Pas grand chose sauf besoin de vivre...

Wais...

Répond il simplement en l'amenant via corridors. Il prend un soin fou à ne pas prendre de corridors achalandés, passe par les passage secret afin d'éviter les élèves.

Mais ces putains de tableaux, pire que des mémères. Il choisit bien ceux devant lesquels il passe.

***********

La porte de l'infirmerie s'ouvre sur l'assassin et la directrice. Sans se préoccuper le moins du monde des qu'en dira t on, il la dépose sur le lit le plus proche, sans douceur ni brusquerie.

Sortant de son bureau, au fond des deux rangés de lits que procurait l'infirmerie, Oksana prit sa veste blanche à la volée pour s'en revêtir et aller à la rencontre des nouveaux arrivants. La nuit était des plus avancée, la jeune infirmière ne dormait pas pour autant, prenant l'habitude de veiller tard, elle ne pouvait pas s'autoriser de dormir trop également. Avançant d'un pas rapide vers l'ombre d'un homme qu'elle ne reconnaissait pas encore, Oksana tira vers elle un chariot de premiers soins pour le faire rouler devant elle avec rapidité. Arrivé prés du lit ... elle ne pouvait pas y croire, c'était impossible... Madame la Directrice ?! Oksana s'approcha un peu plus d'elle, lançant un regard stupéfaite vers le professeur de défense contre les forces du mal ...

-" Qui ... je veux pas savoir, monsieur CoeurD'Acier, votre marche rapide lui à sûrement sauvé la vie, mais je vais vous demander de patienter un peu plus loin, ou de sortir, maintenant ... s'il vous plait... "

Tirant les rideaux sur les cotés pour séparer la directrice des autres lits ... elle laissa un entrebâillement pour que le professeur puisse observer l'avancement des premiers soins, s'il le désirait. Maintenant qu'elles étaient isolés, Oksana n'avait pas le temps d'être choquée par la violence avec laquelle Iranoe était meurtrie. Elle avait perdue beaucoup de sang ... mais ce n'était que le plus doux de ses maux... multiples contusions, commotions ... elle n'avait même pas à lui toucher la tête pour comprendre à quel point elle était ... meurtrie dans ses chairs. Rapidement, elle mis une paire de gants stérilisés et talqués, prenant de quoi poser une perfusion de solution saline à la jeune femme. Elle n'avait pas de quoi faire de transfusion sanguine ici, Saint mangouste devait être prévenue, mais avant tout l'infirmière devait donner les premiers soins ... La voie posé, Oksana prit le front d'Iranoe avec précaution entre ses deux mains pour vérifier que les cervicales n'étaient pas touchées... tout semblait allait sur ce point mais le sang coulait toujours abondamment. Prenant des compresses de l'alcool modifié, elle nettoya son visage avec précaution tout en effleurant subtilement les plaies ouvertes de la jeune femme, pansant au fur et à mesure pour parer au plus rapide et au plus grave.

-" Je vais employer une suture magique pour votre main, Iranoe ... cela va être douloureux, je suis désolée. après ça, je vais vous donner un tranquillisant, j'appellerai Saint Mangouste, je ne peux pas vous laisser ici ... Dites moi ... qui à osé ?!"

Prenant sa baguette rosée, une fine étincelle magique allumée la fine extrémité... après un rapide nettoyage des bordes superficiels de la plaie, elle approcha sa baguette à quelques millimètres de la plaie pour un faire jaillir un fin rayon douçâtre... Refermant, par la chaleur, les plaies d'Iranoe afin de chasser toute infection maligne. De précieuses minutes furent gagnés. Après cette phase chirurgicale minime effectuée, la jeune infirmière injecta un anti-douleur dans les veines de la Directrice, un médicament végétal doux, qui la lui donnerait qu'un faible sommeil en effet secondaire, elle avait besoin de dormir ... reprenant le labeur de nettoyer les plaies de son crâne, elle ne pouvait utiliser la même méthode pour refermer la plaie de son front, une grosse cicatrice serait le résultat, Oksana ne pouvait pas faire ça à la directrice... La méthode ancienne ... Fil ... aiguille. Avec précaution, muni d'une pince fine, Oksana entreprit de refermer la plaie dont le sang avait séché maintenant. Labeurs ... mais très vite ... Iranoe était assurée d'être en vie et de le rester.

-" Professeur, prévenez sainte Mangouste par le Billet du Tableau prés de mon bureau, dites lui de prévenir les Médicomages que la directrice de Poudlard à besoin d'un transfert urgent dans l'hôpital magique.
Tout ira bien, Iranoe ... ta vie est sauve ... je ne peux pas t'assurer autre chose, je suis désolée mais je suis limitée..."

Hale -Wais...

Il n'avait pas l'air vraiment convaincu mais sur le moment, elle s'en foutait. Les yeux à demi fermés, elle suivait tant bien que mal le trajet qu'il empruntait. Elle approuvait son désir d'éviter le monde. A vrai dire, elle lui en était reconnaissante même pour cela... Pas trop envie qu'on la voit dans cet état... pitoyable. Au fil des mètres, elle lâchait un peu plus prise sur ce qu'il se passait. Quelques minutes plus tard, ce fut à demi consciente qu'elle pénétra dans l'infirmerie. Elle ne rouvrit même pas les yeux et ne laissa rien échapper quand il la déposa sur un lit. Rien à faire de ce qu'il pouvait lui arriver, elle pensait pas vraiment à ça... Ni à ce qu'il lui avait dit, des minutes plus tôt. Pas qu'elle ne l'avait pas enregistré mais elle préférait s'enfoncer dans son inconscience... Histoire de se poser.

Totalement immobile, elle sentait que l'on s'agitait autour d'elle. Des mots furent pronnoncés mais elle ne les saisit pas... Ca ne changeait rien au fait que mine de rien, elle avait mal et qu'elle ne demandait qu'une chose, sombrer dans une inconscience salvatrice.

Oksana -" Je vais employer une suture magique pour votre main, Iranoe ... cela va être douloureux, je suis désolée. après ça, je vais vous donner un tranquillisant, j'appellerai Saint Mangouste, je ne peux pas vous laisser ici ... Dites moi ... qui à osé ?!"

Elle rouvrit les yeux. Ses prunelles étaient confuses mais elle rechercha Hale des yeux. S'il est encore là, elle l'observe un instant, sinon elle pose son regard sur Oksana. D'une voix étouffée, elle répondit.

Iranoe -De toute manière, un peu plus ou un peu moins, Oksana, je ne suis pas certaine que ça puisse être pire que ça. Faites ... ce... ce qu'il sera bon... Merci. Et la personne qui m'a fait ça n'est pas... "importante"... Vous pouvez appelez And... Andreas?

Andreas... Ce fut sa dernière pensée véritablement... consciente. Au moment où Oksana pointa sa baguette sur sa main, elle referma les yeux et laissa ses pensées naviguer et voler vers tout et n'importe quoi. Elle ne broncha pas d'un poil durant les manipulations d'Oksana, de toute manière, que pouvait elle bien faire? Elle ne se sentait pas de se lever et de toute manière, le faire serait suicidaire de sa part. Et chose "promise", elle ne tenterait plus de se suicider... ou le ferait franchement la prochaine fois. Elle se rencentra sur la jeune femme qui la soignait quand elle entendit son prénom. Elle plissa le nez et murmura.

Iranoe -C... C'est déjà... bien...

Pas grand chose sauf besoin de vivre... 3jake10

Andreas Pravda

« Un bouquet de rose, s’il vous plaît. »

Esquissant un sourire, Andreas prit son portefeuille et regarda l’homme qui vaquait à ses occupations. Il coupait les roses avec de l’art, et de la manière. Il y mettait amour et acharnement. Aujourd’hui, était un jour spécial. Pour la première fois Andreas allait se rendre à Poudlard, plus précisément dans Poudlard. L’inquiétude de cette action le rendait nerveux, il n’arrêtait pas de se mordiller la lèvre inférieure. L’homme revint à son comptoir. Emballant les roses dans du papier blanc de soie, il les déposa sur le coté. Il émit un rire, et ajouta d’une voix claire :

« Vingt cinq livres, Monsieur ! »

Dans toute cette liasse de billet, Andreas en sortit deux. Il les déposa sur le comptoir et s’en alla. En réalité, il y avait quarante livres, mais monsieur Pravda était déjà bien en retard, pas question d’attendre la monnaie, et puis il allait faire des heureux. Il tourna à l’angle d’une rue, et se fraya un chemin dans la foule. Se laissant guider par les autres élèves, il écoutait attentivement leur conversation. Il en rirait de bon cœur, l’enfant, l’innocence.

« Non, c’est Almadovar, son fils est un dieu. »

« Almadovar, tu parles de James ? »

« Crie encore plus fort. Oui. Mais tait-toi ! »

Les dépassant, Andreas émit un rire. Les potins de jeune fille. Remontant par des escaliers glissants, il s’arrêta et se laissa transplanner à l’abri des regards indiscrets. Il arriva plus vite que prévu dans le bureau d’Iranoe, qu’il retrouva sans dessous dessus, et vide. Il ne reconnaissait pas sa femme, c’était une perfectionniste, jamais ô grand jamais elle n’aurait laissé une telle pagaille. Très vite, il se monta un film. Il lui était arrivé quelque chose, il en avait la certitude. Un cadre se mêla à la panique.

« Quoi, comment ? »

« Je… »

En quelques secondes, sa vie bascula dans l’oubli. Les roses tombèrent au sol, et Andreas se transplana. Quand il arriva à l’infirmerie tout était sombre, mais il y avaient des voix, plusieurs voix.

« Est-ce que Iranoe Pravda est ici ? »

Il s’arrêta. Pris plusieurs inspirations, et se mit à marcher. L’angoisse et la rage de ne rien savoir bouillaient en lui.

« Je suis Andreas Pravda, son mari ! Quelqu’un SERAIT-IL CAPABLE DE M’EXPLIQUER CE QUI SA PASSE ? »

La bombe fait : TIC, TAC, TIC et TAC. Puis BOUM.

-" Professeur, prévenez sainte Mangouste par le Billet du Tableau prés de mon bureau, dites lui de prévenir les Médicomages que la directrice de Poudlard à besoin d'un transfert urgent dans l'hôpital magique.
Tout ira bien, Iranoe ... ta vie est sauve ... je ne peux pas t'assurer autre chose, je suis désolée mais je suis limitée..."

Un sourcil blanc se hausse... Sa vie a été en danger? Elle est pas si esquintée que ca selon son avis. La Pravda a été capable de se tirer de pas mal pire que quelques bleus et bosses. Le reste c'est une question de volonté.

Mais bon. Sa BA de l'année avant de se pousser. Elle lui doit une faveur Iranoe et elle le sait. Devant le dit tableau, il n'a pas le temps de voir comment ca marche qu'un gros lard hystérique débarque... Ah... Mais c'est Pravda homme lui même! Si ca fais longtemps! Il sait que Mustang l'a approché pour s'évanouir aussitôt lui? Ca doit pas. Ou peut être que si.

Est-ce que Iranoe Pravda est ici ?

Waip!

Il se détourne du tableau et fait front au mangemort qui l'a pas encore vu.

Je suis Andreas Pravda, son mari ! Quelqu’un SERAIT-IL CAPABLE DE M’EXPLIQUER CE QUI SA PASSE ?

Un reniflement. Les mains dans les poches de son manteau, l'assassin se retient de pas rigoler.

Tiens, tu viens enfin t'occuper de ta femelle toi? Elle a été tabassée si tu veux savoir. Elle va aller à Ste-Mangouste par précaution... Des fois que ca serait pire que ca l'a l'air.

Andreas Pravda

« Ouais. »

Réponse simple. Mais les précisions n’étaient pas au rendez-vous. Comme accroché au sol, Andreas tournait sa tête dans tout le sens, il cherchait Iranoe du regard, mais il n’y voyait rien. Des draps étaient tendus, et les lits étaient cachés derrière ceux-ci.

« Où est-elle ? »

« Tiens, tu viens enfin t'occuper de ta femelle toi? Elle a été tabassée si tu veux savoir. Elle va aller à Ste Mangouste par précaution... Des fois que ça serait pire que ça l'a l'air. »

Une douleur surprit Andreas. Il saisit alors l’homme en face de lui par le col de la chemise, et prépara son poing. Allait-il s’écraser ? Déglutissant, la vie d’Andreas passait en vitesse rapide, pourquoi se battre ? Etait-ce vraiment utile en ce moment ? Il baissa la garde. Avec du mépris, il regarda l’homme de haut en bas, avant de reprendre sur un ton beaucoup plus froid, et tranchant.

« Je me passerai de vos commentaires. Ils me sont inutiles. Au lieu de faire décoration, ici. Emmenez moi à elle, je vous prierai, monsieur Cœurd’Acier. »

Esquissant un large sourire, il émit un rire nerveux. Il suivit l’homme qui le conduisit jusqu’au lit. Avant de pousser le drap, son compère le rattrapa par le bras.

Se faire prendre au collet? Il veut sa mort lui?

L'acier se teinte de rouge tandis que Silencieuse sort de son bracelet. Mais le mangemort semble retrouver ses esprits. A la bonne heure toi. Halewyn n'a pas à le guider vers le rideau, ce sale connard est déjà à côté. Les deux femmes doivent avoir tout entendu,

Pour ta santé, retouche moi plus jamais Pravda...Et occupe toi plus de tes affaires à la place des butcher(autrement dit, Iranoe mérite mieux que de l'attention temps partiel).

Dit Halewyn avant de lui montrer le rideau.

On te laisse avec. Tu la remerciera pour ta vie.

Il tire le rideau, annonce Andreas.

Ira, le gros connard qui agit avant de penser et qui se fait appeler ton mari est là.

Puis, il retourne au tableau, bouge quelques trucs d'un air assuré avant de se pousser.

L'infirmière ... occupée à prendre les signaux des fonctions vitales d'Iranoe ne fit en rien attention aux hurlements de son mari. Halewyn était bien assez grand et fort pour en venir à bout, de plus il n'avait pas intérêt à mettre à sac son infirmerie, Oksana pouvait se mettre très en colère également lorsqu'elle le voulait, héritage de son père, assassin et patriarche de la plus grande famille d'assassins russes. Soupirant doucement lorsqu'elle se rendit compte qu'Iranoe sommeillait enfin, c'était une bonne nouvelle, enfin les médicaments qu'elle lui avait donné faisaient effet, la douleur ne devait déjà plus être malgré les fractures multiples qu'elle essayait tant bien que mal à résorber. Soupirant de nouveau alors qu'elle entendait de nouveau les fracas de l'arrivée d'Andreas, Oksana se détourna d'Iranoe pour ouvrir lentement le rideau et sortir la tête afin de foudroyer du regard les deux hommes qui se chamaillaient ... comme deux enfants pré-pubères !

-" Messieurs !! Calmez vous, Iranoe à besoin de calme pour se reposer, aller vous mettre sur la figure à l'extérieur ... Monsieur Pradva, votre femme vous attend... et soyez aimable avec le professeur Coeurd'Acier car il lui a sûrement sauver la vie en l'amenant aussi vite ici !"

Etait-ce assez pour lui montrer qu'il n'avait aucune espèce d'autorité ici ? Oksana ouvrit un peu plus le rideau alors qu'elle s'en détachait, retournant à sa malade pour parfaire ses pansements et s'assurer qu'elle ne souffrait plus. Ses mains encore pleines du sang de la Directrice, Oksana était sur les nerfs et c'était compréhensif. Comment peut-on faire mal à cette femme si courageuse et pleine de tact et d'humilité, Iranoe était bien la première à aider les autres et surtout à faire comprendre que l'attendre et le savoir étaient des valeurs sûres. Soupirant de nouveau... son agacement dissimulé la pesait de plus en plus.

-" Iranoe ... ton mari est arrivé ... j'espère que tu lui en diras d'avantage qu'à moi. Surtout ménages toi, hein , surtout pas d'émotions soudaines ni d'efforts, restes allongée."

Dernières recommandations, de toute manière elle ne pouvait pas la quitter et cela même si son mari allait lui demander. Son état était trop inquiétant pour la laisser sans une surveillance médicale de tous les instants, une hémorragie pouvait se déclarer à tout moment. Les maux du corps et la magie ne font jamais bons ménages et biens des maux se soignent de manière traditionnelle ... il n'était pas tant de faire perdre des chances de survie à Iranoe pour ... lui ...

Retour au monde de l'inconscience. Comme quelques minutes auparavant, avant qu'Halewyn la réveille à coup de gifles, elle flottait, à la fois présente et ailleurs. Un monde sombre, emplit de coton... Mélange d'insconscience et de médicaments. Mais au moins, elle n'avait plus mal. Merlin, elle avait presque oublié que se faire battre, c'était douloureux. Réminiscences d'un passé enfouit au plus profond d'elle même. Elle secoua la tête, gardant les yeux invariablement clos. L'arrivée d'Andreas ne changea pas cet état de fait. Qu'il se dispute avec Halewyn ne la heurtait pas plus que cela. Elle ne voulait pas se réveiller. Pourtant, elle rouvrit les yeux lorsqu'elle entendit la voix d'Halewyn, enfin non... de Phénix...

Phénix -Ira, le gros connard qui agit avant de penser et qui se fait appeler ton mari est là.

Oksana --" Iranoe ... ton mari est arrivé ... j'espère que tu lui en diras d'avantage qu'à moi. Surtout ménages toi, hein , surtout pas d'émotions soudaines ni d'efforts, restes allongée."

Les prunelles argentées, quoique fortement confuses se posèrent sur l'homme et l'observèrent un instant. Elle finit par lâcher avec un sourire.

Iranoe -Merci à vous... deux.

Au son de la voix, il était aisé de comprendre que les "deux" étaient Hale et Phénix. Elle avait réfléchit deux secondes pour savoir comment les appeler mais au final... elle était allé au plus simple. Elle soupira avant de reporter son regard sur Oksana

Iranoe -Tu comptes m'attacher, Oksana? De toute manière, je sais pertinemment que si je me lève, je vais m'effondrer alors...

Elle laissa échapper un rire à moitié etouffé par une quinte de toux. Elle finit par tourner la tête et attendre qu'Andreas s'approche, un sourire doux aux lèvres.

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