Horcruxes - Les Reliques de la Mort
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 WE ARE BROKEN *

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sara L. Sunfield
Etudiant(e) en Art(s)
Etudiant(e) en Art(s)
Sara L. Sunfield


Féminin Nombre de messages : 82
Age : 34
CITATION : Here We Go Again ! ~ Somnium.
AGE [RP] : Dix Huit ans.
Tendance Magique : Magie Noire.
Date d'inscription : 17/02/2008

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Joueur
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeDim 17 Fév - 21:43

    WE ARE BROKEN * Fob-001x-33 WE ARE BROKEN * Cobra--014-1d0

    Black & White

    « En fait, je crois que le plus important avec l’amour, c’est de savoir se plier à ses règles. Les gens comme moi sont incapable de le retenir, même si l’envie y est, même si les sentiments sont là. Oui, je confirme. L’amour n’est pas pour moi. J’y ai cru, pourtant. Durant des mois, des années. Tout ça pour quoi ? Pour qu’il parte aussi vite qu’il n’est arrivé ? C’est bien beau de croire aux contes de fées, mais il serait temps qu’on regarde la vérité en face. Le Prince Charmant, le beau soulier. Mon œil, ouais ! C’est rien, c’est que du vent. Ici, on est dans la réalité. Et la réalité est loin de l’amour avec un grand A et de toutes ces niaiseries qu’on nous bourre dans le crâne dès notre plus jeune âge. Ma chute a été longue, vous voyez. Mais je suis toujours vivante. Depuis qu’il est partit, qu’il m’a laissé toute seule dans un appartement paumé, j’ai compris à quel point il fallait que je change. J’ai changé. Adieu joli Ange, adieu petite fille perdue. J’ai bien le droit d’en profiter, maintenant, non ? Alors autant bien le faire. Smile ! La vie ne fait que commencer. »


Lose My Mind *


Dernière édition par le Lun 18 Fév - 17:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sara L. Sunfield
Etudiant(e) en Art(s)
Etudiant(e) en Art(s)
Sara L. Sunfield


Féminin Nombre de messages : 82
Age : 34
CITATION : Here We Go Again ! ~ Somnium.
AGE [RP] : Dix Huit ans.
Tendance Magique : Magie Noire.
Date d'inscription : 17/02/2008

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Joueur
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeDim 17 Fév - 22:28

    « Réveille toi, pourriture. »
    « C’est toujours gentil ça… »
    « Mmmhh… »

    Un gémissement léger qui provient du fond de la salle, sous les draps blancs, presque opaques. Une tête se relève aussitôt, lentement, ses yeux gris se posant sur la fille et le garçon présent dans la pièce sombre. Ils tirent les rideaux, ouvrent les volets, font apparaître la lumière. Une lumière qui aveugla la petite brune allongée sur son lit, toujours entourée de ses draps froissés. Elle glousse, mais ne dit rien. Elle n’en a pas la force, ni même l’envie. Ses jambes nues sortent alors des maudits bouts de tissus, ses pieds se posant instinctivement sur le plancher poussiéreux. Toujours ce silence fracassant. Pourtant, la jeune femme lutte, elle se relève, dévoilant ainsi son petit corps frêle recouvert d’une seule et unique chemise. Ses yeux gris pâles se posent sur le lit, et d’un coup de main, elle le refait, replie le drap, remet les coussins, comme pour effacer toute trace de son passage, toute trace de cette nuit encore plus difficile que les autres. Car à chaque fois, c’était la même rengaine. Chaque nuit devenait plus lourde que les autres, et c’était encore pire le lendemain. Un dernier soupir, et la belle traîna son corps vers le seul garçon de la pièce. Arrivée près de lui, elle se hissa dans ses bras, se mettant légèrement sur la pointe des pieds, et finit son étreinte au bout de quelques secondes. Une bise, et elle répéta le geste pour la fille qui était à quelques pas d’elle.

    « Tu vas être en retard, Sara. »
    « Et alors ? Elle attendra. »

    Oui, elle attendra. Comme à chaque fois. Elle se plaindra du retard de la jeune Sara, mais lui pardonnera cette nouvelle panne de réveil. C’était pareil à chaque rendez-vous ; Sara avait prit la mauvaise habitude d’être en retard partout où elle était attendue. Mais comment en vouloir à une si bonne comédienne ? Non, impossible, sa bouille d’ange lui permettait de faire ce qu’elle voulait sans avoir à supporter les mélodrames atroces. Ces scènes interminables, ces leçons de moral faites par des gens aussi stupides qu’elle. Non, elle n’avait pas le temps de supporter tout ce blabla embarrassant ; elle préférait en venir au fait. Décroisant ainsi les jambes, le petit bout de femme traversa la pièce d’un pas léger, emplit d’une grâce qu’on ne pouvait trouver que chez une Sunfield. Cette élégance naturelle des Irlandais, pourtant Dieu seul sait qu’elle haïssait son pays natal. Elle attrapa ses vêtements au vol, jusqu’à s’enfermer dans la salle de bain durant des dizaines et des dizaines de minutes. Elle n’en ressortit qu’une fois habillée et prête à affronter le froid rude de l’extérieur. Oui, Sara avait beau détester les Mercredis, elle était bien heureuse de trouver un prétexte pour partir seule vers l’inconnu, tout en quittant cet appartement lugubre et si vide. Vide de lui, depuis un certain temps.

    Ainsi, elle quitta ses deux amis pour quelques heures. Des heures de tortures auxquelles se mélangeait ce stress indescriptible. Oui, depuis quelques années déjà, Sara avait le droit au « rendez-vous familial » chaque mois, et à chaque fois, ça tombait sur le Mercredi. Ah, le Mercredi ! Quel jour magnifique, vous ne trouvez pas ? Le ciel gris, la pluie parfois battante, parfois timide, et le soleil qui tente de percer les nuages trop épais pour lui. Sara allait s’enfermer dans un pub remplit d’alcoolique et de pervers, tout ça pour elle, pour cette femme qui s’en fichait éperdument d’elle et qui voulait la voir simplement pour passer le temps. Passer le temps…Oui, ça, la jeune Sunfield savait le faire. Oublier quelques secondes sa vie de débauche, ses études plus que prenantes et ses aventures sans lendemain. Depuis lui, depuis eux, depuis cette fin atroce il y a un an. Un an jour pour jour qu’il était partit. N’était-ce pas une merveilleuse coïncidence ? Elle avait fait exprès, cette vieille peau. Elle l’avait fait sortir de son trou uniquement pour lui rappeler les mauvais souvenirs, pour ainsi enterrer les bons. Au bout d’une vingtaine de minutes de marche, la jolie brune arriva en face du « Irish Pub ». Plutôt joyeux, comme nom. Elle entra, toujours aussi silencieuse, ses yeux gris pâle se baladant le long des tables et des comptoirs, zigzaguant autour des serveurs. Ils étaient plutôt mignons. Au moins une chose de bien, ici. Au loin, elle l’aperçut. Ses cheveux blonds, virant parfois au gris, étaient coiffés exactement comme la dernière fois ; elle n’avait pas changé. Prenant place en face de cette dame, Sara commanda un whisky, comme d’habitude.


    « Tu bois trop. »
    « Tu m’as invité ici pour une leçon de moral ? Dis le tout de suite, car si c’est le cas, j’me barre. »
    « N’empêche que tu bois trop. »

    Sara bu une gorgée, puis deux, et les enchaîna instinctivement. Ce genre de situation, elle les détestait au plus haut point, et faisait tout pour les éviter. Là, elle n’avait pas eut le choix. La poupée de porcelaine, comme on l’appelait souvent, sortit un paquet de cigarette de sa poche, jusqu’à le lancer sur la petite table en bois. Elle en prit une, l’alluma, jusqu’à la porter à sa bouche. Elle tira dessus pendant quelques secondes, jusqu’à recracher la fumée. Et cette action se répétait sans cesse. C’était la seule chose qu’elle avait trouvé pour décompresser et passer le temps, pendant que sa chère mère lui rappelait ô combien sa vie était désespérante. Oui, elle avait eut du mal à accepter le fait que sa petite fille chérie prenne une orientation différente de celle qu’elle avait envisagé pour elle. Qui dit nouvelle déception, dit automatiquement nouveaux sermons. La jeune Sunfield esquissa un petit sourire hypocrite, tout en prenant le soin de contrôler ses pulsions, celles qui lui disaient de sauter au cou de sa propre mère pour ainsi l’éliminer une bonne fois pour toute. Mais non, il y avait trop de témoins aux alentours.

    « Tu fumes trop, Sara. »
    « Qu’est ce que ça peut te faire, à toi ? Ca fait presque dix ans que t’en a plus rien à foutre de moi, alors arrête un peu. D’ailleurs, pourquoi t’as voulu me voir encore ? Pour te plaindre, une fois de plus ? Si tu pouvais écourter le rendez-vous, ça serait super. J’ai un rencart. »
    « Toi ? Un rendez-vous ? Laisse moi rire, ça fait un an que tu… »
    « Que je quoi, hein ? Dis le ! Dis le, maman ! »

    Sara abandonna sa cigarette dans le cendrier, tapant du poing su la table. Elle s’empêcha une fois de plus de fondre en larme, mais ne résista pas à la colère, trop faible pour pouvoir tout refouler. Sa mère, celle qui l’avait élevée, venait de lui enfoncer à nouveau un poignard en plein cœur. C’était douloureux, encore plus que les fois précédentes. La petite brune sentait à nouveau son cœur se resserrer, l’empêchant de respirer tant elle souffrait. Il battait à vive allure, changeant de cadence à chaque battement raté. Oui, Sara sentait les larmes lui envahirent les yeux ; mais elle se retint, encore et encore, se battant contre ses propres émotions. Elle ne faisait rien transparaître, à part cette expression pleine de sarcasme. Elle était comme elle ; indifférente.

    « Tu sais, Sara, ce qu’il s’est passé avec ce jeune homme, c’est du passé… Tu devrais oublier. Tout comme ce qu’il s’est passé avant, tu devrais reconstruire ta vie différemment. »
    « Ma vie me plaît, et tu n’auras jamais ton mot à dire sur ce point là, surtout après ce que tu m’as fait. Ok ? »
    « Tu papillonnes. Et tu sais que j’avais mes raisons… »
    « Ah ouais ? Attends voir… »

    A nouveau le silence. Tout recommencait, comme un flashh back, un rêve éveillé.


Dernière édition par le Lun 18 Fév - 1:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sara L. Sunfield
Etudiant(e) en Art(s)
Etudiant(e) en Art(s)
Sara L. Sunfield


Féminin Nombre de messages : 82
Age : 34
CITATION : Here We Go Again ! ~ Somnium.
AGE [RP] : Dix Huit ans.
Tendance Magique : Magie Noire.
Date d'inscription : 17/02/2008

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Joueur
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeLun 18 Fév - 1:04

    « Tu es partie alors que j’avais que neuf ans, sous le simple prétexte d’être malheureuse. A la mort de papa, tu m’annonces que je suis différente, que je suis comme toi. Tu sombres dans l’alcool, tu m’oublies, et tu avais tes raisons ? Mais lesquelles, maman ?! Je vois pas. Sérieusement, pourquoi ne pas m’avoir abandonner, si c’était pour que je vive avec une junckie ? Parce que tu étais une junckie, et ça, ça reste à vie. Tu peux dire que je papillonne, que je vis une vie de débauche, une vie de ratée. Mais est-ce que tu te rends compte que tu es vraiment mal placée pour me faire une leçon de moral ? Tu as tout abandonnée ; amis, famille, boulot, pour un jeune avocat qui a finit par se lasser de tes premières rides. Sérieusement, tu n’es pas vraiment un exemple, si tu vois ce que je veux dire… »
    « Tu crois que ça a été simple ? A la mort de ton père, j’ai dû tout recommencer, j’ai toujours pensé que j’étais une mauvaise mère. J’avais peur, voilà tout. »
    « Et alors ? Tu crois que j’ai pas eu peur quand papa est partit ? Et tu crois aussi que j’ai pas eu peur quand il m’a abandonné, il y a un an, pour se refaire un nouvel avenir ? Bien sûr que si, j’ai peur, j’ai toujours eu la frousse ! J’ai mal, maman, et là tu fais que me faire souffrir d’avantage, avec tes conneries. T’as la cinquantaine, tu vis dans une maison délabrée, t’es instable et ton psy a fuit parce qu’il avait peur de toi et parce que tu le rendais complètement maboule. Tu cherches quoi, à la fin ? »
    « Mourir. »

    La poupée de porcelaine se brisa, tremblante de toute part. Soudain, elle sentit un long frisson lui parcourir tout le corps, et elle pouvait ainsi ressentir la brise qui pénétrait dans le pub à chaque fois que la porte s’ouvrait. Ce froid intense qui s’entremêlait entre ses jambes, puis qui caressait langoureusement ses épaules frêles et innocentes. Oui, un seul mot lui avait suffit pour comprendre que sa mère était aussi désespérée qu’elle. La pitié n’existait pas, chez la jeune Sunfield. Mais elle se risqua à adresser un sourire compatissant à cette pauvre femme qui n’était qu’une copie sans couleur de sa mère, un brouillon quelconque oublié par l’artiste lui-même. Sara, pourtant si froide en apparence, venait de briser cette carapace qui lui collait tant à la peau. Certes, outre son expression, rien n’étai de glace en elle, à part son cœur. Son visage et son regard étaient aussi doux que de la soie, et puis son sourire mutin nous rappelait les souvenirs d’antan. Mais au fond, ce n’était pas quelqu’un de très « sociable ». Contre toute attente, elle reprit une gorgée de whisky, jusqu’à fumer une nouvelle cigarette. Elle n’avait cherché aucun contact physique, n’avait même pas prit la peine de prendre la main de sa pauvre mère. Non, elle restait figée.

    « Arrêtes de fumer. »
    « Ca me perdra, eh oui… C’est comme le reste, n’est-ce pas ? C’est comme espérer, aimer, haïr. Tout ça, ça contribue à notre perte. Alors autant en profiter, puisqu’on est condamné à mourir, de toute manière. »
    « C’est de ma faute, si t’es comme ça ? »
    « Si je suis comment ? »
    « Aussi… »

    Elle marqua une pause, buvant quelques gouttes du liquide qui se trouvait dans le verre en face d’elle. Un liquide brumeux, que Sara n’aurait jamais osé goûter. Le silence s’installa durant quelques secondes, le temps pour la jeune Sunfield de se remettre les idées en place. Elle réfléchissait, tellement qu’elle en avait des haut-le-cœur. Sa mère était là, en face d’elle, tremblante comme jamais, au bord du gouffre. Et elle, cette poupée, ce petit ange qui avait changé depuis, ne faisait rien. Elle en rirait presque, si elle n’avait pas eu peur de vexer cette pauvre femme aux allures d’alcoolique. Telle mère, telle fille.

    « … Stupide. »

    Sara serra les poings, manquant de peu la brûlure. Elle laissa tomber sa cigarette sur la table, n’osant rien rétorquer, sous peine de devoir s’énerver et lui dire ce qu’elle gardait depuis si longtemps. Et puis non, merde ! Il était temps qu’elle sache à quel point Sara avait souffert, et à quel point aussi elle lui en voulait de ne pas avoir été trop là. Elle avait fait partie du décor durant des années entières, elle n’avait rien dit, préférant s’enfermer dans un mutisme plus qu’infernal. Il était grand temps qu’elle vide son sac, ça ne pouvait leur faire que du bien. La jeune femme prit alors une grande bouffée d’air, jusqu’à reboire une gorgée de whisky. Très vite, son verre se vida. Elle en commanda un autre, accompagné d’une cigarette. Une fois le silence confortablement installé, la jeune Sunfield laissa s’échapper un soupir, long et douloureux. Un. Deux. Trois. Il était temps qu’elle parle.

    « Moi ? Stupide ? Non, seulement lucide. C’est mon droit de vouloir tout oublier, non ? C’était la seule solution pour que j’y arrive. Maintenant, j’ai refais ma vie. Et que tu le veuilles ou non, c’est sans toi que je l’ai refaite. Mais bordel, maman, ouvre un peu les yeux ! Pourquoi tu partirais pas, hein ? T’as toujours aimé les voyages, profites en ! Tu veux vraiment que j’étouffe, c’est ça ? Encore, si tu arrêtais tes conneries, et si tu devenais autonome… Mais non ! Toutes les semaines, tes voisins m’appellent parce qu’ils ont peur pour toi. La dernière fois, t’as foutu le feu à ta maison ! Tu te rends compte ?! C’est pas une vie, ça. Je veux pas devoir m’occuper de toi sans cesse, je veux VIVRE ! Je t’aime, Maman. Malgré tout, je t’aime. Mais tu crois pas que c’est de l’abus, là ? Tu te laisses aller. On dirait une vieille. »
    « Je suis vieille… »
    « Tsss. Stop, arrête de te lamenter sur ton triste sort. Je peux en décrocher une, pour une fois ? J’ai envie de me plaindre, tiens, moi qui me la ferme tout le temps. »
    « Vas y. »

    L’ange abandonna quelques unes de ses cendres dans le creux du cendrier, soufflant sur ses quelques mèches brunes qui venaient cacher son merveilleux regard. Ses iris se plantèrent aussitôt dans ceux de sa mère, comme pour lui faire comprendre qu’elle n’allait pas se répéter, et qu’elle devait impérativement mémoriser tout ce qu’elle allait dire. C’était difficile de prendre la parole après tant d’années, mais Sara ne pouvait se résoudre à laisser sa pauvre mère dans cet état là. Il fallait qu’elle comprenne qu’une vie sans problème n’était qu’une utopie, et qu’il fallait arrêter les bêtises d’antan. Oui, il le fallait ; pour le bien de tous.

    « J’ai Dix huit ans, dans quelques mois, j’en aurais dix neuf. Mon père est décédé quand j’avais dix ans, il m’a laissé à ma mère qui, quelques années plus tôt, était partie comme une lâche sans avoir de raison valable – ou en tout cas, on ne m’a mise au courant de rien, à part du fait que tu avais une liaison avec un p’tit bourge -. J’ai alors appris que j’étais différente, que j’étais une de ces sorcières qu’on ne retrouve que dans les contes merveilleux. Déjà, là, je me perds. Ensuite, je vis ma vie, je te vois te détruire avec l’alcool, celle que tu appelais ta meilleure amie. Parfois, t’es violente, tu dis des trucs infâmes. Tu m’oublies, je grandis toute seule, j’deviens invisible. Non, je l’étais déjà avant. Puis, je le rencontre lui, dans cette école que je haïssais, pourtant. Il m’a sauvé, m’a montré que je pouvais passer outre les épreuves et tout ce baratin. J’y croyais. Je croyais au bonheur, il m’avait redonné espoir, pendant que toi tu continuais à tout gâcher. J’ai quitté Poudlard. J’ai finit tout ça avec brio, et j’ai entamé mes études à l’Université. Je t’ai déçue par mes choix d’orientation, par la route que je voulais tracer avec lui. Puis, l’année dernière, il m’a quitté sans me donner de raison. Comme toi. Oui, quelle coïncidence, n’est-ce pas ? Et tu continues à me gâcher l’existence avec tes problèmes, alors qu’à part, j’ai aussi les miens. J’ai un appartement à payer, l’alcool à décrocher, et les études à réussir. Tout ça mélangé au reste, des fois, je me demande comment je fais pour ne pas péter un plomb… Ouais, je papillonne. J’essaie de l’oublier avec des gars de passage. J’y arrive très bien, pour l’instant. Ca te va, ou t’en veux encore ? »
    « Et ce Sasha, c'est qui ? »
    « D’où tu sors ce nom, toi ? »
    « Emily m’a tout dit. Elle m’a dit aussi que tu sortais d’une relation avec un certain…Adam, c’est ça ? »


    Sara déglutit, jusqu’à émettre un rire presque inaudible. Le premier depuis toujours. Sasha, Adam…Qu’est ce qui lui avait prit, à Emily, d’aller dire tout ça à sa mère ? C’était stupide. Tout ça, ça n’était pas vraiment important. Le plus important, ce qui passait en priorité, c’était les études. Le reste, ce n’était que de simple flirt, des choses qui n’aboutiront peut être jamais. Oui, c’étai sûr et certain. Enfin, c’est ce qu’elle pensait. Et ce qu’elle espérait, au fond. Il était tard, maintenant. Il fallait qu’elle parte, que l’ange s’envole à l’aide de ses grandes ailes, qu’elle parte très loin. De toute façon, les ivres qui étaient à la table d’à côté commençaient à la regarder bizarrement.

    « J’te laisse. On se voit le mois prochain, mais d’ici là, porte toi bien. »

    Le passé, le présent, le futur ; tout est lié.
Revenir en haut Aller en bas
Sara L. Sunfield
Etudiant(e) en Art(s)
Etudiant(e) en Art(s)
Sara L. Sunfield


Féminin Nombre de messages : 82
Age : 34
CITATION : Here We Go Again ! ~ Somnium.
AGE [RP] : Dix Huit ans.
Tendance Magique : Magie Noire.
Date d'inscription : 17/02/2008

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Joueur
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeLun 18 Fév - 15:57

    C’était ce même sentiment à chaque fois, cette même angoisse de lui faire prendre conscience que sa propre vie était devenue un calvaire pour tout le monde. Sara était fille unique, même malgré les innombrables fausses couches de sa mère. Au dé part, elle n’avait pas voulu une fille, et pas si tôt. Elle avait envie de profiter de sa vie comme tous les jeunes, mais s’était retrouvée enceinte du jour ou lendemain, à cause d’un verre d’alcool en trop. Oui, la mère de Sara n’avait pas eu une vie remarquable, et c’était certainement pour ça qu’elle était partie voir ailleurs, en pensant que ce jeune morveux allait la sauver de cet enfer. Sara marchait à vive allure, tentant de remettre tout ça en place. Elle tournait, titubait, venait de reprendre une dernière cigarette. Sa mère avait certainement raison ; elle fumait trop. Mais n’était-ce pas de sa faute, si elle était ainsi ? Si, bien sûr que si. Son passé, son présent, et ce qui s’annonçait être son futur…Tout ça avait fait d’elle une pourriture, comme ils savaient si bien le dire. Une fille écoeurante qui change de proie comme elle changerait de petite culotte. Une fille lamentable, accro à l’alcool et aux fêtes en tout genre. Oui, c’était une traînée. Depuis un an, elle avait tout changé ; sa manière de vivre, sa façon d’être, son quotidien. Elle s’arrêta, sortit ses clefs, ouvrit l’immense porte pour ensuite atterrir dans un couloir sombre. La poupée avança tranquillement, jusqu’à rentrer dans son appartement. Enfin, leur appartement.

    Ils étaient là, encore. Cet homme, cette fille. Ils regardaient tranquillement la télévision, protégés par une couverture assez grande pour y abriter encore deux personnes. Sara lança toutes ses affaires sur son lit, jusqu’à mettre à la poubelle son paquet de cigarette. Il était vide, comme à chaque fois. Elle n’accorda aucun regard aux deux autres, pourtant elle savait qu’ils la regardaient. Un soupir, et elle s’engouffra à son tour dans la couverture, pliant les jambes au maximum pour qu’aucune parcelle de son corps ne dépasse. Le silence venait de s’installer. Même dans cette boîte à paroles et à images, il n’y avait plus rien. Il venait de l’éteindre, lui, ce grand gaillard. Elle sentit les regards posés sur elle, sans pour autant prendre la peine de le vérifier. Car ça se répétait, comme à chaque fois. Elle allait finir par repartir on ne sait où pour enfin avoir la paix, tout en se lamentant d’avoir finit son dernier paquet de clopes. Oui, chaque mois, à ce même jour, elle avait le droit à tout ça.


    « Alors ? »
    « Ouais, raconte ! Ca s’est passé comment ? »

    Sara grogna, jusqu’à ressortir des couvertures, son regard pâle se baladant dans les moindres recoins de la pièce. Elle cherchait quelque chose de précis, et s’était mise à fouiller partout. Au bout de quelques minutes, elle trouva enfin ; un carnet, un crayon. Elle les tira du dessous de son lit, faisant en sorte de ne pas se cogner la tête contre les lattes. Ses mains, qui tremblaient toujours autant, vinrent s’accrocher au plancher en bois. Ca grinça. Pendant quelques secondes, elle n’avait rien sentit ; ni la douleur, ni même le sang. Mais à première vue, elle venait de s’enfoncer un clou dans la main. Et puis ? Elle s’en fichait, après tout. La petite brune prit ses deux outils sous son bras, marchant rapidement vers ses deux colocataires. Elle se mit à dessiner quelque chose. L’encre se mélangeait peu à peu au sang qui perlait le long de ses doigts fins, et au bout d’une vingtaine de minute, elle eut finit son œuvre. L’Apocalypse, là, devant eux, sur une simple esquisse. Des boom ! sonores, suivit de bâtiments en lambeaux, une ville complètement détruites. Londres. Elle se tourna vers ses deux amis, puis afficha un sourire satisfait quand elle vu leurs mines de dépravés. C’était risible. Un peu trop, même.

    « Oh, d’accord… »
    « Ma mère n’a pas changé ; toujours aussi pitoyable. Elle m’a dit que je devrais arrêté d’être comme ça, que je devrais oublier Peter. »
    « Elle a peut être raison, tu sais… »
    « Pardon ? »

    A nouveau, la poupée de porcelaine sentit la douleur dans sa main droite, ces picotements incessants qui lui brûlaient la peau. Elle sentit les lames s’agglutiner au coin de ses yeux, comme de vulgaires bestioles qui rêveraient d’être libérées de leur cage. Mais non, ce n’était pas des larmes de joie, ni même de tristesse. Ce n’était que de la haine refoulée, rien que ça. Un sentiment de sublime vengeance qui coulait dans ses veines, cette envie de détruire ce qui l’empêchait de vivre correctement : ses démons, ceux qui passé, ceux qui la hantent jour après jour. Un lourd secret, aussi lourd que des tonnes et des tonnes d’or, aussi lourd encore que des remords, que de la pitié. Non, c’était bien pire. Au fond, elle se voilait la face, la petite Sunfield. Car oui, au fond, c’était de sa faute. Elle avait tué son père en usant de sa patience, en l’épuisant de jour en jour. Elle n’était que le fruit d’un amour raté, d’une histoire simplement sexuelle. Une histoire d’une nuit dans des draps sales, tout ça saupoudré de vodka et manzana, et autres alcools exotiques. Ils s’étaient sentit libres, mais au final avaient tout perdu ; richesse, beauté, vie. Alors oui, Sara avait de quoi se sentir coupable, mais elle gardait ça pour elle, et comptait emmener tous ses démons jusqu’à la tombe. Elle serra sa main droite pleine de sang, puis l’enferma dans celle de gauche, son sourire s’effaçant peu à peu. Elle se leva d’un bond, jetant au passage son carnet pourtant si bien garnit. Elle leur accorda un regard noir, massacrant. Un regard à l’opposé de ceux qu’elle balançait dans ce genre de situation. Mais aujourd’hui, c’était différent. Trop d’un coup pour que Sara puisse faire comme à son habitude ; ignorer. Non, il fallait que ce petit jeu mesquin cesse, et tout de suite.

    Elle prit ses affaires, enfila à nouveau sa veste et ses chaussures, glissa ses mains dans des gants, puis fouilla dans tous les tiroirs à la recherche d’un paquet de cigarettes. Elle grognait, murmurait des paroles inaudibles, jurait à qui voulait l’entendre qu’ils payeraient tous, qu’elle allait partir et tout abandonner pour le plus grand bonheur de ces charognards, de ces moins que rien. Elle se calma quand elle se rendit compte qu’il ne restait plus une seule trace de tabac ni même d’alcool dans ce foutu appartement. Les vieilles habitudes. Son regard pâle contemplait à présent ses deux colocataires, l’air de rien. Elle éternua, jusqu’à s’appuyer sur le meuble qui se situait derrière elle. Son cœur battait de plus en plus vite, comme s’il faisait la course avec un autre. Elle agonisait sur place, ses jambes toujours aussi tremblantes que dans ce pub Londonien. Irish Pub. Comme ci elle en avait pas assez vu durant son enfance. Irish. Irlande. Elle en avait le vertige.


    « Tu crois vraiment que j’ai que ça à faire ? Changer de vie… Non mais, on aura tout entendu. C’est de ma faute, peut être ? Est-ce que j’ai voulu être un accident ? Est-ce que j’ai voulu venir ici ? NON ! Alors foutez moi la paix, je fais ce que je peux. Je suis pas Superman non plus, t’entends ?! Je fais pas des miracles ! Je survis, bordel ! TU PEUX LE COMPRENDRE ? J'y peux rien... RIEN ! »
    « Calme toi, Sara. On en a déjà parlé… »
    « Des clopes, il me faut des clopes… »
    « Sara… »
    « Quoi ? »

    Emily. Cette fille aussi petite que Sara, une blonde aux allures angéliques, comme la jeune Sunfield. Mais elle était plus calme, plus posée. Pas plus douce, car Sara l’était, en temps voulu. Mais elles étaient différentes. Malgré ça, elles se comprenaient. Emily aussi n’avait pas eut une vie facile, et il lui arrivait aussi de perdre le contrôle de ses émotions. La petite blonde mit la main dans sa poche, fouillant dans celle-ci jusqu’à en tirer deux ou trois cigarettes. Sara fit un sourire niais, sans pour autant qu’elle le fasse transparaître. Elle voulu les prendre, mais le garçon l’en empêchant. Elle s’énervait, tremblait, sentait à nouveau son cœur battre la chamade, comme s’il voulait sortir de son corps et tuer ce grand ange. Elle tomba dans ses bras, pleurant presque. Mais elle n’y arrivait pas. Elle n’arrivait pas à pleurer pour quelqu’un, ni même pour elle ; elle pleurait pour des musiques, pour des films, pour tout ce qui était irréel. Mais ça, elle ne pouvait pas. La poupée de porcelaine attendit sagement, comptant les minutes comme de vulgaires objets qu’on aurait mit sous son nez. La télévision s’était rallumée, la lumière donnait à nouveau dans la pièce, dévoilant ses prunelles grises au grand jour. Des iris aussi pâles que celle d’une poupée pour enfant. Emily s’avança, la prit dans ses bras, jusqu’à finir son étreinte par un baiser sur le front. Sara était petite. Trop petite pour combattre tout ça seule.

    « Tiens, maintenant va pendre l’air, Jack et moi on va te faire un bon petit repas. Et pas de connerie, d'accord ? J'te fais confiance. »

    Pas de merci, ça ne servait à rien, elle savait tout.
Revenir en haut Aller en bas
Sara L. Sunfield
Etudiant(e) en Art(s)
Etudiant(e) en Art(s)
Sara L. Sunfield


Féminin Nombre de messages : 82
Age : 34
CITATION : Here We Go Again ! ~ Somnium.
AGE [RP] : Dix Huit ans.
Tendance Magique : Magie Noire.
Date d'inscription : 17/02/2008

Présentation du Personnage
Inventaire:
Fonction HRP: Joueur
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeLun 18 Fév - 17:46

    The Circle Never End *


  • Qualités : (à voir dans la fiche) Sara, c’est une fille douce, ambitieuse, qui n’hésite pas à faire n’importe quoi pour les gens qu’elle aime. Hormis le fait qu’elle soit intelligente et rusée, elle a un physique assez avantageux qui l’aide beaucoup, surtout quand elle a quelque chose à se faire pardonner. Rêveuse, drôle, on s’y attache très vite. La première impression qui nous vient, quand on la croise, c’est qu’elle ressemble à un ange, et qu’il ne lui manque plus que les ailes pour nous enchanter. Pourquoi pas ? Elle n’est pas si naïve qu’elle en a l’air, et ça, c’est une vraie qualité de nos jours. Sous ses traits de petite fille fragile, de petite poupée, se cachent un caractère bien trempé et une envie de réussir poussée à l’extrême. Alors oui, je crierais haut et fort que sa plus grande qualité, c’est son talent de comédienne, qui lui permet d’arriver à ses fins. Mais elle est talentueuse, c’est une artiste. Et comme tous les artistes, sa qualité, c’est d’être loin de la réalité. Pas pour rien qu'elle a fait de sa passion un quotidien.
  • Défauts : (à voir dans la fiche) Oh, il faut bien la connaître pour déceler ses défauts, aussi nombreux soient-ils. Certes, elle est pleine de douceur, mais il lui arrive de montrer un visage tout autre. Même si le verbe pleurer n’existe pas chez elle, ça ne l’empêche pas de changer d’état d’âme comme on changerait de chemise. Oui, elle est lunatique, et parfois très colérique quand on arrive à la pousser à bout. Légèrement « je m’en foutiste » et bordélique, ce n’est pas vraiment un cadeau de l’avoir en colocataire, surtout qu’elle n’est pas très douée pour faire la cuisine. Aussi, elle accorde difficilement sa confiance. Et dans le cas où on la perd, d’une quelconque manière, c’est un vrai casse-tête pour pouvoir la regagner. Eternelle rancunière, elle a le goût du risque et le goût de la fête, elle croque la vie à pleine dent – même un peu trop au goût de tous. Charmeuse à ses heures, elle n’a jamais eut de limites. Pour elle, la vie est un éternel jeu, et elle compte bien le gagner.

    Notes Scolaires :
    BUSES


    • Astronomie : A
    • Botanique : P
    • Défense contre les Forces du Mal : O
    • Etude des Moldus : E
    • Etude des Runes Anciennes : T
    • Histoire de la magie : E
    • Métamorphose : A
    • Potions : O
    • Soins aux Créatures Magiques : A
    • Sortilèges : E


    ASPICs


    • Astronomie : P
    • Défense contre les Forces du Mal : E
    • Etude des Moldus : A
    • Histoire de la magie : O
    • Métamorphose : O
    • Potions : E
    • Soins aux Créatures Magiques : E
    • Sortilèges : A


  • Baguette Magique : Vingt et un centimètres, bois de pommier, cheveu de Vélane.
  • Inventaire : Appareil photo Magique, Carnet à croquis, Plume, Radio indépendante à transmission Magique.
  • Famille : Sara n’a que sa mère, ou du moins, c’est la seule membre de sa famille à être encore en vie. Sa mère, Elizabeth, l’a abandonnée alors qu’elle n’était qu’une enfant. Elle l’a donc laissée à son père qui, quelques années après, est mort d’une maladie moldue. Car oui, la jeune Sunfield tient ses pouvoirs de sa mère, femme qui a complètement coupé les ponts avec le monde Magique. Elizabeth, avec le temps, est devenu pire qu’avant ; volage, instable, elle boit de temps en temps et perd toute notion du danger. Il lui arrive souvent de mettre le feu à sa maison. Après plusieurs années de galère, elle se rend compte qu'elle n'a que sa fille pour survivre, mais n'ose pas se rendre à l'évidence. Elle a la fâcheuse tendance à juger sur les apparences, à donner des conseils complètement stupides sans réfléchir aux conséquences, mais aussi à détruire les ambitions de sa fille. Mais bon, Sara l'aime, c'est le principal, non ?


III. IRLment parlant.

  • Prénom IRL : Rain’ =)
  • Age IRL : WE ARE BROKEN * 322925
  • Points de vu sur le fofo : Perfect.

    Je précise que Sara est à l'Université, en fillière Art - au cas où personne n'aurait compris ^^'
Revenir en haut Aller en bas
Khâlina Mustang
Gérante de Slug & Jiggers
Experte en Botanique & Toxicologie
Gérante de Slug & JiggersExperte en Botanique & Toxicologie
Khâlina Mustang


Féminin Nombre de messages : 299
Age : 37
CITATION : -Heinrish- I'll love you all along... Je briserai tes ennemis et les obstacles sur mon chemin...
AGE [RP] : 44 ans
Tendance Magique : Magie Noire
Date d'inscription : 13/10/2007

Présentation du Personnage
Inventaire: Alliance magique
Fonction HRP: Fondatrice Copyrightée et officiellement Mariée
WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitimeLun 18 Fév - 18:08

Très jolie fiche ! Je valide donc ! ^^ WE ARE BROKEN * 322925
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





WE ARE BROKEN * Empty
MessageSujet: Re: WE ARE BROKEN *   WE ARE BROKEN * Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
WE ARE BROKEN *
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» The Broken Rose *
» Broken Times [PV Dakota]
» Kay Mustang - Broken Baby D0LL

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Horcruxes - Les Reliques de la Mort :: <font COLOR=white>ADMINISTRATION [HRP]</font> :: Etat Civil :: Présentations Adultes / Créatures / Fantômes :: Présentations Validées-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser