Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}

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Loris Antony
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MessageSujet: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeLun 4 Fév - 20:19

Dans quel état seriez vous si un matin en vous reveillant, vous vous rendiez compte que vous avez fait une grosse erreur, que vous n'avez pas su résistez à la tentation, que vous avez trahit votre meilleur ami, que vous avez de gros remords, que vous risquez de perdre la confiance d'une personne qui vous est chère ? Et bien, Loris était tout simplement malheureux. Certes, en y repensant, il avait véritablement passé une bonne soirée avec Anne mais sur le moment, il n'avait pas voulu penser aux conséquences. Maintenant qu'il était rentré dans son petit appartement, il regrettait de ne pas avoir su résister à cette attirance réciproque, de ne pas avoir écouter sa conscience, d'avoir suivi son coeur plutôt que la raison.

Maintenant, les questions se bousculent dans son esprit notamment pour savoir ce qu'il allait faire. Il ne pouvait décemment pas cacher cela à son meilleur ami mais il craignait, à juste titre, sa réaction. Mais il en arrivait toujours à la même conclusion, il n'avait pas le choix. S'il n'avouait pas à Chad qu'il avait couché avec sa femme, il ne pourrait plus le regarder dans les yeux. Bien sûr, l'idée de partir dans un autre pays, de fuir lui avait traversé l'esprit mais il avait déjà fait l'erreur une fois et cela lui avait servit de leçon. Il ne voulait pas la reproduire, il ne voulait pas perdre ceux qu'il lui sont chers, comme il avait perdu Key. Et puis, il ne pouvait pas abandonner Alec. Le pauvre petit était déjà tellement malheureux de ne pas avoir son père à ses côtés qu'il ne survivrait pas à un départ précipité de son parrain, sans aucune explication. Et puis, il y avait Anne et Sarah et puis sa famille. Que des personnes a qui Loris tient énormément et qu'il ne veut pas perdre de vue.


~ Loris : T'as fait une connerie, assume maintenant et ne refait pas la même erreur

Ah ça non, il ne ferait pas la même erreur que lors de sa cinquième année même si ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Qui a dit que le courage était la première qualité d'un Gryffondor ? Cela expliquait en partie pourquoi le jeune homme se demandait toujours pourquoi il avait été dans cette maison.

On était en fin de matinée lorsque Loris se décida enfin à sortir de son canapé où il était avachi depuis qu'il avait accompagné Alec et Sarah à l'école. Et le boulot ? Il avait pretexter une maladie pour pouvoir être tranquille mais ce n'était pas forcément une bonne idée.


~ Loris : Arrête d'y penser et agis mon vieux. De toute façon, c'est fait, c'est fait alors essaye de minimiser les conséquences.

Il attrapa un morceau de papier, un stylo et commença à écrire. Non pas un roman mais juste quelques phrases pour demander à Chad s'il avait le temps de manger un morceau avec lui dans un restaurant moldu qu'ils appréciaient au coeur de Londres. Cela arrivait souvent aux deux amis de déjeuner ensemble et l'auror ne serait sûrement pas surpris de cette invitation. D'ailleurs, rien dans le mot ne laissait supposer que Loris n'allait pas bien et qu'il avait quelque chose d'important à lui dire.

La chouette du jeune Antony se chargea de porter le message et lorsque Loris reçu la réponse affirmative de Chad, son coeur s'accéléra. Ce sera la fin d'une belle amitié. Une amitié fraternellequi laisserait place à une haine indéfinissable par sa faute. Il s'en voulait mais c'était trop tard. C'est avec ces idées noires en tête que le jeune homme transplana en direction du restaurant. Il ne voulait pas pour demander pardon à Chad mais pour avouer son erreur et se libérer de ce poids, sachant que son ami ne lui pardonnerait pas cette encartade.

Bien évidemment Loris arriva le premier. Il se comanda un pastis et s'installa en terrasse. Il faisait plutôt bon pour un mois de mars et autant profiter d'un petit rayon de soleil. L'attente commença longue et terriblement stressante. Loris avait la gorge sèche et ses mains trituraient le verre. Aucun doute, Chad saura au premier coup d'oeil qu'il ne va pas bien mais c'était nerveux et ne pouvait pas s'arrêter. Lorsque la silhouette de son ami apparu devant lui, c'est comme si son coeur s'était arrêté de battre. Silence. Au tour des explications maintenant.
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Chad Parker
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeMar 5 Fév - 13:42

Une nuit entière à dormir pour une fois sur ses deux oreilles. Comment expliquer cela ? Tout simplement, les événements de la veille y étaient pour beaucoup. Chad s’était réveillé le matin même en n’ayant qu’une pensée. Le patronus d’Anne. Comment ignorer cette information ? Impossible. Et ses mots, il ne pourrait plus jamais les oublier. Pourtant, il l’avait fait pendant plusieurs années, il avait oublié cette promesse qu’ils s’étaient faits, mais elle venait de les lui rappeler, et même s’il savait que cela ne changeait pas grand-chose à la situation pour le moment, il restait à présent marqué à jamais dans son cœur. Il s’était donc réveillé, après une énième nuit à la voir dans ses songes, mais ce matin, un petit sourire s’étalait sur son visage. Comme si le peu de contact qu’elle avait eu avec lui, lui redonnait ce dont il avait besoin pour continuer à avancer.

Au boulot, Chad avait la tête ailleurs, ne repensant qu’à cela, c’est pourquoi, il ne fit pas immédiatement attention à la chouette qui venait de lui apporter un message. Alors qu’il était enfoncé dans sa paperasse, elle vint lui tapoter la main pour le prévenir de sa présence. Lorsqu’il levât les yeux, il la reconnut immédiatement. C’était celle de Loris. Aussitôt, il détachât le parchemin, et fut ravi de voir qu’il allait retrouver son meilleur ami aujourd’hui. C’était parfait. Il fallait qu’il lui raconte ce qu’il s’était passé. le message de Anne, lui dire qu’il y avait une chance qu’un jour leur amour refasse surface. Loris serait certainement ravi d’entendre cela, car voir son meilleur ami dans un mauvais état ne devait pas forcement faire plaisir à voir. De plus, il savait que Loris prenait soin de sa femme, il savait que c’était lui seul qui pouvait lui donner des nouvelles de son fils. Apparemment, aujourd’hui serait une belle journée. Il s’empressât de lui répondre par l’affirmative, et se replongeât dans ses papiers, son esprit distrait par tant de bonheur.

Lorsqu’il jetât un coup d’œil à l’horloge, il se rendit compte qu’il était en retard. Pour changer me direz-vous. Loris le connaissait par cœur, il ne s’en formaliserait pas. Aussitôt, il laissât tout en plan, il y avait bien plus important aujourd’hui. Ne serait ce qu’un petit moment passé entre ami, et surtout, le fait de pouvoir lui dire ce qui s’était passé. Il transplanât directement dans la ruelle à côté du restaurant. Il ne fallait pas attirer l’attention sur lui, c’était un restaurant moldu, mais il avait l’habitude, il venait souvent déjeuner ici avec Loris. En approchant, Chad aperçut Loris, assis en terrasse, et c’est avec un grand sourire qu’il s’approchât de lui.


En retard pour changer.

Il lui donnât une tape sur l’épaule, son sourire illuminant son visage. Il était heureux il n’y avait pas de doute, mais en voyant le visage de son ami, celui-ci disparut rapidement.

Qu’est ce qui se passe ?

Aussitôt, le doute emplis son cœur, son engouement avait disparut. Loris allait mal, et ce n’était pas difficile pour Chad de le remarquer. Il rapprochât sa chaise de celle de son ami, et posât une main sur son épaule, l’appelant à le regarder dans les yeux. Il n’aimait pas voir cette expression sur le visage de son ami, et comme chaque fois, il était là pour le soutenir dans son épreuve.

Loris… Allé, raconte… Dit moi ce qui va pas…
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeMer 6 Fév - 10:13

De loin, il aperçu son ami qu'il attendait avec impatience et beaucoup de stress. Dès qu'il pu distinguer les traits du visage de Chad, il vit tout de suite qu'il avait le sourire, ce qui ne lui était pas arrivé depuis plusieurs mois, voire années. Et merde. Loris s'en voulait de lui gâcher sa journée et sûrement sa vie. Non, il ne pouvait pas lui dire. D'ailleurs, lorsqu'il le sentit s'installer à côté de lui, il savait qu'il ne parviendrait pas à lui dire. C'était trop dur de révéler cela à quelqu'un qu'on considère comme un frère, à celui qui vous a toujours soutenu, à cela qui ne cesse de vous remontez le moral. Son coeur s'accélérait d'autant plus et il se sentait mal. Une boule s'était formé dans son ventre l'empêchant de respirer et une autre boule était dans sa gorge l'empêchant de parler. Il n'avait qu'une envie, fuir, fuir le regard de son ami. Il aurait du lui laisser un mot et partir mais il n'en avait pas le droit. Il devait assumé ses erreurs et Chad méritait plus de respect qu'une simple lettre posé à l'entrée d'un restaurant.

~ Chad : En retard pour changer.

Loris aurait presque préféré qu'il ne vienne pas, qu'il ait un contre-temps, qu'il soit envoyé dans une mission loin d'ici mais maintenant c'était trop tard. Loris ne pouvait plus reculer. Il allait devoir affronter le regard de son ami, sa haine, son degout. Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux. Il avait honte de ce qu'il avait fait. Trahir son meilleur ami était indigne et il ne méritait pas d'avoir des personnes qui l'aime autour de lui. Il ne méritait rien du tout.

~ Chad : Qu’est ce qui se passe ?

~ Loris : Rien, je crois que je suis en train de tomber malade. Tu bois quelque chose ?

Pas très convaincant tout cela et le jeune infirmier ne pensait même pas faire croire à Chad qu'il n'allait pas si mal que cela. Son ton détaché était morose, son visage était d'une paleur exceptionnelle, ses mains étaient moites et surtout, il fuyait indéfiniment le regard de son ami. Cela n'était encore jamais arrivé au Gryffondor. Ordinairement lorsqu'il allait pas bien et que Chad posait une main sur son épaule, il avait tendance à lever les yeux vers lui en signe de detresse et pour lui demander silencieusement de l'aide et un sourire de remerciement tronait sur son visage. Aujourd'hui, son regard fixait tour à tour son verre encore plein et les gens qui se promenaient dans la rue. Il ne pouvait affronter ce regard. Trop difficile.

~ Chad : Loris… Allé, raconte… Dit moi ce qui va pas…

Cette simple phrase suffit à lui faire encore plus regretter ce qu'il avait fait avec Anne et sans bruit de sanglots, les larmes coulèrent le long de ses joues. Non, il ne pouvait pas lui dire, c'était impossible. Même si dans son esprit les phrases s'assemblaient, aucun son ne sortait de sa bouche. Finalement, il choisi encore la solution la plus facile mais certainement pas la meilleure. Il se recula de son ami, sortit un billet moldu de sa poche qu'il déposa sur la table pour payer sa consommation et il se leva sous le regard incrédule de Chad qui pouvait à présent remarquer les larmes de douleur sur le visage de son ami.

~ Loris : Je peux pas Chad, je suis désolé.

Sans attendre de réponse, il attrapa sa veste et commença à partir loin d'ici. Il voulait transplaner chez lui, rapidement pour pouvoir se laisser aller. Il essayait de marcher vite mais ses larmes rendaient sa vue difficile. Il espérait que Chad le laisserait tranquille mais c'était difficile à imaginer.


Dernière édition par le Mer 6 Fév - 20:45, édité 1 fois
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Chad Parker
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeMer 6 Fév - 17:42

~ Loris : Rien, je crois que je suis en train de tomber malade. Tu bois quelque chose ?

Waouh ! Joli le foutage de gueule. Comme si Chad allait vraiment se laisser berner. S’ils étaient devenus comme des frères depuis leurs études, ce n’était pas pour rien. Ils s’étaient réellement liés alors que chacun avait un chagrin d’amour, et ils avaient su se livrer l’un à l’autre. Et Chad savait que cette expression sur son visage n’était pas due à une maladie quelconque. De plus, il n’osait même pas le regarder. Ce n’était pas habituel, et Chad savait d’ors et déjà que Loris devait aller très mal, cependant, même s’il fuyait son regard, il ne laisserait pas tomber pour autant, sinon ce ne serait pas un ami.

Lorsqu’il posât sa main sur son épaule, il eut l’impression que la gêne s’accentuait. Mais que lui était il donc arrivé pour qu’il l’invite, et finisse par le fuir tout bonnement. Il ne reconnaissait pas là son ami de toujours. Il semblait perdu, voulant lui dire quelque chose, mais cette chose ne voulait apparemment pas sortir. Il lui faudrait faire preuve de douceur pour la faire parler et le libérer enfin. Et puis, il se devait de lui redonner le sourire, sans quoi il ne pourrait jamais lui annoncer la bonne nouvelle. Il avait pensé que ce geste d’amitié le ferait réagir, mais il donnât le résultat inverse. Il le regarda avec un air incrédule s’éloigner de lui, sortir un billet pour payer sa boisson, se relever rapidement avant de lui dire, le visage inondé de larme :

~ Loris : Je peux pas Chad, je suis désolé.

Il le vit alors prendre sa veste et déguerpir avant même qu’il ait pu ouvrir la bouche pour l’en empêcher. Alors là, il avait du mal à comprendre. Il lui demandait de venir, et maintenant il le laissait en plan. Pourtant il savait qu’il ne le laisserait pas partir comme ça, sans savoir ce qui se passait. Il se levât immédiatement et le rattrapât sans mal au coin de la rue. Il l’attrapât par les épaules et l fit pivoter face à lui. Le voir dans cet état lui faisait mal, il n’aimait pas le voir souffrir, et se devait d’essayer de l’aider.

Loris. Te fou pas de moi, tu en as déjà fait trop. Tu me demande de venir, je te trouve dans cet état et tu crois que je vais te laisser comme ça ?

Voyant la détresse sur le visage de son ami, il ne pu retenir son geste et l’attirât dans ses bras pour l’apaiser un peu, et essayer de le détendre afin qu’il se livre à lui.

Allé, calme toi, et dit moi tout, tu verras tu te sentiras mieux après. Tu sais que je peux tout comprendre…

Chad avait une voix douce, celle d’un ami prêt à tout pour l’aider, il était loin d’imaginer ce qui allait suivre, pourtant pour l’instant, il se devait d’être présent à ses côtés. Il s’écartât de lui, le forçant à le regarder dans les yeux, pour qu’il se libère enfin.
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeMer 6 Fév - 20:43

L'esprit du jeune homme était totalement embrouillé. Il ne savait plus ce qu'il devait faire, ce qu'il voulait, ce qu'il avait le droit de dire. Un mal de crâne épouvantable accompagnait la douleur qu'il avait dans le ventre. Ses yeux continuaient de pleurer comme personne ne l'avait jamais vu pleurer. Rien à voir avec un chagrin d'amour qu'il avait pu avoir lorsque Lou ou Keu l'avaient quitter. Non c'était différent et cela le rendait beaucoup plus malheureux. Il allait briser la vie de celui qui était son meilleur ami, de celui qui lui avait toujours fait confiance, de celui qui l'avait nommer parrain de son fils et témoin de son mariage, celui qui ....

Ce fut une main ferme qui le fit revenir à la réalité. Chad, putain, pourquoi tu ne me laisse pas partir. Je n'y arriverais pas. Son ami venait de la rattraper. Normal, il avait descemment pas penser qu'il le laisse partir dans cet état. La main ferme de Chad, son air inquiet, son sourire qui se voulait rassurait. Il haïssait tout cela. En tant normal, il aimait lorsque l'auror lui tendait la main de la sorte mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il n'en voulait pas, il avait envie, besoin d'être seul et surtout loin de Chad.


~ Chad : Loris. Te fou pas de moi, tu en as déjà fait trop. Tu me demande de venir, je te trouve dans cet état et tu crois que je vais te laisser comme ça ?

~ Loris : Je t'en prie Chad laisse moi partir, je t'en supplie.

Sa voix était faible couverte par les sanglots du jeune homme. Il se sentait tellement coupable de ce qu'il avait fait et aujourd'hui encore, il n'arrivait pas à affronter le regard de son ami mais que faire. S'il partait sans rien lui dire, cette comédie durerait encore des jours, des mois, des années. Il avait beauc se dire que lui mieux était de lui raconter la vérité les mots ne sortaient pas de sa bouche. Alors qu'il l'attira dans ses bras, Loris entra dans une colère noire. Cela n'avait rien à voir avec son ami, c'était lui, tout simplement lui. Il ne pouvait pas supporter les gestes amicaux, presque fraternel de Chad alors qu'il l'avait trahi. Il voulait que son ami le desteste avant même qu'il lui révèle la vérité. Ce serait peut-être moins dur.

~ Loris : Lâche moi Chad. Tu ne peux pas faire cela, laisse moi tranquille. Je veux pas, lâche moi.

Il avait presque hurler ces mots et s'était dégagé avec une rage indéfinissable de l'étreinte de son ami. Toujours, il fuyait son regard. Il ne pouvait pas, c'était trop difficile.

~ Chad : Allé, calme toi, et dit moi tout, tu verras tu te sentiras mieux après. Tu sais que je peux tout comprendre…

~ Loris : Non, ne dit pas cela, tais toi.

Un ordre crié et qui semblait alerter tous les passants qui se trouvaient là mais aucun ne semblaient vouloir agir. Tant mieux. Loris avait mis les mains sur ses oreilles pour ne pas entendre les mots doux de son ami. Il n'en avait pas besoin, il ne voulait pas, cela lui faisait tellement mal.

~ Loris : Tu peux pas comprendre, tu ne peux pas me comprendre. Aujourd'hui, c'est impossible, tout est impossible. comme nous deux, c'est impossible.

Ta gueule Loris putain, qu'est ce que tu cherche, que Chad se mete à hurler aussi fort que toi ? Non, ce que le Gryffondor cherchaitétéit de se calmer, de passer ses nerfs et comme il ne voulait pas taper sur quelqu'un et encore moins sur son meilleur ami, il continuait d'hurler.
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeVen 8 Fév - 13:58

~ Loris : Je t'en prie Chad laisse moi partir, je t'en supplie.

Chad ne comprenait plus rien à tout cela. Il l’invitait a venir manger avec lui, certainement pour lui parler de son soucis vu son état, et maintenant qu’il y était, il voulait être seul. Ou était le raisonnement la dedans, il avait beau chercher, il ne trouvait pas. La seule chose qui s’imposait à son esprit était que Loris était vraiment dans un mauvais coup pour ne même pas arriver à en parler à son meilleur ami. Il pensait bien faire en le prenant dans ses bras. Ce n’était pas une chose qu’il faisait habituellement, mais lorsqu’un ami était réellement en détresse, il se laissait parfois entraîner à faire cela, et apparemment pour l’instant, ce n’était vraiment pas la chose à faire.

~ Loris : Lâche-moi Chad. Tu ne peux pas faire cela, laisse moi tranquille. Je veux pas, lâche moi.

Il l’avait repoussé brutalement, et ses mots ressemblaient plus à un hurlement de détresse. 2coutant ses paroles, plus rien n’avait de sens dans son esprit. Pourquoi donc ne pouvait il pas faire cela ? La chose qui le hantait était elle si terrible que ça ? Il n’avait tout de même pas commis un meurtre. Tout deux depuis leur rencontre s’étaient toujours compris, pourquoi cela serait il autrement aujourd’hui. Pourquoi ne pourrait-il pas le faire maintenant alors qu’il était évident qu’il en avait besoin. Besoin de cette oreille attentive qu’est un ami dans se genre de situation. Malgré ça, il gardât son calme, le forçant à le regarder, lui intimant de parler d’un ton apaisant, mais rien n’y faisait.

~ Loris : Non, ne dit pas cela, tais toi.

Apparemment entendre ses mots de réconfort empirait la situation. Il avait peut être besoin d’un coup de fouet, une bonne gifle pour se secouer, et il était sur la bonne voix. Si c’était ce qu’il recherchait, il n’était pas loin de l’obtenir, car Chad commençait à sentir ses nerfs monter en pelote. Il voulait bien rester calme, mais devant tant d’idiotie, il avait du mal.

~ Loris : Tu peux pas comprendre, tu ne peux pas me comprendre. Aujourd'hui, c'est impossible, tout est impossible. Comme nous deux, c'est impossible.

Mais putain, tu entends ce que tu dis ? Je ne peux pas comprendre ? Alors pourquoi tu m’as demandé de venir hein ? Ne me dit pas que ca t’est venu après cette crise de « personne ne peu me comprendre ». Et « nous deux c’est impossible » ca veut dire quoi ça ? Tu t’entends au moins ? Loris, putain…

Chad arrêtât un instant de gueuler, car la douceur avait évidemment quitté sa voix. Il se détournât quelques seconde, parce que s’il avait envie de l’énerver, il avait réussit. Il serrât le poing un instant. Il n’allait tout de même pas devoir le secouer pour qu’il parle ? Chad prit une profonde inspiration. Les passant les observaient, et il ne voulait pas attirer l’attention sur eux, pas besoin de faire un esclandre pour si peut. Il attrapât fermement son ami par une épaule, le trainant au coin de la rue, la ou personne ne viendrait les déranger. Il l’appuyât dos au mur, d’une main peut être plus ferme qu’il ne l’aurait voulut, et le fixât de ses yeux bleu.

Bon… Tu va me dire ce qui se passe. Ne me force pas à m’énerver. Si tu as voulut me voir aujourd’hui, c’était pour en parler, et maintenant monsieur ne veut plus, donc il faudrait que je m’en contente. Hors de question. Tu me connaît assez bien pour savoir que je ne suis pas du genre a lâcher l’affaire.

Chad ne le quittait pas des yeux. Il était à la fois énervé de voir que rien ne faisait réagir son ami, et pourtant toute cette détresse, ce désespoir qu’il lisait dans son regard le tuait. Il voulait l’aider, il était la pour ca après tout non ? Un ami est toujours la pour ça.

Parle maintenant. Ce ne doit pas être si grave que ça ? Tu n’as tué personne que je sache, alors merde… Explique toi, tu viens pas ici pour me parler, et après me laisser en plan. Je te laisserai pas faire. Tu partiras pas tant que je saurais pas, et si je dois t’en coller une pour que tu parle j’hésiterai pas, alors dépêche…

Il savait bien qu’il n’irait pas jusque là. Il savait que peut être cela n’aurait aucun effet sur son ami, mais c’était plus de la provocation qu’autre chose. Jamais il ne pourrait faire ça, il y avait bien d’autre façon de le faire réagir, il n’était pas a court d’idée, de toute façon il ne le lâcherait pas tant qu’il ne se serait pas enfin libéré.
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Loris Antony
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeVen 8 Fév - 17:20

Ne me demandez pas ce qui passe par la tête de Loris en ce moment là parce que lui comme moi n'en savons rien. Les mots sortent de sa bouche sans qu'il ne les contrôle, ses gestes sont commandés par une force extérieure à lui même. Il semblait possédé et c'est sûrement ce qui troublait Chad et qui faisait qu'il ne comprenait plus son ami. Mais comment comprendre ce qui tracasse Loris, comment savoir ce qu'il ressent alors qu'il est sur le point d'annoncer à son meilleur ami qu'il a couché avec sa femme. Mais cette annonce, il est obligé de la faire mais il redoute la réaction de son ami.

~ Chad : Mais putain, tu entends ce que tu dis ? Je ne peux pas comprendre ? Alors pourquoi tu m’as demandé de venir hein ? Ne me dit pas que ca t’est venu après cette crise de « personne ne peu me comprendre ». Et « nous deux c’est impossible » ca veut dire quoi ça ? Tu t’entends au moins ? Loris, putain…

Il avait agit avec raison en lui demandant de venir mais aujourd'hui, son attitude était irraisonné et il savait que Chad ne le laisserait pas partir sans qu'il lui ait dit ce qu'il avait dur le coeur. Tant mieux, il devait se débarrasser de ce poids. Le fait d'entendre Chad crié le soulageait. Loris se sentait beaucoup moins coupable si son ami le détestait avant d'apprendre la nouvelle. Il ne réagit pas lorsque Chad lui attrapa avec violence l'épaule et l'entraina à l'écart. Les larmes continuaient de glisser le long de son visage et ses yeux montraient toujours autant de désarroi. Alors qu'il était plaquer contre le mur, l'ancien Gryffondor fuyait le regard de son ami.

~ Chad : Bon… Tu va me dire ce qui se passe. Ne me force pas à m’énerver. Si tu as voulut me voir aujourd’hui, c’était pour en parler, et maintenant monsieur ne veut plus, donc il faudrait que je m’en contente. Hors de question. Tu me connaît assez bien pour savoir que je ne suis pas du genre a lâcher l’affaire.

Oh oui, il le connaissait bien, malheureusement et tout cela, il le savait. Et il savait aussi la réaction que son ami aurait lorsqu'il saurait pourquoi il l'a fait venir. Les larmes, encore, toujours.

~ Chad : Parle maintenant. Ce ne doit pas être si grave que ça ? Tu n’as tué personne que je sache, alors merde… Explique toi, tu viens pas ici pour me parler, et après me laisser en plan. Je te laisserai pas faire. Tu partiras pas tant que je saurais pas, et si je dois t’en coller une pour que tu parle j’hésiterai pas, alors dépêche…

Loris se dégagea de son ami et les sanglots redoublaient de volume. Pas si grave, pas si grave. Pas tuer quelqu'un ? Si, il avait tuer son meilleur ami, il avait tuer la confiance qu'il plaçait en lui depuis des années et pour Loris, c'était pire que tout.

~ Loris : Pas si grave ? C'est là que tu te trompe. Putain, Chad, tu ne comprend pas que j'ai fait la pire erreur de ma vie, que j'ai tout gâché. Gâché ma vie, gâché notre amitié, gâché ce qui nous liait. Tu comprend pas que j'ai honte de moi, que je veux disparaitre, que j'aimerais revenir en arrière mais c'est impossible, totalement impossible.

Il était toujours énervé et continuait son monologue en tournant le dos à Chad. Faut que sa sorte maintenant. Sa voix était redescendu de plusieurs décibelles et c'est à peine si on avait pu l'entendre prononcer ses mots.

~ Loris : J'ai couché avec Anne
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeSam 9 Fév - 13:39

Ca vous est déjà arrivé d’avoir l’impression de parler à un mur ? Chad est en train de le vivre en ce moment même. Pas un mot ne le faisait réagir. Les sanglots de son meilleurs ami le tuait peu à peu, et il sombré devant son incapacité à le faire se livrer. Il avait mal pour lui à le voir dans cet état. Il avait beau le fixer en permanence, chercher son regard, le croiser, rien n’y faisait, Loris l’évitait consciemment. Pourtant, en un simple regard, Chad savait faire passer ce qu’il ressentait, et il savait que s’il accrochait celui de Loris cela le délirait peut être, mais rien, pas un regard, il le fuyait encore et toujours. Pourtant, il semblait avoir fait mouche. Loris se dégageât de sa poigne et ses sanglots redoublèrent d’intensité. Chad baissât la tête. Il se sentait impuissant face à cette chose qui le mettait dans cet état, pourtant il aurait tellement aimé faire quelque chose. Il contenait ses nerfs tant bien que mal, mais sa main tremblait devant son incapacité à le faire réagir. Mais Loris prit tout de même la parole, sans le regarder bien sur, le dos tourné, comme s’il voulait se cacher de quelque chose.

~ Loris : Pas si grave ? C'est là que tu te trompe. Putain, Chad, tu ne comprends pas que j'ai fait la pire erreur de ma vie, que j'ai tout gâché. Gâché ma vie, gâché notre amitié, gâché ce qui nous liait. Tu comprends pas que j'ai honte de moi, que je veux disparaitre, que j'aimerais revenir en arrière mais c'est impossible, totalement impossible.

Gâché notre amitié ? Mais arrête un peu de…

~ Loris : J'ai couché avec Anne.

Connaissait vous cette sensation ? Lorsque tout devient noir autour de vous, que le monde semble s’écrouler, votre cœur qui s’arrête de battre. Lorsque vous avez l’impression de vous écrouler au sol, les yeux levé au ciel, attendant que la mort vienne vous faucher, ne vous débattant même pas pour l’en empêcher. Lorsque vous avez tout perdu, votre cœur ralentit peu à peu pour s’arrêter définitivement, et vous laisser disparaître dans le néant. Dans la tête de Chad tout se passait exactement comme cela. Il ne bougeait plus et fixait le dos de celui qui avait été son ami, celui qui l’avait trahit, celui qu’il allait… Non il avait mal entendu, c’était impossible, pas lui, pas Loris, son meilleur ami…

P…Pardon ?

Chad était sous le choc, ses mains tremblaient, sa voix n’était plus qu’un murmure. Le calme avant la tempête. Pour l’instant dans son esprit, c’était le désert, les rafales de vent qui soulèvent les grains de sable, paisiblement, mais peu à peu tout bouillonnait en lui. La rage s’insinuait peu à peu dans ses veines, lui montant rapidement à la tête. Il ne voyait plus rien, plus rien hormis Anne dans les bras de…

Non… Non tu peu pas… Pas toi, c’est pas possible… Tu n’as pas pu…

Et soudain BOUM. Tout explose dans son esprit, il le voit plus distinctement, n’osant même pas l’affronter, préférant lui tourner le dos, agissant comme un lâche. Les deux meilleurs amis devenant deux meilleurs ennemis. Chad entrât dans une colère noire, totalement aveuglé par tout ce qui l’entourait. Il détournât son regard de Loris, mais lorsqu’il le reposât sur celui-ci, plus rien ne pouvait le retenir. Il s’élançât sur lui, lui tournant toujours le dos, et le propulsât violemment au mur. D’une main il le fit pivoter pour qu’il se retrouve face à lui. Ses larmes, sa détresse, son désespoir le faisait vomir. Se laissant emporter par sa rage, il levât son poing qui vint s’abattre sur la mâchoire de Loris.

Comment… Comment a tu pu me faire ça… Lui faire ca à elle…Ma confiance, tu avais ma confiance, comment a tu osé la toucher… Je vais te…

Mais les gestes allaient plus vite que la parole, à nouveau son poing se levât, d’une main il le maintenait collé au mur avec force, de l’autre, il cognait sans répit ne voulant plus avoir sous les yeux le visage d’un traitre. Son genou vint s’écraser dans les parties intimes de Loris, au moins comme ça, il n’était pas prêt de la retoucher. Il l’attrapât à la tête, et c’est son genou qui vint le cueillir. Emporté par sa rage, Chad saisit sa baguette, attrapât Loris par le cou, le soulevant de quelque centimètre à bout de bras, sa baguette pointé sur sa carotide. Son ami fuyait toujours son regard, il ne s’était même pas défendu, mais pour l’instant, Chad ne voyait rien d’autre que son visage, s’approchant de celui de sa femme…

Regarde-moi… REGARDE MOI J’AI DIT…AIS AU MOINS LE COURAGE D’AFFRONTER CE QUE TU M’AS FAIT, ASSUME… Tu… Comment a tu pu me faire ça à moi… Parle ou je vais te tuer…

Chad serrait peu à peu son étreinte sur le cou de Loris, des larmes de rages inondant son visage, il n’y voyait presque plus, mais il était sur d’une chose pour l’instant, totalement aveuglé par sa haine et l’envie de lui faire mal, il allait le tuer…
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeLun 11 Fév - 13:20

Loris en avait marre de l'entendre sans cesse répéter qu'il pouvait tout lui dire, qu'il avait sa confiance, qu'ils étaient amis car ces mots, ces phrases, ces marques de reconnaissances n'auront plus de poids après qu'il lui ai dit ce qu'il avait sur le coeur. Le problème était que Chad ne comprenait pas la gravité de la situation, il ne comprenait pas que si Loris était dans cet état c'était pour une bonne raison. Les insinuations que l'ancien préfet faisait sur son erreur, sur son comportement ne semblaient pas parvenir à Chad et il n'avait pas l'air de comprendre le sens caché de ses paroles. Un langage de sourd, vous savez ce que c'est ? Et bien, vous en avez un, juste là entre un homme qui ne veut pas dire explicitement ce qu'il pense et l'autre qui cherche à rassurer quelqu'un qui ne veut pas l'être. Deux personnes qui d'habitude se comprennent juste par un regard, par un sourire, par un geste. Aujourd'hui et sûrement pour longtemps, cette complicité s'évanouit dans le ciel bleu. Mais Loris sait qu'une seule phrase peut faire basculer cette magnifique journée en un cauchemar pour Chad mais malheureusement, il n'a pas le choix. Il doit dire ces mots, des mots qui ne parviennent pas à sortir, des mots qui font mal, des mots qui vont tout gâcher.

~ Chad : Gâcher notre amitié ? Arrêt un peu de ....

Stop. Il ne pouvait pas lui laisser dire quelque chose qu'il allait regretter. Amitié, ce mot n'aurait plus de sens après. Loris se devait de mettre un terme à toute cette mascarade immédiatement et c'est sont sub-conscient qui lui fit dire ces mots.

~ Loris : J'ai couché avec Anne

Ces mots étaient sortis de sa bouche sans qu'il ne s'en rend compte et cela ne l'avait pas soulagé du tout. Au contraire, il se sentait encore plus mal. A présent, Chad savait et leur amitié était brisée, pour toujours. Putain Loris, t'aurait pas pu te taire, garder cela pour toi et continuer de sourire et de t'amuser lorsque tu tenais compagnie à Chad. Non, il n'aurait pas pu car pour l'ancien Gryffondor la franchise est très importante, en amour comme en amitié et il préférait que Chad le déteste plutôt que lui mentir. Loris n'avait qu'une envie là, c'était de disparaitre. Vous me direz, il n'a qu'à transplaner. Bien évidemment mais vu dans l'état où il est c'est impensable. Dieu seul sait où il pourrait atterrir et puis, il ne voulait pas fuir une fois de plus. Il savait qu'il allait morfler mais peu lui importait, il ne devait pas fuir son ami et le laisser se défouler sur lui. Les larmes continuaient de couler. Lâche, oui Loris est un lâche. Il semblait si frêle, qu'on aurait dit un enfant. Il replongeait plusieurs années auparavant dans l'orphelinat lorsqu'il pleurait dans les bras de Cory après avoir été frappé pendant plusieurs minutes par ses compagnons de chambrée.

~ Chad : Non… Non tu peu pas… Pas toi, c’est pas possible… Tu n’as pas pu…

Là, c'est comme si son esprit, son âme était parti, laissant un corps presque inerte en face d'un homme qui sentait la colère monté en lui. Loris ne bougeait pas, il ne voulait pas affronter ce regard de haine. Il se contenta de fermer les yeux, attendant l'instant fatal. Celui-ci ne mit pas longtemps à venir. Les coups pleuvaient mais Loris ne les sentait même pas. La douleur morale n'est-elle pas plus importante que la douleur physique ? Voir Chad le haïr de cette façon lui brisait le coeur et les coups ne semblaient pas toucher le jeune homme.

~ Chad : Comment… Comment a tu pu me faire ça… Lui faire ca à elle…Ma confiance, tu avais ma confiance, comment a tu osé la toucher… Je vais te…

Dos contre le mur, Loris avait les yeux fixés sur le sol ne parvenant toujours pas à regarder son ami en face. Il l'avait trahi et pour cela, il ne méritait qu'une seule chose, de mourir, là maintenant, tout de suite et il savait aussi que Chad en était capable. Mais peu lui importait plus que d'effacer ce qu'il avait fait la nuit précédente.

~ Chad : Regarde-moi… REGARDE MOI J’AI DIT…AIS AU MOINS LE COURAGE D’AFFRONTER CE QUE TU M’AS FAIT, ASSUME… Tu… Comment a tu pu me faire ça à moi… Parle ou je vais te tuer…

Pas la peine de crier Chad. Tu ne vois pas que son cerveau est déconnecté de son corps et de son coeur ? Tu peux parler, crier, t'acharner sur lui, cela ne changera rien, il restera inerte, muet, les yeux sur le sol. La douleur physique n'est rien. Loris est déjà mort. mort depuis qu'il a vu ce regard noir et meurtrier dans les yeux de son meilleur ami. Alors va-y, frappe si cela peut te soulager mais rien ne changera. Les larmes de Loris avaient cessé comme le signe d'une mort certaine. La mort d'une amitié, la mort de deux hommes, la mort d'une histoire. Chad-Loris, Loris-Chad. Souvenirs. Smile, la vie est ainsi.
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Chad Parker
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeLun 11 Fév - 21:09

Chad se demandait ce qui était le plus insupportable pour lui. Le fait qu’il ait couché avec sa femme, ou le fait qu’il reste inerte, sans un mot, même pas une excuse. il venait de briser une amitié de longue date, et il laissait faire ainsi sans même prendre la peine de se défendre. Chad avait beau hurler, c’était comme ci Loris était absent, comme si son cerveau s’était déconnecté de la réalité. Chad serrait de plus en plus fort le cou de Loris, sa baguette tremblant légèrement. Son visage était inondé de larme de rage et de dégout. Comment avait il pu lui faire ça, lui, celui en qui il avait le plus confiance, celui qu’il considérait comme un frère. Eh bien aujourd’hui, son frère était mort dans son cœur.

A le voir comme ça, inerte, ne cherchant même pas le pardon, chose qu’il n’aurait bien évidemment pas obtenu, mais ne serait ce que le fait d’éprouver des remord… Mais non, rien. Il avait fermé les yeux alors qu’il le frappait, et les gardaient maintenant au sol sans la moindre réaction. Chad bouillait à l’intérieur. Il était partagé entre deux choix. La première solution était de le frapper jusqu’à ce que mort s’en suive, un simple sortilège ne le soulagerai même pas. La deuxième était de partir tout simplement, pour ne plus jamais voir son visage. Aveuglé par la rage, il était tenté par la première solution, mais Chad n’est pas un tueur. Il peut bien évidemment mettre à mort, mais quand cela lui est obligatoire, dans son boulot. Pas comme ça, même si dans son esprit, Loris méritait la mort pour ce qu’il lui avait fait.

Sa baguette qu’il tenait habituellement fermement, tremblait de plus en plus. Il voulait le voir mourir, mais il ne pouvait pas faire ça. Soudain, tous ses muscles se relâchèrent, la force qu’il avait dans le bras qui maintenait Loris a quelques centimètres du sol disparue, et il retirât sa baguette. Il se reculât d’un pas, lui tournât le dos, et fondit en larme. La rage avait fait place au désespoir. Il venait de comprendre pourquoi. L’idée qu’il s’était fait du message d’Anne était fausse. Elle ne lui avait envoyé que par pure culpabilité, peut être même pour se soulager d’un poids, et certainement après avoir… Immédiatement, la rage fit sa réapparition. Il se retournât vivement et cognât dans le mur à quelques centimètres de la tête de Loris. Son poing était en sang, le sien, celui de Loris, tout deux mêlé dans sa rage de le voir disparaître.

Son monde s’écroulait autour de lui. D’abord Anne, puis Loris, qui serait le prochain à le quitter. Il ne pouvait même plus le regarder en face sous peine de continuer à le frapper sans relâche. Il secouât sa tête pour se reprendre, mais rien n’y faisait ? D’un geste de la main, il essuyât ses larmes. Tout était fini, ils étaient finis, plus jamais il n’y aurait de Chad et Loris… Fini tout simplement…

Chad fit à nouveau un pas en arrière avant de se détourner. Il ne pouvait plus supporter de le voir là, amorphe, face à lui. Il avait prit sa décision. Partir et qu’il crève tout seul dans son coin. Deux pas en direction du coin de la rue, pour partir, loin de lui, ne plus jamais le revoir, tirer un trait sur son passé. Mais une nouvelle explosion fit son apparition dans son cœur. Il revint en courant vers Loris, et lui décochât une droite dont il se souviendrait toute sa vie même si son esprit n’était plus là. Chad restât face à lui quelques secondes, la respiration saccadée, les poings serrés. Un air de dégout sur le visage. Il crachât au visage de Loris avant de lacher :


Adieu…

Il se détournât alors pour de bon, et tranplanât, effaçant de son esprit toute leur histoire, leur amitié, qui ne serait jamais plus…
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeLun 11 Fév - 22:25

Les coups ne lui faisaient plus rien, les mots ne le touchaient même pas. Sa bouche saignait et c'est inconsciemment que le jeune Loris passait sa langue sur cette substance. Il était pâle, son visage tuméfié des coups reçus mais son visage semblait dénudé d'expression comme si Loris n'existait plus. Un bruit de transplanage et voilà Chad qui avait disparu. Loris se laissa glisser sur le sol. Aucun geste pour tenter de se soigner, de demander de l'aide. Il voulait simplement se laisser mourir comme il avait tuer Chad. Lentement, le jeune homme ferma les yeux et laissa la fraîcheur des pavés l'envahir tout entier. Son cerveau toujours aussi déconnecté de la réalité, il se laissa aller à la mort.

Loris-Chad. Une belle histoire. Mais la vie n'est pas un conte de fées et toutes les histoires finissent mal. Loris-Chad. Des amis, des inconnus, des ennemis, la roue tourne. Loris-Chad. Deux hommes, deux morts, la vie est ainsi faite. Loris-Chad n'existe plus. Sur les pavés, un homme continue sa descente aux enfers tandis que seul, l'autre n'entrevoit pas la lumière. Jamais plus, il n'y aura de Loris et Chad.
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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitimeLun 11 Fév - 22:26

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MessageSujet: Re: ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990}   ~ Quand l'amitié ne tient qu'à un fil {Mars 1990} Icon_minitime

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