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I. Identité Générale.

Nom + Prénom : Salômbo June
Age, Date de Naissance : 25 juillet 1982
Profession : Etudiante en arts, deuxième année.
Etat Civil : Célibataire

II. Identité Poussée.

Adresse : June vit sur le campus universitaire de Eleusis quand elle ne rentre pas à l'ambassade où vivent ses parents.
Origine Géographique : La jeune June est d'origine Américaine par son père et anglaise par sa mère. Née à Londres, elle passa son enfance partagée entre ces deux pays. Ayant commencé ses études à Salem, elle arriva à Poudlard en quatrième année.
Niveau de Vie Social : June est la fille de l'ambassadeur américain de la magie basé à Londres. Elle vient donc d'une famille de hauts dignitaires de la magie blanche, aristocrates, et donc d'un niveau social élevé et aisé.
Baguette Magique : 31.5 cm, bois d’aubépine, symbole de pureté, crin de Licorne.
Inventaire : Un anneau en argent incrusté d’une pierre noire brillante. Chaque enfant de la famille Salômbo a le même anneau, il s’agit d’un lien leur permettant de savoir si l’un d’eux est en danger et de renforcer encore leur lien indestructible.
Famille :
Père : Stefan Salômbo, 49 ans, puissant mage blanc, ambassadeur auprès de l’ambassade magique américaine à Londres.
Mère : Marilyn Salômbo, née Wax, 46 ans, experte de la magie blanche, haute fonctionnaire à l’ambassade magique américaine, responsable des relations internationales.
Frère et sœurs :
Brian Salômbo, 24 ans, travaille aux relations magiques Anglo-Américaines.
Melissa Salômbo, 21 ans
Lou Salômbo, 16 ans, élève à Poudlard

(famille non encore définitive)

III. Physique.

Description : Féminine jusqu’au bout des ongles, June aime prendre soin de son apparence, de plus son statut aristocratique lui impose d'avoir une image irréprochable. Ainsi elle prendra toujours grand soin de ses cheveux, les coiffant longuement, utilisant des soins etc. Elle préfère avoir les cheveux raides et lâchés, mais parfois des chignons plus ou moins compliqués ou des anglaises viennent les agrémenter. Elle est également une habituée des instituts et des produits de beauté, soins de peau, manucure, etc... Tout y passe pour garder une image irréprochable de la parfaite aristocrate. Ses yeux marrons en amande, soulignés de maquillage généralement non ostentatoire, attirent le regard des autres et sont une arme très efficace pour séduire ou faire obtempérer autrui.
Signes Particuliers : /
Style Vestimentaire : La féminité passe aussi par le look, ainsi elle choisira plus facilement un ensemble ou une jupe dans un style simple mais féminin qu'une autre pleine de fanfreluches inutiles et trop voyantes. Classe et Sobriété sont les maîtres mots de son style, elle n'aime pas ce qui est trop tape à l'oeil, mais tout en ayant des vêtements de marque, une aristocrate ne peut s'habiller de friperies. Mais quand vient la nuit... Son style change radicalement...

IV. Caractère.

Description : Pour tout le monde June est la parfaite fille de bonne famille, douce, droite, charmante, toujours souriante, experte du savoir-vivre et des bonnes manières. La vie pour elle n'est qu'un vaste théâtre dans lequel elle tient son rôle de fille de bonne famille à merveille. En représentation permanente, elle est agréable avec tout le monde, toujours prévenante, mais assez directive aussi. Habituée au luxe et aux serviteurs depuis sa plus tendre enfance, elle a souvent tendance à être capricieuse et à vouloir imposer ce qu'elle veut, mais toujours dans le sourire.

Mais ceci n'est que la face visible de son caractère. En réalité elle souffre de cette situation depuis des années, depuis qu'elle est en âge de comprendre. Son statut de fille de diplomate, fille d'une famille influente, riche et aristocratique, lui impose des règles de vie très strictes, ne rien faire qui puisse nuire à l'image de la famille. Mais ce carcan familial l'étouffe, la gentille fille rêve de grand air, d'aventure, de fêtes, d'histoires. Elle ne veut plus vivre dans un monde à part où tout le monde lui parle d'un ton révérencieux, où tout n'est basé que sur l'apparence et la bonne conduite, elle rêve d'une vie normale, loin de tous ces protocoles qui la régentent.

C'est ainsi que son arrivée à l'Université lui a permis de découvrir cette face cachée de la vie, cette face cachée de son caractère. N'en pouvant plus de cette image parfaite, elle se mit à réellement jouer un rôle, celui qu'on attendait d'elle en public pendant la journée. Mais le soir... Le soir la petite fille parfaite laisse tomber son rôle pour devenir une étudiante normale, profitant de tout ce qui lui a toujours été interdit, la fête, l'alcool, les garçons... Normale ? En fait ce serait plutôt les deux extrêmes. D'un côté sa vie publique adonnée à la magie blanche et les bonnes manières, de l'autre sa nouvelle vie, la nuit, oubliant pour un temps son statut pour ne profiter que des plaisirs d'une facette pervertie de la vie. La découverte de la magie noire eut un effet libérateur pour elle, elle est devenue une sorte d'exutoire, de défouloir. Elle qui excelle dans la magie blanche devient rapidement douée en magie noire. Partagée entre ces deux facettes de sa vie, la jeune femme ne saurait choisir son camp. Il lui reste encore tant de choses à découvrir... Notamment ce petit faible pour les jolies filles ainsi que pour les beau étudiants.
Réaction face aux Dangers : La June normale, fille de bonne famille, aurait plutôt tendance à fuir le danger, comme elle l'a toujours appris. Les jeunes gens de la haute société ne participent pas à des bagarres, ce n'est pas bon pour l'image de la famille de se retrouver mêlé à des rixes, tenter de calmer le jeu par le dialogue, mais non par les poings. Et puis June était trop importante pour risquer de se blesser ou de se faire tuer, alors courage fuyons.

La nouvelle June, ayant découvert les libertés et les plaisirs de la vie normale, la vie de la nuit, ne fuira pas devant une petite bagarre, il se pourrait même qu'elle en provoque parfois, cependant elle cherchera toujours un moyen pour sauver sa peau sans trop de dégâts ni de marques.
Peurs, Phobies : June a peur que ses parents et sa famille découvrent sa nouvelle vie ainsi que sa passion pour la magie noire. Bien qu'elle exècre cette vie rigide et disciplinée de fille de diplomate, elle ne supporterait pas de décevoir ses parents et de se voir reniée. Elle ne supporterait pas non plus voir ses frères et soeur lui tourner le dos, surtout sa petite soeur qu'elle adore.

V. Biographie.

Histoire Juvénile : C’est par une chaude journée de juillet 1983, dans l’immense propriété verdoyante attenante à l’ambassade magique américaine, dans un quartier très huppé de Londres, que la famille Salômbo accueillit avec joie son nouveau membre, une petite fille du nom de June. Toute la famille était là, autour du berceau où dormait la petite brunette adorable. Brian, le grand frère âgé de cinq ans, et Melissa, âgée elle de deux ans, regardaient ce petit être surpris. Melissa était encore trop jeune pour comprendre et pour le moment elle était dans les bras de son père à regarder sa petite sœur, se demandant bien ce que c’était. Brian quant à lui avait compris ce que lui avait expliqué maman, ce petit être fragile était sa petite sœur, comme Melissa, et il devrait en prendre grand soin et la protéger.

Brian – Oh… Elle est toute petite…
Maman – C’est normal mon chéri, tu n’étais pas plus grand qu’elle quand tu es né.
Brian – Mais… Elle n’a presque pas de cheveux… Et ses mains sont… si petites…
Maman qui rigole – Comme tous les bébés mon chéri…
Brian – Elle est jolie…
Maman – Et fragile aussi… C’est pour ça que tu devras toujours la protéger et l’aimer, toujours tu me comprends ?
Brian – Oui maman…

Maman mit June dans les bras de son frère qui prit conscience de sa fragilité et se jura, malgré son jeune âge, de toujours la protéger. June fit un joli sourire à son grand frère, elle se sentait bien dans les bras protecteurs de son frère. Depuis ce jour, il ne cessa de la protéger et de la chouchouter. Il aimait Melissa aussi bien sûr, mais June était sa préférée. Douce, souriante, agréable, gentille, elle était une enfant aimée de tous. La petite fille adorait son grand frère, et sa grande sœur, n’ayant que deux ans d’écart, elles étaient très complices, toujours ensembles à taquiner ou câliner leur grand frère. Un amour fraternel les unissait tous les trois d’une force puissante.

Quand June eut à peine l’âge de trois ans, une nouvelle petite fille arriva dans la famille, Lou. Bien qu’encore petite, June se prit d’affection pour sa petite sœur, comme si une alchimie magique les reliaient. Le quatuor des enfant se fortifia, les liens se resserrèrent, ils avaient en eux la force de toujours pouvoir compter sur les autres. June et Lou devinrent de plus en plus proches, June aimait sa petite sœur, la chouchoutait, veillait sur elle, comme son frère l’avait fait avec elle. Même sans parler elles se comprenaient, si l’une se faisait mal, l’autre le ressentait, elles semblaient appartenir à un monde à part, un monde qui n’existait que pour elles deux.

Pendant ce temps leurs parents s’occupaient à merveille de l’ambassade magique américaine de Londres. Cependant ils devaient régulièrement rentrer en Amérique, ainsi toute la famille déménageait régulièrement, passant quelques années en Angleterre avant de retourner pour une ou deux années à Amérique avant de revenir à nouveau en Angleterre. Leurs enfants ne pouvant rester dans les écoles, ils leur payèrent les meilleurs précepteurs, les meilleures nourrices, et firent tout pour qu’ils aient la plus belle vie possible. Rien ne fut jamais trop bien pour eux, il leur fallait le meilleur, mais dans le respect de leur rang et des protocoles. Ainsi les enfants devinrent rapidement de parfaits petits aristocrates, malgré leur jeune âge, ne connaissant rien d’autre, tout cela leur paraissait normal.

L’union des quatre enfants se brisa bientôt, quand Brian dû partir pour l’école de magie. Les trois filles étaient très tristes, mais malgré la distance, leur union resta forte et précieuse. Ce fut ensuite le tour de Melissa de rejoindre Brian, laissant June et Lou seules ensembles. Leurs liens devinrent encore plus forts pendant cette période où elles étaient seules au monde. Puis bientôt ce fut au tours de June de partir, Lou pleura toutes les larmes de son corps, June également, mais elle lui fit la promesse de ne jamais l’oublier et de l’attendre à l’école, leur lien ne serait jamais détruit. Ces paroles consolèrent un peu Lou qui laissa alors sa sœur partir.
Histoire Scolaire : C’est ainsi qu’à l’âge de onze ans, la petite June Salômbo fit son entrée dans le monde magique anglais. C’était une époque où ses parents occupaient l’ambassade à Londres, elle intégra alors l’école magique de Poudlard, la plus respectée et la meilleure des écoles de magie d’Europe bien entendu. Elle intégra alors la maison Serdaigle, son intelligence, sa bien-séance, son savoir-vivre et sa sagesse ne pouvaient l’emmener dans d’autre maison. Rapidement elle se révéla comme étant une excellente élève, sérieuse, douée, travailleuse. Il était important pour elle de se montrer dans les meilleurs, sinon la meilleure, faisant honneur à son nom et à sa famille. Faire bonne figure et réussir pour avoir le meilleur avenir possible était la ligne de conduite que lui avaient confié ses parents. Mais cela sans pour autant oublier une autre facette importante, être appréciée, montrer le bon exemple, promouvoir le savoir-vivre et la bienséance. Le sourire était donc de rigueur ainsi que la politesse, la douceur et la gentillesse, ne jamais manquer une occasion d’aider quelqu’un, mais dans la classe et le respect des règles. Toutes les actions contraires au règlement ou à la bien-séance étaient à proscrire, ainsi il lui était impossible de se promener la nuit dans les couloirs, d’approcher de la forêt interdite, de flâner à la recherche d’une quelconque bêtise.

Tout cela pouvait paraître étrange de voir une jeune fille refuser ainsi toutes tentations de s’amuser un peu plus que ne l’autorisait le règlement, mais pour June, même si c’étaient ses parents qui le lui imposaient, elle trouvait ça normal, ayant été élevée dans ce mode de vie, elle ne comprenait pas le besoin risquer des ennuis pour s’amuser juste un peu plus. La jeune fille de bonne famille qu’était June n’avait jamais un mot plus haut que l’autre, parlant toujours avec calme et diplomatie, sans jamais se départir de son sourire. Sa politesse, son langage soutenu et sa façon d’évoluer dans l’école en étonnèrent certains, en effrayèrent d’autres ou encore en charmèrent quelques uns, mais ils formaient autours d’elle comme une bulle invisible que peu de monde osait franchir. Ainsi elle avait beaucoup de connaissances, mais peu, très peu d’amis, et pas d’amis proches, heureusement elle avait son frère et sa sœur, elle n’avait donc pas besoin d’amis.

Les deux premières années passèrent ainsi sans encombres ni événements majeurs pouvant les perturber. Ce fut en cette deuxième année que June fit tout de même la connaissance de Sara, une personne avec qui elle parla un peu plus que les autres, mais leur relation ne dépassa pas la connaissance.

Pour la troisième année, le changement fut brutal. En effet toute la famille dut à ce moment là repartir pour l’Amérique. Brian, qui avait fini ses études, repartit également avec eux pour intégrer une université de magie américaine. C’était en 1995, l’année de réouverture de Salem, les trois filles de la famille l’intégrèrent, Melissa en cinquième année, June en troisième année et Lou en première année, toutes dans la maison SilvaHood. June fut heureuse de retrouver sa sœur qui lui avait tant manquée et toutes les trois furent de nouveau unies, bien que Melissa était un peu plus indépendante que les autres. Venant d’une famille influente et respectée, les filles furent elles aussi respectées dans l’école. Leurs bons résultats en cours et aux examens leurs valurent également une place de choix dans les rangs de l’école. Elle étaient facilement devenues les chouchoutes de certains profs qui prenaient leur sens de la bienséance, du savoir-vivre et du travail comme exemple pour leurs camarades.

A la fin de l’année, June réussit assez haut la main son FBMA et Melissa réussit également son FLMS, elles continuèrent donc dans cette école si différente de Poudlard. Cette ambiance de travail convenait pourtant à June, ici il y avait pas mal de gens ayant un statut social équivalent au sien, et les élèves ne pensaient qu’à travailler, ainsi les entorses au règlement étaient en nombre très restreint et personne ne la considérait comme bizarre. Comme pendant ses deux premières années à Poudlard, June n’eut pas de vrais amis à Salem, mais un cercle de connaissance important. Les deux années suivantes se passèrent de la même façon, travail, connaissance, sourire et bienséance. Les trois sœurs passèrent encore une fois leurs examens avec succès, Lou eut son FBMA, June son FLMS et Melissa son ULMS.

Ce fut à nouveau un changement lors de l’été suivant. La famille dut repartir en Angleterre pour réintégrer l’ambassade. Ce changement fut encore plus dur à accepter pour les deux plus jeunes sœurs, en effet le grand frère continuait des études assez poussées à l’université américaine et la grande sœur l’avait rejoint. Ce fut la première fois que les quatre enfants étaient ainsi séparés, mais au moins June et Lou étaient ensembles, c’était le plus important. June réintégra la maison Serdaigle en sixième année, Lou la rejoignit en arrivant en quatrième année de la même maison. Peu d’entre ses anciens camarades se rappelaient d’elle, il faut dire que trois ans s’étaient écoulés, les deux sœurs étaient alors les deux nouvelles et la vie reprit comme lors des deux premières années de June. La bulle invisible tenant les autres élèves éloignés semblaient être réapparues autours des deux sœurs, de plus leurs habitudes de travail acquises à Salem les rendirent encore plus acharnées, encore plus sérieuses et elles excellèrent alors dans toutes les matières.

June travaillait encore beaucoup, passant son temps libre à la bibliothèque où dans la salle commune, le nez dans ses livres à étudier et à travailler, pourtant l’ambiance n’était pas la même qu’à Salem. L’esprit de compétition n’existait pas entre les élèves, mais entre les maisons. Elle fut surprise de retrouver ce système beaucoup plus lâche sur les études et les devoirs, elle mit cependant un bon moment à se remettre au rythme de l’école. Ne sachant pas quoi faire de son temps libre en dehors d’étudier, June continua à arpenter les allées de la bibliothèque à la recherche de livres pour parfaire sa culture du monde magique et moldu. Elle étudiait tous les livres qui lui tombaient sous la main, si bien que personne n’osait l’approcher. Quelqu’un vint quand même un jour s’asseoir à sa table, une fille qu’elle reconnut de suite malgré cette longue absence, c’était une fille avec qui elle avait lié connaissance avant de partir pour l’Amérique, Sara…

Sara avait un livre dans les mains et tournait les pages avec frénésie, sans doute à la recherche de la phrase qui lui aurait permis de répondre à son devoir qui était à rendre le lendemain. June l’avait fini longtemps avant, il ne lui avait fallu que peu de temps et elle l’avait trouver somme toute assez facile. Sara en revanche ne semblait pas l’apprécier ni le trouver à son goût. June l’observa un moment avec un sourire, la voir dévorer un livre avec cette frénésie et cette angoisse dans les gestes lui rappelaient les moments d’examens à Salem, quand tous les élèves de l’école angoissaient à l’idée de rater l’examen à venir. Au bout d’un moment elle prit tout de même la parole pour l’aider, toujours avec le sourire.

June – Le paragraphe répondant à cette question se trouve à la page 187, mais pour une réponse plus complète, je te suggère de regarder à la page 212, il y a un passage intéressant.
Sara – Ah… euh… Merci… Mais… Hin hin t’en est sûre ?
June – Bien sûr, j’ai étudié ce livre il n’y a pas longtemps. Et pourquoi te mentirais-je ?

June expliqua alors à Sara comment répondre au reste de son devoir, ne lui disant pas les réponses pour qu’elle cherche elle-même, mais en les corrigeant en cas d’erreur. Elles passèrent un bon moment à travailler ainsi, c’était un des plus longs moments qu’elle avait passé à parler ainsi avec quelqu’un excepté sa famille, c’était agréable en fait. Par la suite, June aida régulièrement Sara pour ses devoirs, si bien qu’une sorte de complicité naquit entre elles et elles s’apprécièrent de plus en plus. C’était en quelque sorte la première « vraie » amie de June et non pas une de celles et ceux qui se disaient amis pour profiter de la notoriété et de la fortune de sa famille, elle semblait être amie avec elle que pour… elle et c’était très agréable.

June goûtait enfin à une véritable amitié, même si ce n’était pas une « best friend » comme la définition qu’en donnent les gens, à tout partager, etc… Mais c’était quand même une vraie amitié et non une amitié d’intérêt. Elle se sentait bien avec Sara et pour une fois sa bulle invisible s’était ouverte pour laisser approcher quelqu’un. Dès lors elle commença à voir la vie un peu différemment, une idée germait en elle, une idée concernant le monde et la façon d’y vivre. Ses parents lui avaient toujours expliqué que ce qu’ils lui avaient enseigné était la seule façon correcte de vivre, en respectant les protocoles etc… Mais avec Sara, elle découvrit que le monde ne tournait pas que ainsi. Elle passa alors un peu moins de ses temps libres à la bibliothèque, mais à profiter des choses simples de la vie avec Sara ou même seule, flâner en profitant du grand air, s’amuser, laisser son imagination vagabonder en dessinant ou peignant, ou dans la musique ou le chant, tous ces moyens d’expression qu’elle ne connaissait que trop peu. Mais tout en restant sérieuse et respectant la parole de ses parents.

Histoire Après Ecole : Les ASPIC passés haut la main, comme tous ses précédents examens, avec même une mention spéciale, June passa une partie de l’été à réfléchir à son avenir et ce qu’elle allait faire après. Aller à l’Université… ? Oui mais laquelle ? Rejoindre son frère et sa sœur en Amérique ? D’autant plus que ses parents allaient sûrement bientôt devoir y retourner. Mais qu’avait-elle d’autre en Amérique ? A part travailler à Salem elle n’avait rien fait d’autre et ne connaissait presque personne. Ici, en Angleterre, elle connaissait ses camarades de Poudlard au moins. Et puis l’Angleterre lui plaisait bien, comme ça aussi, même si la famille repartait, Lou ne serait pas obligée de partir, elle pourrait rester à Poudlard. Alors pourquoi pas… Eleusis ? L’Université Magique Anglaise ? Pourquoi pas… Les discussions avec ses parents furent tendues, ils ne voulaient pas la laisser là, elle, la petite fille fragile, à la merci de tous ces prédateurs que représentaient les gens du peuple. Cependant la petite fille avait grandi, elle était maintenant devenue une adulte et sa vision des choses avait changé. Elle n’avait plus l’intention d’obéir aveuglément à ses parents mais voulait vivre comme elle l’entendait. Bien que son statut d’aristocrate et fille de bonne famille était ancré au plus profond d’elle, elle s’était découvert lors de ses dernières années à Poudlard, une passion pour l’art, grâce à son amie Sara.

Après maintes discussion, les parents Salômbo acceptèrent de laisser leurs deux filles en Angleterre et que June entre à Eleusis, mais en faisant un cursus de Force Publique pour ainsi suivre la voie qui lui était prédestinée dans les relations internationales. Mais là encore June fut opposée à ce choix, elle ne voulait pas devenir comme ses parents, ni continuer cette longue dynastie d’ambassadeurs et autres grands homme influents, elle voulait assouvir sa nouvelle passion, l’art. Cette façon de s’exprimer était toute nouvelle pour elle et avait un effet bienfaiteur. Elle voyait à présent le monde sous un œil nouveau, un œil qui lui permettait de ne plus voir le monde tout blanc ou tout noir selon les règles établies, mais en un mélange de multitudes de nuances colorées, comme si elle venait d’ouvrir les yeux sur ce monde magique et merveilleux. Cette vision du monde, elle apprit à la représenter par le dessin ou des écrits, dans des poèmes ou des chansons. Ses œuvres avaient une telle fraîcheur qu’on eut dit la vision d’une petite fille observant le monde pour la première fois, c’était ce qu’elle était. L’année commença donc ainsi, avec une petite fille émerveillée par ce qu’elle voyait.

En première année, June retrouva son amie Sara, un de ses bien trop rares amies de Poudlard, elle aussi s’était inscrite dans le cursus portant sur les Arts. Ravie de la retrouver, June passa beaucoup de temps avec elle, mais s’inquiétait de l’état de son amie qui semblait être tombée dans un tourbillon infernal. Elle fit tout ce qu’elle pouvait pour la soutenir mais cela ne semblait pas assez. Dans le même temps, la bulle invisible entourant Talulla semblait s’effacer peu à peu. Depuis qu’elle avait pris conscience qu’elle ne voulait plus suivre aveuglément les directives de ses parents, elle s’était ouverte aux autres, son sourire n’était plus protocolaire mais sincère, joyeux. Enfin elle commençait à vivre une vie de véritable étudiante, et non de fille de l’ambassadeur. Chaque jour, elle découvrait de nouvelles choses, de nouvelles sensations, émerveillée par ce monde tout en couleur et par les joies qu’il procure. Elle qui avait toute son enfance vécu dans un milieu aseptisé, dépourvu de la plupart des émotions, découvrait à présent la joie de se sentir en vie, de faire les choses par elle-même, de partager et de s’amuser avec les autres étudiants, et surtout de se faire des amis. Elle découvrit également, peu à peu, le monde de la nuit…

En effet sur le campus et aux alentours, il existait un monde dont elle ignorait tout, elle qui n’avait que fait suivre les règles écrites et implicites, elle qui n’avait jamais fait un écart de conduite. Ce monde était celui qui s’animait une fois le soleil disparu derrière l’horizon, dans les sous-sols des confréries, dans les bars, dans les discothèques, un peu partout en fait. C’était le monde de la fête, de l’alcool, de la nuit, de la débauche. Ce fut Sara qui emmena June à sa première fête, dans le bâtiment d’une confrérie très connue sur le campus, c’était une fête mémorable organisée pour fêter le début de l’année. Sara sembla rapidement à l’aise dans cette ambiance, où la musique résonnait, où l’alcool coulait à flot, où des centaines d’étudiants dansaient sans retenue ou pour certains s’embrassaient ou buvaient ou tout simplement bavardaient en rigolant. A peine franchi le pas de la porte, June écarquilla les yeux devant ce spectacle, comme pour essayer d’emmagasiner toutes ces images, toutes ces sensations. Ne sachant que faire dans cette fête, elle essaya de suivre Sara parmi cette foule, il faut dire que la petite June ne semblait pas à sa place, au premier coup d’œil. Timide, un peu coincée, mal à l’aise, elle n’osait pas aller vers les gens et se contentait d’observer les gens autours d’elle, ils semblaient heureux, libres, fascinants. Elle finit par s’étonner elle-même de sourire à cette vision d’étudiants s’amusant au rythme d’une musique entraînante, finalement elle commença à se dire qu’elle aimait cette ambiance. Pourquoi s’en était-elle privée depuis tant d’années ?

Les fêtes suivantes furent pour June de nouvelles expériences de plus en plus agréables, elle commençait à se sentir de plus en plus à l’aise et à profiter de plus en plus. Sara lui présenta alors d’autres amis, elle connu ainsi Romy et quelques autres, puis vint ensuite le tour d’un jeune homme, Brooke, étudiant en droit et apparemment habitué des fêtes nocturnes. June lui fit apparemment une impression particulière car il la prit dès lors sous son aile pour la protéger et l’éveiller à ce nouveau monde. Sara et Romy devinrent également ses guides, lui faisant peu à peu découvrir l’alcool et certaines autres substances plus ou moins illicites, ainsi que les relations un peu plus intimes avec d’autres personnes. L’innocente petite June prit de plus en plus goût à ce nouveau monde, telle une rébellion contre ce monde rigide et froid que lui avaient imposé ses parents, elle se laissa aller de plus en plus en soirées, commençant par l’alcool qui lui procurait une sensation de liberté grisante et planante. Son initiation au monde de la nuit continua ainsi avec de nouvelles expériences, de nouvelles découvertes, ainsi un soir, libérée par l’alcool, Sara fit découvrir à June les plaisirs d’une relation intime. Bien que l’alcool lui avait embrouillé les idées, June ressentit par la suite que leurs liens étaient encore plus forts, un nouveau monde s’était ouvert devant elle. Elles recommencèrent l’expérience plusieurs fois par la suite, telles des amantes, parfois Romy se joignait à elles ou même simplement June et Romy sans Sara. La jeune June tenta aussi l’expérience avec de charmants étudiants, et ne sût par la suite quelles expériences elle avait préférées, avec les hommes ou les filles, tout ce qu’elle savait c’était que ces relations intimes lui procuraient des sensations de plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti jusqu’à lors.

June finit par devenir de plus en plus accroc à ce monde nocturne, habituée des soirée, de l’alcool, de la débauche… Mais il ne fallait pas que sa famille le découvre, car ce dont elle avait le plus peur c’était que justement sa famille la renie pour avoir préféré ce monde de la nuit à celui qu’ils lui avaient inculqué. Ainsi la journée, devant les personnes importantes, pour les cours, à la fac, elle était restée la petite et innocente June, garante de la bienséance et du savoir-vivre, travaillant dur, représentante de l’honneur de la famille Salômbo et même de l’Amérique sur le campus. Le sourire, les coiffures parfaites, les tenues impeccables classes, l’image de la parfaite jeune fille du monde. Mais une fois les projecteurs éteints, une fois que tous les grattes-papiers étaient partis se coucher, June redevenait une étudiante comme les autres, ou mieux, elle enfilait sa personnalité d’étudiante sexy et fêtarde, partie pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Nuits pendant lesquelles elle découvrit également une chose fascinante, la magie noire, magie bien plus grisante que la magie blanche dans laquelle elle excellait.

VII. HRP.

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