Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 EVERYTHING GOES DARK. [PV]

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Arrogance Vanna Syl
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Arrogance Vanna Syl


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MessageSujet: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeJeu 24 Jan - 19:25

Everything goes dark.

Même un ange, perché au-dessus des hommes et des lois, retenu difficilement au ciel blanc et pur par deux petites ailes décharnées, devient sombre au fur et à mesure. Arrogance ne le savait que trop bien. Au début, il avait été pur, mais l’enfance l’avait délaissé et l’adolescence l’avait happé, avec son lot de pourritures et de conflits. Arrogance contemplait son corps nu dans le miroir. Il était seul. Son regard pâle semblait mort. Il n’y avait plus rien. Il était comme un automate, une caricature d’humain, il était une machine. Ensoleiller son cœur était dur. Avec son silence tranquille, il n’intéressait pas grand-monde. Bien sûr, il était ami avec toute la clique de son cousin, mais il n’avait pas l’impression d’être là. Chacun de leurs regards le brûlaient, le rendait malade, lui donnait la nausée. Leurs rires étaient une torture qui lui explosait les tympans. Il n’était complètement heureux que s’il était seul.

Arrogance n’était pas schizophrène. Eden était la seule partie de lui qu’il acceptait. Il rejetait Arrogance, il rejetait cette étiquette de fils de mangemort, il rejetait tout. Parfois, tiré de son sommeil par des songes cauchemardesques où un Nouchka décomposé lui attrapait le poignet, il se réveillait en hurlant son propre prénom. Il se projetait dans cette mort avancée et prématurée. Il avait déjà l’impression de se putréfier tant sa solitude et sa douleur le rongeaient. Arrogance se rhabilla. L’uniforme de Serdaigle ferait l’affaire. Il desserra légèrement sa cravate bleue et bronze, et sortit de la chambre déserte, puis avança d’un air décidé dans le parc de Poudlard après être sorti.

Décembre. Froid et crépuscule latent. Arrogance aimait ce mois, et particulièrement cette heure, où le ciel mélancolique disparaissait derrière les premières lueurs de la nuit. Il n’avait jamais aimé le froid, comme son père d’ailleurs. Arrogance prit possession d’un banc. Il chassa la fine couche de gel d’un coup de baguette et s’étendit dessus. Il posa une main sur son ventre. Ses mèches noir d’encre lui tombaient devant les yeux, et son regard pâle et dérangeant était ainsi caché des yeux des autres. Arrogance n’avait pas conscience quand il regardait quelqu’un da les yeux - ce qui arrivait quasiment tout le temps -. Il ne savait pas qu’il était troublant, avec son air de brute et ses yeux délicats ourlés de longs cils. Il était un paradoxe physique. Le jeune homme voyait la petite buée blanche de sa respiration calme disparaître au-dessus de lui. Ce spectacle fragile et éphémère l’intéressa quelques minutes. Mais des bruits de pas le sortirent de sa contemplation. Il n’eut pas besoin de se retourner ou de parler pour savoir qui c’était. Son regard terne s’anima légèrement : les pupilles se dilatèrent. Des souvenirs de caresses interdites se réveillèrent le long de la peau d’Arrogance. Le goût de ses lèvres. Le dégoût, la répulsion, la fascination, l’adoration. Sentiments contradictoires.

« Tu es là. »

Voix calme, posée. Pas besoin d’en dire plus. Arrogance se redressa, domptant les mèches rebelles d’un air négligent, en passant la main dans ses cheveux. Comme à son habitude, il planta son regard inexpressif dans le regard de l’autre. Les coins de sa bouche remontèrent en un demi-sourire. D’une voix neutre, Arroganc dit :

« Salut. »
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeDim 27 Jan - 15:49

    C'est la langueur particulière de certains esprits qui les échauffe. Petit à petit, les gens tombent dans la lutte infernale, puis finalement meurt. Au bout d'un moment, l'existence chavire et devient noir d'encre. Aaron ferma les yeux. Le vent caressait sa peau, la mordant à pleine dent de son immense froid, laissant alors celle-ci rougit par la simple idée de glace. Le Gryffondor était assis sur le toit de Poudlard. La plus haute tour. Tel l'oiseau, il regardait le vide avec l'envie exquise de s'y jeté, de s'y perdre, d'arrêter chaque petit sentiment, d'arrêter cette course effrainée contre le mal qui l'absorber.

    Il avait peur. Il se perdait dans les plus profondes abymes, et personne ne viendrait l'en sortir. Il ne noierait, il mourrait, et après ? Qui le regretterait ? Misha ? Oui, mais c'était sa mère. Elle l'aimait car il était son fils. Vitaly, Jake, Léna ? FOUTAISES! Ils se sont toujours débrouillés sans lui. Aaron expire. Il meurt, même. S'allongant sur le toit, il ferme les yeux, il s'étouffe. Une rafale ramène ces cheveux d'encre devant ces yeux, cachant une fois de plus ces yeux d'orage, ces yeux couleur cieux. Un corbeau croissa, et le renard s'ébouriffa. Il ouvrit les yeux, croisant le regard noir de l'animal. Fougueusement, il se leva et fit semblant de vouloir chasser l'animal aux plumes noirs. Un seul pas, et ce dernier s'envola, emportant avec lui le dernier sourire du Gryffondor.

    A ce moment là, il se rendit compte de la hauteur, de ce vide qui l'appelait sans cesse, l'aspirait, lui et ses forces. Il se plaça au bord du gouffre. Il se sentit partir, fermant les yeux. Dernière accroche à la vie. Il serait tellement facile de faire un pas, et de tout oublié. L'amour, la haine, le sexe. Un hibou battit des ailes, rappelant Aaron à la vérité. Abel. Il tourna un regard furieux vers le Grand Duc, le toisant violementet fronçant les sourcils. Derrière le hibou, en contre bas, une silhouette marchait. Elle lui était familière, dans la façon de marcher, de se rendre une démarche singulière, digne. Quelqu'un qu'il ne connaissait que trop bien.

    Un frisson lui remonta l'échine. Sans Abel, Aaron aurait sans doute sauté, rattrapé par son ballet ensorcelé. Quelle idiotie, aurait rajouté l'infermière, après tout ce qu'avait fait le Vanna Syl. Il cligna des yeux, se rendant plus bas grâce à son ballet de quidditch. Il frôla la terre du pied, et tel le Fils de Dieu, il s'y posa. Aaron avait toujours eu le don d'être silencieux. Comme un regard, en somme. Maintenant, il était autre chose. Il était un esclave, enchaîné à son destin. Finir comme les siens. Quels Dieux avaient décidés ça ? Aaron plissa le nez, et il s'avança. Son regard balaya le parc rapidement. Il était tard, il faisait nuit. Le crépuscule avait sonné il y a déjà trois heures. En tant que Prefêt, il n'aurait presque aucun problème à rester debout, comme lui.

    Il remonta ces mèches, un sourire différent se dessinant sur ces lèvres. La lubricité, cette envie de mordre à pleine dent dans les chairs, d'y goûter. Depuis déjà trois mois, il n'avait pas pu le toucher, le sentir, le délecter. Trois long mois à se faire pomper par de vulgaires sosies, toutes identiques. Bon dieu! Il n'en revenait pas. Il n'aurait jamais pu tenir aussi longtemps sans Autumn... C'était... Différent. Arrogance, Arrogance. Il lui avait volé son corps, mais pas son coeur. Aaron eut un large sourire s'avançant dans le dos d'Arrogance. Il savait qu'il l'avait déjà vu,déjà senti, et alors ? Il faisait nuit, il n'y avait personne dans le parc.. La seule idée d'Aaron ? Ne pas la réveler ici. Il se calma, plissant le nez à la voix de son cousin. Il aurait du s'en douter, après tout.


    « Tu es là. »
    « J'ai toujours été là. »

    Qui aurait pu comprendre ? Savoir ? Personne. Pas même Celio ou Luz, Luz qui venait de partir, Rose aussi d'ailleurs. Ca n'était pas normale. Le Fils de Dieu se sentait abbatu, piégé comme un rat. Il ferma les yeux, humant l'air dans laquelle le parc baignait. L'étrange mélange de fleur, venant du jardin, et cette odeur suptile, d'hiver, de froid, de Russe. L'appel de la peau ? Arrogance était là, Aaron au dessus, juste là, à le fixer, de cet oeil allumé d'une étrange lueur.

    « Salut. »

    La lueur vicieuse dans les yeux, Aaron se glissa lentement vers son cousin, sa main vint rencontré sa peau, les lèvres joignèrent ces jumelles en silence. Silence pieu pour baiser chaste. Il le lâcha finalement, restant debout face à lui, le sourire presque timide sur ces lèvres.

    « Solvet... »
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Arrogance Vanna Syl
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MessageSujet: Re: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeMer 6 Fév - 0:09

Un Deux Trois.


    Il est là. Arrogance frissonne, ses entrailles se tordent. Doit-il céder, doit-il résister ? Il n'ignore pas que son cousin entretient une relation particulière avec une fille de Serpentard. Arrogance se retourne, il croise le regard de son cousin muciférien. Trop tard ; le Lion s'appoche, avec sa démarche royale et perfide, il l'attrape entre ses griffes et le mord, le tue.Arrogance est perdu : il sent les lèvres de son cousin contre les siennes, seulement les lèvres, et il ferme les yeux, car on ne reste pas les yeux ouverts durant un baiser. D’une main tremblante, il essaye de repousser Aaron, mais il sait que c’est lui qui commande et qu’il ne lâchera que quand il voudra.

    Heureusement, le Lion lâche assez tôt et Arrogance peut respirer. Ses yeux bleus prennent des allures d’orage ; l’Aiglon est affolé, son cœur bat vite, comme à chaque fois qu’Aaron le touche, lui tourne autour et le lâche ensuite. Le jeune homme eut un frisson imperceptible au sourire de son cousin. Par tous les saints, qu’est-ce que c’est que ça ! Un timide sourire, sur les lèvres d’Aaron Vanna Syl, fils de Misha Vanna Syl ! Le monde est à l’envers, ce n’est pas possible. Arrogance recula d’un pas, et jaugea son cousin. Il y avait longtemps qu’ils ne s’étaient pas parlés, mais à qui la faute ? Rose était partie, Autumn était arrivée, Arrogance s’était éclipsé, comme d’habitude. Il ne voyait pas le but de ce petit jeu infini. L’Aigle se ravança finalement et posa sa main sur la joue d’Aaron : elle était froide. Il eut un sourire infiniment doux, infiniment triste et ne chercha pas longtemps ses mots.

    « Mon pauvre Aaron, qu’es-tu devenu … »

    Qu’es-tu devenu, fier petit Lion ! Petit combattant à l’esprit agile et perfide, tu t’es ramassé sur toi-même, ton cœur saigne, est-ce que l’hémorragie, un jour, s’arrêtera ? Ce trou dans ton cœur, quelle en est la cause ? Que se passe-t-il, Aaron, dis tout à Eden, il t’écoutera, il ne te jugera, tu peux te confier, dis-lui ce qui te ronge. Arrogance et Eden, à eu deux, peuvent facilement trouver une solution. Il suffit d’un peu de temps.. Il suffit d’un peu de temps. Arrogance, du bout des doigts, caressa la joue de son cousin. Si froid … Comme si son cœur, ses membres, ses veines, son sang, s’étaient gelés à l’intérieur !

    A l’intérieur d’Arrogance, rien n’était gelé, tout était seulement … bloqué. Comme les rouages d’une horloge déjà un peu abîmée, les coups et les assauts du temps avaient terminé le travail, plus rien ne fonctionnait. Eden subsistait, petit cœur d’argent malmené par les directives d’un corps cruel.Et aucun horloger digne de ce nom n’avait réussi à débloquer Arrogance de sa prison de rouages et de fer. Son père avait essayé, Misha avait essayé, Kaede aussi, Jake s’y était attelé, mais tous avaient renoncé. Il ne restait que de minces lueurs d’espoir pour l’enfant de Nouchka.

    « Parle, Aaron … »

    Arrogance oubliait sa souffrance intérieure. Il se concentrait sur une autre, c’était moins douloureux et ça lui faisait du bien. Il faisait un effort. Un grand effort.






UC.
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:56

-
    Dis moi, Eden, as-tu déjà songé à un autre monde, peut être pas meilleur, mais à un autre que celui où nous vivons ? Parfois, je me demande ce que je fais ici. Qu'as-t-il a y faire, après tout ? Il ignore, il s'y noie. La solution est au bout du tunnel, mais il est tellement long, tellement froid et tellement noir que le Lion s'y perd. Et l'Aigle le repousse. Pas lui. Il résiste, il garde ces lèvres, la sensation de chaleur sur celles-ci, ainsi que le goût sucré qu'elle lui procure. Il y passerait bien la langue, si seulement le coeur y était. Bon dieu qu'il a mal. Il le lâche finalement, retrousse le nez et les lèvres en un sourire timide. Les yeux d'orage ne lâchent pas ceux du Serdaigle. Il s'y plonge et s'y noie. Combien de temps s'était il écoulé depuis cette dernière nuit, qu'il avait passé ensemble ? Combien d'heures avaient défilés devant lui sans qu'il ne s'en rende compte, jusqu'à qu'il le voit, là. Dire qu'il aurait pu se jeter de cette tour, s'écraser sur le sol, se rendre compte que sur sa peau était gravé la méprise des jours derniers.

    Il sentit la main sur sa peau et ferma les yeux, laissant à son visage une sorte de tendresse autenthique. Aaron ne le désirait pas, mais il avait besoin de ce confort dans lequel il se sentait tellement en sécurité. Si proche, et si loin à la fois. Son coeur bat la chamade, pas autant que quand Autumn pose elle aussi sa main sur sa joue, mais presque autant en réalité. Ca n'est pas le même sentiment ; c'en est un autre. Un très différent, en réalité. Il frémit sous le toucher, redresse son menton et rouvre lentement les yeux, croisant les pupilles scintillantes du jeune Vanna Syl habillé de bleu. Il sourit, timidement. Et son cousin réponds par un sourire tsemblable. Blafard et pâle, ces lèvres s'étirent dans un sourire doux, tendre. Que c'est beau de concevoir qu'on est pas les derniers connards sur terre.


    « Mon pauvre Aaron, qu’es-tu devenu … »

    Son regard pauvre en émotion croise celui de l'Aigle. Qui donc est-il ? Il s'est perdu dans le bois de ses souvenirs. Il se rappelle rarement de ces choses-là, mais pour une fois, ça fait en flash court, rapide, en image choisi par son subconscient. Sa main tremble, il s'assoit. Il n'arrive plus à soutenir ce poid. Lui qui s'est proposé à lever la couronne, fardeau d'Autumn, n'a même pas assez de force pour se tenir lui même sur ses deux jambes. Comme un animal blessé, il s'étend, montre sa plaie. Son coeur cî-gît, ouvert, saignant, une plaie fendant son sein gauche. Tu vois, Arrogance ? Il saigne. Mais l'Aigle aussi se meurt, dans le fond. Mais il ne le montre pas... Justement. Pourquoi ? Le Lion devrait ouvrir son coeur, mais pas l'Aigle ? Sa voix se perd dans une lamentation, il se tourne, il s'accroche. Son bras rampe lascivement vers son épaule et il rapproche de lui. Ces yeux sont mouillés, mais il ne pleurt pas. Il s'attriste. Il se rapproche de lui, et inssufle à son oreille :

    « Un cadavre, une enveloppe sans âme, Arrogance. Je suis mort une fois. Elle me tue une deuxième fois. Et tu enfonces le poignard une troisième fois. Ca fait mal... »

    Il relâche son étreinte, son corps glisse sur le banc. Son coeur se serre, il fixe la nuit, le château sous ses jeux de lumière qui le rende alors inquiétant. Il rêve de partir, loin. Avec ceux qui l'aiment. Mais qui aime-t-il ? Arrogance ? Autumn ? Misha ? Celio & Luz ? Sa famille se mêle à ses amis, et il en oublit le monde. Il s'accroche. Son front se posa sur la cuisse d'Arrogance. Sa main accroche celle de son cousin, la pose sur sa joue. Cette dernière est pivoine. Il meurt dans les bras de son cousin. Fièvreux. Tellement de temps... Si court en réalité. Il meurt. Les larmes perlent, tombent sur le sol, et sur le jeans de l'Aigle bleu.

    « Parle, Aaron … »

    Il porte la main de son cousin à ses lèvres, son souffle chaud balaye les doigts, et son regard perdu fixe le pouce. On dirait un fou, mais fou de quoi ? De rien. Il ferme les yeux, tenant en l'air la main, et éclate en sanglot. Se morfondre ? Non. Sa main vient s'aggriper à sa nuque, et il se relève, nichant sa tête au creu du coup du fils de Nouchka, balayant son épiderme de son souffle chaud.

    « J'ai peur, Eden... J'ai tellement peur... »


-
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Arrogance Vanna Syl
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MessageSujet: Re: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeSam 1 Mar - 2:35

Sauter dans le vide.



    Ô Aaron, de ce monde je rêve toutes les nuits. J’aimerais être autre part, être quelqu’un d’autre. Le sang qui coule dans mes veines est celui d’un meurtrier, et je sais que je rejoindrais le même chemin dans si peu de temps … Le temps, Aaron, le temps ! A la fois notre allié et notre ennemi, il nous conduit inexorablement vers la mort et l nuit, mais au repos et aux étoiles. Il suffit de considérer les choses sous un autre angle pour qu’elles deviennent meilleures. Le monde ne tourne pas toujours comme on le voudrait, mais on peut toujours améliorer sa rotation. Du moins, l’espère-t-on, et l’espoir fait vivre ; c’est comme ça que l’homme vit depuis des siècles, des millénaires, même. Et tandis qu’Arrogance se bat contre le Destin, Eden attend que son heure vienne. Pauvre âme déchirée de désirs macabres. Il est étrange de voir que l’humain se contredit lui-même. Trois dieux doivent bien s’amuser dans le ciel à voir leurs créations se débattre avec la vie si durement donnée. Arrogance laissa son cousin s’effondrer sur lui. Il comprenait sa peine, il connaissait la douleur. Elle fondait sur nous, c’est pire qu’une maladie car la souffrance revient à tout moment et vous ronge l’esprit comme un acide sulfurique. Et les produits chimiques avaient sérieusement entamé le sang des Vanna Syl. Sang corrompu mélangé à la pourriture de l’esprit, quel beau mélange ! Vous portez tous en vous les stigmates de la perdition, a dit un jour le dernier des White. Pauvre fou, qui ne les provoquera jamais plus.

    « Un cadavre, une enveloppe sans âme, Arrogance. Je suis mort une fois. Elle me tue une deuxième fois. Et tu enfonces le poignard une troisième fois. Ca fait mal... »

    Ce n’est pas ma faute, avait envie de hurler Arrogance. Il n’enfonçait aucun poignard ! Arrogance avait prévenu, il avait dit à Aaron que le jeu était terminé, qu’il fallait cesser. Le fils de Nouchka sentit les larmes salées embuer ses pupilles bleues. Elles coulèrent aux mots de son cousin. Pauvre petit garçon encore fragile, à qui une critique fait plus de mal qu’une balle dans l’abdomen ! Arrogance serra la main de son cousin, parcouru de frissons. Il avait tellement besoin de lui. Il était son seul ami, son unique amour, le soleil de sa vie, la lune de ses nuits, la lumière de son phare. Arrogance se retint de s’effondrer à son tour. Il devait être fort, rester debout, sentir les rayons d’un soleil crépusculaire lui caresser la peau pour acquérir encore du courage, pour ne pas sombrer, rester à la surface.

    « J'ai peur, Eden... J'ai tellement peur... »

    Arrogance serra son cousin contre lui. Comme il avait peur, lui aussi. Il sentait l’ombre les cerner … L’ombre du danger, les relents de prison, la promesse d’un destin obscur et sanglant. Une véritable tragédie grecque serait le théâtre de leur jeune vie déjà vouée à la fatalité de leur chair et de leur sang. Arrogance souffla entre leurs peaux, pour les réchauffer et ramena Aaron tout contre lui.Arrogance sourit. Ses yeux clairs se posèrent sur Aaron, et un calme serein s’y affichait. L’adolescent relâcha un peu la pression qui s’excercait entre leurs deux corps et chuchota.

    « Tu te rappelles ? -un rire silencieux fusa au-dessus d’eux, comme un souvenir- Tu m’as dit exactement la même chose quand nous l’avons fait la première fois. Normalement, c’était moi qui aurais dû dire ça, mais c’est toi qui es venu le soir. Tu t’es glissé contre moi, et tu m’as dit exactement la même chose. Moi aussi, j’avais très peur. Mais c’est passé … La peur passe toujours, mon tendre petit Lion. C’est comme un vent, léger ou pas, qui vient et qui s’en va. Je suis là … Je serais toujours là, Aaron. »

    Arrogance se tut. Souvenirs. Leurs baisers interdits, leurs soupirs prohibés, leurs caresses proscrites. Finalement, tout ça lui manquait. Mais il en prenait conscience trop tard. Comme son père avant lui, il avait réalisé trop tard que le bonheur s’était offert à lui et il n’avait pas su le voir, le saisir, le voler, l’attraper. L’Aigle frotta son nez contre la joue d’Aaron, lui offrant ce qu’il restait. C’est qu’Arrogance n’avait plus grand-chose à donner, désormais.
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MessageSujet: Re: EVERYTHING GOES DARK. [PV]   EVERYTHING GOES DARK. [PV] Icon_minitimeDim 9 Mar - 3:46

-
      Tu n'a peur de rien, tu n'as peur de personne.
      Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs...


    Le jeu, ce petit jeu entre eux lui manquait. Il n'avait pas émit d'objection à ce qu'il s'arrête. Il n'en n'avait plus besoin. Mais il aimait se sentir en surêté dans les bras d'Arrogance, de l'avoir à lui, avec lui. Ca n'était pas tellement de l'amour, mais plus la relation qui liée Nouchka à Misha. Une relation fusionelle, tout comme Nyla et Autumn. Mais Autumn ne comprendrait pas. Aaron était rationelle. Pour lui, il lui fallait une preuve que tout celà devait exister. Il l'avait eut, cette preuve, en le possédant. Bon sang, ça n'était peut être pas de l'amour, mais juste ce besoin superficiel de savoir que quoi que l'on fasse, et que l'on soit, au aurait toujours son jumeau à côté. C'était ça, sans doute. Eden était le jumeau d'Aaron, tout comme Arrogance était celui d'Orgeuil. Orgeuil, un autre Aaron, arrogant, inssuportable, détestable. Celui qu'il était, face à Arrogance. Mais dans tout ça, Autumn arrivait où ? Avant Arrogance, bien avant. Oui, bien sûr, elle n'était pas son jumeau, mais elle était bien plus. Un petit ange qu'Aaron voulait protégé. Bon sang, tout lui revenait dans la face, et l'impact était d'autant plus violent dans le fond.


    « J'ai peur, Eden... J'ai tellement peur... »

    Etait-ce lui qui avait dit ça ? Oui. Il l'avait murmuré, comme un souffle dans l'oreille. C'était un appel à l'aide, un appel à la mort. Aaron aurait voulu se tuer, s'enfoncer lentement une lame dans la gorge, et ne plus jamais à avoir à supporter ces visions d'horreur, à se dire que tout ira bien. Bon sang, non! Rien n'allait bien! Il allait être père! Père! Il avait dix sept ans. Dans les bras d'Arrogance, Aaron ne bougea pas. Il se sentait bien, là, et tout le monde aurait pu le voir. Il était tard, mais qu'importe. Là, à ce moment, il se sentait bien, et qui aurait pu soupçonner quoi que ce soit ? Il ne se passait rien. Il était là, il était dans ses bras, et il repensait. Qu'avait il fait ? Il avait bu. Peut être trop, ou pas assez. Rien n'avait été oublié. La fébrilité de son corps sous sa , les caresses abusives, timides, sur chaque parcelle de son corps secoué par un autre désir. Tout avait été tellement différent avec elle... Et maintenant ? Il se retrouvait avec des rejetons. Aaron était heureux, sans doute trop. Mais maintenant ? Rien. Elle était souvent avec eux, souvent avec Nyla, souvent avec Russel. Et lui ? Ôh, lui aussi comptait, mais elle n'était pas là, pas là au moment où il avait besoin d'elle. Il ferma les yeux, il repensait, mais la voix suave et ronronnante d'Arrogance le réveilla de son coma artificiel, cré par sa propre volonté. Volonté archarnée, peur de la solitude. Aaron, l'ange tombe, il s'écrase. Plus d'ailes, plus de volonté. Mort.

    « Tu te rappelles ? Tu m’as dit exactement la même chose quand nous l’avons fait la première fois. Normalement, c’était moi qui aurais dû dire ça, mais c’est toi qui es venu le soir. Tu t’es glissé contre moi, et tu m’as dit exactement la même chose. Moi aussi, j’avais très peur. Mais c’est passé… La peur passe toujours, mon tendre petit Lion. C’est comme un vent, léger ou pas, qui vient et qui s’en va. Je suis là… Je serais toujours là, Aaron. »

    Les paroles d'Eden le rassure. La peur passera, et le Lion deviendra plus fort. Si tu savais, Arrogance, combien l'Ange a besoin de toi. Tu es une partie de sa force, celle qui commence, quand Autumn la termine. Tu es ses tendons, qui relient entre eux les membres disloqués du petit Lion. Aaron soupire, presque à expirer. Et maintenant ? Le nez se frotte sous sa joue, et on entend alors le Petit Lion ronronnait tendrement. C'est de la tendresse entre eux, une affection particulière, différente de l'amitié, presque de la fusion. Sans doute, dans le fond.

    « J'avais peur pour toi, Arrogance. J'ai toujours eu peur pour toi, car tu étais mon égo, ma conscience. Et tu es resté ainsi. Shakespear a écrit C'est de ta peur que j'ai peur. C'était identique. J'avais peur de te faire mal... Comme je l'ai toujours fait. A tout le monde. A ma mère, à ma famille, à moi même, à toi, et bientôt, à Autumn. »

    The end. Soon.
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