Rebecca Tanner (end)

I. Identitée Générale.

Nom + Prénom : Rebecca Tanner. Il s'agit d'un nom d'emprunt. Sa véritable identitée est Azucena Montgomery.
Age, Date de Naissance : 29 ans, 08 décembre 1971
Profession : Bibliothècaire
Etat Civil : Célibataire
Autre : Hypocondriaque, cracmole, Azucena/Rebecca a perdu la mémoire. Elle ne se souviens pas de son enfance et ne fait aucun effort pour s'en rappeler. Elle a peur de ce qu'elle pourrait découvrire.

II. Identitée Poussée.

Adresse : 13, Oxford Street, Londres
Origine Géographique : Rebecca est née en Amérique, à Boston. Un long voyage la mena en Angleterre. Un voyage à la recherche de son père.
Niveau de Vie Social : Sang-mêlé et pauvre.
Baguette Magique : 32,5 centimètres en bois de rose. Elle contient une écaille de dragon. Mais la jeune femme n'en a pas vraiment usage car elle ne posséde pas de pouvoirs. Ou du moins très peu...
Inventaire : Une plume à papote dont elle ne se sépare jamais et un appareil photo magique.
Famille :
Angela Tanner, 58 ans, mère adoptive de Rebecca, est une femme stricte et ferme. Rebecca lui ressemble trait pour trait. Elle a une grande passion pour la mode, passion qu’elle a transmise à sa fille. Elle collectionne les objets en porcelaine et déteste avoir les ongles et les mains sales. Elle a toujours eu une voix magnifique et avait commencé une carrière de chanteuse de variété avant de se marier et de tomber enceinte. C'est elle qui insista pour adopter Rebecca.
Josh Tanner, 62 ans, père adoptif de Rebecca, est à la retraite. Dans sa jeunesse, il était joueur de Quidditch mais, peu doué, il ne gagnait pas très bien sa vie contrairement aux grandes stars de l’époque. Suite à cela, il s’est reconverti pour travailler au Ministère de la Magie, en occupant un poste minable au fond d’un bureau, entouré de paperasse. Josh Tanner est d'origine moldue.
Gemma Rachel Tanner, 22 ans, est la petite sœur de Rebecca. Elle est blonde comme les blés, consciencieuse, généreuse et intelligente. Tout ce que Rebecca aurait voulu être, aussi cette dernière l’envie beaucoup. Gemma est un peu hautaine.
Aaron et Amy Montgomery : Il s'agit de son frère et de sa soeur mais ils ont disparu. Elle ne se souvient pas d'eux. Le seul souvenir qui lui en reste est une vieille photo aux coins raccornis.

III. Physique.

Description : Rebecca est une jeune femme de vingt-cinq ans longue et élancée. C'est une très belle jeune femme qui a vite fait de faire tourner les têtes pourtant ses histoires ne sont que des aventures d'une nuit. Rebecca a des traits réguliers et fins. Son visage est mangé par deux grands yeux noisettes à l'éclat cinique, réhaussés par des sourcils en forme d'accents circonflexes. Son nez est droit et délicat et ses lèvres sont roses et fines. Rebecca prend soin d'elle. Chaque jour, elle consacre près d'une heure de son temps à appliquer différents soins sur sa peau. Rebecca est aussi très mince. Sous l'influence de sa mère, elle a toujours fait très attention à son alimentation mais dès qu'elle déprime, elle avale tout ce qui lui tombe sous la main et sous la dent.
Style Vestimentaire : Elégante, elle porte une grande attention à sa tenue vestimentaire, préférant les jupes et les décolletés aux chemisiers et aux pantalons. Elle préfère la mode moldue à la mode des sorciers qu'elle trouve fade et sans goût. Rebecca a longtemps subi l'influence de sa mère.

IV. Caractère.

Description : Rebecca est une jeune femme superficielle et fantasque et elle le sait parfaitement. Elle s'en fiche à vrai dire. Elle adore la mode, les livres, les potins, boire du champagne français et manger du crabe. Le homard lui file des allergies... Pour son plaisir, elle serait prête à claquer des 100 et des 1000 si seulement son statut n'était pas réduit à celui de crève-la-faim. Il faut avouer qu'être bibliothécaire ne paye pas si bien que cela. Déprimant. Rebecca est... une langue de pute, il faut l'avouer. Ne lui confiez aucun secret car elle le répétera et vous trahira. Elle n'apporte pas beaucoup d'importance à l'amitié car elle ne sait pas ce que c'est. Elle a toujours été trahie par les personnes qui lui étaient proches, alors elle a fini par en faire de même. Elle n'est pas foncièrement mauvaise, mais elle a la langue bien pendue, elle dit toujours tout haut ce qu'elle pense, adore se moquer des autres et rit ouvertement des gens sans aucune gêne. Peu de gens l'apprécient réellement. Elle n'est pas ambitieuse mais n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour se débarrasser de ce qui l'encombre. Elle a tendance à se comporter comme une diva. C'est un coeur d'artichaut qui rêve d'épingler un pigeon doré. C'est une arriviste et elle est hypocondriaque. Elle est distraite notament durant ses heures de travail.
Réaction face aux Dangers : Courage fuyons ! Voilà sa devise. Rebecca n'est pas courageuse pour un sous. Elle n'aime pas les conflits, ni prendre des risques, c'est peut être pour cela qu'elle a décidé de devenir bibliothécaire. Pourtant elle est maline et intelligente, elle pourrait faire de grandes choses si elle s'en donnait les moyens. Elle n'aime pas se battre, à vrai dire, elle aurait très bien pu être moldue ou cracmole, cela aurait été du pareil au même pour elle.
Peurs, Phobies : Une peur ? Celle de se retrouver toute seule et c'est ce qui lui arrivera si elle continue dans la voie qu'elle a suivi. Mais elle n'accorde que très rarement sa confiance aux gens qu'elle rencontre. Mais si elle se montre amicale avec eux, elle gardera une certaine réserve. Elle a aussi peur des crapauds et des chiens (notamment des bichons à poils longs et blancs qui aboient).

/!\ En perdant la mémoire, le caractère Azucena a été complètement reformatée par sa mère adoptive. Si bien que son caractère est devenu frivole.

V. Biographie.

Histoire Juvénile :

Azucena - "Mon père était un homme mystérieux. Il ne portait que des vêtements noirs. Ses avant-bras étaient toujours dissimulés par de lourds tissus. On l'aimait et il nous le rendait bien. J'ai perdu ma mère à l'âge de cinq ans. Il était la seule famille qui nous restait. On était heureux malgré le peu d'économies que nous avions. Son métier ? Je ne sais pas ce qu'il faisait. Il travaillait pour le ministère de la Magie américaine mais il ne parlait jamais de ses activités. On était trop jeune pour comprendre, Amy, Aaron et moi."

Aaron - "Il a disparu un beau jour. 'Fin, il n'est pas rentré à la maison comme à son habitude. J'étais à Salem en cours de métamorphose quand je reçus un hibou envoyé par Amy. Je suis rentré aussi vite que possible. Il n'y avait pas de lettre, pas de message. On a attendu pendant des heures, pendant des jours. Rien. Jusqu'au premier samedi du mois de Décembre."

Amy - "Où il est papa ? Pourquoi personne ne me réponds ?"

Décembre 1981 - Maison des Montgomery - Boston - USA

L'attente était insupportable. Pas un mot. Pas un message. Les enfants Montgomery tournaient en rond dans leur maison tels des fauves en cage. Torturés par l'incertitude et l'absence, ils ne cessaient de guetter le moindre bruit, le moindre pas, le moindre grattement sur la porte d'entrée, le moindre hibou dans le ciel. Mais rien ne venait. Pendant une semaine, les enfants Montgomery restèrent seuls chez eux, attendant sagement le retour de leur père. Aaron, l'aîné, avait 13 ans. Il était en troisième année à Salem. C'était un garçon malicieux, un brin solitaire, mais toujours sûr de lui et mâture. Azucena avait deux ans de moins. C'était une jeune fille douce et solide qui avait, dans cette drôle de famille, le rôle de la maman. Enfin venait Amy, âgée de huit ans, la petite dernière était le rayon de soleil des Montgomery. Donc, les Montgomery attendaient le retour de leur père. Ils auraient attendu pendant très longtemps si deux étranges personnages n'avaient pas fait leur apparition un soir. Il était tard et Amy était déjà couchée. Aaron veillait tandis qu'Azucena terminait de ranger la cuisine. Les deux silhouettes étaient apparues en transplanant au coin de la rue, formant une masse sombre et discontinue. Ils avançaient d'un pas rapide et assuré. Le premier était aussi petit et rondouillard que le second était grand et sec. Ils frappèrent à la porte des Montgomery. Dans la maison, Aaron et Azucena échangèrent un regard. Etait-ce lui ? Le jeune garçon se leva, avec précaution, il ouvrit la porte, Azucena sur les talons. Lorsqu'il vit les deux inconnus, il fronça les sourcils.
"Oui ?"
"Aaron Montgomery ? Je m'appelle Jack Landy, je travaille pour le ministère de la magie. Nous recherchons votre père."
Le grand et sec à mesure qu'il parlait se pencha vers Aaron. Effrayé, le jeune garçon recula d'un pas mais il ne lâchait pas le battant de la porte qu'il tenait entrouverte.
"Désolé mon père n'est pas là..."
"Vous savez où il est ? Nous devons lui parler."
"Non. Je n'en sais rien."
Le grand et sec se redressa en soupirant. Le petit glissa sa main dans la poche de sa veste. Aaron sursauta. Derrière lui, il sentait le souffle d'Azucena dans sa nuque. Le petit et gros tendit une carte de visite à Aaron.
"Vous transmettrez ceci à votre père quand il reviendra."
"Très bien."
Aaron acquiesa mais il hésita. Si son père rentrait il ne lui transmettrait pas le message. Tout de même, il prit la carte de visite que lui tendait l'homme. Poliment, il les salua avant de refermer la porte derrière eux. Azucena lui jeta un regard intrigué. Elle ne comprenait pas. Aaron haussa les épaules.

Mi-Décembre 1981 - Maison des Montgomery - Boston - USA

Quinze jours étaient passés depuis la visite des deux homme en noir et les enfants Montgomery n'avait pas de nouvelles de leur père. Ils trainaient chez eux, semblables à des âmes en peine. Aaron et Azucena avaient décidé de ne pas retourner à Salem. Pas pour le moment... Ils ne pouvaient pas laisser Amy toute seule. Et puis une question les taraudait, question à laquelle ils n'étaient pas en mesure de répondre : qu'était-il advenu de leur père ? Le lundi après midi, les enfants Montgomery se rendait dans un supermarché. De sang-mêlé, bien que fréquentant Salem, l'école de sorcellerie, ils ne laissaient pas leur "seconde nature" influencer leur quotidient. Les enfants Montgomery agissaient comme des moldus hormis Amy qui avait découvert ses pouvoirs quelques jours auparavant et qui passait son temps à essayer de les contrôler. Suivant les décrets de la Confédération Magique, Aaron et Azucena, en dehors de Salem, ne pouvaient utiliser leurs baguettes magiques. Le lundi était donc le jour des courses et ce lundi 15 décembre ne dérogea pas à la règle. Pourtant lorsqu'ils rentrèrent, ils trouvèrent leur maison sans dessus dessous. La porte d'entrée avait été fracturée, le télévisueur était cassé, tombé sur le sol, ici et là, étaient jonchés toute sorte d'objets : lampes, vases, coussins, chaises. Mais toujours pas de trace de Montgomery Senior. Les enfants Montgomery furent choqués, se sentirent révoltés. Qui s'était introduit chez eux ? Qui avait fait ça ? Pour Aaron, pas de doute. Il s'agissait des deux hommes qui étaient venus l'autre soir. Azucena était pâle. Amy avait peur. Aaron fit quelques pas parmis les décombres. Quel désastre. Il intima à ses soeurs de rester à l'écart. Après tout, peut être que le cambrioleur était encore là. Il s'empara du pieds d'une lampe brisée, sait-on jamais. A ce moment-là, à l'étage, des bruits de pas résonnérent. Amy étouffa un petit cri aigue. Aaron s'enfonça dans les escaliers, lentement, sans faire de bruit. Les pas le guidaient. Ils savaient à quel endroit la ou les personnes se trouvaient : dans le bureau de son père. Aaron s'avança. Il parvint dans le long couloir obscur, reserrant son poing autour du pieds de lampe. Il longea le mur. Son coeur battait à tout rompre. La porte qui donnait sur le bureau de son père était entrouverte. Elle était éclairée. Aaron était blême. Il était mort de peur aussi mais n'écoutait pas son esprit, il devait à tout prix protéger ses soeurs. Mais Aaron n'entendit pas la silhouette s'approchait dans son dos et le prendre par surprise. Les hommes étaient deux. Le grand sec et le petit. Le grand sec était celui qui avait surgis dans le dos d'Aaron. Il abattit sa main sur l'épaule du garçon. Son geste n'avait rien de malveillant mais Aaron prit peur, il cria. D'un coup brutale, il frappa l'homme dans les genoux. Ce dernier, sous le choc, se courba. Aaron en profita pour s'enfuir et dévala les escaliers quatre à quatre. Azucena se trouvait au beau milieu du salon. Elle tenait entre ses mains un sac qui semblait plein à craquer. Amy était adossée contre le mur. Elle pleurait. Aaron s'empara de la main d'Azu et prit Amy dans ses bras.
Azu - "Aaron ? Qu'est-ce qu..."
Aaron - "On s'tire ! J'texpliquerai plus tard !"
Déjà les deux hommes en noir s'engouffraient dans les escaliers. Les enfants Montgomery quittèrent leur maison en toute hâte profitant de la nuit qui tombait. Ils coururent à perdre haleine. Sans savoir où aller ou ce qu'ils allaient faire. Lorsqu'Aaron se rendit compte qu'il était épuisé, les enfants Montgomery étaient arrivés jusqu'à la gare routière. Il s'engouffrèrent dans le grand hall de ce lieu public. Ils pourraient y passer la nuit sans problème avant de décider de ce qu'ils allaient bien pouvoir faire. Aaron déposa Amy sur un banc. La petite fille tremblait de tous ses membres. Azucena se laissa tomber à côté d'elle, reserrant ses bras autour du sac qu'elle avait emporté. Sans se laisser abattre, elle l'ouvrit et fit le compte rendu de tout ce qu'elle avait emporté : un peu d'argent, enfin ce qu'ils n'avaient pas utiliser, des barres de céréales, leurs baguettes magiques (qui ne leur serviraient certianement à rien) et voilà. Aaron la regarda perplexe. Il compta l'argent qu'ils avaient : soixante dix dollars et quatre vingt cinq cents, autrement dit, ils n'avaient rien. Le jeune garçon sentit l'impuissance le gagner. Qu'allaient-ils faire maintenant ? Où allaient-ils aller ? Azucena et Aaron auraient pu retourner à Salem mais et Amy ? Serait-elle placée en orphelinat ? Pas question ! Soudain, Azucena le tira par la manche et lui tendit une carte de visite. Mais pas n'importe quelle carte : celle d'une pizzeria new yorkaise appelée "Aunt Maria".
Azu - "J'ai trouvé ça dans les décombres..."
Décombres... Quel mot horribles. Azucena sentit les larmes monter à ses yeux. Mais elle ne se laissa pas abattre car lorsqu'elle avait trouvé la carte de la pizzeria, elle avait remarqué dessus l'écriture de son père qui affichait un numéros de téléphone.
Aaron - "Il faut l'appeller... Ou au moins essayer ! C'est un message de papa !"
Azucena acquiesa. Elle jeta un regard tout autour d'elle. Ils étaient dans une gare. Il y avait forcément un téléphone publique quelque part. Ils ne mirent pas longtemps à le trouver. Aaron y glissa les quelques pièces de monnaies qu'ils possédaient et composa le numéros : 555-6233. Au bout du fil, ils tombèrent sur une messagerie enregistrée avec la voix de leur père :
"Messagerie direct de Jack Montgomery, si vous cherchez à me joindre, composez la touche étoile de votre téléphone". Aaron s'exécuta. La ligne sonna. Puis Jack Montgomery décrocha.
Jack - "Aaron ?"
Aaron - "Papa !! Papa, je..."
Jack - "Aaron, écoute moi ! J'ai pas le temps de parler. Vous ne devez pas retourner à la maison, d'accord ? Sur la carte que tu as trouvé, il y a l'adresse de la pizzeria. Tu demanderas : Maria. Elle prendra soin de vous. Aaron, ne cherche pas à me joindre, ni à me retrouver, promis ? Vous restez avec Maria. Je viendrai vous chercher quand tout sera terminé. Veille sur tes soeurs. Promets-le moi !"Aaron - "Mais papa..."
Jack - "Aaron !"
Aaron - " Je te le promets."
Jack - "Bien. Ne me rappelle pas à ce numéros. Je vous contacterai. Je vous aime !"
Aaron - "Papa...Bip...Bip...Bip..."

Mi-Décembre 1981 - Pizzeria Aunt Maria - New York - USA

Les enfants Montgomery suivirent les instructions de leur père. Ils prirent un bus qui les conduisit à New York au petit matin après avoir passé la nuit dans la gare. Dans la Grosse Pomme, ils se sentirent plus seuls et perdus que jamais. Le métro ? Un calvaire. La foule ? Une horreure. Après deux bonnes heures de galère et quelques mauvaises rencontres, les enfants Montgomery finirent trouver la pizzeria Aunt Maria. Il était tard et les enfants étaient fatigués, sales et affamés. Les barres de céréales emportées par Azucena n'avait pas fait long feu. La pizzeria était encore ouverte, quelques clients s'y trouvaient en train de dîner. Les enfants Montgomery se sentirent mal à l'aise lorsqu'ils pénétrèrent dans la pizzeria. Amy s'accrocha à Aaron, Azucena à son sac. La pizzeria était étroite, toute en longueur et bizarrement agencée. Au fond, derrière un comptoir, une femme d'une trentaine d'année aux longs cheveux roux, préparait un cocktail. Son regard vert émeraude se posa une fraction de seconde sur les enfants Montgomery sans les voir. Ses gestes se firent plus lents. Elle ouvrit la bouche, la referma, posa la bouteille qu'elle tenait entre ses mains et se dirigea vers les petits Montgomery. Un sourire aimable et rassurant flottait sur ses lèvres. Elle semblait être émue et triste à la fois. Son regard se posa tour à tour sur les enfants Montgomery.
Femme - "Aaron... Tu ressembles à ton père... Azucena, je ne t'imaginais pas aussi grande et toi, tu dois être Amy...Venez, ne restez pas là."
La femme les entraîna dans son sillage et les installa à une table à l'écart. Elle disparut quelques instants dans les cuisines et revint quelques minutes plus tard, un plat de spaghettis entre les mains.
Femme - "Vous devez avoir beaucoup de question, n'est-ce pas ? Malheureusement, je n'ai pas de réponses à vous donner..."

Février 1983 - New York - New Orleans - USA

Il flottait dans l'air une odeur de sang. Une odeur de carnage. Pourtant cette année passé avait été heureuse pour les Montgomery auprès de Maria. Ils avaient vécu l'existence de simples moldus dans l'anonymat le plus complet, changeant de nom et d'identité. Maria, la femme aux longs cheveux roux, était pour les enfants Montgomery une seconde mère. A croire que le bonheur échappe à ceux qui le mérite. Une semaine avant le 14 février, Azucena surprit une étrange conversation téléphonique entre Maria et Jack. Elle avait voulu parler à son père mais la conversation semblait sèrieuse, le ton de Maria était grave, inquiet.
Maria - "La Nouvelle Orléans ? Pourquoi ? Ne m'enlève pas les enfants... J't'en prie... D'accord... 34, Le Vieux Carré... C'est noté. Ils seront là la semaine prochaine."
Il flottait dans l'air une odeur de sang. Une odeur de carnage. Les enfants Montgomery fuyaient encore. Les hommes en noir avait retrouvé leur trâce. Maria était morte ou agonisante, allongée sur le sol de sa pizzeria. Les enfants Montgomery couraient. Vite. Très vite. Jusqu'à la gare routière. Vite. Le premier bus pour la Nouvelle-Orléans. Départ immédiat. Leur père les attendait à la Nouvelle-Orléans. Mais était-ce vrai ? Leur père y serait-il vraiment ? Qu'elle était cette adresse qu'Azucena avait noté dans un coin de sa mémoire ? Le bus roulait. Il faisait de nombreuses escales. La route était longue. Les enfants Montgomery prenaient la fuite. Ils ne savaient toujours pas ceux qu'ils fuyaient, ni pourquoi ils étaient pris en chasse. Leurs questions demeuraient sans réponses. S'ils retrouvaient leur père... Alors ils sauraient. Aaron se racrochait à cela pour ne pas devenir fou. Il était perdu. Il avait quinze mais ce n'était encore qu'un enfant. Mais il devait être fort pour ses soeurs. Il n'avait pas le choix.

Février 1983 - New Orleans - USA

La Nouvelle-Orléans. Une vieille étuve tour à tour sombre puis lumineuse. Le Vieux Carré était LE quartier français par excellence. Le numéros 34 n'était pas conforme à ce qu'avait pu s'imaginer les enfants. Ce lieu était en réalité un vieil immeuble délabré, insalubre et condamné. Aaron fut traversé par la rage et la déception. Azucena se sentait perdue. Amy pleurait.

Aaron - "S'il nous a donné rendez-vous ici, c'est qu'il est là ! Ou il y viendra ! Tu es sûre que tu ne t'es pas trompée Azu ?"

Azucena hocha la tête. Elle n'avait pas fait d'erreur. C'était bien le numéros 34. Mais... Mais voilà qu'elle commençait à douter. Non, il ne fallait pas. Elle ne devait pas douter. Aaron pénétra dans la proprieté. L'immeuble était entouré d'un petit jardin non entretenu qui jurait affreusement avec le reste du quartier plutôt propret. Suivi de ses soeurs, il fit le tour. Impossible de pénétrer dans l'immeuble par la porte avant. En revanche, à l'arrière, une fenêtre au rez-de-chaussé était brisée et il était aisé pour les enfants Montgomery qui n'étaient pas bien gros de s'y glisser. L'intérieur était sombre, peu éclairé et poussiéreux. Qu'allaient faire les enfants Montgomery ? Ils allaient attendre. Ils n'avaient plus le choix.

Rien n'arriva. Alors ils attendirent. Deux longs mois passèrent. Ils survécurent en volant ce qu'ils pouvaient pour se nourire. Aaron travaillait. Enfin il s'agissait plutôt de petits boulots mal payés mais assez pour rapporter de quoi manger à ses soeurs. Puis un jour, un nouvel indice arriva. Un indice ? Oui. Car leur fuite s'était transformée en quête, en énigme, au fil des mois. Cet indice se présenta sous la forme d'un jeune garçon, un coursier pour être exact. Il portait aux jeunes Montgomery une large et épaisse enveloppe qui contenait trois billets de train pour Miami, en Floride et une adresse. Un nouveau périple commençait pour les enfants Montgomery.

Mai 1983 - New Orleans - Miami - USA

Ils prirent le train comme ils devaient le faire. Mais ils n'avaient pas remarqué les deux silhouettes sombres qui les suivaient depuis plusieurs jours. Pourtant les enfants Montgomery avaient été discrets. Avec le temps, ils avaient appris à devenir transparents aux yeux des gens, à passer inaperçus, pour mieux se fondre dans la foule. Le train était bondé. C'était un vieux train national qui s'arrêtait dans toutes les petites villes isolées du sud-est des USA. Les places n'étaient pas numérotés. Les enfants Montgomery s'étaient installés à l'écart dans un compartiment vide. Au bout de trois heures de trajets, Amy avait faim et ce qu'Azucena lui avait préparé ne lui convenait pas. Prenant quelques dollars, elle arpenta les wagons à la recherche d'un wagon restaurant. Mais elle les reconnut immédiatement. Les hommes en noir. le grand sec et le petit gros. Ils les avaient obligé à fuir, ils avaient tué Maria. Ils les pourchassaient encore. Amy fit volte-face. Vite. Vite. Il fallait qu'elle prévienne son frère et sa soeur. Il fallait qu'ils se cachent ou qu'ils quittent le train dès qu'ils en auraient l'occasion. Mais les enfants Montgomery n'avaient pas d'issue pour fuire. Il ne pouvait qu'avancer. En reculant, ils se heurteraient aux hommes en noirs. Les coeurs des enfants battaient à tout rompre. La seule issue qu'ils trouvèrent, ce fut les toilettes. Ils s'y engoufrèrent et s'y enfermèrent, complètement écrasés les uns contre les autres. Ils ne pourraient pas voyager bien longtemps dans cette posture. Et le voyage était encore long. Boum. Boum. Le coeur qui bat à tout rompre. Le sang qui afflue dans les tempes. Les mains qui tremblent. Et le silence. A ce moment-là, Aaron aurait donné sa vie pour pouvoir utiliser la magie, pour pouvoir s'enfuir. Sa baguette était toujours à portée de main, mais il ne l'utilisait jamais. Il n'en avait pas le droit pourtant...
Le train s'arrêta. Le contrôleur annonça une courte escale. C'était le moment ou jamais. Ils n'avaient pas le choix. Les enfants Montgomery quittèrent leur étroite retraite et s'engouffrèrent en courant à travers les couloirs du wagon. Vite. Vite. Ils ne savaient pas où ils arrivaient. Où ils étaient. Tant pis. Ce n'était pas le moment de se poser des questions. Ils fuyaient.

Juin 1985 - Miami - USA

Deux ans étaient passées. Deux années. Les enfants Montgomery étaient parvenus à échapper aux hommes en noir. Après avoir passés quelques jours à Littleton, une petite ville perdu entre la Floride et la Lousiane, les Montgomery trouvèrent un moyen de gagner Miami où ils atterirent dans un orphelinat. La colère s'empara d'eux lorsqu'ils découvrirent que l'adresse donnée par leur père était en réalité un refuge pour enfants abandonnés. Submergés par le désespoire, ils y restèrent. Deux longues années. Ils avaient abandonné tout espoir de retrouver leur père ou bien que celui-ci leur envoit encore une lettre. Pourtant... Il ne fallait jurer de rien. En effet, au moins de juin 1982, un nouveau courrier arriva pour les Montgomery. Une lettre semblable à l'ancienne qui contenait trois billets pour un trajet en bateau jusqu'à Plymouth en Angleterre. Alors, encore une fois, les Montgomery obéirent dans le but de comprendre ce qui avait bien pu leur arriver.

Juillet 1985 - Plymouth- Angleterre

Ils arrivèrent à Plymouth un mercredi matin. Le port était plein à craquer. Les gens se marchaient sur les pieds. Les enfants Montgomery furent séparer, bousculés de parts et d'autres par des marins ou des badauds. Azucena d'un côté, Aaron et Amy de l'autre. Azucena eut beau appeler et chercher son frère et sa soeur, elle ne les trouva pas. Au contraire, la jeune fille se fit heurter par un marin, transportant de lourdes caisses. Elle trébucha et tomba sur le sol. Au passage, sa tête heurta violement le sol.

Histoire Scolaire :

Rebecca Tanner, 15 ans, mis un pieds à bord du Poudlard Express. Sa mère adoptive, Angela, et sa soeur Gemma l'accompagnait. La jeune fille avait seize ans et entrait à Poudlard en sixième année.
Après sa chute sur le port de Plymouth, Azucena s'était réveillée à l'hopital. Elle était seule. Elle ne se souvenait plus de rien. Son frère Aaron et sa soeur Amy avaient été effacés de sa mémoire, réduit à l'état de souvenir flous posant sur une vieille photographie moldue. Son nom, son âge, tout avait été effacée. A l'hôpital, on l'appelait "elle" ou "la fille aux yeux flous". Azucena n'était plus que l'ombre d'elle même. Rien ne semblait la toucher. Elle restait impassible à tout. Mais Azucena avait 15 ans et la "trace" était sur elle, si bien qu'un beau matin, elle reçut la visite d'Angela Tanner, employée au Ministère de la Magie au bureau de contrôle des usages abusifs de la sorcellerie. Prenant conscience de l'état d'Azucena, la prenant en pitié, Angela finit par s'attacher à la jeune fille et à en faire sa pupille. Azucena Montgomery fut rebaptisée Rebecca Tanner, domicilée à Londres, fille adoptive d'Angela Tanner, soeur de Gemma Tanner et bientôt, élève à Poudlard. En quelques mois, Angela enseigna à Rebecca tout ce qu'elle devait savoir pour être prête... A faire son entrée à Poudlard.
Angela - "Ne t'inquiète pas, tout se passera bien à Poudlard."
Rebecca ne demandait qu'à la croire mais malgré l'intense travail qu'elle avait fourni auprès d'Angela, la jeune fille ne pouvait que se rendre à l'évidence : elle était cracmole. La jeune femme fut répartie chez les Serpentards. Elle ne passa que deux ans à Poudlard pour achever sa sixième et sa septième année. Rebecca n'obtint ses ASPICs. La théorie allait mais la pratique était une difficulté de taille pour elle ! A prèsent sa vie d'adulte commençait.
Histoire Après Ecole :
"Je pense que ma marraine la fée était bourrée le jour où elle s'est penchée sur mon berceau... La belle au bois dormant a eu la belle voix, la beauté, l'intelligence et moi je me retrouve avec pour seul don de savoir faire des cocottes en papier... Et en plus, je suis hypocondriaque ! Et je n'ai aucun pouvoir magique !" s'exclama Rebecca à sa soeur Gemma.
La vie de Rebecca n'était pas bien brillante. Après avoir effectué des études d'arts à l'université, la jeune femme collectionna divers petits jobs mais n'en garda aucun. Depuis quelques mois, elle est bibliothécaire à Poudlard. Il s'agit pour elle d'un travail sûr et sans véritables contraintes. Elle s'est forgée un caractère de fille futile et superficielle. Les gens ne voient en elle que ce qu'ils veulent voire mais cela arrange bien Rebecca, blessée par son enfance éffacée qu'elle s'efforce tant bien que mal de retrouver. Son futur est encore très incertain.

VII. HRP.

Prénom : Lau ^^
Age RP : 20... Quoi ? Mais non, je suis pas encore un dinosaure... Quoique je pense avoir des allures de T-Rex
Comment trouvez vous le forum ? On s'y attache très vite je trouve au point d'y passer 20 fois par jour, et d'actualiser sa page toutes les deux minutes !

Et on s'attache toujours aussi vite à tes personnages, Lau' ! Une vraie merveille, celui là. Réellement, chui sous le charme. C'est bien un perso que je suivrais évoluer. Très beau BG. the best

Bienvenue à toi, de nouveau ! Rebecca Tanner (end) 322925

J'te donne le poste ! Wink

» Becka Tanner