Choisir son avenir [ PV Chad ]

Le soleil venait de se lever sur la maison Parker, Anne était seule, et elle se préparait à aller à la douche. Elle avait très mal dormis cette nuit là, car elle ses derniers temps elle n'arrêtait pas de se remettre en question. Sa vie nétait pas aussi belle qu'elle l'aurait souhaiter et son renvois de Poudlard et le fait de revoir Chad l'avait nettement perturbé. Elle voulait que sa vie change mais elle ne savait comment faire. C'est donc assez abattu qu'elle entra dans la douche, se détendre un peu ne pourrait lui faire que du bien. Elle enleva le poignet qu'elle portait et entra dans la cabine. Doucement elle fit couler l'eau chaude et des gouttes tomba sur son corps dénudé, mouillant sa peau. D'un geste de la main elle mit une main sur ses cheveux pour disperçait l'eau.

Elle commençait à se détendre et voilà pourquoi tout à coup elle éclata en sanglots. Elle déversait le mal être qu'elle avait, ses larmes se mélant à l'eau qui finirent par tomber au sol. Cela durant pendant un dizaine de minute jusqu'a se que les larmes cessérent. Elle sortit de la douche et se dirigea vers sa chambre, envelopper dans son peignoir. Elle s'essaya face à un mirroir et commença à brosser ses cheveux mais l'image que lui renvoyait la glace l'a dégouter presque. Elle avait besoin de changement, besoin d'un truc radical pour recommençer la vie du bon côté. Alors pousser par un élans de lucidité ou de folie elle ouvrit violamment le tiroir de sa table de nuit et coupa ses belles boucles blondes. Une nouvelles Anne était née.

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Anne se trouvait dans l'immeuble du ministère, elle avait pris une importante décision pour son avenir et elle était déterminer à mettre à exécution ses projets. Voilà pourquoi elle se dirigeait vers le bureau de Chad à grand pas. Elle était habillé d'une manière assez classe et qui n'avait rien à voir avec les tenues genre " maman " qu'elle portait d'ordinaire. Elle semblait sûr d'elle et changeait. Son changement de look y était sûrement pour quelque chose puisqu'elle avait à présent les cheveux brun et cour mais c'était avant tout car elle s'était promis d'arrêter de chouiner et de commençer à affronter la vie. Certe sa vie n'était pas parfaite mais ce n'était pas en ce lamentant qu'elle deviendrais meilleures. C'était donc avec ses bonnes résolutions qu'elle poussa la porte du bureau de son époux, en ayant toujours cette fameuse lettre dans sa main, celle qui allait sûrement changer sa vie.

Anne ~ Bonjours, j'espère que je ne te dérange pas mais je suis venue t'apporter ceci.

Elle lui tendit le bout de papier et attendit de voir sa réaction.

Chad était tranquillement installé dans son bureau, ressassant sa paperasse, passant en revu les derniers rapports de ses employés, quand la porte s’ouvrit d’un coup. Habituellement, il n’aimait pas qu’on entre ainsi sans frapper. Il s’apprêtait à le faire remarquer lorsqu’il aperçut son visage. Il restât tout d’abord interloqué. Elle avait coupé ses cheveux, et adieu les cheveux blonds. Dommage il les aimait bien ses belles longueur doré, mais le brun lui faisait ressortir à merveille le vert de ses yeux. Elle semblait très sérieuse lorsqu’elle prit la parole.

Anne ~ Bonjours, j'espère que je ne te dérange pas mais je suis venue t'apporter ceci.

Il attrapât la lettre qu’elle lui tendait sans vraiment la regarder, il ne pouvait décoller les yeux de son visage pour l’instant. Elle semblait si sérieuse, cela lui donnait une frimousse à croquer.

Tu ne me dérange jamais tu le sais, ma porte t’est toujours ouverte… Assied toi je t’en pris.

Il lui désignât la chaise face à lui, et ouvrit la lettre. Ses yeux parcoururent les premières lignes et ses yeux se froncèrent. Seuls quelques mots lui sautaient aux yeux. « Motivation », « auror ». Il n’était pas sur de ne pas rêver. La surprise se lisait sur son visage alors qu’il finissait la lettre. Il restât un instant interdit, surpris par cette démarche. Venant d’elle surtout, venant de la femme qui avait toujours détesté qu’il fasse se métier. Il posât un regard interrogateur sur elle avant de lancer d’un ton neutre :

Tu plaisante j’espère.

Apparemment, vu son regard non. Il repassât la lettre une nouvelle fois, lui faisant comprendre qu’elle attende pour parler. C’était… Absurde. De plus elle avait signé… Rosenberg ? Lui qui pensait que… Il se levât alors, lui rendant sa lettre, lui révélant ce côté froid qu’elle ne connaissait pas. Oui il avait changé, et c’est maintenant qu’elle allait le remarqué. LA dernière fois, elle avait eu droit à la douceur du Chad qu’elle connaissait, la tendresse d’un mari. Aujourd’hui, elle aurait droit à la dureté du chef des auror. Il lui lançât alors d‘un ton sec et direct :

Il en est hors de question.

Chad ~ Tu ne me dérange jamais tu le sais, ma porte t’est toujours ouverte… Assied toi je t’en pris.

Il lui designa une chaise pour qu'elle s'assoie mais elle refusa avec un léger sourire, elle préféré restait debout. Anne observait la réaction de son époux face à la lettre.

Citation :: ]Je vous fais parvenir aujourd'hui ma motivation au post d'Aurors car ma carrière est en plein tournant et je pense que ce job est celui qui peut me convenir au mieux. Certes je n'ais encore jamais travaillé pour le ministère et mon passé me guiderais plus vers st Mangouste que vers les champs de bataille. Mais je suis déterminer et j'ai bien l'intention de me rendre utile. Je veux moi aussi faire partit des gens qui font tous pour rendre notre monde meilleur. J’ai rêvé de faire ce métier mais les Aléas de la vie mon séparés de mon objectif premier. Cependant aujourd'hui je suis certaine que c'est bien l'avenir que je veux choisir. Je veux me battre et je sais que j'en ai les capacités.

Cordialement, Anne Rosenberg.

Chad ~ Tu plaisante j’espère.

Bien sûr elle s'était attendu à se qu'il soit surpris. Elle lui avait longtemps reprocher son métier d'Aurors et c'est normal qu'il ne soit pas attendus qu'elle fasse un tel choix pour son avenir. Mais elle était déterminer et ne comptait pas changer d'avis.

Anne ~ Pas du tout.

Elle le regardait avec un petit regard malicieux. Il serait sûrement fier d'elle qu'elle est enfin le courage de réaliser son rêve. D'ailleurs lorsqu'elle avait choisie fac de médecine au lieu de DFCM elle avait toujours sue au fond d'elle qu'elle l'avait plus ou moins déçue. Aujourd'hui elle rattraper son erreurs.

Chad ~ Il en est hors de question.

Anne afficha un air surpris. Elle prenait une décision importante pour elle, elle y mettait tout son coeur et lui à la première occasion il démoliser tout ses espoirs. Certes elle avait longtemps critiqué les Aurors mais elle pensait qu'il l'a soutiendrait au lieu de mettre des batons dans les roues. Mais peut-être penser-t-il qu'elle fesait celà pour se reprocher de lui. Si c'était le cas il se tromper gravement.

Anne ~ Ce n'est pas à Chad mon époux que j'ai tendu la lettre mais à Mr Parker, le chefs des Aurors.

D'un air fier elle croisa les bras contre son torse. S'il voulait la provoquer il allait être servit. Elle était déterminer à ne pas se laisser faire. Elle voulait être Auror. Elle serait donc Aurors.

Anne ~ Je ne bougerai pas tant qu'tu me m'aura pas fait passer d'entretien d'embauche.

Non mais c’était quoi ce délire. Elle qui lui avait toujours reproché de faire ce métier. Elle qui lui avait reproché sont absence. Comment pouvait-elle virer totalement de bord. Il était catégorique sur ce point. Et ses enfants, qui allait s’occuper de ses enfants si elle devenait auror ? Elle semblait surprise par sa réaction, il n’y avait pas de quoi.

Anne ~ Ce n'est pas à Chad mon époux que j'ai tendu la lettre mais à Mr Parker, le chef des Aurors.

Je ne vois pas ou est la différence ! Que tu le veuille ou non je suis les deux. Ah moins que je me trompe…

Son ton était ferme, et ses yeux étaient durs alors qu’ils pénétraient les siens. Elle semblait déterminée, mais elle ne le serait pas autant que lui. Les bras croisé sur sa poitrine, il semblait se jouer une lute dans leurs yeux.

Anne ~ Je ne bougerai pas tant qu'tu me m’auras pas fait passer d'entretien d'embauche.

Parfait, elle voulait jouer à ce petit jeu ? Elle allait être servit. Elle voulait être têtue, mais elle tombé sur une tête de mule. Il avait décidé que ce serait non, et il resterait sur ses positions. Enfin, du moins il en était persuadé. Donc elle voulait un entretien d’embauche dans les règles, avec le chef des aurors ? Elle l’aurait en cher et en os, et il ne se montrerait pas tendre, car pour rentrer dans l’élite du ministère, il fallait en avoir des bien accroché comme on dit. Et laisser de côté sa sensibilité. Il allait l’attaquer frontalement, durement, et on verrait sa réaction. On verrait si cela lui plaisait de se retrouver face au chef des aurors.

Tu veux un entretien d’embauche dans les règles ? Parfait. Alors premièrement quand je te demande de t’asseoir c’est pas un conseil…

D’un geste ferme, il lui désignât la chaise. De toute façon, si elle lui tenait tête, se serait la chaise qui viendrait la cueillir aux jambes pour la forcer à s’asseoir. C’était à elle de voir. Il prit ensuite la parole du ton froid et distant qu’il usait habituellement, reprenant sa lettre pour la parcourir, sans même lever les yeux sur elle.

Alors, comme ça, vous souhaitez devenir auror. Puis-je connaître vos références ?

Il levât alors les yeux sur elle, la transperçant avec intensité.

Et puis-je savoir qui va s’occuper de mon fils… Mlle Rosenberg ?

Il avait accentué le Mlle Rosenberg, pour bien montrer que cela le gênait qu’elle ait employé ce terme sur sa lettre alors qu’ils étaient toujours mariés, et qu’après leur dernière rencontre, il pensait que tout serait légèrement arrangé a ce niveau la.

Chad ~ Je ne vois pas ou est la différence ! Que tu le veuille ou non je suis les deux. Ah moins que je me trompe…

Il comprenait tout de travers ou alors il déformer ses propos dans sa tête, car elle n'avait jamais dit qu'elle ne le considéré plus comme son marie. Il confondais tout et ça l'agaçait quelque peu. Elle avait oublier qu'il pouvait parfois être comme ça. A moins bien sûr que ce trait de caractère lui soit venu avec la vieillesse. Ce dont elle n'espèrait pas à vrai dire.

Anne ~ Tu ne trompe pas mais je n'es pas pour attitude de mélanger travail et plaisir.

Elle avait le même ton que lui et l'ambiance était loin d'être chaleureuse. Mais elle ne se laissait pas déconcentré.

Chad ~ Tu veux un entretien d’embauche dans les règles ? Parfait. Alors premièrement quand je te demande de t’asseoir c’est pas un conseil…

Oh mon dieu. Comment oser-t-il lui parler de la sorte ? Maintenant il lui donner des ordres. Eh bien, le petit Chad avait les chevilles qui avait rudement enflé depuis qu'il était Chefs. Mais soit Môsieur voulait être méchant et froid pour la faire fuir, pas de problème mais ça ne marcherai pas. Elle sassit donc puisque c'était si GENTIMENT demander, et le toisa du regard. Aprés tout c'est ce qu'elle voulait un entretien d'embauche sans favoritisme alors elle n' allait pas se plaindre.

Chad ~ Alors, comme ça, vous souhaitez devenir auror. Puis-je connaître vos références ?

De toutes évidence il l'avait fait exprés . Il savait qu'elle n'en avait aucune. Elle hésita alors entre l'envoyait tout simplement péter ou essayait de broder une réponse. En temps normal elle aurait essayer de répondre mais elle était tellement vexer de sa réaction, qu'elle réagit avec d'instinct.

Anne ~ Et tu trouve ça drole hein ? dit-elle en lui fessant une grimace accompagner d'un regard noir.

Mais il ne sembler pas vouloir s'arrêter là.

Chad ~ Et puis-je savoir qui va s’occuper de mon fils… Mlle Rosenberg ?

Melle Rosenberg. Ah d'accord. Ah s'ayez elle venait de comprendre sa réaction. Môsieur était vexer qu'elle est signer avec son noms de jeune fille. Alors Môsieur ce le jouer chefs des Aurors prétentieux et gros connard abrutis. Très bien s'il voulait jouer au con qu'il le fasse elle ne se laisserai pas faire. Puis en plus il avait tout compris de travers. Elle ne signer pas Anne Rosenberg habituellement car malgré leurs séparation ils étaient mariée. Mais si elle l'avait fait aujourd'hui c'est seulement parce qu'au ministère elle ne voulait pas être considéré comme la femme du chef. Elle voulait être accepter pour ce qu'elle était pas pour ses fréquentations. Sa n'avait rien à voir avec les sentiments qu'elle avait ou non pour lui. Elle lui aurait bien expliquer mais à l'instant présent elle n'en avait pas envie car sa réaction faisait petit à petit monter la colère en elle.

Anne ~ MON fils à passer l'âge d'avoir besoin d'un nounou Mr Par-Ker lui dit-elle en accentuant chaque mots et en essayant de se contrôler.

Anne ~ Tu ne te trompe pas mais je n'ai pas pour attitude de mélanger travail et plaisir.

Ah bon, excuse moi alors, mais je pensais que Loris et toi aviez travaillé ensemble et pourtant…

Son ton était devenu plus agressif. Il la fusillait du regard. Même s’il prétendait que tout ceci n’était que de l’histoire ancienne, la plaie restait béante dans son cœur, et il était difficile pour lui de ne pas réagir ainsi à sa provocation. Elle voulait entrer dans se jeu, c’est elle qui le cherchait, elle allait le trouver. Il lui ordonnât de s’asseoir à sa façon. Il lui demandât alors ses références. Tout ceci n’était qu’une manœuvre de provocation. Il connaissait bien son parcours, et non seulement elle n’avait pas suivit le cursus scolaire nécessaire, de plus elle n’avait aucune expérience hormis quelques mois passés dans l’organisation secrète de l’école. La réaction d’Anne ne l’étonnât pas le moins du monde.

Anne ~ Et tu trouve ça drôle hein ?

Je ne trouve pas ca drôle, je ne fait que voir l’évidence.

Il gardait cet air froid et distant avec elle. Elle demandait à être traitée comme tous les autres, et c’est comme ça qu’il les recevait. Certes au premier abord il pouvait semblait dur, mais ceci n’était qu’une épreuve à passer. Chad n’était pas continuellement comme ça avec ses employés, car une fois embauché, il se montrait beaucoup plus cool, même s’il gardait sa froideur. Il était d’autant plus dur avec elle que c’était sa femme, et qu’il ne comprenait pas sa démarche. Mais bien sur, si elle se montrait à la hauteur des autres, il ne pourrait lui refuser ce qu’elle demandait, en la mettant à l’épreuve. Il l’attaquât alors sur ce qu’il lui tenait le plus a cœur, ses enfants. Du moins son fils, car il ne pouvait pas parler de Sarah.

Anne ~ MON fils à passer l'âge d'avoir besoin d’une nounou Mr Par-Ker.

Il touchait le point sensible en employant son nom de jeune fille, ainsi qu’en parlant de son fils. Elle parvenait à se contrôler, seulement lui avait beaucoup plus de mal. Oui Alec avait dix sept ans et pouvait s’occuper de lui tout seul, seulement sa fille. Elle n’avait que quatorze ans, et elle ne pouvait rester seule. Il savait que ce n’était pas bien de parler d’elle dans se contexte, mais les mots et sortirent plus vite que sa pensée…

Et ma fille ! Elle n’est pas en âge de rester seule ou même sous la garde de son frère…

Son regard en disait long. Il lui demandait non seulement ce qui arriverait s’il lui arrivait quelque chose, mais il y avait une once de reproche dans sa voix ne signifiant qu’une chose. Quand comptais-tu me parler d’elle ?

Chad ~ Ah bon, excuse moi alors, mais je pensais que Loris et toi aviez travaillé ensemble et pourtant…

Elle soupira en entendant son sarcasme. A croire qu'il allait lui reprocher son erreur encore longtemps mais c'était de bonne guerre. Et après la trahison qu'elle lui avait imposé elle ne pouvait pas lui en vouloir. C'est tout à fait compréhensible de sa part. Mais elle était là pour devenir Aurors et non pour avoir une scéne de ménage avec son époux.

Anne ~ Tu es tout excuser lui-t-elle avec une sourire hypocrite.

Anne était d'humeur chieuse, c'était ainsi, ça lui arriver parfois comme disait sa sœur Amanda. Aller savoir pourquoi mais elle n'avait pas vraiment envie de se montré douce et compatissante. Cela était sûrement dut au fait qu'elle s'était pris une grande claque en pleine figure avec son renvois de Poudlard et qu'elle se disait qu'il fallait mieux qu'elle s'endurcisse, quitte à être un peu cruelle. Mais on ne chasse le naturel comme on dit et il reviendrait sûrement aux galop dans peu de temps.

Chad ~ Et ma fille ! Elle n’est pas en âge de rester seule ou même sous la garde de son frère…
Anne ~ Ta fille est à Poudlard j'vois pas en quoi....dit-elle agaçait et en levant les yeux aux ciel.

Elle se tût d'un seul coup . Les mots était sortis malgrés elle à cause de l'agacement. Chad était donc bel et bien au courant pour Sarah. Elle se demandait qui avait bien put lui apprendre mais la réponse était plus évidente : Dakota. Sa ne pouvait être que lui, avec son histoire de famille l'Almadovar pouvait être le seul qui avait peu trahir Anne et informer son époux de la présence d'un deuxième enfants.

Anne ~ Depuis quand tu le sais ? dit-elle avec une voix beaucoup plus douce.

La conversation commençait à tourner à une dispute de couple, Anne n'était pas venu pour ça mais elle préféré régler ça avant de retourner à son objectifs premier. Elle avez souvent voulus lui envoyer une lettre pour lui parler de Sarah mais à chaque fois elle avait changer d'avis. Elle ne voulait qu'il revienne vers elle seulement parce qu'il voulait assumer son rôle de père. Elle voulait qu'il revienne parce qu'il l'aimait. Mais il n'était jamais revenu.....

Anne ~ Ta fille est à Poudlard j'vois pas en quoi…

Elle levât les yeux au ciel lui montrant son agacement, mais ne terminât pas sa phrase. Chad ne la lâchât pas du regard. Alors voilà… C’était donc ainsi qu’elle lui avouait l’existence de sa fille. Elle avait attendue tant de temps. Il restât un instant les bras croisé, dans son regard billant une légère once de reproche. Il ne lui en avait jamais voulu de lui cacher son existence, mais depuis qu’ils s’étaient réconcilié, il avait pensé que l’information viendrait plus vite, et surtout qu’elle viendrait directement d’elle, et qu’il ne serait pas obligé de la pousser à en parler. Il voulait voir ce qu’elle allait dire, car apparemment elle s’était rendue compte de ce qu’elle venait de dire. Elle avouait, et elle comprenait qu’il savait déjà.

Anne ~ Depuis quand tu le sais ?

Son ton était plus doux, plus calme. Mais Chad savait que cela ne présageait pas forcément quelque chose de bon. Le calme avant la tempête comme on dit. Chad se levât et commençât à faire les cent pas dans son bureau ne la regardant plus. Il le savait depuis tellement de temps. Elle lui reprocherait certainement de ne pas s’être manifesté en le sachant. Peut être même croirait elle qu’il n’avait pas voulu assumer sa fille étant donné qu’il ne s’était jamais manifesté. De plus ce qu’il s’apprêtait à dire risquait fort de créer des soucis à un de ses amis. Dakota…

Depuis longtemps… Trop longtemps…

Dans un sens, il s’en voulait de n’avoir rien fait. Il aurait pu retourner vers elle, apprendre à connaître sa fille, et la voir grandir. Mais il avait suivit les conseils de Dakota qui avait insisté pour qu’il ne fasse rien, laissant à Anne le choix de le mettre au courant ou pas. De même il n’aurait pas voulu qu’elle croit qu’il ne revenait vers elle que pour cela. Il avait préféré faire comme si de rien n’était. Il s’arrêtât de marcher et se plantât face à elle derrière son bureau.

Quand comptais-tu me mettre au courant ? Ou plutôt, comptais-tu réellement me le dire un jour ? Ou peut être que tu préférais me priver de ma fille comme tu as essayé de le faire pour mon fils…

Rancœur quand tu nous tiens. Il avait accepté, il avait pardonné, mais cela n’empêchait pas qu’il en avait souffert. Son ton était calme, mais légèrement froid. Et même si cela restait calme pour l’instant, il ne doutait pas que l’impact de ses mots serait percutant chez la jeune femme.

Chad ~ Quand comptais-tu me mettre au courant ? Ou plutôt, comptais-tu réellement me le dire un jour ? Ou peut être que tu préférais me priver de ma fille comme tu as essayé de le faire pour mon fils…

Ce qu'il venait de dire lui fit énormément du mal. Elle ne voulait pas que ça se passe comme ça. Elle ne l'avait jamais voulu. Elle n'avait jamais désiré séparé Alec de son père mais le destin en avait decidé autrement. Anne n'avait était qu'une marionnette se laissant dicter ses actes par ses visions dans cette histoire. Elle le savait à présent. Elle regrettait énormément la manière dont laquelle elle s'était conduite mais il avait ses douleur et elle avait les siennes.

Anne ~ Pendant un ans ce n'est pas moi qui t'es empêcher de venir la voir. Tu sait en 1986 ? L'année de ma grossesse. Cette année où je n'est eut qu'un tas de lettres pour me soutenir alors que j'avais besoin de toi.... de ta présence. Cette année là tu était où ? hein ? Alors c'est un peu trop facile de tout ça me reprocher maintenant.

Elle l'avait blesser en lui enlevant son fils mais lui il l'avait blesser en la privant tout simplement de sa présence, au moment où elle en avait tant besoin . Elle s'en souvenait comme si c'était hier. Il était partit lui promettant de revenir alors que s'était totalement faux. Il était tellement partit rapidement qu'elle n'avait pas eut le temps de lui dire qu'elle était enceinte, et elle avait dut assumer sa grossesse toute seule. Et pour ça elle lui en voulait car ça avait réouvert la blessure intérieur qu'elle avait eut lors de la grossesse d'Alec. Ce n'est jamais facile de tomber enceinte à dix sept ans et ça laisse souvent des cicatrices. Bien sûr, Anne aimait son fils mais il est vrai que sa septième a Poudlard était loin d'être idyllique et elle en avait souffert.

Quand à savoir si elle comptais lui dire pour Sarah, Anne ne savait pas trop quoi répondre. Elle n'était même pas sûr d'avoir la réponse à cette question.

Anne ~ J'crois que j'attendais juste le bon moment.... mais qu'il n'est jamais arriver...

Anne ~ Pendant un an ce n'est pas moi qui t'es empêché de venir la voir. Tu sais en 1986 ? L'année de ma grossesse. Cette année où je n'ais eut qu'un tas de lettres pour me soutenir alors que j'avais besoin de toi.... de ta présence. Cette année là tu étais où ? Hein ? Alors c'est un peu trop facile de tout ça me reprocher maintenant.

Bon évidemment si elle le prenait comme ça. Il savait qu’il était à la base de tout cela. Mais lorsqu’il était parti. Personne ne lui avait dit qu’il partait pour si longtemps. On lui avait laissé penser qu’il partirait seulement quelque jour, ou du moins c’était ce qu’il avait pensé comme d’habitude. Et ces lettres justement. Il lui en avait envoyé un tas, et elle n’y avait jamais répondu. Il était bloqué en France sans avoir une seule nouvelle, alors au bout d’un certain temps, il avait pensé qu’elle l’avait oublié. Qu’elle ne voulait plus de lui. Dans chaque lettre il lui criait son désespoir de ne pas avoir de nouvelle, mais toujours aucune réponse de sa part. Un mari, un père sans nouvelle de sa femme ni de son fils. Il avait compris les premiers temps qu’elle ne réponde pas, mais avait eu du mal à s’habituer à vivre sans savoir ou ils étaient et s’ils allaient bien. Cela avait été un calvaire à supporter. Rester dans l’ignorance totale. Puis les lettres s’étaient espacés alors qu’il se jetait corps et âme dans le travail qui lui avait été confié, jusqu’à s’arrêter tout simplement.

Un tas de lettres auxquelles tu n’as jamais prit la peine de répondre. Je suis resté sans nouvelle de toi et d’Alec pendant un an. Je ne pouvais pas rentrer. J’ai au moins pris l’initiative de te dire que j’étais bien en vie, de te demander des nouvelles, de te prouver mon amour et vous dire au combien vous me manquiez. As-tu pensé seulement une fois que j’ai longtemps cru qu’ils vous étaient arrivés quelque chose. Je savais que ça allait, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que peut être j’avais tort… J’ai vécu un calvaire sans nouvelles… A tu seulement pensé à ça ?

Il reprit son souffle se laissant envahir par sa peine qu’il avait engrangé durant cette année. Une peine qu’il n’avait jamais pu faire disparaître totalement, l’enfouissant au fond de son cœur. Et elle explosé aujourd’hui. Il aurait préférer éviter, mais il fallait crever l’abcès, car sans cela, jamais ils ne repartiraient sur de bonnes bases.

Je t’ai écrit, tu ne m’as pas répondu. Tu m’as rejeté. Voilà comment je l’ai prit…

Son ton avait changé. On sentait son amertume et sa tristesse dans sa voix. Il ressortait cette blessure qui était encore bien réelle. Pour lui, c’était elle qui avait mit un terme à leur relation. C’était elle qui l’avait tout d’abord privé de son fils, puis de sa fille en lui cachant son existence. Il avait tellement de raison de lui en vouloir. Pourtant il l’aimait plus que tout. Il ne pouvait vivre sans elle. Maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, même si pour l’instant ce n’était qu’une simple relation « amicale », il ne pouvait plus concevoir de vivre sans elle.

Anne ~ J'crois que j'attendais juste le bon moment.... mais qu'il n'est jamais arrivé...

Chad poussât un soupir. Il ne savait comment réagir à cette phrase. Il avait sorti ce qui lui pesait depuis tant de temps. Après tout, il ne voulait que son bonheur. Alors si pour qu’elle soit heureuse elle voulait intégrer les aurors… Il s’approchât, et s’accroupit face à elle. A nouveau un soupir alors qu’il la fixait dans les yeux. Sa main se levât pour venir frôler sa joue. Il lui fallait aussi faire preuve de compréhension.

Je sais ma belle… Et je ne t’en veux pas. Si je t’en avais voulu, cela ferait longtemps que je serais venu te le faire remarquer. Je n’ai rien fait non plus de mon côté alors que je savais. J’ai pensé qu’il était préférable que se soit toi qui le décide.

Sans attendre, il l’attirât dans ses bras. Il voulait lui montrer qu’il la pardonnait. Qu’il pardonnait son silence tout simplement, mais qu’il était aussi prêt à assumer son rôle de père si elle le souhaitait évidemment. La relâchant légèrement et avec un petit sourire il lui dit :

Décidemment, on a rarement fait le bon choix tout les deux. Le seul que j’ai jamais fait c’était celui de me mettre avec toi. Je ne le regrette pas, mais après c’est à croire que tout est parti de travers. Je pense qu’il faut recommencer à faire les bons choix, et si tu désire devenir auror… Alors je vais t’en donner la possibilité.

Chad ~ Un tas de lettres auxquelles tu n’as jamais prit la peine de répondre. Je suis resté sans nouvelle de toi et d’Alec pendant un an [....] A tu seulement pensé à ça ?

Non elle n'avait pas penser à ça. Peut-être parce qu'elle était trop préoccuper avec ses hormones et sa propres souffrance pour se rendre compte de celle qu'elle imposait à Chad. En fin de compte elle s'était montré très égoïste durant cette année là. Elle s'était laissé aveuglé par son sentiments d'abandon et les rancœurs qu'elle avait contre son époux. Elle ne s'était pas rendu compte qu'il devait probablement s'inquiéter. La seule chose dont elle s'était soucier à l'époque était le fait qu'il était loin d'elle.

C'est vrai elle n'avait jamais répondu aux lettres mais c'était en grande partit car elle n'en avait pas la force. Voir l'écriture de Chad, ou lire ses mots d'amour n'aurait fait que lui rappelait sa solitude. Et sous air de femme plus ou moins forte, Anne avait toujours une petite fille apeuré qui avait était confronté beaucoup tôt aux inconvénient de la vie. Devenir maman épouse et maman à dix sept ans ça forge le caractère mais ça fragilise aussi énormément le cœur.

Elle culpabiliser d'autant plus après ce qu'il venait de lui dire et elle ne savait quoi répondre car elle savait qu'il avait raison. Mais bizarrement elle était trop fière pour le reconnaitre ( un défauts qu'elle avait pris avec l'âge ) puis ça n'aurait fait que la culpabilisé d'avantage.

Anne ~ Tu m'emmerde !

Elle croisa alors la bras contre son torse avec un air vexer, et se tourna dos à lui. Elle faisait sa tête de cochon. Anne pensa alors à Amanda, et à se qu'elle aurait penser si elle avait était là auprès d'elle à cet instant. La futur Auror émit alors un petit rire, se rendant compte que sa réaction était stupide et puérile. Sa jumelle le lui aurait fait remarquer sans aucun doute. Anne s'en voulait déjà d'avoir parler ainsi à Chad, elle décroisa les bras et se tourna face à lui.

Anne ~ J'suis désolé.... je ne voulais pas dire ça.... quand à Sarah....

Elle lui adressa un regard tendre et ajouta.

Anne ~ J'crois que j'attendais juste le bon moment.... mais qu'il n'est jamais arriver...

Son époux soupira et elle elle ne savait plus quoi dire. Apparemment ils pensaient tout les deux la même choses. Ils avaient évacuaient leurs rancœurs et leurs colère et maintenant ils ne savaient plus quoi faire. Mais c'est le chefs des Aurors qui fit le premier en tendant la main pour lui caressait la joue. Elle ferma les yeux pour savouré cette caresse. Ils n'étaient que des amis à présent ( enfin pour l'instant ) mais elle apprécia ce geste de tendresse et elle n'avait aucunement l'intention de lui en faire le reproche. Au contraire....

Chad ~ Je sais ma belle… Et je ne t’en veux pas.[...] J’ai pensé qu’il était préférable que se soit toi qui le décide

Il l'avait appelait ma belle. C'était étonnant, mais même après toute ces année, ces mots lui faisait toujours le même éffets. Comme une adolescente de seize ans, elle se retrouver avec les joues légèrement rouge, des étoiles plein la tête, des cœurs plein les yeux et le cœur près à exploser.

Il lui pardonnait ses erreurs, il lui disait clairement et jamais il ne pourrait lui faire un aussi beau cadeau. Enfin à part lui offrir son coeur bien sûr. Mais elle l'avait déjà conquit il y a quatorze de cela, elle était sûre qu'elle arriverait aujourd'hui encore à le reconquérir. Elle n'avait rien à lui pardonner, car elle l'avait déjà fait depuis lontemp.

Il l'attira dans ses bras, et elle y trouva refuge. Comme une petit chose sans défense, elle restait blottit contre lui, et elle se sentait aimer en sécurité dans se cocon douillé. Sa tête sur le torse de Chad, elle sentait sa respiration sur elle. Elle ne disait rien, elle n'avait rien d'autre à rajouter. Elle s'était contentait d'écouter sa voix, comme une douce mélodie apaisante. Il la relâcha doucement et elle lui fit un petit sourire .

Chad ~ Décidemment, on a rarement fait le bon choix tout les deux. [...] si tu désire devenir Auror… Alors je vais t’en donner la possibilité.

Ces paroles lui firent le plus grand bien. Mais elle n'en revenait pas. Malgrès se qu'il pensait, il revenait sur ses positions pour elle. Elle n'avait pas les références pour être Auror c'était évident, mais il lui donner quand même la possibilité de devenir Aurors parce que s'était elle. Il était vraiment extraordinaire, et en fin de compte il n'avait pas changer. C'était toujours ce garçon à la gentillesse sans borne. Celui qu'elle aimait celui qu'elle avait aussi choisi.

Anne ~ Moi aussi je ne regrette pas ce choix. Mais tu es sur pour les Aurors ? Je ne sais que ce ne doit pas facile pour toi de m'ouvrir les portes de se métier aussi dangereux, après toutes les horreurs que tu as vu pendant la guerre. Mais j'y ai bien réfléchi et je suis sure de moi. C'est ce que je veux faire. Tu sais j'aurais dut être Aurors depuis le début, s'il n'y avait pas eut.... ton coma .... Ma grossesse. Je ne te reproche rien, au contraire. Alec et Sarah sont les plus cadeau que tu es put me faire. Mais maintenant qu'ils sont assez grand pour se débrouiller plus ou moins tout seul, j'ai envie de penser un peu plus à moi. Puis..... j'ai envie de travaillé avec toi.

Ce dernier aveux la mettait légèrement mal à l'aise mais ça sortait du coeur.

Un pur moment de bonheur, simple comme les bras de celle qu’on aime. Cette sensation était exquise, mais le fait qu’elle partage cette douceur le rassurait. La rancœur était passée, ils se pardonnaient mutuellement, la tension s’apaisait lentement au rythme des battements de leur cœur. En s’écartant, il était heureux de voir ses yeux pétiller, et ce si beau sourire. Dans la pièce régnait une atmosphère de félicité qui n’avait jamais encore à ce jour emplis ses lieux.

Anne ~ Moi aussi je ne regrette pas ce choix. Mais tu es sur pour les Aurors ? Je ne sais que ce ne doit pas facile pour toi de m'ouvrir les portes de se métier aussi dangereux, après toutes les horreurs que tu as vu pendant la guerre. Mais j'y ai bien réfléchi et je suis sure de moi. C'est ce que je veux faire. Tu sais j'aurais dut être Aurors depuis le début, s'il n'y avait pas eut.... ton coma .... Ma grossesse. Je ne te reproche rien, au contraire. Alec et Sarah sont les plus cadeau que tu es put me faire. Mais maintenant qu'ils sont assez grands pour se débrouiller plus ou moins tout seul, j'ai envie de penser un peu plus à moi. Puis..... J’ai envie de travaillé avec toi.

S’il était sur ? Bien sur qu’il l’était. Il ne pouvait agir autrement. Il lui faudrait faire accepter cela bien sur. Mais après tout, à quoi cela lui servirait d’être chef des aurors s’il ne pouvait pas s’accorder quelques passes droits. Et puis, elle était sa femme, elle ne serait jamais seule. Il la formerait lui même, et il la mettrait avec les meilleurs. Elle apprendrait vite il le savait. Bien sur il aurait un poids de plus sur les épaules, la savoir en danger, ses enfants seuls… Mais il serrait là pour veiller sur elle, et il la protègerait au péril de sa vie. Ses paroles le replongeait dans son passé. Son coma… Dakota… Trop de douleur à l’évocation de son nom, il était parti si vite… Ses enfants, ce qu’il avait manqué. Mais il était là aujourd’hui, et il était prêt a reprendre sa place.

Anne, je suis sûre. Je m’occuperais particulièrement de toi, et tu seras avec les meilleurs. Je ne me fais aucun soucis pour toi, tu seras très vite au niveau.

Il se redressât alors, l’attrapant par la main pour la relever à son tour.

Ecoute, je ne peux pas rester, je suis attendu ailleurs… Une mission bien sur. Mais saches qu’à compter d’aujourd’hui, tu es un auror a part entière, je me charge des papiers. Tu commence quand tu veux, prend ton temps pour réfléchir, et quand tu te sent prête, tu viens ici, et on commence. Toi et moi …

Il la raccompagnât alors à la porte, qu’il ouvrit pour elle. Il approchât alors sa main de ses lèvres pour y déposer un baiser, et dans un sourire lâchât :

A très bientôt gente damoiselle…

Il fit une révérence des plus soigner, et dans un sourire murmurât :

Tu sais ou me trouver si tu as besoin d’en discuter, ma porte t’est toujours ouverte.

» Chad Parker
» The Road Never Ends [PV Chad]