doucement, en faisant un clin d'oeil à Javier, qui avait un sourire des plus... satisfaits.

Il remit son caleçon en place, puis, reposant ses mains sur les coudes du fauteuil, il jeta un regard à son frère, un regard fievreux. L'hispanique semblait avoir jouer de la situation, et Enrique ne put s'empêcher de trouver son frère toujours aussi con, mais avec une certaine classe, cependant... Dakota se leva doucement, mettant la main dans son caleçon, avant de la ressortir, et de dire :

- J'ai besoin d'aller... Au Toilette, tu comprends...
- Je me doute bien... Bouges. Bianca ne va pas tarder. Et tu sais comment elle est lorsqu'on l'irrite... Là, tu vas l'irrité à coups sûr.
- Pourquoi ? Elle doit venir ?
- Oui... Je te l'avais dis.
- Je devais pas t'écouter...

Dakota le regarda avec un bon sourire amusé. Enrique secoua la tête. Son frère l'exaspérait, c'est dernier temps... M'enfin, on ne pouvait lui en vouloir. Sûrement son coma, non ? Y avait que la Mama qui trouvait ça normal. Aller savoir pourquoi... En tout cas, Javier s'était énormément éloigné de sa famille. Il n'était plus comme avant... Il avait énormément changé. Pour lui, désormais, il n'y avait plus que Jaime et Diàz qui comptaient. Et Bianca. Parce qu'elle était la mère du petit dernier. Yuki, c'était une salope. Envers lui, comme envers son fils. L'hispanique se passa une maine sur le visage, puis, après avoir regarder Enrique, il sortit de la pièce. La pièce s'ouvrit 5 minutes après et laissa paraître...

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... Bianca. La porte s'ouvrit sur cette dernière qui entra dans la pièce tout en refermant la porte de la salle où Enrique se trouvait. Le lieu du fameux rendez vous, quoi. L'hispanique se leva doucement, la prenant dans les bras avant de lui faire la bise, la saluant comme une amie très proche. Ce qu'elle était réellement. Elle eut un sourire, puis, elle retira sa petite veste pour la poser sur le canapé ou Enrique était dernièrement assi. Cette dernière s'apprêtait à aller s'asseoir sur le fauteuil où Dakota avait pris du bon temps, dirons nous, mais Enrique la retint du bras, comme si cela allait à l'encontre de ses principes. Il lui montra le canapé, toujours sans aucun mot. Ce fut Bianca qui rompit le silence.

- Alors ? Il est où notre héros national ? Fit elle avec un léger sourire.
- Il est allé se nettoyer au Toilette.
- Ha bon ? Et pourquoi faire ?
- Bah... Il lui fit comprendre. Lorsque Bianca vut la joue d'Enrique se gonflait à cause de la langue de ce dernier, elle ne put s'empêcher de secouer la tête en soupirant.
- Ha d'accord... Il a pas changé, quoi... Fidèle à lui même.
- Figure toi, qu'il a énormément changé. Et même si il conserve certains traits qu'on lui connait bien comme son penchant pour la luxure, bah... Pour être franc, ça fait un mois que je le vois et ça fait un mois que je me dis que mon frère, celui que je connaissais, est mort en même temps que le Gringott's.

Son regard trouva le sol, Bianca se releva doucement, pour lui caresser la joue. Cela lui avait toujours fait cette effet là. Encore quand c'était Dakota... Il lui suffisait une connerie, et c'était repartit comme en quarante, mais avec Enrique... C'était si étrange de voir cet homme souffrir de quelque chose... Alors qu'habituellement, on aurait eut plus de facilité à aller nous, se confier à lui tellement il semblait comme intouchable par les conneries de la vie... Elle ne savait visiblement pas quoi faire. Enrique lui prit la main avec douceur, puis, il lui fit un léger sourire. Il soupira doucement, puis, il lui dit :

- Il arrive.
- Ok.

Elle alla s'asseoir dans le canapé, alors qu'Enrique restait debout, les bras croisés à l'entendre, le dos contre le mur. La porte s'ouvrit, puis il entra, l'air toujours aussi désinvolte. Il croisa le regard de Bianca et il lui dit :

- Tiens, tiens... Ca faisait longtemps.
- Contente de te revoir, ça fait plaisir de te voir. Fit elle avec reproche. Dakota eut un sourire, puis il alla s'asseoir dans le canapé qu'il avait récemment utilisé.
- Tant mieux... Bon, que nous vaut cette réunion ? On prépare des plans pour sauver le monde ?

Bianca était complètement dégoûté par le comportement de Dakota. C'était quoi cette arrogance ? Enrique le lui avait dit, et d'ailleurs son regard qu'il lui envoyait et qu'elle perçut imperceptiblement lui faisait bien comprendre qu'il n'avait pas menti. Dakota baîlla tout en étalant ses jambes devant lui. Bianca s'accouda sur ses genoux, le dos plongé vers l'avant. Elle avait mis en appuie sa tête dans la paume de sa main, se mordillant l'ongle du majeur.

- Dakota... Cesse tes sarcasmes, et écoute ! Si on est là, ce n'est pas pour une simple raison, c'est parce que...
- Rien à foutre, en faites... Viens au fait. J'en ai rien à battre des à côtés.
- Dakota, Ta gueule.
- Mais la petite blonde est énervée... Waouw ! C'est magnifique ! Et toi ? Qu'est ce que tu vas me dire ? D'arrêter de me la jouer arrogant ? Enrique fit un pas en avant, Dakota se leva, et Bianca fit de même. Qu'est ce que vous allez faire, hein ? Vous allez me taper ? Tsss...
- Pourquoi m'avoir dit oui, Dakota ?
- Javier.
- Hein ? Enrique lui lança un regard qui lui faisait comprendre qu'il lui expliquerait clairement la situation.
- Tu me dégoutes.
- AH ! La belle affaire... Tu crois que quoi, Enrique ? Que j'ai oublié tout ce qui s'est passé ? Tu crois que je vais te pardonner par ce que tu as pleuré sur mon corps ? Hein ? J'en ai rien à battre. Rien. Ca faisait longtemps que j'avais perdu goût à la vie. Et lorsque Javier s'est montré à moi, j'ai su que je devais revenir... Pas pour vous... Non. Pas même pour William, ni pour qui que ce soit... Mais j'avais besoin de revenir pour veiller sur mes gamins. Ils ont été accidentelles les deux. Ils ont pas à souffrir plus qu'ils ne l'ont déjà fait.
- Donc... Donc, tu... Il contenait ses larmes. Il souffrait. Bianca tremblait de colère. Et Enrique qui continuait de conserver son air de petit frère aimable et gentillet. Mais putain, mais ouvre là ta gueule !
- Me fais pas le coup de la larme, Enrique... Ca ne... ZBAF ! Bianca venait de gifler l'hispanique devant les yeux larmoyants de son frère cadet sans aucune pudeur, ni de regret dans sa façon de se tenir.

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Enrique leva le regard, les yeux écarquillés en grand, le visage surpris. Bianca venait de lever la main sur Dakota. Ce dernier avait la tête tournée vers la droite, le regard perdu vers un coin de la pièce. Visiblement, lui aussi, n'y croyait pas. Cela c'était vu dans sa façon dont il l'avait provoqué. Dakota était un connard. Et là, il venait de s'en rendre compte. Il ne pleura pas, il ne broncha pas, il ne fit rien. Il attendait. Quoi ? Dieu seul le savait. Ce fut Bianca qui posa délicatement sa main sur la joue de l'hispanique pour la lui tourner vers elle. Elle le regarda profondément avant de se blottir contre lui. Dakota ouvrit ses bras pour la serrer contre lui, un geste bien ambigue, mais cela avait toujours été un peu ainsi entre elle et lui depuis les années sombres. Toujours à veiller l'un sur l'autre, se remontant mutuellement le moral... C'était une belle amitié même si ils en avaient fait des conneries allant jusqu'à même outrepasser les lois de l'amitié en y ajoutant le sexe à quelques reprises. Enrique eut un léger sourire.

- T'es un connard, Javier.

Dakota lâcha Bianca, avec un sourire.

- Je sais, Enrique... Je le sais...
- C'est comme ça qu'on t'aime... Il s'approcha de son frère, qu'il prit dans ses bras, tandis que Bianca se massait la paume de la main qui avait servi pour gifler Dakota. Elle n'y était vraiment pas allé de main morte.
- Oui, oui... J'adore te gifler. Ca serait dommage de changer, Javier.

Allons bon, hein ? Tout le monde l'appelait ainsi... Cependant, lorsqu'elle l'appela par son prénom prophétique, elle ressentit une profonde chaleur au niveau de son coeur, et une furieuse envie de l'embrasser. Au loin, c'était comme si elle entendait un son de cloche... C'était quelque chose de relativement bizarre... Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il leva son regard vers elle. A cet instant, les deux se regardèrent comme si ils allaient se bouffer la bouche, puis, elle se mordit la lèvre au moment où Dakota eut un sourire amusé, mais non moins intéressé. Enrique eut un sourire.

- Bianca, t'es horrible de le chauffer pendant que je l'ai dans mes bras... J'ai l'impression de lui faire de l'effet... Regarde son entre jambe à mr mort la faim....

Dakota baissa le regard vers en dessous de sa taille puis il eut un petit rire lorsqu'Enrique alla s'adosser contre le mur tandis que Bianca explosait littéralement de rire.

- Désolé, Rico...
- Tu sais ce que ça veut dire ? Une Légende ? Un Ordre ? - PV* 8454

- Oui... Tu as trop chaud. Tu veux quelques glaçons ?
- Ca dépend comment tu me les mets ? Dit il en posant son regard noir mais bouillant dans le bleu des yeux de Bianca. Ils éclatent de rire en comprenant de double sens de la phrase de Dakota, avant qu'elle ne rejoigne Enrique pour que lui, reprenne sa place doucement.
- Bon...

Bon, quoi ?

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Lorsqu'ils se furent tous assi, quelqu'un toqua à la porte. Enrique eut un léger sourire. Dakota et Bianca se regardèrent longuement avant de tourner le regard vers la porte. Dans leur regard, on aurait pu savoir réellement ce qu'ils se disaient, si ce n'était qu'entre eux, il y avait beaucoup de sentiments. La porte s'ouvrit doucement, puis, Don passa la tête par la porte, un sourire sur ses lèvres. Le cousin entra dans la pièce, tirant une petite table roulante avec de quoi boire pendant quelques années, et de quoi grignotter. Comme à son habitude, il salua d'un signe de tête l'assemblée avant de lâcher la roulotte pour prendre la main de Bianca et lui faire son baise main traditionnel.

- Nicholas m'a dit de prendre ça. Je pense que cela pourrait nous être utile, non ?

Don sourit. Dakota se leva pour lui faire la bise, tandis qu'Enrique faisait de même avant de le prendre dans ses bras. Ils reprirent chacun leur place, tandis que Don venait s'asseoir près de Bianca. Ils s'échangèrent un regard amusé, avant que Don ne tende la main vers la roulotte pour saisir trois despes qu'il envoya aux frères Almadovar, avant d'en tendre une à Bianca.

- Elle boit pas d'alcool, Don.
- Ah ? Il reprend la bière, mais Bianca y a posé sa main dessus. Don eut un sourire. Elle regardait Dakota avec un petit sourire provocateur. Don regarda à son tour son cousin, et il comprit son manège.
- Si, si... Elle boit de l'alcool. Fit elle avec un sourire arrogant.
- Naaaan ! Fit il comme si il n'y croyait pas avant d'éclater de rire. Enrique eut un petit rire, avant de décapulser sa bière.
- Bah, notre Bianca serait de nature provocatrice... Hein ?
- Et tu n'as rien vu, encore... Dakota et Bianca explosèrent de rire après un regard échangé. Seuls eux deux savaient pourquoi. Il ne fallait pas chercher à comprendre. Don décapsula sa bière, un sourire aux lèvres, au moment où Javier faisait de même.
- Bon, cousin ! Tu expliques ce que tu as en tête ? Quand tu m'en as parlé, j'ai cru qu'on devait envahir l'angleterre, nous autres, hispaniques. Dakota cracha ce qu'il avait dans la bouche devant lui, avant de partir dans un fou rire où il s'étouffait à moitié. Bianca secoua la tête, sourire aux lèvres, elle renchérit :
- C'est pas ce que vous êtes entrain de faire ?
- Hélas, non... Ils éclatèrent tous de rire avant qu'Enrique ne reprenne, sortant sa baguette magique de sa poche. Le pourquoi du rendez vous, et quelque chose d'extrêmement sérieux et, je ne pense pas que... Un sort s'échappa de la baguette d'Enrique pour venir reluire les murs de la pièce, puis, il disparut après un bref scintillement. ... Tout le monde doit être au courant, sinon, les concernés.
- Pour ça que les parents sont pas là ?
- Je comprends mieux pourquoi j'ai du semer la Mama...
- Elle a tenté de te suivre ?
- Ouais.
- Je te l'avais dis, Enrique... Pas la peine de jurer, je te l'avais dis. Xoramen m'en a mis en garde... Souviens t en !
- Je sais, mais...
- Si Xoramen l'a dit, je pense que nous devrions l'écouter. D'après ce que Don et ce que tu m'as raconté, Dakota, ta grand mère a un comportement similaire à la sienne d'après vos dires...
- Oui, oui... Elle me l'a dit. Et c'est à cause de ça, que...
- Je sais, je sais... S'empressa d'acquiescer Enrique, comme pour éviter de refaire vivre la dispute assez violente qu'ils avaient eut, tous les deux. Dakota eut un léger sourire mal à l'aise, avant qu'Enrique ne reprenne : J'ai quelques minutes avant qu'ils arrivent.
- Qui doit venir ? Fit Dakota, le regard légèrement surpris.
- Ton fan club, bouffon. Répondit Don, du tac o tac, avec un sourire sur ses lèvres. Bianca échangea un sourire avec ce dernier, puis elle ajouta :
- Bah, les autres.
- Oui, mais qui ?
- Tes hommes, Javier.
- Hein ? Qui ne comprenait rien du tout.
- Il est toujours comme ça ?
- Hélas...
- La con de ta race... Il attrapa une cacauète qui lui balança dans la gueule, un sourire sur ses lèvres. Don l'esquiva puis, il se leva doucement, le regard faussement énervé. Enrique éclata de rire, puis, il lui dit :
- Tu as oublié, Javier ? Tu es le chef de l'Ordre du Crépuscule, désormais.

Un blanc s'installe dans la pièce.

Rude journée pour Talia. Elle avait toujours autant de travail avec Veela et en rentrant ce n'était pas de tout repos non plus. Elle s'était bien remise de son accouchement, toujours aussi superbe qu'avant au grand étonnement de tout le monde. Il faut dire qu'on ne croise pas tous les jours une femme laissée indemne par deux grossesses. Elle se plaisait à croire que c'était parce qu'elles avaient été très espacées. Heureusement pas de messages au feu parlant la nuit. La journée ils s'enchaînaient à un train d'enfer, sans oublier les hiboux, et autres messager magiques mais la nuit... tout était calme. Enfin...

Lyvia-Ouiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnn!!!!

Talia soupira. Blottie contre Américo, elle s'éveillait pour la quatrième fois de la nuit. Qui a dit que les nuits étaient calmes quand on a un adorable petit bout qui ne veut pas dormir et qui pleure tout le temps?
Elle se leva et se pencha au dessus du berceau. Lyvia s'arrêta immédiatement de pleurer, un immense sourire, rayonnant comme un soleil sur son visage de chérubin.

Talia-A toi tu ressembles à ton frère... allez viens, basta.

Elle prit le bébé et retourna se coucher près d'Américo qui l'entoura de son bras, leur fille installée entre eux deux... Talia s'endormir sans peine: elle tombait de sommeil.
Il lui sembla qu'elle avait dormi seulement deux minutes quand quelque chose la tira à nouveau des bras de Morphée (et de ceux d'Américo par la même occasion). D'instint elle reporta son attention sur Lyvia:

Talia- Ah tu dors toi maintenant.

Alors qu'est ce que cela pouvait bien être. Trois petits coups secs frappèrent contre la baie vitrée. Elle passa une main dans ses cheveux et se glissa hors du lit pour aller ouvrir à un petit hibou noir comme la nuit qui la regardait avec de drôles d'yeux jaunes en soucoupe.

Citation :: J'ai besoin de toi au Mago's Night tout de suite, Enrique

Elle se massa la nuque pour chasser la fatigue, et enfila un tailleur très class, noir. Un petit peu d'eau sur le visage, une touche de maquillage très subtile avant de transplaner devant la boîte de nuit non sans avoir embrassé son mari et sa fille.
Qu'est ce qu'elle ne ferait pas pour son hermanito stupido? Il allait l'entendre quand elle le verrait! Comme si il ne le savait pas qu'elle avait aussi besoin de dormir...

On lui indiqua l'étage. Elle entra dans la chambre pourpre où se trouvait déjà Don, son cabezita d'Enrique, Bianca et Dakota. Elle les salua chaleureusement comme elle en avait l'habitude avant d'ajouter:

Talia-J'espère que tu as vraiment une bonne raison desalmado*! Si je me suis levée pour rien tu vas passer un sale quart d'heure.

Elle ne quittait pas des yeux ce petit con qui lui servait de frère et qu'elle aimait tellement, prête à entendre une explication valable et elle l'attendait de pied ferme. Dans son coeur, une chaleur douce s'éveillait à cause de la présence de son autre frère...

* sans-coeur

Invité

- Je ne suis pas sûr de comprendre... Je suis quoi ?

Bianca fut la première à poser son regard sur lui, un léger sourire compatissant et rassurant sur ses lèvres. Comme elle l'avait l'habitude de le faire. L'hispanique s'approcha doucement de cette dernière, posant ses mains sur ses épaules. Il avait un regard inquiet, curieux, mais surtout comme si cela commençait à le dépasser. Elle leva l'une de ses mains pour lui caresser la joue avant de lui embrasser cette dernière.

- Enrique... Donne la lui.
- Je ne pense pas que cela soit réellement le moment, Bianca.
- Et il sera quand le moment, cousin ?

Javier avait tourné son regard vers son frère cadet. Enrique eut un léger soupir, comme si il hésitait. Finalement, on le vit porter les mains à son cou, où il détacha de son collier de cuir de taureau une petite clé de bois. Il la regarda quelques instants, cette dernière dans le creux de sa pomme de main. Il souffla dessus, fermant ses doigts sur cette dernière, laissant une faible lueur paraître entre ses doigts. Une lueur chocolaté.

- J'ai toujours aimé la couleur de ton aura, Enrique... Rassurante, et donnant le sourire.
- Pas pour rien, que le prophète a dit que c'était un repousse détraqueur vivant... Avec un léger sourire sur ses lèvres. Enrique répondit également avec un sourire amusé, puis, s'approchant de son frère aîné, il posa l'une de ses mains sur ses épaules. Dakota tendit sa main gauche dont on percevait le manque de l'orriculaire, et l'anneau des Almadovar sur son annulaire. Une espèce de grosse chevalière argenté avec l'emblème de la famille. Une sorte de taureau ailé. Enrique posa sa main dedans, laissant tomber la clé de bois. Au contact de cette dernière à la peau basané de son cher frère, il lui dit : Je t'aime, grand frère.

Javier le regarda quelques instants, avant de lui sourire. Il venait de conclure un pacte invisible, il venait d'accepter ce qu'il venait de lui dire. A ce moment là, ce fut comme si Enrique avait transcendé son pouvoir dans la clé pour qu'il voit sous effet de flash tout ce qu'il avait à savoir. Dakota avait le visage crispé tout au long de la vision qui dura quelques bonnes minutes. C'est durant ce laps de temps que la porte d'entrée s'ouvrit de nouveau. Talia apparut, Enrique eut un sourire éclatant, alors que Don eut un léger sourire, et que Bianca semblait être ravi de la voir. Dakota réouvrit les yeux, tout en titubant légèrement. On avait l'impression qu'il venait de sortir la tête de l'eau. Sa respiration avait été étonnante. Javier en était tombé de stupéfaction sur le canapé, la chemise toujours ouverte.

- J'espère que tu as vraiment une bonne raison desalmado*! Si je me suis levée pour rien tu vas passer un sale quart d'heure.
- J'en ai toujours, Mi Hermana... Tu veux que je t'en trouve une rapidement ?

Il lui fit un léger sourire, avant de montrer Dakota qui se massait la tempe.

- Il est au courant, désormais. Tu sais, ce dont on a parlé ? Il lui en avait longuement parlé durant l'été, près du corps de Dakota, lorsque les parents n'y étaient pas, et qu'il s'était assuré que la Mama, Diàz et Jaime ne puissent entendre. Il est prêt.
- Alors la belle ? Je te sers quelque chose ? Fit Don, à l'intention de sa cousine, Talia. Bianca s'approcha de Javier, puis, posant sa main sur celle qui renfermait la clé, elle lui dit doucement :
- Ca va ? Il relève le regard, un sourire naissant sur ses lèvres.
- Oui, oui... C'est juste que c'est assez surprenant...
- Je comprends tout à fait, Javier.

A nouveau, on entendit ce son de cloche. Don & Enrique se retournèrent au même moment où Bianca & Dakota s'observaient comme si ils n'y avaient qu'eux sur la terre. Elle levait doucement sa main vers le torse de l'hispanique l'erafflant du bout des doigts, avant de secouer la tête comme si elle venait de prendre un sot d'eau. Dakota eut un sourire géné au moement où cette dernière justifia son geste en commençant à rattacher sa chemise dont tous les boutons étaient défaits. Il joignit ses mains pour la fermer un peu plus rapidement.

- Va falloir que je regarde pourquoi, ils réagissent comme cela, ces deux là...
- Je sais pas... Si cela a un rapport avec ce qu'il s'est passé, il y a presque dix ans, je dirais que ça se comprend... Mais pourquoi ?
- Justement ! Tu crois que c'est pourquoi que je vais faire des recherches ? Pas pour le plaisir de me rendre intelligent !

Ils échangèrent un sourire, avant qu'Enrique reporte son regard sur Talia. Don observait Dakota et Bianca d'un air interrogateur.

- Maintenant, il l'a accepté. C'est lui, le... D'un geste de la main, il ferma violemment la main, puis, il posa sa main sur les yeux de Talia. Chef de l'Ordre du Crépuscule. Putain... Tu es bien fatiguée... Tu devrais arrêter de travailler quelques mois, je pense. Puis, on l'entendit aspirer. Aspirer quoi ? La fatigue de Talia. C'était amusant, et étrange à la fois, le son que cela produisait. Lorsqu'il eut terminé, il vacilla doucement, se rattrapant sur Don, qui d'un geste de la main, éclata le sommeil qu'Enrique avait emmagasiné.

- Assieds toi, Talia. Tu ne paieras pas plus chère, je te le garantis. Il lui fit un clin d'oeil, au moment où Enrique se releva doucement. Dakota ouvrit ses lèvres.
- Il est où le Q.G ?
- Tu crois que c'est pourquoi qu'on est au Mago's Night ?
- Le Styx, désormais. Avec un sourire, ravi de sa trouvaille.
- L'entreprise est désormais au nom de Don. Expliqua Bianca, à Dakota et Talia.
- Putain, ce truc de fou... Il avait un sourire du type qui avait du mal à y croire. Enrique vint s'asseoir au côté de Talia.
- Elle se porte bien, Lyvia ?

Il eut un sourire candide. Une fille. Il adorerait qu'Oksana lui en donne une. Puis ce qui était le plus bizarre, c'est que, contrairement à ce que l'on aurait pu pensé, c'était Enrique qui était le plus proche de sa famille, dans le sens où il demandait des nouvelles. Dakota, cependant, n'en pensait pas moins, mais il ne pouvait s'empêcher de ne pas poser de question. Son sourire en disait toujours aussi long lorsque l'on parlait de la famille. Don porta sa bière à la hauteur de ses lèvres, tout comme Dakota. Bianca, qui comme toute bonne femme qui se respecte, adorait ce genre de sujet. Elle ne rata pas l'occasion d'en poser des questions.

- Alors ? Comment se porte le bout chou ? Fit elle avec un sourire, qui ne pouvait que rendre fière la maman. J'ai acheté en France, une petite tenue pour la petite... J'l'aurai bien fais à Londres, mais vu les évènements récents...

Connard de mal.