Horcruxes - Les Reliques de la Mort
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 TOUT N'EST QUE DECADENCE *

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MessageSujet: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeMer 12 Déc - 19:20

    Silence. Dasha était étendue sur son lit a baldaquin. Ses yeux sombres grands ouverts, elle fixait le plafond, sans raison quelconque. Elle le fixait. Simplement. Dans son esprit tout était embrouillée, elle n’avait jamais eu a se poser tant de questions jusque la. D’ordinaire, la jeune bleue et argent était plutôt du genre a tout laisser couler, sauf lorsqu’on l’attaquait, et encore elle répondait avec une telle indifference dans ses propos qu’on se demandait encore si on arrivait a la blesser. Mais les petites histoires intéressantes, les rumeurs de Poudlard. Elle n’en n’avait que faire, c’était inintéressant pour elle, et pour sa personne. Soupirs. Ses rideaux étaient tirer, elle entendue durant quelques instants ses camarades de chambres se lever. Bien sur, qu’elle ne soit pas levée n’inquiétait personne, car, elle était toujours la dernière à sortir du dortoir. Le matin n’étant pas sa tasse de thé. Et puis de toute façon bien que ses dites camarades avaient du mal a le comprendre, Dasha se fichait éperdument de leur adresser la parole, ce qui malheureusement pas le cas pour elles. En effet Dasha n’était pas une personne très ouverte, et a part Olivia a qui elle parlait vraiment, il n’y avait personne d’autre. Elle n’était pas quelqu’un de sociable comme qui dirait. Elle n’accorde jamais sa confiance, et ne trouve que très rarement un intérêt, ou même juste une envie de l’accorder a quelqu’un. Elle l’avait fait avec Olivia, sa meilleure amie, et cela était amplement suffisant pour la jeune Mustang. Après tout, elle n’était pas gentille, ni même aimable, alors elle ne comprennait pas pourquoi dans de gens a Poudlard, souhaitait lui parlée. Ah si j’oubliais, c’est Dasha, et puis c’est une Mustang. Cela devait suffir en explication, en tout cas, il faut croire. Silence. Elle ouvrir doucement ses aupières, laissant ses iris bleu, découvrir de nouveau ce plafond, qu’elle finissait par connaître par cœur, plus aucunes fissures de celle-ci n’avait de secret pour elle. Par cœur, voila comment elle le connaissait. Quoi qu’il en soit, alors qu’elle tirait les rideaux de son lit a baldaquin, elle entendit un vague écho, une porte qui se claque, juste avant quelque parole prononcée a son égard. « Dasha, lève toi ! ». Pourquoi ? Elle n’avait même pas cours ce matin, et puis de toute façon, pourquoi est ce qu’elle s’interessait a la bleue et argent ? Cela restait un énormé et absolu mystère pour la sorcière. Bref. Passons.

    L’arc en ciel en question posa ses pieds nus sur le parquet froid, et sentit alors un frisson lui parcourir le corps entier. Fermant les yeux, elle inspira profondément, et se leva en direction de la salle de bain. Arrêtant au passage son réveil qui sonnait, elle le poussa d’un geste lent a l’aide de sa main droite, jusqu'à ce que celui ci se fracasse par terre. Lorsqu’elle fut dans la salle de bain, elle se lava en premier lieu, puis en second, a l’aide de formules magiques basiques, elle se maquilla, se sécha les cheveux et se les lissa. Une serviette enroulée autour de son corps, elle repartit dans son dortoir. Faisant quelques pas, pour arriver jusqu'à sa valise, elle y attrapa un slim rouge, un haut noire, et des converses noires. Parfait. Elle retourna dans la salle de bain, ou elle s’habilla en un peu près cinq minutes. Lorsqu’elle sortit, elle attrapa au passage son sac a main, ou se trouvait ses cigarettes, son maquillage basique, et un bouquin. Dasha a généralement toujours un livre sur elle, si à un moment, n’importe où, l’envie de lire l’envahie, elle a de la lecture sous la main. Bref. Elle traversa la salle commune vide, comme chaque matin, puis elle passa le tableau, et s’engouffra dansun couloir, puis un autre, jusqu'à arrivée enfin a l’escalier qui la fit quitter la tour, ou se trouvait sa salle commyune, pour ensuite, descendre les étages un a un, en direction du rez de chaussée. Lorsqu’elle arriva enfin dans la grande salle, elle partit directement a la table réserver a ceux qui étaient dans la maison de l’Aigle, ou elle prit place a l’écart de tout le monde. Elle avala alors un toast et un café, puis elle repartit aussi vite qu’elle n’était entrée. Son rituel après un bon café noir, était une Marlboro.

    Dasha s’engouffra alors de nouveau dans le Grand Hall passant devant les sabliers. Elle entendit quelques cris, deux Poufsouffle étaient en train de se battre. Pathétique. Bien trop de jaune pour la bleue et argent, qui n’accorda pas un regard a la querelle, et franchit la porte qui menait aux extérieurs de Poudlard. Lorsque ce fut le cas, elle avança, jusque dans le parc, s’asseyant en dessous d’un grand chêne. Elle sortit son paquet, et en prit avec douceur une d’elles. La cala entre ses lèvres, puis, a l’aide de son briquet, elle l’alluma. Elle tira dessus une première fois lorsqu’elle entendu du bruit au loin. Enfin pas si loin que ça d’ailleurs. Elle leva les yeux, et vit quelqu’un dans son champ de vision. A contre jour, elle ne voyait pas qui c’était facilement, mais en plissant légèrement ses yeux sombres, elle reconnaissait des traits qui lui étaient familier. Un élève qu’elle avait déjà appercue, mais qui n’était pas de son année, sinon, elle l’aurait reconnue tout de suite, puisqu’elle connaissait toute les personne de sixième année. Elle retira sa cigarette de ses lèvres, garda la fumée un instant dans ses poumons, puis la recracha dans l’air. Elle afficha un sourire glacial sur ses lèvres fines, avant de briser le silence que l’inconnu avait apporté avec lui.


    « Tu t’es perdu ? »

    Elle marqua une pause durant laquelle elle se passa une main dans les cheveux. Elle n’était pas d’humeur à être gentille. D’ailleurs elle ne l’était jamais. La vitesse a laquelle Dasha pouvait prendre en toute innocence quelqu’un de haut, était phénoménale, un véritable exploit. Mais en même temps, ces personnes qui venait devant elle pour ne rien lui dire, l’agacait a un niveau si élevé, que parfois, son desinteressement général de tout, disparaissait quelque peu dans ses propos, et elle se laissait allée, comme qui dirait. Laissant a l’autre l’infime sentiment d’avoir dégager une émotion dans l’âme morte de la jeune Mustang. Illusion. Douce illusion. Si Dasha a un pouvoir, en plus d’être une sorcière, c’est bien celui de mentir a la perfection de feindre n’importe quel sentiments, passer du rire au larme ? un jeu d’enfant pour la bleue et argent. Silence. Elle reprit.

    « Ecoute si t’as rien a me dire, dégage. »

    Elle resta immobile. Elle continuait de fixer de ses yeux ténébreux la personne qui se trouvait devant elle. Puis agacée, de ne pas bien voir puis qu’elle était assise et qu’elle avait le soleil en pleine figure. Elle se releva, s’appuyant sur le tronc de l’arbre pour ne pas perdre l’équilibre. Elle s’activa quelques instants à enlever toutes les brindilles qui pouvaient se trouver sur ses affaires, puis elle releva la tête, posant son regard sur l’uniforme de la personne en face d’elle. Vanna Syl. Elle le connaissait donc. Au moins de vue en tout cas. Elle releva encore un peu plus son regard, jusqu'à ce que celui-ci ne tombe sur le visage du Gryffondor en face d’elle. Elle resta calme, comme ci, elle n’était pas surprise, mais la vérité c’était qu’elle l’était réellement. Elle ne lui avait parlé qu’une fois parce qu’il restait seul, dans sa solitude, tout comme Dasha. L’ange noir de Serdaigle avait alors fait le même manège qu’avec Olivia. Et elle était partit, mais lui, depuis n’était pas venu lui reparler. Jusqu'à aujourd’hui apparemment. Que lui voulait il ? Elle ne tarderait sûrement pas à le savoir. Silence.

    Croisant les bras devant sa poitrine, elle attendit que celui-ci daigne prendre la parole, mais ça ne venait pas. De nature très impatiente, Dasha, détestait qu’on la fasse attendre elle, et sa petite personne. Elle n’était ce genre de personne qui était prête a tout pour le bonheur des gens. Elle ne souhaitait que le sien. Elle estimait qu’elle avait beaucoup plus d’importance qu’une autre personne et que par conséquent penser aux autres ne servait a rien, et ne vous aidait même pas vous-même. Elle n’avait pas envie d’être une fille populaire qui a des millions d’amis, pourtant, elle était ce genre de fille a toujours avoir une petite bande qui la suit ou qu’elle aille, qui répète ses moindres paroles, refont ses moindres gestes. Enfin. Elle resta encore un instant silencieuse, puis tirant une dernière fois sur sa cigarette, elle l’a jeta au loin dans l’herbe. Son regard ne bougeant pas du visage du Serpentard.


    « Vanna Syl… Qu’est ce qui me vaux ta présence ? »

    Elle lui accorda un dernier regard, avant de jeter ses yeux meurtriers dans le vide. Fixant un petit point au loin. Petit point jaune. Peur être la bagarre qui venait de se terminer. Que de jaunes. Déjà qu’une bagarre en soit n’était pas intéressante, mais une bagarre entre Poufsouffles, ça l’était sûrement encore moins. Elle s’appuya alors contre le tronc d’arbre, relevant l’une de ses jambes, posant son pied a la hauteur du genou de l’autre. Puis, elle reprit son livre. Rien ne vaut une bonne lecture. Silence.

    Tout n’est que décadence.
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Aaron Vanna Syl
|Préfet| Elève en 7ème
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Aaron Vanna Syl


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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeJeu 13 Déc - 21:35

    Ca n'était pas sa journée. Il n'en n'avait jamais eut, mais celle-là, s'il avait pu la rayer d'un coup de revers de la main, il l'aurait fait. Il haïssait plus que tout à ce moment, là. N'as t-on jamais rêvé de revenir en arrière, de tout recommencer et de ne plus jamais y penser ? Serais-ce se sentir meilleur, alors que le pire a été fait ? Il aurait aimé dire que l'on ait jamais meilleur qu'un autre, mais au vue de la loi, il y avait toujours meilleur qu'un autre. Plus grand. Aaron se tourna dans son lit, croisent furtivement le regard de Ruth, septième année lui aussi. Il se détourna, les pupilles rétractées. C'était donc comme ça qu'on le voyait ? Avec des petits yeux ? Aaron s'enfonça dans son lit jusqu'à que seuls ses yeux puissent être visibles. Les Gryffondors n'étaient pas la petite famille paisible et tranquille que l'on aimait choyer. Gonfleur de cheville. La moitié ici n'était qu'hypocrite, vulgaire faux courageux dont le coeur dégeule tellement il ment. Aaron haïssait, tout simplement. Il s'endormit, l'étrange impression de n'avoir jamais été à sa place alors qu'il avait donné des efforts. Il avait essayé. Il avait été dans l'équipe de quidditch, il y serait sûrement cette année aussi, et c'était ainsi qu'on le remercier ? Avec des regards noirs ? Dans le fond de son amour propre, Aaron fut blessé. Les gens étaient ingrats. Il s'endormit finalement.

    Sa main frappa soudainement le réveil, le faisant voler. Dans l'élan, il emporta avec lui un paquet de cigarette, et un verre. L'éclat de verre envoya les morceaux sur le plancher. La journée s'annonçait mauvaise. Il retira les couettes de sur lui, ouvrant à peine les yeux. Il avait mal. Mal d'un peu de tout. Il avait besoin de sa chose. Il se leva, et sa peau de déchira. Il en avait ommis les bouts de verre. Il baissa le regard, remarquant son sang tâché le parquet et coloré le verre d'un rouge vif. Gryffondor. Il sentit finalement la douleur quand il leva le pied. Il retomba sur son lit, le pied en sang, fatigué. Lassé de devoir supporter leurs bobards, leurs rumeurs. Il n'était rien. Il n'était pas mangemort. Il n'était pas Loup Garou. Il était normal. Terriblement normal.

    Il sautilla jusqu'aux salles de bain, enleva difficilement tous ses vêtements et arracha un à un les bouts de verre de sa voûte plantaire. Le sang giflé parfois, mais au final, il colorait toujours d'une même couleur l'eau. Il ramassa le verre et le jeta dans une poubelle près de la douche, et finit alors sa douche. Il en ressortit rapidement, sa peau d'albâtre rougit par la chaleur, toutes les fenêtres enbuées par la chaleur torride qui raignait dans la pièce. Aaron Vanna Syl. La chaleur. Il s'habilla, réconfortant son corps tremblant dans ces habits chauds. Le Russe était frileux, c'était son idée. Il aimait la chaleur, surtout celle des humains. Aaron s'attachait facilement... La peur d'être haïs, sûrement.

    Il sortit du dortoir des Gryffondors, pour seul vêtement un long T-shirt noir ample devenu invisible derrière son gilet encore plus ample, lui donnant une silouhette des plus fines et des plus fragiles. Il portait avec ça son habituel jeans noir troué aux niveaux des genoux et des mollets. Ca faisait rockeur, une sorte de skateur raté qui avait perdu sa route. Perdu. Il l'était un peu. Où était Arrogance à ce moment même ? Il n'en n'avait pas la moindre idée. Si seulement Celio et Luz étaient là. La crampe lui retourna les intestins. Il était seul, et il haïssait ça. Il attrapa un paquet de clope, un feu sur une table de chevet et ramenea dans sa poche tout ce joyeux bazar, mélangé avec celà à d'anciens papiers, tusts et encore écrits divers. Aaron eut un dernier regard pour son dortoir, son lit et le verre en sang sur le sol. Il ramasserait tout, une fois coaguler.


    « Hi Aaron ! Ca a pas l'air d'aller, tu fais une de ces têtes ! »

    Rose. Fleur aux pays des diables. La pouffsouffle se rapprocha vivement du brun et le saisit par le cou, se collant littéralement à lui, inssuflant dans son cou un frisson chaud et délicat. Elle était de ces personnes douces et calmes, intelligentes mais trop naïves. Aaron n'avait jamais voulu la blesser, et il y tenait comme une petite soeur. Elle était en sixième année. Elle était belle. Elle était jeune. Ca n'était que Rose. Mais Rose était Rose, et resterait la plus belle fleur de son jardin, son jardin nommait Eden.

    « C'est que je suis malade... J'ai perdu l'habitude de London... »
    « T'inquiète pas, mon chou ! Ca passera ! »

    Elle se retira de l'étreinte, et le regarda. C'était une souris, avec son petit minois de chattemite, ces yeux d'un bleu espiègle, cette fameuse frange qui lui arrivait au dessus des yeux et renforçait le saphir de ses prunelles. Aaron eut un sourire gêné, elle partirait sans doute. Elle ne ratait pas un cours, la fille des moldus.

    « Tu sais que si t'as besoin d'aide, et de parler, tu sais où me trouver, hein ! Là je dois aller en cours, mais tu sais, j'aurais vraiment voulu te parler. Tu as l'air plus que mal ! On se revoit après ? D'accord ? Allez, prend soin de toi, et pas de bêtise ! »

    Si petite, et déjà mature. Elle tourna les talons, descendant les escaliers. Aaron prit sa suite, lent et infligé. Abbatu aussi. Il aurait aimé pouvoir dormir, mais ses pensées étaient trop occupées. Pourquoi ? Pourquoi lui et pas un autre ? Son petit myocarde rata un battement. Il se paralysa dans les escaliers, croisant le regard de deux jeunes pouffsouffles qui hurlait. Rose était au milieu, l'ange effacé dans son costume d'hiver. Blanche, rouge, pâle. Là voilà qui rougissait, balbutiait. Pauvre enfant.

    « T'as pas encore compris, toi ! Elle est à moi ! »
    « Rêve ! Tu l'auras jamais ! J'aime Rose ! »

    On aimait pas Rose. Aaron vut rouge. Il rata une marche des escaliers, et sentit comme un autre bout de verre s'enfonçait dans sa peau. En avait il oublié un ? Qui sait. Il serra les poings, puis les dents, et fronça les sourcils. Pas question de la laissait à ces deux garçons qui sentaient les hormones en ébullition de plein nez. Le Gryffondor rentra directement dans le sujet. Il s'interposa, et d'un mouvement bref et rapide, il enfonça son poing dans la machoire du premier. Il se retourna, recevant un coup de pied dans le tibia, mais la douleur n'y était pas. Trop l'habitude. Il attrapa son agresseur par les épaules, et d'un coup puissant, lui éclata le nez. La giclée de sang éclaboussa son visage, mais Aaron n'en n'avait pas encore fini. Il leva la main, mais elle fut interceptée. Une main l'attrapa par le poignet, et il fut stoppait net. Il tourna la tête, et eut soudain un vague étourdissement.

    « Eden. »
    « Aaron. »

    Le fils de Dieu ne comprit rien. Le Serdaigle était là, devant lui. C'était démoralisant. Sûrement qu'il sentait ces pauvres filles, remplies de foutre, qu'Aaron haïssait tant. Il retira sa main de celle d'Arrogance, et passa aux côtés de celui-ci, marquant malgré celà une pause quand il fut à sa hauteur.

    « Prend soin de ma Rose. »

    Et il reprit le pas, langoureux, lent. L'arbre, il lui fallait un arbre. Il sortit hâtivement de sa poche une cigarette et l'alluma, sa main tremblant de colère. Le monde ne tournait pas rond, ou était-ce lui qui était à coté de celui-ci ? Le Gryffondor se demandait. Il aurait tant aimé en remettre un coup, encore un, juste pour sentir plus que du sang, entendre les os craqués, un à un. Il resta paralysé, sentant les gouttes de sang dévalaient son visage. Il sortit sa baguette et d'un geste ample les essuya. Il ne se retourna pas, pourtant il en avait envie. Envie de le voir, Eden, et Rose, et Celio ainsi que son cousin, Luz. Mais il n'était pas d'humeur. Il était tout, sauf d'humeur.

    Il continua sa marche, froid et distant avec lui même. Ombre de sa propre personne, traînant ces vieilles pompes trop large pour ses pieds sur le sol souillé de Poudlard. Existence de raté. Il leva la tête. Elle était là. Encore une fille, encore une tête blonde aux lèvres pulpeuses. Même pas envie. Il tira sur sa cigarette, finissant celle-ci, continuaut jusqu'au filtre, jusqu'à qu'il en crève. Mais rien. Elle aussi ne voulait pas de lui. Il la rejeta violement sur le sol, l'écrasant, et en sortit une nouvelle. Il fallait continué, se pourrir jusqu'à en souffrir. Dasha Mustang. Melle Mustang. Fille d'Heinrish. Pendant toutes ces années, la famille Vanna Syl, Orlov et Liukan avaient suivis aveuglement les ordres du mégalomane. Personne ne s'en était plaint, c'était de famille : c'était comme ça. Nouchka en était mort, Misha en avait été déchirer, Vitaly était aujourd'hui emprisonné, mais - en cavale -.

    Elle parlait, seule sans doute, mais à lui. Elle lui parlait, à lui. Il releva la tête, ces cheveux alors mal coiffés partaient sur ses yeux. La frange rappelait vaguement ces Emos. Aaron haïssait. Stéréotype. Copier coller. Vulgaire mode. Lui n'était rien que lui même : etait-ce assez ?


    « Ma compagnie ne vaut rien, Miss Mustang. Quant à la vôtre, elle pourrait toujours me servir à quelque chose. »

    Aaron n'était pas sans gêne, ou du moins à ce moment là, si. Il se posa à côté de la blonde, l'air lasse. Il jeta son deuxième megot, et en ressortit une. Il fallait qu'il se tu, qu'il fasse quelque chose de bien. Mais il n'y avait rien à faire de bien. Il alluma sa troisième cigarette de la journée, de la matinée, en moins d'une heure. Il soupira, tournant son visage vers le livre que lisait la fille d'Heinrish.

    « Le professeur de sortilège vous porte pas dans son coeur, on dirait. En même temps, c'est assez compréhensible, quoi que vous n'êtes pas responsable des actes de votre père. Et... »

    Aaron se tût, désolé. Non pas pour ses dires, mais pour la tournure de la discution.

    « En réalité, je m'en fou pas mal. Engager la conversation, ça n'est pas mon fort. Mmmh... Pas cours ce matin ? Non, c'est nul comme question, surtout que je sais la réponse. »

    Le Gryffondor se frotta la tempe. Son pied lui faisait encore mal. Dire que tout ça était arriver à cause d'un verre, de Rose et d'Eden. Il ne bougea plus. L'atmosphère n'était pas pesante pour lui, bien au contraire. Elle était d'un certain léger, plus léger que ce froid quand il avait revu Eden. Il aurait aimé lui sauter dessus, le plaquer sur le mur. Le violer ? Certes, ça aurait été si personne n'avait été là. Aaron appuya sa tête sur ses genoux, alors ramener contre son torse. Le matin. Pire journée. Pire matinée.

    « Ce monde est fou. Il ne tourne pas rond. Ou peut être plus. »

    Aaron. Tu es malade.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeSam 15 Déc - 23:58

    L’une des particularités de Dasha, en plus d’être simplement Dasha, est le fait qu’elle appelle tout le monde par son nom de famille, jusqu'à sa meilleure amie, Olivia. C’est donc avec naturel que lorsqu’elle reconnue Aaron, elle l’interpella avec son nom de famille. Silence. Elle venait de se caler dans l’arbre, ayant jeter sa cigarette au loin, elle était déjà en train d’en chercher une autre dans son paquet. Il y a des jours comme ça ou on se dit qu’on aurait mieux de rester sous sa couette. Se retrouver autour d’une cigarette, si vous aviez dit un jour à Mustang, qu’elle ferait ami ami avec un rouge et or, autour d’un peu de nicottine. Autant vous le dire tout de suite, elle vous aurez rie au nez. Se passant une main douce dans ses longs cheveux d’un blond foncés, elle les laissa voltiger quelques instants dans l’air, avant de les ramener en avant, sur son épaule droite. C’était la première fois qu’elle parlait réellement a ce Vanna Syl. Bien sur elle ne pouvait que connaître ce nom de famille, et leur réputation de fervents serviteurs de sa famille a elle. La nouvelle génération changerait les vieilles habitudes ? Qui peut le dire a cet instant précis ? Personne. Laissons le temps nous guider, et nous faire voir. Silence. Il prit alors la parole, ce qui lui valut l’attention de la bleue et argent. Son regard bleu, tel l’océan se posant sur son visage.

    « Ma compagnie ne vaut rien, Miss Mustang. Quant à la vôtre, elle pourrait toujours me servir à quelque chose. »

    Un léger sourire fit alors surface sur la bouche de la jeune bleue et argent. Au moins il y allait franc jeu, et ne s’incommodait pas de petits mensonges, au contraire de la jeune Mustang. A vrai dire, cette peste est bien incapable de vous sortir une phrase sans un petit mensonge a l’interieur de celle-ci. La vérité ? Il faut croire qu’elle la fuit, mais elle apprendra bientôt que d’une certaine façon, elle a raison de fuir cette réalité qui l’anéantira dans quelques jours. Ce jour, ou elle apprendra qu’elle a été adoptée et que durant tout ce temps on ne lui en a jamais touchée deux mots Mais est ce qu’elle l’avouera ? Non. Jamais bien sur. Car Dasha avant tout, c’est une fierté énorme comme ça, qui ne peut se briser comme cela, d’un coup de baguette magique, même pour une sorcière. Enfin. Crachant doucement la fumée blanche, l’extirpant de ses poumons avec lenteur, elle reprit ensuite la parole. D’une voix amusé, avec une certaine malice, et un égocentrisme que l’on détecte a trois kilomètres a la ronde.

    « A oui ? A vous servir a quoi ? Après tout qui suis-je ? je ne suis qu’une simple Serdaigle. Soit je vous l’accorde, être moi c’est déjà au dessus du reste. »

    Un sourire sur ses lèvres, Dasha posa doucement son livre dans l’herbe. Il fallait qu’elle se fasse a cette idée, ce ne serait pas aujourd’hui qu’elle pourrait terminée sa lecture. Mais il faut avouer que cette conversation s’annoncait fortement interessante, surtout si elle tournait autour d’elle. Elle et sa petite personne. Un jour, elle mourra de son égocentrisme, ça ne peut être autrement, lorsqu’on voit avec quelle facilité, elle peut tout tourner a son avantage, même si ce n’est presque rien, a peine visible, elle est tout de même dans le centre d’attention. On dit qu’être le centre du monde, est different d’être au centre du monde. Oui. Dasha est le centre du monde, elle, et elle seulement. Les autres sont au centre du monde, et regarde avec attention ce qui les entourent, ce n’est pas du tout, le cas de la jeune bleue et argent. Enfin. Elle reporta son regard azur sur le rouge et or, attendant que celui-ci entamme un nouveau sujet de conversation, ou bien sur, elle aurait une certaine contribution. Ah Dasha, petite Blondie, tu t’aimes vraiment trop. Silence. Elle n’eu pas a attendre très longtemps que celui-ci reprennait.

    « Le professeur de sortilège vous porte pas dans son coeur, on dirait. En même temps, c'est assez compréhensible, quoi que vous n'êtes pas responsable des actes de votre père. Et... »

    Il marque une pause. Pensait il qu’il avait mis mal a l’aise Dasha en parlant de son altercation avec Almadovar ? Il ne fallait pas. Dasha ne se sent jamais mal a l’aise ou en trop. Non ce sont des sentiments qu’elle n’a jamais eu a affronter.

    « En réalité, je m'en fou pas mal. Engager la conversation, ça n'est pas mon fort. Mmmh... Pas cours ce matin ? Non, c'est nul comme question, surtout que je sais la réponse. »

    Un nouveau sourire sur les lèvres de la jeune Mustang. Elle devait l’avouer commencer une conversation, n’était effectivement pas le grand fort de Vanna Syl. Jouant quelques instants avec un mèche de cheveux, tirant sur sa cigarette en même temps. Combien de temps s’était écoulé ? Dasha n’en n’avait plus réellement conscience, comme si, elle n’était plus de ce monde, mais dans son monde. Comme si, ses pieds quittait doucement le sol, et qu’ils la guidaient vers une autre Terre. Stop. Elle secoua légèrement la tête, faisant virevolter ses cheveux blonds, avant de reprendre la parole a son tour.

    « Almadovar parle, mais sa petite chinoise a bien suivis les traces de mon père, a ce que j’ai cru comprendre. Alors qu’il prenne sa dose et qu’il s’occupe de sa vie raté. »

    Elle marqua une pause avant de reprendre. Un sourire aux lèvres.

    « J’avoue que tu ne sais pas démarrer une conversation. Mais… »

    Elle n’eu pas le temps de terminer sa phrase qu’elle fut stoppée dans son élan, observant de petites boules sur parttes, vêtues de jaune, qui passaient devant eux, en parlant de cette fameuse bagarre qu’elle avait pu observer quelques instants plus tôt. Un soupir, puis elle leva les yeux au ciel, Aaron reprennait.

    « Ce monde est fou. Il ne tourne pas rond. Ou peut être plus. »

    Pause. Puis elle continua la pensée de Vanna Syl.

    « Et toi tu luttes pour rester debout, et ne pas tomber par terre. »

    Fou. Le monde est fou.
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 16 Déc - 1:01

    « A oui ? A vous servir a quoi ? Après tout qui suis-je ? je ne suis qu’une simple Serdaigle. Soit je vous l’accorde, être moi c’est déjà au dessus du reste. »

    Aaron eut un large sourire. Dasha Mustang ne servirait à rien, mais fallait il rappeler qu'il serait, lui aussi, sans aucun doute possible, mangemort ? C'était de famille, et Aaron avait toujours jubiler du malheur des autres. Il ne le déclenchait certes pas, ou pas toujours, mais c'était tellement plus plaisant et jouissif de voir les autres souffrir plutôt que soit. Aaron était un peu comme ça : Pervert et Vicieux. Le Simple Serdaigle aurait pu le faire rire s'il ne s'était pas rendu compte que lui n'était qu'un Simple Gryffondor. Après tout, qu'avait il fait ? Jusqu'ici, rien. Absolument rien pour mériter d'être au dessus des autres, pourtant il l'était, il en était sûr. Il était de sang pur, il méritait d'être craint et respecté. Esprit d'Orlov et de Vanna Syl.

    Dasha Mustang souriait, et Aaron Vanna Syl le lui rendait fort bien. C'était assez calme pour un petit matin. Il n'avait pas cours, pourtant il savait qu'il avait oublié quelque chose. Mais quoi ? Ca, il l'ignorait, et ça n'était que du superflus après tout. La blonde était d'ailleurs plutôt joli. La libido d'Aaron le rappelait sans cesse sur le chemin de la perversité et de la lubricité. Il tourna la tête, tirant une autre fois sur sa cigarette, calmant ces nerfs plutôt à vif. Il appuya un peu plus sa tête sur ses genoux, réfléchissant.


    « Almadovar parle, mais sa petite chinoise a bien suivis les traces de mon père, a ce que j’ai cru comprendre. Alors qu’il prenne sa dose et qu’il s’occupe de sa vie raté. »

    Aaron eut un rire glacial, mais un rire tout de même. Dasha avançait de superbes arguments. Il avait déjà entendu parler de tout ça, de loin comme de près, des conversations de grand que personne ne doit entendre, de ces paroles lointaines qui se répercutent longtemps. Les paroles échangeaient entre le Coyote et le Loup étaient d'ailleurs des plus interessantes. A ce moment là, l'esprit fourbe du jeune Vanna Syl s'embourba d'un tas exécrable de mauvaises idées, plus tordues les unes que les autres, s'imaginant des scènes d'horreurs, de celles que personne ne vivra jamais sans finir à Saint Mangouste. Oui, Aaron n'était pas comme tous les Gryffondors. Il était le Fils de Dieu.

    « Tout le monde parle, mais personne ne sait. Dakota a sûrement un égo démesuré par ce qu'il a fait dans le passé, et cet égo a du être toucher pour en arriver à un tel point bas. S'en serait presque lamentable si c'était vrai... »

    Aaron ne savait pas ce qu'il avançait, la seule chose qu'il savait, c'est que Misha respectait énormément Dakota, et de cette sorte, il ne pouvait que respecter l'Hispannique. Ô grand jamais le jeune Vanna Syl ne se rebellerait ! Si Misha et Vitaly respectaient silencieusement ce dernier, c'est qu'il y avait bien une raison. Et puis, après tout, qu'est ce que l'Almadavor avait fait contre le Vanna Syl ? Mh, rien.

    « J’avoue que tu ne sais pas démarrer une conversation. Mais… »

    Aaron eut un autre sourire. Il n'était pas doué... En faite, si, il l'était, mais pas face à la petite tête blonde d'Heinrish Mustang. Elle ne l'impressionnait pas, et sûrement que s'il avait ignoré qui elle était il l'aurait courtisé, mais tout de suite ça avait été le Clash. Elle était Dasha Mustang. Mustang. Ca c'était un nom puissant et connu. Il pencha sa tête, regardant les bestioles jaunes passaient. Il les suivit du regard, l'air dépité.

    « Ce monde est fou. Il ne tourne pas rond. Ou peut être plus. »

    Pause. Il entendit le silence, puis la voix de Miss Mustang. Son regard suivit sa pensée, il tourna lentement la tête pour la voir.

    « Et toi tu luttes pour rester debout, et ne pas tomber par terre. »

    Lutter ? Contre quoi ? Pourquoi faire ? Quand l'ennemi est invicible, seule la fuite peut nous sauver. Aaron l'avait compris à l'instant même où sa mère avait acceuilli Jake et Lena. C'était étrange cette sensation. Ca n'était ni nouveau, ni vieu. C'était juste comme ça. On ne lutter par dans le noir, ni contre l'invicible, et ce qui nous tue est justement anonyme. Les bactéries, la maladie. Toutes ces choses, ça le perturber.

    « Car une fois par terre, il ne sera plus question de se relever. »

    Il toussa. C'était stupide. Il repensait à Lazare, ce pauvre homme qui même enfonçait dans un trou avait réussi, grâce à un ange, à sortir et à se libérer de l'opresseur. Ca n'était que l'Allégorie du courage et de la persévérance. Il se rappelait un peu comment les gens luttaient sans cesse pour pouvoir rester en vie, vivre bien, bien vivre. Tant de chose futile. Trop de métarialisme. Lui, il était fils et héritier d'une des plus grandes fortunes de Russie. Et après ? Le Vanna Syl éternua, et se gratta le bout du nez. Il ne faisait pas froid, pourtant lui tremblait.

    Il soupira finalement, se rendant compte que sa cigarette était finie. Encore une. C'était un peu comme une vie : On la pompe, elle se finit, et on regrette amèrement d'y être aller si vite. Il ramena sa main dans la poche et en sortit une nouvelle. Voilà la différence avec une vie : Il n'y en a qu'une. Il la ralluma, d'un geste simple du pouce sur une roulette alors émettant une étincelle brûlant le tabac contenu dans le tube blanc. Que de mot pour dire : J'ai allumé ma clope.

    Il ramena sa clope à ses lèvres, fermant les paupières. La matinée commençait bien, La Blonde Dasha semblait de bonne humeur, quant à Aaron, il n'avait pas encore gueuler ou balançait son poing dans la machoire de quelqu'un. Une matinée rêvait.

    On n'échappe pas à ce monde de fou.


Dernière édition par le Dim 16 Déc - 18:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 16 Déc - 11:14

    « Tout le monde parle, mais personne ne sait. Dakota a sûrement un égo démesuré par ce qu'il a fait dans le passé, et cet égo a du être toucher pour en arriver à un tel point bas. S'en serait presque lamentable si c'était vrai... »

    Pour sur qu'il avait du être touché, son petit égo. D'après ce que Dasha avait pu comprendre des longues conversations de sa mère avec d'autres grandes personnes a l'époque, sa femme aurait disparue lors de la chute de son père, et personne ne sait réellement ce qu'il lui ait arriver. Doux mystère. Dasha afficha un sourire sur ses lèvres. Qu'il soit triste était une chose, après tout, elle s'en fichait épardument, ce n'était pas problème. Mais qu'il défoule ses nerfs sur elle, était une toute autre histoire. En effet, ce n'était le genre d'exploit qu'il fallait essayer de tenter sur la jeune Mustang, au risque d'être rabaissée plus bas qu'a terre. Parce qu'elle aussi, avait un égo démesuré, et il ne faut pas y toucher, sinon, c'est a vos risques et perils que vous devrez affronter Dasha. Elle a peut être l'air frêle et fragile a première vue, mais ne dit-on pas que les apparences sont trompeuses ? Si, je crois bien. Dans ce cas, cette phrase colle parfaitement a Dasha, puisque derrière ses airs de petite fille innocente, se cache déjà a son âge une redoutable sorcière. Silence. Elle ne répondit pas aux paroles de Aaron, en même temps y'avait il réellement besoin d'une réponse ? Non. Stop. Ces deux petites boules passait de nouveau devant eux, alors qu'Aaron, suivit d'elle même faisaient leur propre description du Monde.

    « Ce monde est fou. Il ne tourne pas rond. Ou peut être plus. »
    « Et toi tu luttes pour rester debout, et ne pas tomber par terre. »
    « Car une fois par terre, il ne sera plus question de se relever. »

    La jeune Dasha afficha alors un sourire sur ses lèvres, encore. Again. C'était la première fois qu'elle avait la même vision du monde que quelqu'un, et c'était plutôt agréable, quoi qu'elle aime beaucoup également, avoir l'impression d'être la science infuse, en developpant sa vision du monde a des incultes. Silence. Mais il fallait qu'elle se fasse a l'idée que cela ne serait pas le cas avec Aaron. Silence. D'ailleurs, elle le fixa quelques secondes. Leurs familles se connaissaient et pourtant, eux deux ne s'étaient jamais réellement parler, en sept ans. Puisque Dasha habitait a Poudlard, même avant de commencer ses études, avec sa mère. Etrange. Enfin, on peut dire qu'il rattrapait le temps perdu, si encore on peut le nommer comme ca, a présent.

    « Tout n'est qu'illusion. Tout le monde pense que la vie est quelque chose de merveilleux, mais ils ne comprennent pas. Tu nait, tu souffres, tu meurs. Ca s'arrete la, et si tu me dis que c'est un cadeau tombé du ciel, moi je dis que tu as problème. »

    Rejettant de nouveau ses cheveux blonds en arrière, telle une princesse, encore une possibilité de se mettre en avant pour Dasha. Bien qu'elle ne fasse pas exprès dans ce cas ci, puisque pour une fois qu'elle a une réelle discussion avec quelqu'un et que cela ne s'arrête pas a des avances, ou bien de l'admiration ou encore de la haine pour sa famille. Pour une fois. Rien qu'une fois, elle se sentait un peu devenir comme tout le monde, enfin précisons qu'elle aime être differente. Mais plutôt que là, avec Aaron, elle n'est plus la fille d'Heinrish Mustang, mais simplement Dasha. Et que celui ci ne tente pas de la draguer pour avoir les faveurs de la puissante famille a laquelle appartenait Dasha changeait de l'habitude. Un nouveau sourire, le premier sincère a l'égard du rouge et or, son ainé d'une année. Puis, elle sortit une nouvelle cigarette. Glissant entre ses doigts, elle posa le tube de nicottine entre ses fines lèvres, puis a l'aide d'un briquet, l'alluma d'un geste souple. Elle tira une première fois dessus, avant, de se laisser tomber dans l'herbe, assise, puis appuya son dos contre le tronc d'arbre. Fatalité. Se passant une main sur son front, puis l'intégralité de son visage, elle fit claquer sa langue contre son palais avant de reprendre.

    « Tu n'es pas comme les autres Vanna Syl. »

    Et c'était vrai, et également l'une des première fois que l'on pouvait entendre une sorte de merci, de remerciement ou de compliments, je ne sais pas trop, sortir de la bouche de la jeune Dasha. Levant les yeux au ciel, elle soupira un instant, avant de reporta de nouveau son regard sur Vanna Syl.

    « Je vois que je ne suis pas la seule droguée de nicottine. »

    Smile. Rien n'est dû au hasard.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 16 Déc - 19:14

    « Tout n'est qu'illusion. Tout le monde pense que la vie est quelque chose de merveilleux, mais ils ne comprennent pas. Tu nait, tu souffres, tu meurs. Ca s'arrete la, et si tu me dis que c'est un cadeau tombé du ciel, moi je dis que tu as problème. »

    La vie elle même était illusion. Aaron savait. Sa propre vie n'était qu'une belle illusion. Il se cachait, il fuyait derrière un masque plus moche pour cacher quelque chose de plus pure. Mais qui comprenait ? Qui pouvait comprendre que l'on prefère fuir et mentir plutôt que de dire une vérité qui dérange ? Nous naissions tous en pleurant, c'était bien le premier signe d'une vie misérable. Aaron avait poussé des cris d'une ampleur extrême. Jamais une chose si petite n'avait autant hurler. Celà aurait du mettre à la puce à l'oreille de sa mère, mais celle-ci n'avait rien fait pour le protéger de toute l'horreur du monde. A cinq ans déjà, il avait vu un cadavre dans son salon. A six ans, il avait apprit ce qu'était que le divorce et la douleur d'amour. Tout n'était qu'illusion et mensonge. Le monde était un mensonge tellement profond qu'il en tournait fou pour en re-créer derrière lui. Le Vanna Syl soupira. Tout ça le dépassait.

    « Quelqu'un a dit un jour que nous naissions en pleurant. Avec le temps, j'ai compris ce qu'il voulait dire : Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi. Chaque jour n'est qu'un mensonge de plus. Chaque mois n'est qu'un ramassis tortureux de pensées contreversées. Petit, on te bourre le crâne de ' Il ne faut pas mentir ', et quelques minutes après, quand tu sais la vérité et que tu veux la dire, on te dit alors ' Il y a des vérités qui ne snt pas bonnes à dire '. Que fait il penser ? Tout n'est qu'une illusion perverse dont chaque être cherche à fuir par le mensonge qui rajoute une illusion de plus. La Vérité. La plus grande Utopie du Monde. »

    Le Vanna Syl se tut, tirant sur sa cigarette pour calmer ses nerfs et ses pensées. Avait il un jour imaginer qu'il se retrouverait ici, avec Dasha Mustang, fille du grand Heinrish ? Non. Il ne pensait même pas au passé, pas à Heinrish et à toutes ces craintes qu'il inspirait. S'il était là, ça n'était pas en tant que Vanna Syl, mais en tant que simple Aaron, accompagnant dans une joute verbale Dasha. Un Gryffondor. Une Serdaigle. Une conversation. Voilà leur verité. Ca n'était pas de mensonge qu'ils parlaient, mais de choses plus profondes, plus hasardeuses. Des cherchées, des retournées. Des pensées étranges et tordues. Aaron remua sa tignasse d'encre. Tout ça n'était pas hypocrite. Tout ça était... Eux.

    « Tu n'es pas comme les autres Vanna Syl. »

    Comme les autres. Il l'était, un peu. Il était comme sa Mère, il avait la rage dans le sang et la pensée profonde, la langue fourchue et le regard revèche. Il était ce que l'on avait fait de lui. Un fardeau. Un futur Mangemort ? Sûrement. Il était fait pour ça, il l'était. Il avait été confectionner dans l'espoir secret et cacher d'un jour prendre la relève près des Mangemorts. Un nouveau sang. Plus fort, plus vivifiant. Il eut un sourire, petit mais marqué. C'était un compliment qu'il prenait à coeur, et n'oublierait certainement pas.

    « Je vois que je ne suis pas la seule droguée de nicottine. »

    Aaron tourna son visage vers Dasha. Un moment de réflection. Il eut un petit rire, tournant son visage vers le château de Poudlard. En effet. Il était drogué. De tout. De la vie, de la mort, de cette satané clope qui luidétruisait les poumons, de sexe. Tout était pour lui une drogue. Le coca, l'alcool, les filles, la musique. Il aimait et haïssait tout. Absolument tout. Mais à ce moment, il appréciait la clope, et un peu plus Dasha.

    « Personne n'est parfait. Disons que mon sang n'est plus qu'un tas de coca mélangé à un peu d'héroïne et de la nicotine. Je suis le plus imparfait des êtres. Et j'en suis fier. »

    La perfection n'est qu'une illusion. Une autre Utopie.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeLun 17 Déc - 23:01

    « Quelqu'un a dit un jour que nous naissions en pleurant. Avec le temps, j'ai compris ce qu'il voulait dire : Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi. Chaque jour n'est qu'un mensonge de plus. Chaque mois n'est qu'un ramassis tortureux de pensées contreversées. Petit, on te bourre le crâne de ' Il ne faut pas mentir ', et quelques minutes après, quand tu sais la vérité et que tu veux la dire, on te dit alors ' Il y a des vérités qui ne snt pas bonnes à dire '. Que fait il penser ? Tout n'est qu'une illusion perverse dont chaque être cherche à fuir par le mensonge qui rajoute une illusion de plus. La Vérité. La plus grande Utopie du Monde. »

    Utopie ? C'était le mot parfait pour décrire dans quel monde ils vivaient à présent. Et Dasha n'était pas la mieux placée, celle qui en plus de sa beauté et de son nom de famille, était connue de tout Poudlard pour sa surpuissance dans le délicat art qu'était le mensonge. Car certains mensonges se repèrent comme le nez au milieu de la figure. Non. Pour bien mentir, tout est dans la subtilité, et l'art de briser la barrière du vrai et du faux, d'empêcher son interlocuteur de dicerner l'un des deux, et qu'ils ne fassent plus qu'un a eux deux. Voila, le passe temps favoris de Dasha. Mentir. Encore et encore, pour montrer a tout le monde, que la vie en elle même n'est qu'un tissu de mensonges, plus au moins cousu, pour apaiser les consciences lourdes de pêchés. Pathétique. Le monde est pathétique, et plus les secondes, plus il coule, sans la possibilité de redresser. Et il fait naufrage. Quel beau tableau hein ? Vive le sarcasme. Elle se passa alors une main dans ses cheveux blonds, comme une sorte de tic, qui revient sans cesse, cela peut même devenir énervant pour la personne qui se trouve en face de Mustang, mais pour elle, cela en devient tellement naturelle, qu'elle ne remarque même pas qu'elle le fait. Comme respirer en quelque sorte. Faisant voguer son regard dans le vague, elle reposa ses iris bleu océan sur Aaron, avant de reprendre la parole, tout en reportant sa clope a ses lèvres.

    « Le mensonge est la plus belle des vérité. Elle te plonge dans tout ce que tu as toujours voulue penser vrai. Le monde me fait rire avec sa franchise, alors qu'il n'est composé que d'hypocrisie. Il me fait rire avec son amour, alors que la guerre fait rage aux quatre coins du globe. Il me fait rire avec ses principes, alors que tout n'est que coup bas sur Terre. Je fume, je bois, je mens. Je ne suis pas si différente après tout. »

    Plus le temps avancait, et plus Dasha pouvait apprecier la conversation qu'elle avait avec Aaron. Pour une fois qu'elle ne parlait pas d'un sujet futile, mais en quelque sorte de sa propre vision du monde qui l'entoure, ainsi que de ses sentiments s'était assez plaisant. Et elle découvrait par la même occasion que certaines personnes, n'étaient pas inculte, comme elle aurait pu le penser, car oui, pour Dasha, elle connait tout, les autres ne savent rien.

    « Personne n'est parfait. Disons que mon sang n'est plus qu'un tas de coca mélangé à un peu d'héroïne et de la nicotine. Je suis le plus imparfait des êtres. Et j'en suis fier. »

    Elle afficha de nouveau un sourire, au moins, il ne tentait pas de se cacher sous un masque, une apparence trompeuse, et se décrivait tel qu'il était, ce qui était fort agréable pour la jeune Dasha. En effet, la jeune femme n'avait jamais réussie a comprendre, les personnes qui taisaient leurs défauts. C'est ce qui fait notre force, une partie de nous, on ne peut la renier sous pretexte de vouloir paraitre plus présentable, sous pretexte de vouloir plaire aux autres. Connerie. Mais le monde est une connerie. Enorme connerie.

    « Mais l'imperfection n'était elle la plus belle des perfections ? »
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeSam 22 Déc - 18:48

    « Le mensonge est la plus belle des vérité. Elle te plonge dans tout ce que tu as toujours voulue penser vrai. Le monde me fait rire avec sa franchise, alors qu'il n'est composé que d'hypocrisie. Il me fait rire avec son amour, alors que la guerre fait rage aux quatre coins du globe. Il me fait rire avec ses principes, alors que tout n'est que coup bas sur Terre. Je fume, je bois, je mens. Je ne suis pas si différente après tout. »

    Alors qu'on le tue de mensonge. On lui avait trop mentit, du début à la fin. On l'avait transperçé de fausses vérités. Il était né dans le mensonge qu'un jour son père reviendrait, et aujourd'hui encore, il ignorait de qui il était le fils. Etait-ce une vie ? Certainement pas. Aaron aurait voulu penser, lui, qu'un jour il reviendrait le chercher, mais au lieu de ça, que lui avait on donner ? Misère et hypocrisie. Les messes basses dans les cuisines, et toutes ces petites choses qu'il haïssait tant. Aaron ne demandait pas la vérité, ni même la franchise, il voulait juste comprendre pourquoi on lui avait mentit, pourquoi lui avait on bourré le crâne de ' Ton père est mort ', alors qu'il était bel et bien vivant ? Aaron ne voulu pas savoir. De toute façon, maintenant, qu'ils aillent tous se faire, pour le jeune Vanna Syl, seule sa famille comptait, et sa famille se résumait aux Orlovs et aux deux derniers Vanna Syl. Point, barre.

    Il eut malgré tout son fidel sourire. Il était heureux de pouvoir parler ainsi avec elle, d'être libre de s'exprimer et de comprendre ce que les autres disaient. C'était rare pour lui de rencontrer quelqu'un qui partageait sa propre philsophie, et qui l'exprimait comme lui : par la parole. Il avait essayé de l'exprimer autrement, par l'écrit, par le théâtre. Tous les moyens étaient bons pour changés la face du monde, après tout. Mais le moyen le plus simple restait la parole. Quel don. Il tira une autre fois sur sa clope, la décrochant sagement de ses lèvres pour relâcher une bouffée de fumée, et enfin dire :


    « Personne n'est parfait. Disons que mon sang n'est plus qu'un tas de coca mélangé à un peu d'héroïne et de la nicotine. Je suis le plus imparfait des êtres. Et j'en suis fier. »

    Léger sourire. Oui, il avait toujours été fière comme un Lion. Il était rusé comme un renard, qui était son patronus, mais il avait une fierté à en faire pâlier les plus orgeuilleux. Aaron était de ces personnes qui assumait tout ce qu'elle était sans remords, sans regrets. Il avait fait des choses, dans le passé, peu honorables, mais qu'importe. Il les prenait sur son dos, comme un charge en plus, et les accumulait au fils du temps. Pourtant le sac ne prenait pas plus de poids, car Aaron savait que tout ça, avec le temps, s'effacerait. Le temps changeait tout. Elle changeait l'histoire en légende, les souvenirs en nostalgie, et tant de chose en d'autres. Elle changerait la Philosophie en Réalité.

    Il repensait à ce qu'il venait de dire. Perfection. Si seulement.


    « Mais l'imperfection n'était elle la plus belle des perfections ? »

    Ca n'était pas faux. Il eut un large sourire, plaçant alors ces mains derrière sa tête, de façon à pouvoir la soutenir et à éviter que les nervures du tronc d'arbre ne lui fasse trop de mal. Il remarqua qu'il fumait alors le filtre, ce qui lui procurait cette indésirable goût dans la bouche. Il la vira rapidement de ces lèvres et en reprit une autre. Il était accro, c'était sa drogue, sa catin. Parmis le sexe et l'alcool. Et tant d'autres choses en réalité.

    « Alors je dois être le plus parfait des hommes, étant sans doute le plus imparfait. Quoi que, je ne pense pas que l'on puisse dire que quelque chose soit parfait sans savoir ce que c'est. La perfection, c'est encore une Utopie de ce monde. C'est un rêve, une pensée. Encore un mensonge parmis d'autre. Tu ne seras jamais parfait. S'améliorer soit même, c'est de la masturbation. Autant laisser faire les autres. »

    Il aimait cette phrase comme on aime une femme. C'était la sienne, à lui, celle qui lui collait le mieux à la peau, celle qui dictait sa vie et lui donnait le peu de raison qu'il avait encore, à défaut d'avoir de la morale.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 23 Déc - 11:58

    « Alors je dois être le plus parfait des hommes, étant sans doute le plus imparfait. Quoi que, je ne pense pas que l'on puisse dire que quelque chose soit parfait sans savoir ce que c'est. La perfection, c'est encore une Utopie de ce monde. C'est un rêve, une pensée. Encore un mensonge parmis d'autre. Tu ne seras jamais parfait. S'améliorer soit même, c'est de la masturbation. Autant laisser faire les autres. »

    Dasha laissa alors un nouveau sourire se dessiner lentement sur ses lèvres. Elle connaissait Aaron depuis longtemps, même avant son entrée a Poudlard, mais pourtant, elle ne lui avait jamais réellement parler. Et il faut avouer, qu'elle se disait qu'elle avait été une belle idiote, car il était la première personne avec qui elle pouvait parler réellement de ce qu'elle pouvait ressentir. Silence. Elle se passa alors une main dans ses longs cheveux blonds, avant de reconcentrer son attention sur Aaron, qui sortait une nouvelle cigarette. La jeune femme en fit d'ailleurs de même. Je fumerais jusqu'a en crever. C'était en quelque sorte sa philosophie. La calant entre ses lèvres, elle l'alluma d'un geste, puis tirant dessus, elle la reprit dans sa main, crachant la fumée en direction d'Aaron, elle reprit ensuite la parole.

    « La perfection ne m'arrive pas a la cheville. On peut dire que je suis prétencieuse, mais c'est la jalousie qui les fait parler. J'ai tout pour moi, et je le sais. Ils n'arrivent pas a l'accepter. Il n'y a que Russel, qui m'aime comme je suis j'ai l'impression... »

    Elle n'avait même pas réfléchit avant de parler. C'était quelque chose qu'elle n'avait encore jamais confier a personne. Mais c'est vrai qu'elle avait l'impression qu'il n'y avait que lui qui la comprennait, qui l'aimait avec ses qualités, ses défauts, même si elle même avait du mal a se faire a l'idée qu'elle avait des défauts. Car pour être franche, elle trouvait qu'elle était parfaite, mais elle était en même temps consciente que la perfection n'est qu'une illusion. Elle ferma alors doucement ses yeux, expirant tout l'air qu'elle pouvait avoir dans ses poumons. Silence. Elle ouvrit de nouveau ses yeux, laissant ses iris d'un bleu océanique, se posé de nouveau sur Aaron. Elle avait réussie a s'ouvrir avec lui, ce qui n'était pas chose facile en temps normal. Elle se passa une main dans ses cheveux, puis elle reprit la parole, en même temps qu'une douce cigarette.

    « Que quelqu'un ose un jour dire qu'il a été meilleur que moi. Ce n'est tout simplement pas possible, car la perfection n'est jamais la même chose pour chaque individu. Pou moi, la perfection c'est moi. Pour mon frère, c'est mon père... »

    Elle afficha un léger sourire sur ses lèvres. Cela faisait tellement longtemps qu'elle avait toutes ces choses en elle, et qu'elle souhaite les dire, pour se débarasser. Elle venait enfin de trouver une personne qui avait la même philosophie qu'elle, et c'était plus qu'apréciable pour la jeune bleue et argent, il faut l'avouer.

    « La perfection est une idéoloie, a laquelle on ne peut donner de définition. Chacun la voit d'un oeil different. »

    Peut-on dire que Dasha est parfaite ? Non. Il y aura toujours des personnes qui trouveront qu'elle n'est pas la perfection, car la perfection reste avant tout la pureté. Mais peut-on dire qu'elle est imparfaite ? Non plus. Car bon nombre de garçons a Poudlard trouve qu'elle est la perfection au niveau de la beauté. Ou bien la perfection parce qu'elle est une Mustang. Alors comment faire la part des choses ? On ne peut pas, c'est aussi simple que cela. Silence. Elle afficha un dernier sourire sur ses lèvres, avant de sortir une nouvelle cigarette.

    Le monde est Stone.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 30 Déc - 4:09

HRP - Sorry. (L)


    « La perfection ne m'arrive pas a la cheville. On peut dire que je suis prétencieuse, mais c'est la jalousie qui les fait parler. J'ai tout pour moi, et je le sais. Ils n'arrivent pas a l'accepter. Il n'y a que Russel, qui m'aime comme je suis j'ai l'impression... »

    Il sortit une nouvelle cigarette, la calant entre ses lèvres et resta là, sans rien faire. L'éclair. Sa philosophie, à lui, qu'elle était-elle déjà ? Il l'avait oublié quand il avait croisé la route de sa destiné : sa princesse. Il alluma finalement sa cigarette. C'était un peu comme lui. Il la fumait, puis c'était finit. On l'allumait, il s'enflammait, peu à peu la combustion le bouffer, et il finissait en mégot sur le sol. Ca lui rappelait un peu ces batailles, quand il finissait à l'infirmerie en face de son agresseur, ou de son agressé, avec un sourire vainceur. C'était un peu sa façon de se dire qu'il était vivant.

    « Chacun voit la perfection comme il le désire. Je ne peux pas nier que tu es parfaite, Mademoiselle Mustang, comme je ne peux pas nier que pour moi, il existe encore mieux que votre perfection. Tout est relatif à la personne. »

    Avoir eut une discution aussi intéressante, celà datait. Hormis celle avec Autumn, il ne se rappelait pas d'un sujet aussi vif et intéressant que celui-ci. Il y avait bien les discutions avec sa mère, ou ces divagations sous l'effet des cigarettes à l'odeur étrange, mais celle qu'il tenait avec Dasha était plus profonde. Un peu comme sa cigarette. N'y avait il pas parfait qu'une cigarette ? Il en aurait bien rit.

    « Que quelqu'un ose un jour dire qu'il a été meilleur que moi. Ce n'est tout simplement pas possible, car la perfection n'est jamais la même chose pour chaque individu. Pour moi, la perfection c'est moi. Pour mon frère, c'est mon père... »

    C'était bien ce dont parler Aaron. Il esquisa un petit sourire, donnant à cette frimousse un air de chat rusé. C'était bien là son patronus après tout : un renard. Rusé et sournois. Différent de sa famille, mais tellement encré dans sa patrie qu'il en oublierait presque qu'il était Aaron, et non pas Monsieur Vanna Syl. A ce moment là pourtant, c'était bel et bien Vanna Syl qui parlait. Aaron n'était pas si différent, mais face à Dasha, il ne devait pas être vulnérable. Liar. Ca n'était pas Vanna Syl, c'était Aaron. Vanna Syl avait trop de fierté pour ne pas se dire Parfait, non, seul Aaron pouvait avouer ces faiblesses, ces défauts, toutes ces petites choses qui sont diférents aux uns et aux autres.

    « Certainement que ma perfection, à moi, change souvent ! Par exemple, il y a cinq minutes, ma perfection c'était Mademoiselle Dasha. Tout de suite, c'est ma clope. »

    Il eut un petit sourire taquin. Il ne voulait pas la fâcher, tout celà était pour rigoler. La tournure de la discution était si apaisée qu'il ne pouvait s'empêcher ces écarts. C'était un peu sa façon de montrer qu'il comprenait Dasha. Son sourire taquin devint tendre. Parler avec Dasha, c'était un peu comme se réveler à une enfant. L'enfant ne comprend pas toujours, mais il sait déceler la vérité. Dasha voyait certainement juste dans le jeu du jeune Vanna Syl, et qu'importe, il s'en fouttait bien. Sa famille était liée aux Mustangs, et il connaissait Dasha depuis déjà plus de sept ans. A quoi bon chercher à présent ? Il tourna la tête vers le château, fixant la bâtisse rendue informe par le soleil qui l'éblouissait. Cette bâtisse, il ne l'aimait pas. C'était un ramassis de merde. Mais dans le fond, dedans vivait sa perfection, c'était peut être le seul endroit où il la voyait .. ?

    « La perfection est une idéologie, a laquelle on ne peut donner de définition. Chacun la voit d'un oeil different. »
    « C'est justement pour ça que ça reste une idéologie. Et c'est justement ça qui rend la Perfection intéressante. En la ressentant différente, nous donnons un peu de valeur à ce terme. Certainement que si les hommes la voyaient tous d'une même manière, ça ne serais plus intéressant d'en parler. »

    Il aurait bien sourit, mais il n'en n'avait pas envie. Il tira sur sa cigarette. Qui était digne d'être parfait ? C'était bien là la question. Russel trouvait qu'Heinrish était parfait. Peut être. Mais parfait ne voulait il pas dire sans faille ? Or il en avait. Vitaly avait trop de fois raconté qu'Heinrish avait été un homme à la colère sans limite, à la mégalomanie poussée. C'était là sa faille, son imperfection. Oui, seules les misanthropes ne possédaient pas de faille. Aaron en possédait une, c'était bien pour ça qu'il n'était pas parfait. Il avait pourtant tout. Il n'était pas bête, il avait du sens, il était riche, plutôt mignon... Et après ? Tout ça ne valait pas la perfection.

    C'était superficiel.
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Chris Derfius
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Chris Derfius


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CITATION : Il est des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du coeur.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeJeu 24 Jan - 14:19

Où en est votre Rp ?
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Aaron Vanna Syl
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitimeDim 3 Fév - 5:37

On peut déplacer, je pense.
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MessageSujet: Re: TOUT N'EST QUE DECADENCE *   TOUT N'EST QUE DECADENCE * Icon_minitime

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