Luce & Faust * uc

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« Le mal existe, mais pas sans le bien ; comme l'ombre existe, mais pas sans la lumière. »

« Tu crois qu'il existe un dieu, Faust ? Un Dieu comme Papa le dit, un Très Haut puissant, qui donnerait à la vie toute sa subtance, ses rêves. Une destiné toute tracée, qui n'est pas changeable. Dis-moi, tu crois réellement que je serais quelqu'un de grande plus tard ? Parfois, je doute, tu sais. J'ai jamais été courageuse, moi. »

« Tu t'inquiètes pour rien Luce. Ta voie à toi est toute tracée. Tu ne sauras même pas que tu y es arrivais. Ton avenir est proche, je le sais. Et puis, il n'y a pas de quoi douter. Tout ce qu'à dit Maman selon ses cartes a toujours été source de vérité. Tu entends ? Tu deviendras quelqu'un. »

« Mais si Maman a mal interprêté les cartes ? Si ce qu'elle avait dit n'était que le stricte inverse de ce qui aller se passer ? Faust. Si Maman avait retourné le Soleil et la Tour pour me faire plaisir ? Ne crois-tu pas qu'elle en serait capable pour mon bonheur ? »

« Luce. Tu es la Lumière. Je suis l'Obscurité. Dors maintenant, nous arrivons bientôt... »

« Faust ? »

« Oui ? »

« J't'aime, tu sais. »

« Je t'aime aussi, Mia Cara. »

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« Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière. »

Les petits matins joyeux n'étaient pas la dose de tout le monde, bien au contraire. L'éveil était souvent trop difficile, parfois trop long. Les deux, le plus souvent. Long et difficile. Comme une journée de travail. Déjà au petit matin il faut agir en homme civilisé. Un regard perdu fixe inlassablement le plafond, oubliant tout ce qui peut se trouver autour. Qu'est ce qui s'y trouve ? Rien de spéciale. Sauf lui. A côté d'elle, le visage enfoui dans une tête d'oreillet improvisé, il dort encore, paisiblement. Elle ? Elle ne dit rien. Elle reste muette. Son regard se perd un peu plus dans les lattes de bois qui compose le haut de la caravane. Un sourire fend son visage. Elle a toujours sourit, d'aussi loin remonte ces souvenirs. C'est tout naturel chez elle. C'est un deuxième souffle qu'on lui donnerait. Elle se redresse et s'étire. Un félin en pleine expension. Tous ses muscles se tendent, ses os craquent. Elle déouvre dans la baie vitrée qui recouvre l'amoir, juste à sa droite, une crainière emmêlée. Devant ce spectacle ô combien gracieux, elle pouffe un petit peu. Et ça réveille la silhouette a ses côtés. Il grogne, il ronchonne, puis finalement se relève, une paupière plus haute que l'autre, les yeux vitreux. Elle se retourne, et explose de rire. Elle n'arrive plus très bien à se contrôler devant l'épis de cheveux qui pousse sur le haut de son crâne. Tintin! Elle se tient l'estomac à deux mains quand lui se regarde dans la classe, et se met à son tour à rire. Il plisse le nez. Elle pleurt de rire. Quelle hypocrite!

« Un problème la naine ? »

« Ah, ah! J'ai maaaaal au ventre! Ah-Ah! »

Et voilà, la guerre est déclarée. Il se dresse sur le lit, attrapant le premier cousin qui passe. Il vole finalement, s'écrase brutalement sur le visage de la jeune fille. Elle brandit à son tour son oreillet et le jette. Il vascille et tombe sous le coup. Elle se glisse vers lui, glisse son bras autour de son coup, le ramène à son buste, et d'un mouvement du poignet gracieux elle gratte de son poing ces cheveux. Plus forte car plus vieille, et surtout car il vient à peine de se réveiller, elle le lâche. Il ronchonne plus fort encore, et peste contre elle, la maudissant. La porte s'ouvre finalement et apparaît un grand homme, le visage pâle et les yeux olives. Un pure Italien a qui il manque la fameuse dent. Il a cet accent, qui lui donne l'air d'un mafieux. Il parle comme un mafieux. Son métier ? Il fait des combines. Oui, ça sonne bien. Faire des combines. Des affaires. Il s'approche du lit, regarde tour à tour les deux enfants et explose à son tour de rire. Un rire sonore et grave. Un rire d'Homme, commente souvent la fille. Elle se met d'ailleurs à rire. Seul le petit homme semble d'un calme froid. Un calme étrange. Dans la main de l'homme, une lettre apparaît. Blanche. Le nom de la jeune fille est inscrit dessus. Elle arque un sourcil. Il la lui tend. Elle est marquée d'un beau sceau de cire, comme celle que son père reçoit de la part du Comte Saritram. Harold Saritram. Un drôle de gars. Bref. Elle l'ouvre, le lit, recule la tête, la relit doucement. Finalement, le garçon, impatient, la lui arrache et lit à haute voix, fier de sa trouvaille.

« Mademoiselle De la Sernã, vous êtes admise à l'école Poudlard... Hey, 'Pa! C'est quoi Poudlard ? »

Le regard du père avait été fier. Plus d'une fois il l'avait été de ces deux enfants, mais cette fois-ci, ça allait au delà de tout ça, au delà de toutes ses espérances. Bien sûr, d'une famille de sorcier, il ne pouvait découler qu'une marmaille magique, et il s'était même surpris à craindre le jour où on lui annoncerait que ses enfants étaient moldus. Non, bien sûr que non. C'était impossible, et cette lettre reconnaissait enfin en la petite Luce un art tout autre que celui de brosser les chevaux ou de tresser les cheveux de sa mère. La petite était d'ailleurs fière, mais d'un fière puissant. Elle montrait ses quenottes, petite bouille d'enfant gâtée par la nature et par ses parents. Affectueuse comme un chaton, Luce était le genre de personne qui aimait les gens, aussi méchants soient ils. Petit sourire en coin, Le père ramène ces deux enfants dans ses bras.

« Qui veut connaître des chiens à trois têtes et des licornes ? »

« Des licornes ? »

Luce pouffa de rire.

« C'est où Poudlard, 'Pa ? »

« Poudlard, c'est en Angleterre. »

« Elles sentent mauvais les rues d'Angleterre. Et y a des gays. »

« He bien? Qui t'apprends ces mots, Luce ?! »

« C'est Papie qui dit ça, 'Pa. Y dit même que Mercury, il méri... »

« Non mais Luce, écoutes pas le Grand Père est repète pas! »

« Paaaaaa! C'est où Poudlard ?! »

« Poudlard, c'est une école de Magie. Elle se trouve en Angleterre. A Londres. Vous vous rappellez quand je vous ai parler de Salem, de Durmstang et de Beauxbâtons ? Je vous avais dit que Poudlard aussi était une école pour les sorciers. »

« Oh. »

« Je vais aller dans une école de magie ? Avec des sorciers et tout ? Plein d'autres gens comme nous ? »

« Oui Luce, tu vas allé dans une Ecole de Magie. »

Luce écarquilla les yeux. Ces prunelles prirent la délicieuse couleur d'un vert très clair, pâle, scintillant et luisant. Faust restait bouche bée, il gardait le silence et se contentait d'observer la lettre. Luce commença à sauter sur le lit. Elle était heureux, elle l'était toujours, mais là plus que d'habitude. Son visage d'ange rayonnait. Elle s'arrêta quand la grande main de son père lui ébouriffia et la ramena vers lui. Faust eut pourtant comme un éclair de génie. Il haussa ses yeux vers son père, ceux-ci étaient d'un vert olive, alors que les prunelles du Papa était qu'un noir d'encre. Il était facile de dire que les deux enfants avaient hérité des prunelles de leur mère. Faust sembla vouloir dire quelque chose, puis finalement, il se racla la gorge. Luce tourna vers lui un regard étonné, il se busqua finalement et, en voyant que l'attention était sur lui, il dit d'une toute petite voix qui était alors encore la sienne, à cette époque.

« 'Pa, y a une liste de chose avec la lettre. Où tu vas acheter tout ça ? Et comment d'abord ? Et quand aussi ? »

« Hola! On se calme Ninõ. On ira dans une petite semaine chercher tout ça. Tous ensemble. J'ai tout ce qu'il faut pour que vous ayez vos livres et vos équipements. »

« Youhoooou! Je vais avoiiiir une chouette! »

« Dit 'Pa, les gens là bas, ils nous jetteront pas des cailloux ? »

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« La musique est l'aliment de l'amour. »

Le regard humide, elle se sent fébrile, faiblir et échouer. Elle regarde à sa droite. Un garçon au cheveux roux semble déjà familier avec ce qui se passe autour. A sa gauche, un autre sourit victorieusement. Collé à elle, une fille semble avoir aussi peur qu'elle. Luce l'a rencontré dans le train. Une gentil fille, en somme. Le nez un peu rond, les joues trop grosses, elle ressemble un peu à un hamster aux abajoues gonflées, mais elle rit sans cesse. Comme Luce. Sauf maintenant. Comme Luce. Les deux filles semblent perdre tout ce qui leur ai donner d'espoir et de courage. Elles ferment leurs yeux, déglutissent ensemble. Ca n'est pas le moment de faiblir! Mais Luce n'y peut rien. Une crampe au ventre la paralyse à la seule idée qu'elle puisse ailler ailleurs que là où elle a décidé d'aller. Luce ferme les yeux, elle sent ses poumons s'enflaient d'un nouvel air, plus vivifiant. Elle se sent alors forte, mais pas tant que ça. Elle croise le regard de la directrice, son corps tombe en lambeau. « Kath Fastback ! » L'amie de Luce la regarde, desespérée, elle se sent rouge pivoine, et Luce l'encourage. Elle frémit, se dirige d'un pas mal assuré vers le tabouret. L'étrange choixpeau est posée sur sa tête. Pendant un moment, plus rien ne compte. La jeune Sinti fixe son ami, ses yeux olive semblent envoûter par la jeune sorcière. Elle revoyait des années dans le passé le même mouvement, fait par sa mère, fait par son père. Cette façon gracieuse de s'asseoir, de contempler la salle avec leurs yeux grand ouverts. Le choixpeau parla, sans doute que Luce avait entendu, au plus profond d'elle, mais elle se tût. Elle jeta un regard inquiet à Kath Fastback. Elle ne voulait pas perdre, sitôt, la seule amie qu'elle avait eut durant tout le trajet. Elle resta plus de vingt minutes debout, et quand elle commença à s'impatienter, le choixpeau juste là... « Luce de la Sernã ! » Elle arqua un sourcil. Il n'y avait qu'une Luce, et c'était elle. Elle s'avança doucement, s'extirpant de la foule d'élève qui attendait encore. Rougissante, elle marcha d'une démarche fière, mais mal assurée. Elle relèva la tête, lentement, croisant le regard de la Directrice. Et maintenant ? Pendant ce laps de temps, celui où elle avait marché, elle s'était sentie disposé à autre chose. Elle revoyait là, quelques années en arrière, sa mère marchait de cette même démarche, la même expression sur son visage. Elle était sa mère, tout comme. Sa robe battait ses mollets, elle avait tellement l'air sérieuse contrairement à Luce. Oui, la petite sorcière avait peur. Du haut de ses 11 ans, elle tremblait. Elle arriva finalement sur le tabouret. Elle ferma les yeux, la pression était trop forte pour son petit coeur en émoie. Elle ne jurait que par Kath. Bon sang, elle voulait aller dans cette maison.

« Un amant, cela ment. Une amante, se lamente ; la Lumière soit, la Lumière déçoit. Délicate est, poufssoufle douée. »

A ces mots, Luce rouvrit les yeux avec un petit sourire. La table des Poufssoufles applaudissaient, et Kath était parmis eux. La petite sorcière se leva de sur sa chaise, et avec un large sourire elle sautilla jusqu'à la maison formait par Holga Poufssoufle. Elle n'avait pas très bien écouté les paroles qui avait été dîtes. Pas celle du choixpeau, ni celle de la directrice. C'est Kath, en la regardant, qui avec un sourire timide lui présenta ces félicitations.

« J'suis contente que tu sois Poufssoufle, tu sais! Et t'as beaucoup de potenciel! Crois moi! »

« Merci Kath... Merci beaucoup. »

Sourire faible pour de faibles mots. Luce se perdit dans son verre. Et voilà. Et maintenant ?

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Invité

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« Au delà de l'homme, il y avait la bête. »

Elle ouvre la porte de la salle de musique. Il n'y a jamais personne ici. Quelques poufssoufles, quand l'air du temps leur permet, mais rapidement, ils disparaissent. Luce est souvent seule. C'est un oisillon qui cherche à voler seule. Les autres l'étouffent. Elle se sent mal à l'aise, dans une angoisse permanente. Elle se désintéresse de la vie au profit de la musique. Car, plus que tout, elle aime la guitare, le piano et le violon. La flûte traversière quand le coeur lui en dit. Elle repense à ses derniers jours. Bientôt, sa deuxième année s'achèvera. Magnifiquement bien. Elle a hâte de retrouver son foyer, son père, Riggoberto, et sa mère. Faust n'est plus aussi souvent avec elle depuis qu'il est à Poudlard. Il traîne avec des serpentards, ceux de sa maison, et ça lui fend le coeur. Elle aime son frère, mais lui, qu'a t-il ? Rien. Il la haïrait presque d'être une poufssoufle. Elle se penche au dessus du piano pour chercher une partition quand la porte grince. Elle sursaut doucement et en se retournant, elle découvre le visage pâle et maladif de Jake. Elle frémit et ses mains tremblent de peur. Pourquoi est-il là, lui ? Il la suit. Il la guette, il l'épit. Il semble la vouloir, sans jamais le dire. Il caresse du bout des doigts ses formes dans ses rêves. Sourire lubrique. Il s'avance doucement, avec cette démarche particulièrement langoureuse. Trop rapidement classé Danger par la petite brune, elle contourne, affolée, le piano. Il la fixe, un mauvais sourire se dessine sur ses lèvres.

« Ce qui m'a toujours étonné, Luce, c'est à quel point tu peux me fuir. Il n'y a pourtant pas grand chose à me reprocher. Non ? T'ais-je déjà fait du mal ? Certes, quelques approches brusques, mais c'est... »

« Cherche pas des pretextes, Jake. Et va t'en. Ca me fera des vacances. »

« Et si j'ai envie de faire autre chose ? »

« C'est à dire... ? »

« Autre... Chose... »

Il en avait profité pour se rapprocher dangereusement. Quelque peu paniquée, Luce avait décidé de marcher vers la porte. Avant même qu'elle n'ait eu fait un pas, un sort la vérouilla et quelque chose lui attrapa les reins. Une poigne forte, rigoureuse. Jake se colla à elle, son nez hûmait l'air qui se dégageait de son cou. Elle eut un frisson de peur, peur qu'il ne la morde, ou pire encore! Qu'il ne la tue! On racontait tellement de chose étrange sur Jake. De par son père, et sa famille. Luce n'y avait jamais réellement prêté attention. Pour elle, il restait le serpentard d'un an son aîné. Un point c'était tout. Mais il en était différent aujourd'hui. Il s'avança d'un pas, et Luce bascula sur le sol, ses pieds se prenant dans ceux du loup. Il se retrouva rapidement à cheval sur elle. Elle posa rapidement ses mains sur ses lèvres, n'hurlant pas, gardant toute sa force pour se débattre. Il leva la main et elle s'abattit. Un clac sonore retentit, et Luce ne bougea plus. Sa joue la brûlait vivement. Elle le regarda se pencher lentement vers elle. Il frôla tout d'abord ses lèvres. Elle ferma les yeux, agacée de sentir son souffle chaud sur ses joues. Puis, alors qu'elle voulait parler, il la fit taire. Elle posa ses mains sur le buste du jeune homme, pour le repousser, mais rien n'y faisait, il ne bougeait pas.

Elle ne voulait pas le brusquer, de peur qu'il se braque et la frappe encore. La main de Jake dessina le contour de sa silhouette, longeant son flanc, sa chute de rein, et se nicha dans ses jupons. Il n'eut pas la patiente d'attendre, et les retroussa. Elle se mit à battre des jambes. Elle ne voulait pas. Elle en avait horreur. Et l'idée même la dégoutait. La noblesse d'une femme résidait dans sa pureté chaste. Elle se mit à sangloter. Il lui prit le bas du dos, la souleva, et entra. Sans un mot. Elle retint un petit cri. Mélange de douleur, de haine, et de peur. Il ne bougea pas. Il la regarda sur le sol. Sa beauté rendue touchante par ses pleurs. Elle ressemblait à un ange. Le premier mouvement de bassin la fit sursauter. Elle ressera les cuisses, sans succès. Elle suppliait en silence. Il se penchait vers elle, et elle le suppliait d'arrêter, qu'elle oublierait, qu'elle ne dirait rien. Elle avait honte. Elle aurait bien crier, mais pourquoi faire ? Devenir quoi au sein de Poudlard ? Elle ferma les yeux, sentant les coups de butoir que lui infliger le Orlov. Parfois, un petit cri remontait sa gorge. Elle avait mal, terriblement mal. Les minutes défilèrent, lentes et terifiantes, puis un râle délivra le loup. Il se mit à trembler. Excitation, et exhaltation. Il la regardait, mais elle était là, les yeux fermés. Elle était humiliée, descendue plus bas que terre. Une merde, en somme. Une simple merde. Etait-ce ça la lumière ? Il se leva finalement, la laissant à terre. Il reboutonna plutôt lentement son jeans et il l'entendait. Depuis le début, elle n'avait pas arrêté de pleurer. Filette. Il aurait osé le lui dire, si seulement son amour propre lui interdisait pas. Il la regarda une dernière fois, roulant des yeux. Ainsi, elle était lamentable.

« Crois pas que ça sera la dernière fois, Luce. »

« J'te haïs Jake. J'te haïs... »

« C'est ça, ouai. »

Il claqua la porte, sans rien dire. C'est fini. Mais elle ?
Elle sanglota.

Invité

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« Toute question ne mérite pas réponse. »

C'est un bureau froid et lugubre. La jeune fille attend calmement. Deux dossiers sont dans une de ces mains, l'autre -plus fébrile- travaille un mouvement du poignet tout à fait acceptable, régulier et sans cesse le même, à l'identique. Elle se lève sur la pointe deds pieds et se relaisse tomber. Le même cirque. Elle respire lentement, ferme les yeux, les rouvre. A côté d'elle, un petit roux fait pâle figure. Mais il y avait Jake à deux personnes derrière elle. Croiser son regard lui donner des crampes à l'estomac, comme si on voulait lui arracher les boyaux. Jake n'avait pas redoublé, il était là pour voir Misha, et il faisait donc en même tant que Luce la queue. La queue, Lucellina la faisait pour passer ses Aspics. C'était le grand jour. Faustino s'amusait lui, mais pas elle. Elle avait bien révisé, tous ses sorts, elle s'était vraiment appliquée. Luce était Prefêt en chef des Poufssoufles. Elle réussissait vraiment dans toutes les matières, et avait même eut plusieurs mentions sur ses années. Pour une Poufssoufle, elle était plutôt très bien dans le genre. Mais Luce ne s'en vantait pas. Elle restait la grande soeur de Faust, celle qui révisait, qui avait sans cesse un livre à la main et un crayon derrière l'oreille. Celle qui trapinait avec Sara, sa meilleur amie depuis sa deuxième année. Sara, c'était la petite brune qui s'était mise à la fenêtre pour faire de grands signes à la jeune magicienne qui pouffait en la voyant. Elle aimait la sentir près d'elle. Sara était sa dernière accroche à la vie si on pouvait compter celle que l'on appelait Famille. Depuis la mort de Conceptiõn, depuis que Luce avait neuf ans, Riggoberto était devenu dur à vivre. Depuis que Faust était entré à Poudlard, il était sans cesse remonté par son père. Faust était le portrait craché de son père comme Luce ressemblait trait pour trait à sa mère, sans un seul défaut. Hormis le temps, il était impossible de différencier Lucellina de Conceptiõn, à un point que Misha crû revoir des années en arrière la magicienne.

Lucellina passa d'abord par la Métamorphose. Elle appliqua un sort qui visé à rendre une simple ceuillière en dragon, et y arriva avec le plus grand succès. Le dragon crachait du feu et s'était même mis à voler au dessus du sol. Pour deuxième sort, elle était donné vie à une gargouille. Jeune, la gargouille s'était mise à hurler, et ce fut là aussi un grand succès. Pour dernier sort, Luce applia une métamorphose entière de son corps en biche argentée. Elle se retransforma au bout d'une dizaine de minute, assurant qu'elle aurait pu resté ainsi plus qu'une heure. Elle optint alors un O en Métamorphose et fut envoyé à l'examen suivant. Sortilège. Elle passa devant Dakota Almadovar avec une petite appréhension. Stressée, certes, mais elle avait un don en sortilège, tout comme en voyance. Elle avait la baguette puissante, une puissance presque phénoménale. Considérée ainsi, Luce aurait pu faire peur si seulement elle ne redoutait pas le fait de s'en servir contre quelqu'un. Pour son devoir, Lucellina fit un exposé sur le sortilège Fidelitas. Elle passa avec un grand applaudissement le sort du Spero Patronum et fit apparaître Fléreur, son Fléreur. En effet, l'animal de compagnie qu'avait Luce à ce moment là, et qu'elle a toujours, été un jeune Fléreur. Ce fut une réussite. Elle ajouta finalement Maxima Solem qui marcha parfaitement et récolta là aussi un O et une mention spéciale.

Il est à noté que Lucellina doit être la seule qui passa les Aspics pour toutes les matières, sans exception. Pour l'Arithmancie, Luce passa l'épreuve à l'aide du carré de la circonférence qui était en faite le périmètre d'un cercle trigonométrique dans l'espace temps lui même. Pour note, elle n'eut qu'un E, s'étant trompé sur un trait à 2x+3 de différence. En Astronomie, Luce réussit un parcours exceptionnel, sachant placer plus que correctement les constellations sur sa carte du ciel avec une exactitutde effrayante. Elle passa avec un O. En Botanique, Lucellina reçut seulement un A avec tristesse. En défense contre les forces du mal, Lucellina échoua à l'épreuve de l'Epouvantard mais se rattrapa magnifiquement bien à l'écrit sur les Loups Garous, et passa à l'as avec un E, en vue de son dossier rigoureux. En Divination, Lucellina n'eut même pas besoin de toucher à la boule de cristal. L'ambiance même de la salle lui donna assez d'inspiration pour qu'elle réponde aux questions, et elle réussit avec un O et mention prescrite. En Etude des Moldus, Lucellina eut un E. Elle travailla longuement sa thèse sur le besoin matérialiste de l'Humain mais oublia aussi sa peur du besoin, ce qui lui valut son O. En Etude des Runes, Luce récolta aussi un E. Elle traduisit des anciennes Runes latines, romaines et grecs en Italien, Espagnol, Portugais, Français et Anglais. Elle fit une faute sur la traduction de la dernière rune, ce qui lui vallut aussi son O. En Histoire de la Magie, elle fit deux exposés. L'une sur les révoltes gobelines, géantes et lycanes où elle réussit avec vigueur et ardeur. Puis une autre sur un grand mage du nom de Grindewald. Avec un taux de réussite très elevé, elle séduisit le jurie et gagna son O haut la main. En potion, Lucellina propose un poison, un antidote, un filtre d'amour, une solution de croissance. La réussite fut maximum et elle eut un O. Son dossier sur les scarabées morts et les racines de mandragores conclua son devoir avec des applaudissements. Finalement, en Soin des créatures magiques, elle gagna un E en prouvant les avantages du sang d'une licorne, des larmes d'un phénix, et prouva sa thèse qu'un Dragon Panse de Fer est bien plus redoutable qu'un Magyar de par sa taille sur un dossier, mais elle fit la faute de faire un HS en y introduisant le Boutefeu Chinois et le Norvégien à Crête.

A la fin de sa septième année, alors qu'elle était en Pologne pour une nouvelle tournée du Cirque, l'Hibou lui amena les résultats. Riggoberto dispensa sa fille de corvée, mais celle-ci insista pour s'occuper des chevaux et des lapins du spectacle avec un grand enthousiasme.

BUSES

Astronomie :

Arithmancie :

Botanique :

Défense contre les Forces du Mal :

Divination :

Etude des Moldus :

Etude des Runes Anciennes :

Histoire de la magie :

Métamorphose :

Potions :

Soins aux Créatures Magiques :

Sortilèges :

ASPICS

Astronomie :

Arithmancie :

Botanique :

Défense contre les Forces du Mal :

Divination :

Etude des Moldus :

Etude des Runes Anciennes :

Histoire de la magie :

Métamorphose :

Potions :

Soins aux Créatures Magiques :

Sortilèges :

Puis, il est venu. Dans le noir, son visage était étrange. Il n'était pas vieu, non, il était même très jeune. Il la regardait dans les yeux et lui a tendu la main. Avec ce sourire qui faisait peur, une femme est sortie de derrière lui. Autour de cou, un collier de cuir noir cachait des écritures qu'elle ne lisait pas. Il la jugea quelques secondes, et avec un sourire étrange, comme si tout était écrit :

« Encore un peu, Petite Lumière, et bientôt, tu sauras. Tu sauras, Petite Lumière, que le Flambeau a besoin de ton essence, de ta substance pour exister. Dans l'ombre, tu sauras, et de la Lumière, tu comprendras. Tu deviendras grande quand quelques temps. Ne t'inquiète pas pour l'avenir. Ils seront là. Et nous aussi. »

Puis plus rien. Les deux avaient disparus. La femme au collier de cuir, et l'Homme.

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