Chelsea Avery - She's like the wind (Uc)

free like the wind ~

C comme commencement. Parce qu'il faut bien un début à toute chose et que mon histoire débute le jour où mes parents se sont rencontrés. C'était un jour comme un autre finallement. Ils avaient seize ans et avant de devenir amants, ils sont devenus amis. Sky, ma mère, sortait d'une relation amoureuse qui l'avait profondément blessé. De plus, elle avait à porter sur ses épaules le lourd poids d'un destin decidé à l'avance par sa famille, les O'Carley. Grayson, mon père, était un jeune homme beaucoup moins torturé. On peut même le qualifier de bon vivant, toujours prêt à faire les quatre cent coups. Aujourd'hui encore, il est le premier à taquiner la tante Callie lors des dîners de famille au sujet de ses animaux de compagnie fétiche ou à accrocher des écrevisses à ses lobes en guise de boucles d'oreille. Ils ont commencé à sortir ensemble lors de leur septième et ultime année à Poudlard et ils ne se sont plus quittés. A l'université, ils ont tous deux suivis un cursus en Défense contre les forces du Mal avant de devenir aurors pour le Ministère de la Magie.
La cérémonie de mariage eut lieu au mois de juin, un an jour pour jour après qu'ils eurent décrochés leurs diplômes. Sky et Grayson s'installèrent en Irlande, à proximité de la famille O'Carley. Ils héritèrent par une vieille tante germaine d'une vieille demeure un peu instable. Après quelques mois de travaux pour la rénover, Sky et Grayson finirent par s'installer dans la demeure qu'ils avaient rêvé ensemble juste à temps pour la naissance de leur premier enfant. Nous sommes nées un 1er Février... Si nous étions nées un 1er Avril, nous aurions pu nous vanter d'être une blague, une bonne farce, mais non. Ce jour-là, il pleuvait des cordes et des cordes. Le médecin avait même eut du mal à parvenir jusqu'à la maison ainsi que ma grand-mère O'Carley et mon oncle Seth qui tenaient à être présents pour la naissance des premiers enfants de sa Cerise. Ma soeur jumelle Sunday vint au monde la première après plusieurs heures d'un laborieux travail. A ce qu'il parait, dès que Sunday vit le jour et ouvrit ses grands yeux brillants, la pluie cessa, les nuages gris ammoncelés dans le ciel se dissipèrent, et le soleil se mit à briller. Sunday hérita du doux surnom de Sun. Puis ce fut mon tour. Moi, la fille du vent qui fait voler les pagnes et défit tous les courants. Mon oncle Seth se plait à raconter que dès qu'il me tint dans ses bras, je lui assenais un violent coup de poing dans le nez. Mais je suis sûre qu'il ment. Après tout, a-t-on déjà vu un bébé à la force herculéenne ?
Deux années passèrent avant que ma mère ne mettent au monde mon frère, Peers Avery. Puis vint ma soeur, Johanna.

H comme hauteur. Parce qu'à l'âge de six ans, je découvris le Quidditch et j'appris à monter sur un balais. C'était un jour comme un autre. Finallement, on dirait bien que tous les évènements marquants de ma vie débutent un jour comme un autre. Ce fut ma tante Sally, l'épouse de Seth, qui m'offrit mon premier balais. Avant de devenir journaliste pour la Gazette du Sorcier, Sally O'Carley avait été attrapeuse professionnelle pour l'équipe des Harpies de Holyhead. Le premier match auquel j'assistais fut aussi le dernier auquel ma tante participa. Elle venait de découvrir qu'elle était enceinte et qu'il était temps pour elle de penser à une reconversion. Ce match m'a marqué. Peut être parce qu'au moment où Sally attrapa le vif d'or, l'atmosphère tendue qui régnait dans le stade se dissipa pour laisser place aux cris de joie et aux larmes ? Je revois encore la descente en piquet des deux attrapeurs, la main de Sally qui se referma sur le vif d'or et sa remontée spectaculaire tandis qu'elle laissait éclater sa joie et sa tristesse. Doux amère du début de la fin. Alors après cela, je me suis passionnée pour le Quidditch à mon tour. Mais en y réfléchissant bien, je crois que j'y étais prédestinée. Après tout, je ne suis pas la fille du vent pour rien. Les murs de ma chambre ont vite été recouverts de posters magiques sur lesquels on voyait des poursuiveurs célèbres marquer des buts, des batteurs aguerris frapper des cognards à pleine batte et des attrapeurs poursuivre indéfiniment des vifs d'or. Le pied de sentir le vent siffler dans ses oreilles. Il n'y avait pas de comparaison à faire, c'était mieux que tout, mieux que les passages secrets de Poudlard, les chocogrenouilles, les transes du prof de divination, les potions miraculeuses, les épouvantards dans les placards, les rêves assouvis de la salle sur demande, les textes de l'écrivain Elma Mordulbec, mieux que tout ce qu'elle pouvait imaginer et rien n'était soumis à comparaison. Le Quidditch, s'élever dans les airs, se déplacer aussi vite que le vent, c'était son truc.

E comme équilibre. Parce que moi sans elle je ne suis rien, comme lui sans lui ou elle sans elle. Sans cette relation unique, un coup du destin, je ne serai pas entière. Sunday et Chelsea. Chelsea et Sunday. Pour beaucoup, je suis la soeur de... Mais ce que les gens ne comprennent c'est que lorsqu'ils parlent d'elle, ils parlent de moi. Lorsqu'ils la blessent, c'est moi qui souffre. Et quand ils nous comparent, alors là, c'est qu'ils n'ont rien compris à la vie. Ca peut paraitre con mais vous qui n'avez pas de jumeaux, vous qui ne vivez pas cette relation, vous qui n'êtes pas à même de comprendre mes sentiments, passez votre chemin. Je veille jalousement sur elle, je la venge des garçons qui la blessent quand elle croit leurs belles paroles et qu'ils la trahissent par la suite. Je serai toujours là pour elle. C'est ma soeur. C'est mon double, mon coeur, ma douleur. Et parce que vivre sans elle, c'est vivre écorchée. C'est juste survivre.
Les jumeaux, c'est un truc de famille chez les Avery et les O'Carley. Sky a Kaitlyn et Grayson avait Peers. C'est génétiquement correct et c'est humainement impensable de songer qu'une génération pourrait ne pas avoir de jumeaux.
Mon oncle Peers, le frère de mon père, est décédé il y a maintenant près de neuf ans. Depuis sa mort, mon père est plus sombre ou plutôt, il semble porter une croix dont il ne parvient pas à se défaire. Mon petit frère porte son nom. Il parait qu'il est son portrait craché avec se boucles brunes et des yeux noirs. Peers et Grayson se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Peers avait vingt-six ans quand il est décédé. Il poursuivait alors un loup-garou responsable du décés de la petite fille de sa femme. C'est une histoire triste dont mon père ne m'a parlé qu'une seule fois. Quand j'évoque le nom de Peers, les commissures de ses lèvres s'affaissent, il détourne le regard. Mais la naissance de mon frère a été pour lui comme une catharcisse. La blessure commence tout juste à guérir.

L comme un lion. Parce que dans ma famille, la maison de prédilection est Gryffondor, à quelques exception près. Les nobles couleurs des Gryffondors ornent les murs défraîchis de la chambre d'enfant de mon père chez mes grands-parents. Durant plusieurs générations, les O'Carley et les Avery ont gravé leur nom chez les rouge et or. Ils ont arpenté dans un sens puis dans l'autre leur salle commune, traversé le fameux portrait de la Grosse Dame, donné le même mot de passe jalousement gardé. Ils ont goûté à la même rivalité qui les animait vis-à-vis des Serpentards. Ils ont gagné plusieurs coupe des maisons, plusieurs tournois de Quidditch. A l'âge de huit ans déjà, je disais à mon père :
Windy - "Moi aussi j'irai à Gryffondor ! Je ferai gagner des points à ma maison, j'intégrerai l'équipe de Quidditch ! Tu seras fier de moi papa ! Tu verras !"
Grayson - "Chelsea... Où que tu sois répartie, je serai fier de toi ! Après tout, je suis ton père et je t'aime !"
Je me souviens encore de l'appréhension qui m'habitait lorsque je posais un pied à l'intérieur du Poudlard Express pour la première fois. J'avais déjà revêtu mon uniforme noir, je n'avais qu'une hâte arriver à Poudlard. Dans ma poche resonnaient quelques mornilles que mon père vait discrètement glissé afin que Sunday et moi même nous achetions des Chocogrenouilles ou des Dragées Surprises de Bertie Crochue. Dans ma mal chance, j'en avalais un au goût de sang. Au fur et à mesure du voyage, l'excitation me gagnait ainsi qu'un terrible mal de ventre. J'avais du mal à respirer. Je sortis dans le couloir qui longeait les compartiments et tombais nez-à-nez avec celui qui par la suite allait devenir l'un de mes meilleurs amis, Swayze Macnamara. C'était un jeune homme discret au premier abord mais qui, une fois qu'on le connaissait, débordait d'énergie et d'idées génialissimes.
Lorsque le Poudlard parvint en gare, un homme, le concierge du château, rassembla les élèves de première année et les guida vers de petites embarcations sur le lac. Sunday et moi marchions côte à côte. J'avais perdu Swayze dans l'effervescence de la foule. J'étais curieuse et mes yeux vaquaient d'un élève à un autre. Je ne cessait de me demander lesquel seraient dans la même maison que moi et deviendraient par la suite mes amis. Oui, j'étais un peu naïve. Une fois à bord de l'embarcation, nous primes le chemin du château pour assister à la cérémonie de répartition. Mon coeur battait à toute allure. Je serra la main de Sunday dans la mienne. Elle aussi se posait des questions. Nous échangeâmes un regard tandis qu'on nous guidait dans la Grande Salle. Abercrombie... Andersen... Avery... Chelsea Avery... J'étais la première à être appelée. Un dernier regard à Sunday et je m'élançais sous les encouragement de la foule curieuse de savoir quelles étaient mes qualités. Le vieux Choixpeau magique était posé sur un tabouret bancale. Le professeur chargé des répartitions le saisit et lorsqu'il effleur mes cheveux....

S comme superstition. Parce que je suis superstitieuse. Les chats noirs, les poupées vaudous, c'est mon truc. J'y crois. Mon père se moque souvent de moi à ce sujet-là. Il n'a foi en rien, hormis en l'intelligence de ma mère Sky. Moi j'aime lire mon horoscope le matin dans la Gazette du Sorcier, jamais je ne passerai sous une échelle, je respecte les croyances populaires et m'en empreigne. Mais en réalité, ce goût de la superstition remonte à un lointain souvenir. Deux tresses blondes, une jupe écossaise et un sinitros. Elle s'appelait Victoire O'Hara. Elle avait six ans et j'en avais sept. C'était notre petite voisine. Une amie d'enfance avec laquelle Sunday et moi nous étions bâties un jardin imaginaire. Nous parlions en langage secret, nous nous écrivions des lettres codées portées par les hiboux grand duc de nos parents. L'été, on courait dans les vergers voisins, en se pendant aux arbres ou en se cachant dans les champs. On espionnait Celia, la grande soeur de Victoire, et son petit ami, Ralf, en rêvant nous aussi au jour où nous serions amoureuses. Victoire voulait un grand mariage de princesse. C'était une petite fille rêveuse. Menue et chétive mais toujours souriante. Le genre de fille qui vous redonne le morale à l'aide d'un simple sourire. Un samedi matin, on jouait dans la rue où nous vivions. On faisait une partie de loup et je comptais. Finallement, Victoire est allée se cacher. Un... Deux...Trois... Aaaaahh... Elle a poussé un cri suraigue, j'ai laissé tomber mes comptes, et j'ai courru dans sa direction. Elle pleurait. J'entourais de mes bras ses épaules secouées par les sanglots.
"Chelsea... J'ai vu un... Un Sinistros !"
Moi je n'avais rien vu. J'ai rigolé et j'ai plaisanté au sujet de superstitions absurdes faîtes pour les grands-mères et pour effrayer les enfants.
Trois jours plus tard, Victoire décédait.

[list]E comme ennui. Parce que l'ennuis, pour moi, c'est la pire des choses qui peut exister. Je déteste me sentir lasse ou blasée. Beurk beurk beurk. Ce sentiment d'inachevé, ce goût amer d'incompétence, ce trou qui vous occupe l'esprit et aspire tout ce que vous pensiez savoir, toutes les idées que vous avez.

[list]A comme avenir.

II. Concernant le personnage.

• Qualités : 2 lignes minim.
  
• Défauts : 2 lignes minim.
  
  Notes Scolaires :
  BUSES
  
  
  
  
  • Astronomie :
    
  • Arithmancie :
    
  • Botanique :
    
  • Défense contre les Forces du Mal :
    
  • Divination :
    
  • Etude des Moldus :
    
  • Etude des Runes Anciennes :
    
  • Histoire de la magie :
    
  • Métamorphose :
    
  • Potions :
    
  • Soins aux Créatures Magiques :
    
  • Sortilèges :
    
  
  
  
• [coolor=white]Baguette Magique : Taille, Composition, Bois.[/color]
  
• Inventaire : Objet magique qu'aura votre personnage.
  
• Famille :

III. IRLment parlant.

• Prénom IRL : Que vous le mettiez ou pas, on s'en fiche. Mais c'est plus mieux que de s'appeler par les pseudo des persos...
  
• Age IRL :
  
• Points de vu sur le fofo :

Où en est la fiche ? A l'abandon ?

Si pas de réponse je déplace...