A 3 REPRISES - BONNE ANNEE* PV*

Invité

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THIS IS MY CHANCE, THIS IS MY... CHANCE !

Un étrange sourire avait effleuré ses lèvres lorsqu'il avait terminé de lire la lettre d'Oksana. Il s'était laissé tombé sur son lit, le regard étrangement rêveur, les yeux grands ouverts en direction du plafond, contemplant le lustre de sa chambre d'un air absent. Il ne se reconnaissait plus, ces derniers temps, et il trouvait cela assez effrayant. Cela faisait quasiment deux mois qu'il était avec Oksana, et tout semblait s'être embellie dans sa vie. C'était comme un don du ciel venue pour récompenser cet homme après toute la douleur qu'il avait accumulé ces 10 dernières années. Ramenant ses mains au niveau de son visage pour se les passer dessus avant de les poser sur son torse, du moins, son ventre, il finit par se lever doucement, pour rester quelques instants assis sur le rebord du lit, le regard perdu sur une photo de ses deux fils. Il eut un sourire, puis, il fit un signe de croix, levant la tête vers la statue de la vierge marie posée non loin de la photo.

Les vapeurs de la douche avaient complétement recouvertes le miroir de sa buée. D'un mouvement de la main, il entrouvrit doucement la salle de bain laissant l'air sortir doucement, lui permettant de laisser courir sur sa peau découverte une fine brise légèrement plus froide que la température interne à la salle de bain. Un léger frisson, il passa doucement sa main sur le miroir laissant son reflet apparaître tout aussi humidifié que lui. Les cheveux applatis par l'eau, il se les essuya rapidement, avant de vérifier si il avait bien remis sur pieds sa courte barbe blanche. Un léger regard sur cette dernière, il se passa la main sur son bouc avant de, finalement, finir de se préparer. S'habillant d'une façon classe, et très posé, il fit tout pour que ce soit parfait. Se parfumant à peine histoire de ne pas agresser, une petite odeur respirant la tranquillité commençait à émaner de sa peau. Il sortit de sa salle de bain pour aller dans sa chambre où il retira se serviette pour vêtir son pantalon noir, avant de saisir sa chemise et de la mettre sur le dos. Le regard légèrement à l'ouest, il s'y reprit à deux fois pour mettre ses boutons de chemise dans le bon ordre. Jetant sa cravate contre un mur, il s'asseya doucement pour sortir la petite boîte de velours noir. Les doigts légèrement tremblant, un sourire plein d'amour, il ouvrit cette dernière pour voir ce collier, semblable à une cascade de diamant. Il avait vidé le compte en banque, mais il en était plutôt fier, car c'était pour sa belle et que cela lui irait à merveille avec ses cheveux relevés comme elle les avait mis si souvent devant lui... Caressant le diamant comme si cela avait été la peau d'Oksana, il avait le regard étrangement perdu... On tapa à la porte, il referma la boîte et la mit sous la couette de son lit défait.

- Papa ?
- Alvarò ? Entre !

Son fils entra dans la pièce, bien habillé. Enrique eut un léger sourire, puis, il se leva pour remettre son collier où deux petites clés étaient considérés comme pendentif. Se l'attachant son fils lui dit :

- Tonton est là, avec James et Diaz.
- Tu t'en vas déjà ?
- Ouep ! Diaz est surexcité.

Le regard que lui lança Alvarò lui déchira le coeur. Doucement, il s'approcha de ce dernier, l'entourant de ses bras pour le serrer contre lui avec force. Il resta quelques secondes comme cela, se sentant mal à l'aise de le laisser partir avec son frère pour faire la fête sans lui... Son fils. Il l'aimait mais il n'arrivait pas à parler avec lui. Il parvenait à peine à le serrer contre lui. Il se recula quelques peu, l'observant droit dans les yeux. Il baissa le regard devant son fils, le regard devenant larmoyant. Alvarò ne le vit pas.

- D'accord. J'arrive dans quelques secondes. File, mon fils.

Alvarò lui tapota l'épaule, puis il se retira fermant la porte doucement derrière lui. Enrique s'asseya sur le rebord de son lit, plongeant son visage dans ses mains, quelques larmes coulant sur son visage. Finalement, il se releva pour aller se passer un coup au visage et il alla rejoindre son fils accompagné de son frère et ses neveux.

- Hola !
- Salut !
- Regarde, tonton, j'ai mis ta chaîne que tu m'as donné à noël !

Enrique eut un un sourire avant de lui ébourifer les cheveux. Il serra James dans ses bras, avant de regarder Dakota le regard légèrement troublé. Dakota l'interrogea du regard après avoi regarder Alvaro, puis, il acquieça.

- Dehors, les gamins. On y va.
- A plus tard, Papa.
- Fais attention, fils.
- Oui.

Alvaro suivit James. Dakota le regarda quelques instants avant de reporter son attention sur son frère, qui baissa de nouveau le visage. Dakota lui leva le menton, plongeant son regard dans le sien avant de le prendre contre lui et de s'en aller. Enrique le regarda partir, le regard légèrement larmoyant, les larmes ne voulant plus sortir, mais bien présente. Il se retourna pour retourner dans la salle de bain pour finir de se préparer.

[...]

Le visage rafraîchit, il alla récupérer la boîte de velours avec un léger sourire, puis, il la mit dans la veste de son costard avant de sortir doucement de sa chambre. Dans le living room, comme l'appelait nos chères amis Anglais, il prit une plume posée sur la table, puis tapotant du doigt la bouteille d'encre qui se dévissa doucement, pour tremper sa plume en son sein, et écrire sur un bout de parchemin qu'il lissa avec douceur. Il y inscrivit trois, quatres mots. Juste pour prévenir Oksana qu'il arrivait. Il ouvrit la fenêtre du salon, puis, il siffla sans s'aider de ses mains pour appeler son hibou, Silk. L'hibou arriva après quelques secondes d'attentes pour s'appuyer sur le rebord du meuble en thèques. Si il n'avait pas de lettre à apporter, Enrique l'aurait fusillé sur place. Lui attachant la lettre avec un peu plus de force que d'habitude comme pour lui montrer que le thèque n'était pas tombé du ciel, il lui montra la fenêtre d'un signe de tête pour que ce dernier s'envole.

Après avoir fermé toute la maison, et levé un regard vers ce ciel qui s'assombrissait légèrement, il attendit encore quelques minutes comme pour être sûr que le hibou soit arrivé. Il se mit à marcher en direction de la sortie de son jardin, puis, il transplana dans un nuage de fumée pour réapparaître à proximité du Poudlard, pour pouvoir aller chercher Oksana. Un petit regard amusé, il ouvrit le portail pour pénétrer dans l'enceinte du château où il alla rejoindre sa belle. Arrivé à l'infirmerie, il tapota doucement sur la porte de son bureau, faisant apparaître dans sa main un bouquet de fleur dont on sentait une certaine fraîcheur émanait de celle ci. C'était les fleurs préférés d'Oksana. Enrique eut un petit sourire, en attendant qu'Oksana vienne.

-Travel the World ... with You-

A 3 REPRISES - BONNE ANNEE* PV* Oksyhe10

Une nuée parfumée émanée de la fenêtre ouverte d'Oksana, depuis quelques heures maintenant, elle se préparait doucement à l'arrivée de son tendre Enrique. Silk allait et venait de le début de la journée, laisser la fenêtre ouverte était plus commode, elle n'avait pas à toujours l'ouvrir ... puis la refermer. De plus Oksana ne craignait que très peu la bise fraiche de cette soirée commençant. Depuis qu'il lui avait proposé de passer le réveillon ensemble, elle n'arrêtait pas de penser à cette soirée, elle en rêvait... et même pendant ses heures d'osculation, elle se prenait à penser à lui. Assise devant son miroir, une lampe tamisée par un foulard adoucissait la lumière pour qu'elle puisse prétendre à un teint parfait. Ce soir, elle se permettrait un peu de coquetterie, assez pour prouver qu'elle n'avait pas sortit son jeu totalement, qu'elle gardait ses atouts en main... n'avait-elle pas raison ? Passant une brosse au manche d'ivoire dans ses longs cheveux blonds qu'elle avait lissé pour l'occasion, elle les releva subtilement en laissant tomber une seule anglaise dans le creux de son cou. Elle s'était décidé pour une robe courte de soie et de lin très fin. Bleue nuit, quelques étincelle brillaient sur le tissus. Un subtile décolleté laissait naitre la courbure de ses seins sans vulgarité, elle ne voulait pas faire de trop, rester elle même... pour lui.

Soulignant ses yeux d'un fin trait de Khôl noir, elle déposa de son doigt un voile d'ambre sur ses paupières, la voilà presque prête. Se levant pour prendre une paire d'escarpins noirs, elle en tira les deux rubans sur ses chevilles pour les nouer après quelques tours habiles. Détournant alors son regard vers la fenêtre, Silk apparut de nouveau. Quelques pas martelèrent le sol, elle le remercia d'une caresse pour prendre la lettre et la déplier rapidement, un message très court et claire... il arrivait. Une excitation insoutenable martela son cœur, elle était tellement heureuse de le retrouver pour une si grande occasion. De plus, il ne lui avait toujours pas dit leur destination... devait-elle prendre un manteau de fourrure ? Ou une crème solaire ? Ce n'était pas assez pour l'inquiéter, la jeune femme fourra quelques objets dans son sac à main, fermant son armoire après y avoir prit une veste courte et cintrée. Repliant le col avec soin, elle n'eut pas le temps de détourner le regard de la porte qu'on y toqua. Un sourire tendre et amoureux se dessinait déjà sur ses lèvres ... mais son humeur joyeuse gagna le dessus sur son impatience de l'embrasser.

-" L'infirmerie est fermée ... "

Laissant un rire sensuel sortir de ses lèvres, elle tourna la poignet de sa porte pour l'entrouvrir doucement, son cœur battait la chamade. Enfin il était là, déjà elle lui souriait sans même ne rien lui dire, un silence presque insupportable s'installa entre les deux amoureux, un silence qu'eux seuls comprenaient. Alors qu'elle s'appuya contre l'encadrement de la porte. Mimant un clin d'œil de Midinette, la jeune femme dit alors après quelques secondes.

-" Besoin d'une infirmière ?! "

S'approchant doucement de lui, elle déposa un doigt sous son menton pour déposer rapidement ses lèvres, le regardant amoureusement. Il était vraiment magnifique, elle n'aurait jamais imaginé le voir habillé ainsi. Une heureuse surprise, ils allaient faire pas mal de jaloux, un couple de canons ( XD )... Surtout qu'elle ne savait toujours rien de leur destination et encore moins de ce qu'il avait prévu... danser ... diner ... boire ... marcher.. nager ... tant de programmes qu'elle ne savait pas quoi imaginer, surtout qu'il savait toujours la surprendre...

-" Bonsoir ... toi ..."

Se décida t-elle à lui dire... tout en embrassant cet homme du regard ... il la subjuguait... elle en était follement amoureuse. Alors elle remarqua le bouquet de fleur, un autre sourire plus mutin se dessina sur ses lèvres. Elle huma les fleurs ... elles étaient tellement belles... des Fleurs de Lys ... Alors elle les lui prit pour lui prendre la main, le faisant entrer dans son deux pièces. Prenant un vase de verre brute, une bouteille d'eau à moitié pleine, elle versa l'eau dans le vase pour y mettre les fleurs... Puis elle déposa le vase sur sa table de chevet tout en lui souriant tendrement.

-" C'est gentil, elles sont magnifiques."

Alors elle s'approcha de nouveau lui, faisant face à l'homme qu'elle aimait, prenant ses mains dans les siennes, enfin... se contact lui avait tant manqué, enivrée par ce léger parfum qui émanait de lui. Tout pour qu'elle n'en ressorte pas indemne ... un peu plus amoureuse de lui, était-ce possible ? Alors elle lui donna son premier vrai baiser de cette soirée, un sourire ravi sur les lèvres, les siennes toujours aussi douces et tendres. Levant doucement son regard, elle se rendit compte qu'elle ne l'avait même pas laisser parler. Dans un sens, il n'était pas très bavard ... mais lui faisait comprendre tout autrement ses intentions, tout comme elle. Enfin ensemble ... et pour toute une nuit, peut-être plus qui sait ... Oksana ne pouvait être plus belle qu'en cette instant, auprès de lui, elle était lumineuse ... magnifiée...

Invité

- L'infirmerie est fermée ...
- ...

Un léger sourire vint s'évader sur ses lèvres pour attendre l'arrivée de sa douce. Elle lui manquait, et il avait besoin de la voir. Passer une semaine sans voir son sourire lui avait fait peut être plus de mal qu'il ne l'aurait fallut, et c'était ainsi qu'il s'était rendu compte qu'il y tenait énormément. Ô, c'est sûr, qu'il l'aimait tendrement depuis leur première rencontre, dirons nous, mais le fait de son absence lui avait permit de se mettre en face de ses sentiments lorsqu'il se couchait le soir, alors que ses pensées voletaient directement vers la jolie russe. Lorsque la porte s'ouvrit, il eut un petit sourire amusé, avant d'avoir un petit regard tendre.

- Besoin d'une infirmière ?!
- ...

Son sourire s'élargit doucement, se transformant avec grâce en un sourire coquin et amusé. Il s'approcha doucement d'elle, le regard attendri par les yeux de la demoiselle qu'elle posait doucement sur lui. Elle lui posa son doigt sous son menton, le regardant avec le même regard qu'il avait, mais avec féminité rendant cette chose si sublime. Il avait un petit air serein sur son visage donnant réellement sens à ce que William, un ami à lui, disait lorsqu'il le qualifiait de force tranquille. Apaisé, il en apaisait son entourage, comme il pouvait en énerver plus d'un lorsqu'il poussait le vice dans la prétention. La dévorant du regard, il la laissa continuer, ne pouvant parler, n'arrivant pas à formuler quelques mots. Elle était sublime, magnifique, et d'une beauté si significative mais si iréel, qu'il en avait l'impression de rêver.

- Bonsoir ... toi ...
- Un sueño...

Alors, elle remarqua les Lys... Enrique eut un léger sourire timide, presque gêné, voulant savoir si elle allait apprécié ou pas son geste. Il ne savait pas réellement quoi penser, tout d'abords, il n'y arrivait pas tellement. Son regard lui était trop hypnotique. Visiblement, elle lui plaisait. Il la laissa faire, s'appuyant lui même, comme elle l'avait fait, contre l'ouverture de la porte. Il avait ce petit sourire, pensant légèrement à l'endroit où il allait l'amener. Comme il le lui avait dit dans la lettre... Ce qu'il le disait, il le faisait. Il ne s'avançait que rarement et lorsqu'il disait, il tenait ce qu'il disait. Question de parole... Même si, lui, préférait de loin les choses simples. Cependant, il ne parlait pas un traître mot de Japonais. Il en avait jamais saisi le truc pour réussir à prononcer le moindre son. Ils étaient trop étrange... Puis, il avait pas une réelle passion pour les pays de l'est si ce n'est Oksana.

- C'est gentil, elles sont magnifiques.

Sourire de ravissement. Il s'approcha d'elle, à nouveau, elle aussi, puis, sentant délicatement ses mains de mettre dans les siennes, il se remit à lui caresser ces dernières avec ses pouces comme il le faisait à chaque fois, relevant plus du tic de la passion dont il était animé, que pour la faire fondre, même si inconsciemment parlant, c'était peut être cela. Enrique l'embrassa alors, avec passion, détachant l'une de ses mains de celle d'Oksana, pour la porter dans son cou, comme si il prenait une sorte d'appui. Il laissa glisser ensuite sa main dans le dos de cette dernière avec un un petit sourire, avant de l'approcher contre lui, pour la serrer dans ses bras. Il lui murmura doucement :

- Tu es magnifique...

Quoi dire d'autres ? Il n'avait jamais su parler lorsqu'il ressentait cette émotion. C'était Enrique... Et Enrique la dévorait du regard. Il se mordit doucement la lèvre, avant de pencher doucement sa tête pour la réembrasser de nouveau, la passion animant ses gestes.

-I want ... just want breathe your perfume ... once again-

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Une tendresse infinie prenait par de leurs gestes, comment ne pas comprendre qu'ils se sont tant manqués. Alors qu'Oksana se tournant de nouveau vers lui pour le contempler, lui sourire, se languir de lui, il s'approcha d'elle en toute simplicité pour la subjuguer avec force et tendresse. Sa main dans la sienne, ce tic étrange qu'il avait lorsqu'il la caressait. S'approchant un peu plus pour l'embrasser avec une passion enflammée, Oksana frissonna, prise dans un feu étrange, lattant ... Oksana , Princesse de contes de fées lorsqu'il la regardait ainsi avec amour et passion. Elle se sentait tellement belle, son reflet miroitant dans les yeux ténébreux de son aimé. Elle était tellement heureuse de le retrouver, de pouvoir passer un bon moment avec lui vivre encore et toujours une aventure prêt de lui. Sentir son regard sur elle, en frémir en silence. L'une de ses mains glissa le long de son dos, caresse soyeuse qui la fit trembler. C'étaient-ils manqué à ce point, au point qu'ils étaient perdus l'un sans l'autre... pour Oksana, chaque jour loin de lui demeure une atroce entaille dans son cœur, mais elle n'y peut rien et mature qu'elle est, ne fait rien qu'on que cela change. Dans ses bras ... tendrement blottie, son regard dans le sien, il lui murmura de tendres mots. Elle se sentit rougir ...

- Tu es magnifique.

-" Mon amour... je le serai chaque jour ... si tu restes auprès de moi.

Chantage ? Non jamais, elle voulait juste lui faire comprendre qu'elle ne voulait être magnifique que pour lui. Les autres, elle n'en avait que faire. Les regards étrangers la pesaient bien plus qu'autre chose, il était le seul à pouvoir l'apaiser d'un regard, la faire sourire d'un geste ... la faire frémir d'un baiser. Il avait une telle emprise sur elle qu'elle mourrait certainement d'une trop longue absence. De nouveau il l'embrassa, une chaleur intense qu'il lui communiquait la rendait non seulement envieuse de lui mais aussi troublée, chavirée, allait-elle se noyer dans cette passion qui émanait de lui ? Elle se cramponnerait tant que possible pour ne rien perdre de cet instant. Laissant ses lèvres descendre sur son mentor, un sourire mutin au lèvres, elle plongea de nouveau son regard dans le sien tout en caressant tendrement sa nuque, essayant de ne pas le décoiffer pour autant ... tout contre lui, elle sentait son coeur contre sa poitrine. C'était enivrant.

-" Tu m'as tellement manqué..."

Ses mots alanguis par cet amour intense qu'elle lui vouait entièrement. Son corps contre le sien, plus rien ne les séparerait tant qu'ils ne l'avaient pas décidé. Le temps filait, mais il n'avait plus d'emprise sur eux. Qu'ils restent ici trente ans ou quelques secondes, leurs baisers auraient toujours la même saveur. Inlassablement ils auraient une saveur mielleuse ... pimentées, pour que rien de leurs origines ne disparaissent dans leurs émois. Prenant le temps d'apprendre le langage de leurs gestes, le temps d'apprendre l'expression de leurs visages. Ne plus rien laisser au hasard, de peur de perdre de précieuses minutes. Trop peur que le jour se lève ... la jeune femme laissa tomber ses bras contre ses épaules, approchant sa tête de la sienne pour l'embrasser de nouveau. Caressant son cou de ses mains, son nez du sien, mordillant ses lèvres avec impétuosité. Un sourire sur ses lèvres naquit tendrement, puis un rire cristallin qu'elle ne contrôla pas. C'était étrange ... qu'ils se retrouvent ici , surtout qu'ils n'en soient pas encore partis. Lui , il lui donnait l'envie de ne plus partir. Pourtant une longue soirée les attendait... oui ils avaient bien des lieux à visiter ce soir.

-"Я принадлежу только тебе..."

* je ne suis qu'à toi *

Doit-elle en dire plus pour lui faire comprendre l'incendie qu'il a fait naître dans son âme et son cœur, qu'il est le seul propriétaire que son amour et de ses regards tendres et passionnés. Qu'il est l'auteur de ses frissons et l'interprète de la chanson de son cœur. Il la comprend ... comme elle essaye de le dévoiler, de le rendre moins flou. Ouvrant son cœur comme il lui ouvre le sien, se donnant à lui en toute sécurité et en toute confiance, qu'elle est tord ou raison. Son regard dans le sien, n'attendant que ses gestes pour lui répondre.

Invité

- Mon amour... je le serai chaque jour ... si tu restes auprès de moi.

Ses joues prirent une jolie teinte rouge. Comment résister avec ce flot d'émotions qui lui prenaient le ventre ? Enrique se passa une main dans les cheveux avec mal aise. Cela se voyait, et il ne pouvait s'empêcher de réagir ainsi. C'était comme... Une déesse. Elle était trop influente... Son charisme le mettait dans tous les sens... Et il aimait ça. C'était elle et pas une autre. Elle l'avait gagné son coeur. Ca faisait deux mois... Deux mois... L'homme qui était si simple dans ses goûts faisait des concessions énormes pour faire vivre un réel compte de fée à sa beauté... Elle le changeait mais qu'avec elle. Il s'était juré de ne plus jamais se laisser avoir par l'amour mais là... Elle... Ce n'était pas une femme normale. Elle... Elle avait son coeur... Et son silence. Il l'embrassa du mieux qu'il put, tentant de faire abstraction de son mal être soudain causé par la présence de cette dernière. Un mal être heureux.

- Tu m'as tellement manqué...

Il ne lui retourna pas la phrase vocabulairement parlant, mais physiquement. Il l'enlaça doucement pour la serrer contre lui, comme si il voulait rattraper cette semaine qu'il n'avait pas pu passer à ses côtés. Du moins, qu'il n'avait pas pu la voir de la semaine. Enrique la respirait, la sentait, prenant une grande bouffée de son parfum, de sa présence. Il déposa ses lèvres sur la peau fine et blanche de son cou, avant de se reculer doucement, un regard qui ne pouvait que montrer qu'il était amoureux. Puis, elle l'embrassa, Enrique lui rendant son baiser en grand gentleman qu'il était, la passion dans sa façon de faire, tout en conservant une petite timidité qui faisait son charme. Elle s'arrêta doucement, gardant son visage si près du sien que leur nez se touchaient, ils se regardèrent comme cela, pendant quelques minutes. Minute où le regard de Enrique était particulièrement pétillant.

- Я принадлежу только тебе...

Oui... Enrique avait fait quelques tentatives de l'apprendre au cours de ses deux mois. Il ne le parlait pas car il savait que c'était horrible. Il n'avait pas la bonne façon de prononcer certains mots et tout, et son accent espagnol donnait un truc particulièrement horrible. Il cligna des yeux, lui faisant comprendre qu'il l'avait compris, même si le coeur était un très bon traducteur.

- Mi tambien...

Il fit doucement descendre ses mains dans le dos d'Oksana avant de lui prendre les mains dans les siennes. Un léger sourire sur ses lèvres, il baissa doucement son regard vers ses pieds, avant de lui dire doucement :

- Prêt pour le japon ?

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-Japan Dream-
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La beauté ... et surtout le romantisme de son regard ne pouvait que la rendre un peu plus lointaine des réalités. Lui ... un ange qu'elle effleurait sans craindre d'être maudite, ne pouvait-elle pas profiter de lui encore et toujours ? Laissant leurs êtres prendre pas sur leur raison, comment ne pas succomber. Alors qu'il savait déjà déchiffrer sa langue natale, mais elle n'était pas sans connaitre la sienne aussi. Chacun apprenait à l'autre un bout de ses origines pour partager au plus ce qu'ils ne haïssaient pas encore. La jeune femme l'entendit lui dire ... que lui aussi éprouvait tout cela, alors que son accent la faisait trembler un peu plus. Ses mains parcourant son dos, celles d'Oksana frôlant sa nuque, allaient-ils seulement réussir à quitter le confort de cette pièce qui les appelait ? Raisonnés, pour l'instant, Enrique lui demanda si elle était prête .. pour le japon ... elle semblait un peu surprise mais ne fit que lui sourire, le Japon, c'était un choix de maitre et il ne pouvait pas lui déplaire avec celui ci. La jeune femme l'embrassa doucement tout en lui répondant alors avec tendresses.

-" Au bout du monde ... je te suivrai."

Un heureux souvenir lorsqu'elle se serra contre lui pour sentir ses pieds de démettre du sol. Leur première rencontre ... elle se commença ainsi, un transplanage à Venise dans le cœur de la ville la plus romantique et passionnée du monde. Quel premier rendez-vous , pouvaient-ils seulement trouver meilleur endroit pour se déclarer leur amour? Oksana cala sa tête contre sa tête, le bref instant où ils demeuraient dans le néant. Lorsqu'ils posèrent de nouveau les pieds sur terre, Oksana s'écarta doucement pour voir qu'ils étaient loin de toute grande ville. Intriguée, surtout avec les vêtements dans lesquelles elle se trouvait, lui faisant une moue boudeuse. Elle lui fit comprendre qu'il aurait pu lui demander de s'habiller un peu moins pompeusement et d'être à l'aise dans de jolis vêtements moins chics ... La nature, les arbres, la douce odeur de la sève d'érable rouge, oui elle ne pouvait pas se tromper, elle était au Japon et commencer à comprendre qu'elle allait voir du paysage pour cette soirée. Laissant échapper un rire joyeux.

-" Pour une surprise, s'en est une !!"

Le sommet du mont Fuji en face d'eux, elle l'embrassa du regard comme prise d'une envie de s'envoler. Le vent ne la faisait même pas frémir de froid, elle prenait plaisir à dénuder ses épaules tout en portant sa fine veste au bras. Respirant l'air sain et frais de l'endroit, écartant les bras pour sentir cette nouvelle liberté. Oksana se tourna vers Enrique pour s'approcher de lui, à nouveau, lui prenant les mains doucement. Déposant un baiser sur ses lèvres en souriant comme une enfant. Puis elle se détacha à nouveau de lui pour s'abaisser, retirant la sangle de ses chaussures hautes pour se déchausser, elle ne pouvait pas marcher avec de telles chaussures. De plus la mousse et l'herbe qui recouvraient le sol été très douces et chaudes pas le soleil qui brillait encore un peu au loin. Il faisait bon être là et elle le montrait dans tous ses regards, tous ses gestes. La jeune femme avait acrochait un sourire intense et tendre à ses lèvres pour le remercier de tous les instants qu'ils vivraient ensemble. Cette vue ... c'était simplement...

-" Splendide ... "

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La stupéfaction s'était faite lire sur le visage d'Oksana lorsqu'Enrique avait parlé du Japon en guise de lieu de destination. Croyait elle que ce qu'il avait dit dans sa lettre n'était qu'éphémère ? Si tel en était le cas, c'était mal connaître Enrique. Néanmoins, il n'en éprouva aucune mauvaise pensée à son encontre. Non. Aux yeux d'Enrique, Oksana pouvait se permettre bien des erreurs... C'était elle. Elle, elle avait le droit. Puis, après tout, il n'y avait pas tellement d'hommes qui seraient prêt à faire autant de concession que lui sur le plan amoureux. Et oui, malgré ses dehors de macho, Enrique serait plutôt du genre à se laisser mener en bateau lorsqu'il est un peu trop amoureux. Ce qu'il semblait être en ce moment précis, au moment même où cette dernière posa ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec douceur, puis avec passion, une légère fougue sur le bout de ses lèvres. Il semblait plus assuré, plus sûr de lui. Un peu plus pour Oksana, comme pour Enrique. Cette dernière lui répondit, arrachant un léger sourire des lèvres du cadet des Almadovar.

- Au bout du monde ... je te suivrai.

Rien à redire sur une telle phrase, si ce n'est qu'il inclina de nouveau sa tête avec légereté pour approcher ses lèvres de celle d'Oksana pour l'embrasser de nouveau, d'une façon amoureuse. Il la serra contre lui, balayant doucement ses mains le long du dos de la jolie russe dont il en avait appris des choses sur son passé qui était pas très nette malgré elle. Une puissante famille, cependant... Mikhaïl allait bientôt l'accompagné pour faire l'interprête. Histoire de les rencontrer pour mieux cerner Oksana, de façon à éviter de l'offenser lors de leur discussion. Le bonheur de sa douce avant tout... Puis si jamais cela s'avérait être une famille à problème à l'égard d'Oksana, il pourrait toujours y remédier de façon net, propre, mais efficace et rapide. Ils transplanèrent, Enrique menant la cadence, alors que leur front était l'un contre l'autre, le néant les entourant l'espace de quelques secondes. Le frère de Dakota eut une inspiration un peu trop grande lorsqu'ils apparurent sur le mont Fuji, un sourire s'affichant sur ses lèvres. L'ambiance était, visiblement à la fête, et des lampions étaient installés un peu partout dans les arbres, sur les roches de la montagne et tout et tout... L'hispanique aimait cela. C'était jolie et particulièrement simple. Lorsqu'il huma doucement l'odeur, il sentit, en plus du doux parfum qu'il adorait par dessus tout d'Oksana, de l'encens. Une fine et délicate odeur d'encens. Des japonais étrangement vêtu passèrent près d'eux pour rejoindre l'endroit où l'on voyait le mieux le soleil se couchait à l'ouest. Enrique reposa son regard avec tendresse sur l'infirmière de Poudlard qui lui faisait un doux reproche du regard. Il comprenait pourquoi. Mais si il l'avait mise en garde, où en serait la surprise ?

- Pour une surprise, s'en est une !!
- C'est le but, mi amor...

Depuis peu, il lui donnait des surnoms plus qu'affectueux. Mais généralement, c'était que lorsqu'il était seul en sa compagnie. Un moment qu'il n'appartenait qu'à eux, et cette intimitée qu'il souhaitait à tout prix préserver, lui donnant un petit air magique en ne l'utilisant que lorsqu'ils étaient seuls. C'était... Comment expliquer... Pas une honte dont il pourrait en éprouver, mais tout simplement une façon de voir les choses et sûrement à cause de son éducation. Son père, contrairement à Dakota qui faisait comme il le voulait, comme il l'entendait, et surtout comme il le souhaitait, avait toujours été un modèle. Et il avait longtemps remarqué que ce dernier n'appelait sa mère que lorsqu'ils étaient seuls dans la façon qu'Enrique avait usé avec Oksana. Ouep... Un peu confus. XD ! Il la regarda s'avancer avec douceur, le regard protecteur et amoureux, alors que les gens continuaient de grimper. L'hispanique s'approcha de cette dernière tranquillement, l'air serein, pour lui prendre les mains dans les siennes aux mêmes moments où elle faisait de même pour l'embrasser également avec tendresse. Puis, main dans la main, ils gravirent les quelques mètres qui menèrent sur la place du mont Fuji où les festivités semblaient se dérouler. De tous les côtés, il y avait des gens, des vendeurs et même des magiciens dont quelques uns l'étaient réellement. Enrique les avait remarqué par leur façon de tenir leur bois qui était beaucoup plus réel que la futilité dont faisait preuve les charlatans. Elle garda longuement le regard perdu vers l'horizon, avant que le son ne vienne de nouveau franchir ses lèvres.

- Splendide ...
- En effet...

Doucement, il leva l'une de ses mains pour la passer avec douceur dans les cheveux blonds de la belle russe. Tendrement, il s'approcha de cette dernière pour la serrer contre lui, sa joue contre la sienne, leur regard tourné vers l'horizon et le soleil qui s'apprêtait à se coucher pour continuer sa progression sur l'Europe où ils iraient le voir de nouveau se coucher avant de lui dire adieu sur les hauteurs de Rio au pieds de la grande statue de la vierge. D'un coup, un bruit de pétard les firent sursauté. Enrique se décolla doucement d'Oksana pour se retourner et voir un spectacle s'offrir à eux. Une troupe de personnes venait de faire leur entrée sur la place exécutant des pirouettes biens complexes avec une minutie et un talent magnifique. 0 travers la foule, des vendeurs passaient pour distribuer, vendre leur produit ( boisson, encas, etc... ) de leur pays. Enrique en arrêta un, puis, il demanda à Oksana, après avoir saluer l'homme de petite taille, encore plus petit qu'Enrique, lui donnant un petit air grandit.

- Tu veux quelque chose ?

Son regard débordait d'amour.

Heureuse, oui elle était complètement heureuse. Son cœur en toute sérénité se jouait de cette nature nouvelle pour s'épanouir doucement. Elle sentait, ressentait, ses pieds nus dans l'herbes tendre et grasse. Transcendée par la beauté de cet endroit qu'elle ne faisait que découvrir. La plus belle des surprises, il était doué pour la surprendre, connaissant ses goûts sur le bouts de doigts. Oksana lui offrit le plus beau de ses sourires alors qu'elle s'approchait d'elle pour la serrer dans ses bras. Sa joue contre la sienne, fermant les yeux par la tendresse de cet instant, son corps jalonné de frissons, elle respirait son parfum avec amour et envie. Le soleil, tombait dans l'eau pour mieux prendre son chemin vers l'Europe où il mourrait de nouveau. Oksana laissait sa main libre parcourir la nuque et les épaules de son aimé, un sourire apaisé sur le visage, tout était magique ici... Son aimé tout contre elle, l'hiver pouvait bien fondre sur elle qu'elle n'en sentirait pas les morsures. Voilà trois mois qu'ils s'étaient délivrés leurs sentiments pour les rendre plus beaux et plus forts. Bien qu'ils demeuraient mystérieux l'un envers l'autre, ils commençaient à se connaitre par cœur. Notant et dénotant tous leurs gestes, leur langage à eux seuls... ils étaient maîtres de leurs jours passaient ensembles et qu'ils passeraient ensembles.

Soudainement, les pétards éclatèrent et les firent tous deux sursautés, Oksana se mit à rire doucement tant elle avait été surprise. Les bruits ... des explosions ressemblaient tellement à celles des sortilèges. C'était étrange... mais elle expia cette pensée bien vite pour retourner à son bonheur... son unique bonheur, lui. Ils s'éloignèrent l'un de l'autre pour regarder le spectacle nouveau. Des acrobates étaient entrés en scène pour démontrer leur souplesse et leurs talents. Tout était festif, comme ci le mal ne pouvait les atteindre en ce jour si particulier. Ils marchèrent vers la foule, se mêlant aux autres passants qui les regardaient intrigués. Ils avaient vraiment l'air de touristes échoués dans la cambrousse nippone, vêtus pour aller au plus chic des galas, bien qu'Oksy c'était séparé de ses chaussures qu'elle avait remplacé par l'une de ses pairs de souliers de bois typiques. Elle aurait voulu revêtir l'un de ses kimonos traditionnels, elle le ferait une prochaine fois lorsqu'elle lui demanderait de l'amener ici pour dîner dans un restaurant traditionnel... tout un programme. Un marchant de spécialités culinaires passa prés du couple, Enrique s'arrêta pour demander alors à Oksana si elle ne voulait pas manger ou boire quelque chose.

- Tu veux quelque chose ?

-" Uhmm ... une de ces brochettes de boulettes de poulpes... s'il te plais."

La jeune femme avait très vite comprit qu'elle lui faisait plaisir lorsqu'elle acceptait ces offres. Cela le rendait heureux, lui qui cherchait toujours à la combler et à la rendre heureuse. Oksana désigna ce qu'elle voulait au marchand qui s'empressa de faire un paquet avec quatre de ses brochettes, il était souriant, on pouvait comprendre que cette fête était importante pour eux tous. Oksana lui rendait ses sourires, amusée par le visage tiré du vieil homme. Lorsqu'enfin il lui tendit le paquet, elle l'entendit lui dit ... quelques mots dont elle ne comprit qu'une partie de sa signification ...

-" Itadakimasu."

-"Arigatou gozaimasu ."

L'une des rares expressions qu'elle avait retenu de ses cours de Japonais à domicile, son père avait dans l'optique de lui faire parler autant de langues qu'elle pouvait en apprendre pour qu'elle puisse, à terme, prendre sa relève et continuer le règne de terreur de Tamara sur les plains australe Russes et les vallons Himalayen et Chinois. L'enfance d'Oksana ne fut pas toujours rose mais apprendre ne la dérangé pas et elle y prit vite goût. Comprenant qu'elle pouvait être tranquille si son père la voyait potasser un gros livre... elle se prit vite à lire n'importe quoi et à en retenir le contenu contre toutes attentes... L'accent russe de la jeune femme rendait étrange le japonais, le vieil tapota son épaule, un sourire amusé aux lèvres, puis il lui prit la main pour l'apporter à son front, signe de respect et de vœux de prospérité. Alors il s'éloigna d'eux après un bref sourire... les laissant avec leurs brochettes de poulpes impayée.

-" J'ai le droit d'être troublée ... "

Lança t-elle amusée à Enrique tout en se tourna vers lui pour lui tendre l'une des brochettes qu'on venait gracieusement de leurs offrir ... le voyage commençait sous de très bonnes augures... Oksana était lumineuse ... et ses sourires la rendait angélique...

Invité

- Uhmm ... une de ces brochettes de boulettes de poulpes... s'il te plait.

Le vieil homme semblait avoir compris. Enrique la regarda quelques secondes, le regard rêveur. Elle était cruellement belle et lui... Il se sentait petit face à elle. Mais bizarrement, il s'en fichait. Oui, il s'en fichait, parce que c'était elle. Oksana était la femme qui lui faisait perdre pieds. Elles étaient très peu à pouvoir s'en vanter. Et de ce jour, seulement trois femmes avaient réussis à lui faire des choses qu'il ne voyait pas chez les autres femmes : Elthiriel, Melanca et Oksana. Elles avaient toutes une féminité plus ou moins agressive qui rendait la chose si attirante... Puis, dans le sens agressif, il y avait tellement de signification possible... Enrique cilla le regard, pour regarder ce que le vieil homme leur avait à présenter tandis qu'il faisait un petit paquet pour Oksana. L'hispanique n'avait jamais vu une nourriture si étrange... C'était bien la première qu'il en voyait, comme il voyait réellement le japon. Tout ce qu'il en avait vu, cela avait été dans les livres et tout le bataclan, mais... L'air était intéressant et l'ambiance était réellement à la fête. Ce n'était pas du tout le même genre de fête qu'il connaissait, mais elle avait également son charme. Il montra deux nems et deux coktails de litchis. L'hispanique entendit :

- Itadakimasu.

Hein ? A tes souhaits ? Rien compris.

- Arigatou gozaimasu.

Il releva le regard, une lueur admirative et pleine de fierté. Oksana... Il se mordit la lèvre, avant de prendre à son tour ses deux nems, et les coktails. L'hispanique s'inclina devant le japonais, sans échanger un mot sinon quelques signes de politesses du langage universel.

- J'ai le droit d'être troublée...
- Oui... Tant que tu ne l'es pas plus que moi...

Il lui fit un sourire tout en lui tendant un coktail au Litchi. Il ne savait pas réellement ce que c'était. Pour lui, tout était nouveau. Tout. Il n'y avait rien en ce moment là, qui lui était connu. C'était quelque chose d'agréable de ne pas tout savoir. Finalement, la vie était pas trop mal non plus lorsque certaines choses étaient ignorés... Enrique avait toujours eut cette envie de tout connaître, de tout savoir... Mais en ce moment précis, il se mit à douter... A quoi cela servait en réalité ? Puisque le fait detout savoir pouvait en retirer bien des bonheurs à partager ? Elle était émerveillée, merveilleuse. Elle l'illuminait à sa façon, et Enrique en avait toujours ce petit sourire niais mais amoureux.

- Je ne peux pas en manger. Je suis allergique aux fruits de mer...

Il eut un petit sourire en signe d'excuse. Enrique ne pouvait pas en manger à cause de cela. Tout comme la paëlla et autres plats où il y avait du poissons. Il était obligé de manger autre chose ou d'en manger mais en triant. Certaines fois, cela ne servait à rien. Le poisson... Ca ne lui réussissait pas du tout au point qu'il pouvait en avoir des violentes douleurs à l'estomac. Il se pencha vers elle pour l'embrasser, avant de porter le coktail à ses lèvres pour en boire une gorgée. Sucrée, goûteux, excellent... L'hispanique regarda le liquide avant de reposer son regard sur Oksana. Il lui montra ses nems, et il lui demanda :

- Tu crois qu'il y en a, là, du poisson ?

L'ambiance était à la fête et c'était tellement agréable. Prendre congés du froid Poudlard pour faire un saut de sept mille kilomètres dans l'océan pacifique, un rêve qu'elle n'aurait put que vivre à ces cotés. Pendant qu'il prenait des boissons, elle scrutait la foule pour comprendre toute la beauté du pays ou le soleil se lève. Une sensation étrange s'insinuer dans ses veines alors qu'elle n'y croyait pas encore, vivre le réveillon au Japon c'était presque irréel de plus qu'elle était avec l'homme qu'elle aime. Les feux d'artifices ne voulaient pas s'arrêter d'éclater et Oksana commencer à ne même plus y prêter attention. Cette atmosphère joviale ne pouvait que la rendre un peu plus enjouée alors qu'elle se plaisait à marcher avec les sabots traditionnels japonnais. Alors qu'elle goûtait aux boules de Poulpes, qui étaient merveilleusement bien préparer, elle en tendit une a son très cher amour mais celui-ci lui révéla une autre partie de son être qu'elle ne connaissait pas du tout, pour sa plus grande gêne... elle n'allait pas le rendre malade pas mégarde tout de même ! Maintenant qu'elle était au courant ... elle qui adorait les fruits de mer... elle ne lui en cuisinerait jamais et dans un sens ça n'était pas pour lui déplaire ! Oksana lui rendit tendrement son sourire pour alors lui répondre avec cet amour immense qu'elle dégageait de tous les pores de sa peau de lait.

-" Y'en aura plus pour moi !! Tant piiisss !"

Son entrain lui donnait un minois adorable, elle transpirait le bonheur et la joie de vivre, comment aurait-elle pu croire un instant qu'elle aurait pu connaitre le bonheur aussi rapidement et aussi intensément. Qui aurait pu lui faire croire qu'elle tomberaient aussi rapidement amoureuse d'un inconnu aux origines latine... comment aurait-elle pu croire en la sincérité de son regard. Oksana ne pouvait qu'être comblée par sa présence et elle le montrait chaque instant. Elle prit la boisson qu'Enrique lui tendait, la goutant avec surprise de ressentir une effervescence de saveurs sur ses papilles, un immense sourire ravit transcenda son visage alors qu'elle en buvait une autre gorgée, s'approchant de son homme à elle pour caresser doucement son cou et sa nuque ... l'embrasser de ses lèvres encore humides par le litchis.

- Tu crois qu'il y en a, là, du poisson ?

-" Attends, je vais goûter ... "

Elle apporter l'un des nems à sa bouche pour en subtiliser une très petite parcelle, même si le soja avait tendance à masquer le goût de la viande utiliser, les sens d'Oksana était bien plus rusés que ça. Très vite après avoir goûter le met, elle sus qu'il n'était absolument pas au Poisson ou autre fruit de mer, elle lui sourit donc tout en lui répondant négativement de la tête.

-" Porc caramélisé ... aucun danger mon amour."

Continuant de manger ses boulets alors qu'elle avançait dans la foule à ses côtés, elle eut raison de ses amuses bouches bien plus vite que ceux d'Enrique. Jetant son emballage dans une poubelle de bois vernie près d'eux, elle s'essuya les mains avec la serviette que le vieux vendeur lui avait donné, entreprenant de terminer sa boisson tout en regardant les stands autour d'eux. Soudainement elle vit un stand de jeux traditionnels et elle ne put s'empêcher de s'y approcher. Son coté enfant qu'elle pensait mort prenait place sur sa maturité avancée, elle regarda les petits ballons multicolores flotter sur l'eau colorés, le gérant du stand semblait parler un brin d'anglais, il l'invita à prendre la baguette pour essayer d'en attraper un mais l'affaire semblait dure ... pourtant elle tenta de glisser le bout du ballon dans l'anneau de la baguette de cèdre, un rire amusé sortait de ses lèvres mais le ballon glissait sans arrêt pour s'éloigner d'elle... quelle injustice... elle se retourna vers Enrique, une moue sur le visage, sans un mot elle lui tendit la baguette... cette moue adorable et tendre qu'elle exprimait valait bien toutes les demandes d'aides du monde entier.